ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

Négociations salariales 2020- La priorité: Augmenter les salaires

La négociation salariale doit répondre aux attentes des salariés

La CGT a donné la parole aux salariés par le biais d’une consultation sur les salaires. Vous demandez :
-Une augmentation du pouvoir d’achat (87%)
-Des augmentations de salaire (90%)
-Des promotions (81%)
-La suppression des écarts salariaux femmes/hommes (93%)
Cette négociation doit être l’occasion de répondre à vos attentes exprimées au travers de ce questionnaire.

Vous avez également exprimé un fort mécontentement sur la mise en œuvre de l’accord ARCQ : la direction vous promettait monts et merveilles, or c’est une véritable désillusion. Avec des budgets contraints, la mise en place de quotas, la destruction des qualifications au profit du marchandage des compétences, la disparation de l’expérience, l’abandon des salariés non promus depuis plus de dix ans avec des requêtes sans suite.
ARCQ ne pouvait être qu’un fiasco. La CGT exige la remise à plat du système de reconnaissance à Orange afin d’en faire un axe prioritaire du plan stratégique « Engage 2020 ».

(…)

EMPLOIS, SALAIRE ET RETRAITE, UN MÊME COMBAT

Les gouvernements successifs distribuent des Milliards d’euros aux entreprises sous forme de baisse de cotisations sociales, d’aides publiques et d’allégements fiscaux. Les entreprises préfèrent rémunérer généreusement les marchés financiers plutôt que le travail. Ces mêmes gouvernements et patrons attaquent de toutes parts notre modèle de protection sociale (sécurité sociale, chômage, retraite…), demandent aux salariés de faire des efforts et de renoncer à un modèle social auquel ils sont attachés.

La mobilisation actuelle contre le projet de réforme des retraites est l’occasion pour les salariés d’Orange d’exiger une autre répartition des richesses en faveur de la création d’emploi stables et qualifiés, de l’augmentation des salaires et d’un système de retraite par répartition et solidaire.

La CGT demande :

• Une augmentation collective de 6 % minimum pour tous, qui correspond aux gains de productivité induits par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice,
• Un 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles,
• la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »,
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements,
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions,
• La régularisation des 22 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
• Qu’aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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Inter-générationnel

Reforme des retraites

Les réponses aux questions que vous vous posez

Que l’on soit fonctionnaire ou salarié de droit privé, cadre, agent de maîtrise ou employé, nous sommes tous concernés par le projet de réforme des retraites. Le gouvernement, sous prétexte de la mise en place d’un système universel, veut changer radicalement le fonctionnement des retraites.
Ainsi, avec la retraite à point, l’exécutif veut faire évoluer les retraites vers un système que l’on pourrait qualifier « à cotisation définie», où ce que l’on versera chaque mois pour la retraite ne garantit pas ce que l’on touchera.
Actuellement, les règles sont plutôt claires, puisque c’est notre niveau de rémunération en activité qui détermine notre future retraite. Ce changement va mécaniquement faire beaucoup de perdants. Preuve en est, la manipulation des citoyens avec la mise en place de simulateurs, contestés par des collectifs d’économistes, qui font croire que tous le monde va y gagner, pour faire avaler la pilule.

D’autres solutions existent,

C’est pourquoi la CGT demande le retrait du projet de loi sur les retraites et l’ouverture de négociations afin d’améliorer le système de retraite actuel solidaire et par répartition. Notre système est reconnu comme un des meilleurs au monde, il a simplement besoin d’être amélioré avec notamment :

  • La prise en compte de la pénibilité, des années d’études, de la précarité, des périodes de formation et des aménagements de fin de carrière,
  • La création d’emplois stables et qualifiés,
  • Un montant de retraite garanti qui ne peut être inférieur au smic
  • Le départ à la retraite à taux plein à 60 ans pour toute carrière complète avec 75% du salaire de fin de carrière.

Pour permettre ces améliorations, la CGT propose :

  • La suppressions des aides et exonérations de cotisation (CICE,CIR…), qui sont inefficaces (65 milliards d’€ d’économies pour financer les système de retraite),
  • La mise à contribution des revenus financiers des entreprises (le CAC 40 a versé 61 milliards de dividendes aux actionnaires),
  • La lutte contre la fraude aux cotisations sociales (+de 10 milliards d’€ selon la cour des comptes) et l’évasion fiscale (+de 60 milliards d’€)
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes (gain estimé + de 5,5 milliards d’€),
  • L’augmentation des salaires.

Pour toutes ces raisons, mobilisons-nous pour gagner ensemble le retrait de ce projet de loi et l’ouverture de négociations pour renforcer le système de retraite par répartition et solidaire.

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Cadre

Flash Cadres N°815

Edito:

Le 5 février, nous entrerons dans le 3ème mois de conflit contre le projet de réforme des retraites. Nous sommes face à un gouverne-ment totalement sourd et à un MEDEF absent de la scène médiatique, qui poursuivent leur travail de casse de notre modèle social basé sur le service public, mais aussi sur le principe du « contrat à durée indéterminé » lequel finance la Sécurité Sociale, dont la branche retraite. Par le bas, nous assistons à une augmentation de per-sonnes contraintes d’avoir un statut d’auto entrepreneurs (création du statut en 2008) pour travailler en soustraitance avec des entre-prises qui les auraient eu naturellement comme salariés avant 2008 ; par le haut, nous sommes en train de vivre la suppression du statut cadre en interprofessionnel.
En refusant l’accord national interprofessionnel sur l’encadrement, le Medef autorise un dumping sans précédent. Les petites entreprises, dont la voix est inaudible dans la négociation, faute d’un statut homogène et national de l’encadrement, n’auraient à l’avenir aucune possibilité d’être attractives pour les meilleurs profils d’ingénieurs et de cadres.
En outre, les entreprises se défaussent de toutes leurs responsabilités, environnementales, sociales, économiques, pénales et civiles sur les personnels d’encadrement, qu’ils exercent ou pas des fonctions de management. Et c’est bien là, la seule orientation de fond du document remis : les cadres et assimilés, sont responsables de tout, les entreprises, ne sont responsables de rien. Un comportement qui risque fort d’accroître la colère des cadres et invite à un renforcement de leur implication dans le mouvement social en cours. Mais forte, dans cette négociation, de leur unité syndicale, les organisations de salariés ne renoncent pas à réécrire et défendre une copie qui réponde aux aspirations légitimes de l’encadrement.

 

Branche Télécom:

La Raison d’être
Encouragée par l’ère de la communication à outrance et des « Fake News », Orange camouffle un plan stratégique dévastateur avec une belle fable.
Orange est une Société Anonyme, sa « raison d’être » légale est de « mener une activité commerciale dans l’intérêt commun de ses associés en limitant leurs risques de perte tout en gardant leur anonymat».
Les salariés ne font ni partie de l’intérêt commun des associés, ni ne participent aux décisions comme voudrait le faire croire la co-construction auto-proclamée de la « raison d’être ».
La CGT propose plus qu’un outil de communication avec la création d’un statut de l’entreprise dans la loi avec des obligations pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux en renforçant la participation des salariés.

Pas sans les cadres
Les négociations salariales vont s’ouvrir à Orange qui communique sur l’investissement des personnels dont le travail, malgré la baisse des effectifs et la hausse de la charge, a permis à l’entreprise de progresser en création de valeur.
Sauf, qu’on ne peut avoir d’un côté un maintien des dividendes et de l’autre faire supporter la dette aux salariés.
La CGT considère que le budget alloué aux NAO, pour 2020, doit être en augmentation et ne peut être inférieur au taux de productivité de 6%, sauf à entériner, de fait, une baisse de la part des salaires, il doit se concrétiser par une augmentation générale conséquente.
De plus, face aux budgets faméliques d’ARCQ en 2019, il y a urgence à les faire grossir de manière significative.
Enfin, éradiquer les différences salariales Femmes-Hommes est une obligation pour arriver à l’égalité effective. Parce que les salaires sont notre Raison d’être, mobilisons-nous !

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Non classé

CSE Central d’Orange: Le vote des salariés doit être respecté !

Depuis les élections professionnelles de Novembre 2019 à Orange, où les salariés ont exprimé
leurs choix en termes de représentativité syndicale, l’instance Comité Social et Economique Central (CSEC)
qui doit être gérée par les organisations syndicales, n’est toujours pas mis en place.
La raison vient du refus de l’organisation syndicale placée en tête, par le vote des salariés,
de prendre la responsabilité de secrétaire du bureau du CSEC
qui lui revient afin de respecter le vote des personnels.
Cette situation n’est pas sans conséquences pour les salariés d’Orange !

(…)

La CGT rappelle sa position : « le vote du personnel doit être respecté ». Jusqu’à aujourd’hui, les Organisations Syndicales l’avaient
toujours fait:
● Toutes les organisations représentatives ont droit à un siège au bureau de l’instance (instance exécutive)
● Les postes à pourvoir sont déterminés selon le degré de représentativité syndicale décidé par les salariés comme suit:
-La responsabilité de secrétaire de l’instance revient à la 1ère Organisation Syndicale (OS),
-Celle de trésorier de l’instance revient à la 2ème OS,
-Celle de secrétaire adjoint de l’instance revient à la 3ème OS,
-Celle de trésorier adjoint de l’instance revient à la 4ème OS,
-Enfin, celle de secrétaire adjoint chargé des CSSCT revient à la 5ème OS
La CGT réaffirme que chaque organisation syndicale doit prendre ses
responsabilités. C’est dans cet esprit qu’elle oeuvrera, sans relâche,
pour que chacune de ces responsabilités revienne aux organisations
dans cet ordre d’attribution sorti des urnes.

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Cadre

Flash Cadres N°814 - Janvier 2020

Edito :
Parce que rien n’est écrit d’avance
Jeudi 9 janvier, les manifestations en France on été sans précédent, encore plus forte que le 5 décembre. Samedi, toute une population que l’on ne voit pas en semaine était également dans la rue. A l’évidence, patronat et gouvernement ne veulent pas entendre la colère du peuple qui ne fait pas que rejeter la réforme des retraites. Cette colère va bien au-delà. Elle est l’expression d’un rejet d’une société qu’on veut nous imposer et qui balaye notre modèle social. Cette colère ne s’exprime pas que dans la rue. Elle s’exprime au travers des innombrables tribunes des intellectuels, des artistes, des cadres sup, etc… Elle s’exprime au travers de dons en faveur des caisses de grève avec des sommes historiques… Elle s’exprime au travers des hommes et des femmes qui supportent les aléas des transports avec un stoïcisme de soutien inédit. Les français ne veulent pas de cette réforme. Les fran-çais veulent garder leur modèle social.
Face à un gouvernement aussi sourd, il nous faut passer au niveau supérieur, car si le soutien moral et financier est apprécié, il ne suffit plus. Nous sommes cadres et nous prenons, au quotidien, nos responsabilités, prenons celle qui sera déterminante pour notre avenir et celui de nos enfants, en nous inscrivant dès maintenant dans la grève et les manifestations.
L’Union Fédérale des Cadres vous souhaite à toutes et à tous une belle année 2020 rythmée au son du progrès social et par la victoire de nos revendications.

Actualités Orange :
Appel unitaire des organisations syndicales
Face aux mobilisations, qui depuis le 5 décembre ne faiblissent pas, les organisations syndicales, CGT, CFE-CGC, FO, Sud d’Orange ont lancé un appel unitaire pour que les personnels du groupe Orange se mobilisent à la fois dans les manifestations mais aussi par la grève afin de lutter contre le projet de réforme des retraites.
Et ce ne sont pas les dernières interventions gouvernementales proposant quelques ajustements qui modifient les principes fondamentaux de ce projet injuste.
La question essentielle « c’est quoi une carrière complète dans un système à points ? » reste toujours sans réponse pendant que chiffrage financier et âge d’équilibre sont renvoyés à un second round… Dans ce contexte, poursuivre la mobilisation est un devoir, et pour les cadres la première de leurs responsabilités est d’y participer !

Plus jamais !
En décembre dernier, lors du jugement France Telecom tous les prévenus ont été condamnés et par-mi eux ses 3 anciens dirigeants, pour harcèlement moral institutionnel, à 1 an de prison dont 8 mois avec sursis et 15 000 € d’amende.
Si les 3 dirigeants ont fait appel, le groupe Orange renonce à ce recours. Mis en place fin 2000, le plan NEXT objectivait 22 000 départs en 3 ans, il fut humainement désastreux avec plusieurs suicides de salariés.
Ainsi les juges ont dénoncé une politique de réduction des effectifs « jusqu’au boutiste » avec des « moyens choisis interdits ». Ils ont condamné l’entreprise à 75 000 € d’amende et le groupe devra verser près de 5 millions d’€ de réparation aux 150 victimes qui se sont portées parties civiles.
Ce jugement fait date et ouvre des perspectives pour les victimes de harcèlement dans de trop nombreuses entreprises.

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