ACTUALITÉS

Vie au travail

Retours sur site : Attention danger

Depuis quelques semaines, le retour sur site se précise progressivement. Dans la plupart des services deux jours sur site par semaine seront imposés. Ce retour se fera progressivement jusqu’à une reprise complète au mois de septembre, dans des conditions qui restent encore à négocier dans le futur accord télétravail. Pour résumer :

  • jusqu’au 30 Juin, 2 à 3 jours sur site sur la base du volontariat ;
  • du 1er Juillet au 31 Août, 2 à 3 jours imposés ;
  • fin du télétravail pour des raisons sanitaires à partir du 1er

A ce jour, la reprise s’effectue encore de manière chaotique, chaque service gérant de lui-même les retours sur site, avec une incertitude sur la réouverture des restaurants d’entreprise au 1er Juillet. A cela s’ajoute les problèmes de matériel, avec des éléments qui ont été déménagés à domicile, et les personnels qui se retrouvent sur site sans matériel adéquat pour travailler, notamment sur les postes en multi-écrans. Qui organise le re-déménagement, surtout quand les matériels ont été reçus par envoi et qu’ils sont volumineux ?

A la CGT, nous pensons que cette reprise est une période à haut risque pour les salariés et pour plusieurs raisons. Une étude récente montre déjà les dégâts du télétravail et de la période de confinement sur les salariés concerné par ces modes d’organisation. Le nombre de burn-outs a été multiplié par deux, et près de la moitié des salariés interrogés sont en souffrance psychologique. Les psychologues du travail, tout comme les médecins à Orange alertent sur les risques d’une rentrée explosive en matière de risques psycho-sociaux. A cette situation se rajoute un climat anxiogène au sein de l’entreprise, avec des réorganisations d’ampleurs et des déménagements dans quasiment toutes les entités : la relation client, les boutiques, les UI, la DTSI, OBS etc. Est-ce le moment de rajouter du stress dans une situation qui nécessite au contraire toutes les attentions ?

Tous les salariés n’envisagent pas le télétravail et le retour sur site de la même manière, et ils n’ont pas vécu la période de confinement de la même façon. C’est pourquoi il ne peut y avoir une norme qui s’imposerait à tous ; c’est pourquoi la CGT demande de la souplesse en local en tenant compte des aspirations et demande de chacun. Le rôle du management de proximité sera crucial, à condition que l’on lui en donne les moyens. La CGT a d’ores et déjà demande la suspension de toutes les réorganisations en cours afin de limiter les risques psycho-sociaux qui s’annoncent. Enfin, un dispositif de ré-accueil solide doit être envisagé et construit avec les médecins et psychologues du travail.

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ASC / Restauration

Réouverture des Restaurants Inter-Entreprises

Jusqu’à présent le rescrit de l’URSSAF autorisait le subventionnement des salariés, durant la fermeture des restaurants Orange. C’est ce document qui vous permettait de percevoir une indemnité de 5,55 euros par jour télétravaillé. Cette situation prendra fin avec la réouverture des restaurants collectifs le 1er juillet.

Actuellement le budget alloué à la restauration collective ne permet pas de poursuivre le subventionnement  des jours de « travail au domicile » (TLOC), hors contrat de télétravailleur, et le subventionnement des repas pris en RIE-RIA.

La CGT n’a eu de cesse de demander à la Direction de prendre en compte la situation exceptionnelle due à la Covid19. Nous avons revendiqué une aide financière exceptionnelle pour les salariés contraints au télétravail et l’ouverture des restaurants dans l’intérêt des personnels d’Orange mais aussi ceux de la restauration.

Au-delà de pénaliser mes salariés d’Orange, plus la réouverture des RIE était retardée plus elle mettait en difficulté les sociétés de restaurations collective (SRC) et surtout l’avenir des personnels qui y travaillent, dont malheureusement, plusieurs d’entre eux ont déjà été licenciés.

À ce jour, c’est une fin de non-recevoir. Nous risquons  de nous  retrouver dans une situation identique à celle de l’an passé, où aucune indemnité n’a été à versée à compter de la réouverture des restaurants.

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Rémunération / Carrière

CR multilatérale DRHG et inter OS du 14 Juin

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Les infos du CSEC Orange

Numéros d'urgence : Un service public sacrifié !

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Communiqués de presse

Création de Bleu : Un nuage dans le bleu Azur …

Douze ans après l’échec retentissant de Cloud watt, Orange annonce la création d’une nouvelle offre de « cloud souverain » avec la création d’une nouvelle entité : Bleu.
Cette nouvelle société sera conjointement créée avec Cap-Gemini et un ou des partenaires financiers non connus à date. Au-delà, du fait que ce soit encore une création de filiale, c’est surtout le choix du partenaire technologique exclusif de confiance qui interroge : Microsoft.
Cette entité a vocation à héberger les données les plus sensibles du pays (OIV : organisation d’importance vitale) et faire bénéficier des services cloud de Microsoft (azure, Suite 365 …). Si le montage de la société permet d’échapper au cloud-act, le choix de Microsoft pose de nombreuses questions :

  • Le cloud-act est une législation mouvante, rien ne garantit l’indépendance de la structure à long terme.
  • Des industriels avertissent, sans transparence sur les codes sources d’Azuren que le risque de backdoor (porte dérobées) existe.
  • En tant que partenaire technologique exclusif et détenteur du savoir-faire sur la gestion plateformes, la dépendance vis-à-vis de Microsoft est forte.
  • Bleu déroule le tapis rouge à un GAFA sur un marché qui lui était fermé jusque-là (cloud souverain).
  • Bleu marque l’absence de politique industriel de l’Europe sur les services cloud, 12 ans après l’échec de cloud watt ;
  • La question de la répartition de la valeur entre les différents acteurs reste en suspens.

Pour la CGT, ce projet marque un peu plus encore l’emprise des GAFAM sur notre écosystème numérique en lui permettant d’accéder à nos données les plus sensibles. S’agit-il d’angélisme vis-à-vis de la nouvelle administration américaine ou de naïveté ? La récente affaire d’espionnage de la chancelière allemande par la NSA (administration Obama) ou les écoutes d’un ancien Président de la République par cette même agence devrait nous inciter à la plus grande prudence.
Bleu pose donc une vraie question sur notre souveraineté numérique, tout comme les politiques industrielles déployées pour rattraper le retard de l’Europe sur les services cloud.
Après avoir ouvert ses portes aux solutions cloud et IA de Google, Orange permet à Microsoft de débarquer sur les cloud souverain, il est loin le temps où le PDG d’Orange affirmait ne pas vouloir devenir « le paillasson numérique des USA ».

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