ACTUALITÉS

Handicap

Accord pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap et la lutte contre les discriminations 2021-2023

La CGT signe l’accord

La période de négociation du 7ème accord handicap à Orange est terminée. Après plus de 9 séances, grâce à la ténacité de la CGT, l’unité de l’intersyndicale et plusieurs courriers à destination de Stéphane Richard et du DRH Groupe, les négociateurs ont réussi à faire bouger le curseur dans le bon sens de l’intérêt des salariés en situation de handicap et victimes de discriminations.

Dans cette négociation, nous sommes partis de loin car Orange proposait:
• Aucun objectif chiffré de recrutement, que ce soient pour les CDI ou pour les alternants
• Au mieux 80 CDI sur 3 ans
• Fin du TPSH au 1er janvier 2022
• Aucune visibilité sur le budget global des coûts internes et externes
• Un plan d’action de lutte contre les discriminations

A force de persévérance, la CGT a obtenu :
• 125 CDI minimums sur 3 ans avec un taux d’embauche minimum de 3,4%
• 230 alternants minimums sur 3 ans
• La reconduite du TPSH sur 3 ans, soit jusqu’au 1er janvier 2024
• Des ETP additionnels pour les établissements de plus de 12000 et pour ceux de plus de 6000 effectifs
• Une clarification du rôle et des missions du correspondant handicap
• De nouveaux processus qui éclairent les salariés sur leurs droits
• L’obtention d’un budget de 9,2 Millions /an pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap et la lutte contre les discriminations
• Des commissions de suivi distinctes : handicap et discrimination

Fort des avancées obtenues pendant ce long bras de fer qu’ont été les négociations, la CGT a décidé de signer l’accord. La CGT œuvrera pour qu’il bénéficie au mieux aux salariés.
Plus de 5000 salariés sont déclarés en situation de handicap aujourd’hui à Orange. La CGT a à cœur de défendre leurs droits et à améliorer leurs conditions de travail.

Conscient qu’il reste encore du chemin à parcourir, la CGT est déjà au travail. Elle s’appuiera sur cet accord pour revendiquer à minima :
– Des embauches (150 CDI minimum)
– L’accompagnement des jeunes en situation de handicap par l’alternance, les stages (360 minimum)
– De vraies fiches de postes métiers de correspondants handicap, avec des missions clairement définies
– Des moyens humains à la hauteur des besoins pour équipes de la MIH
– Un budget sur l’accord à minima identique au précédent
– Une TPSH 5 sur 5 ans pour les salariés les plus fatigables et bénéficiaires de la retraite anticipée (handicap, carrière longues….etc)

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Vie au travail

CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE et COTISATIONS SANTÉ: DU NOUVEAU POUR LES FONCTIONNAIRES ET SALARIÉS DE DROITS PUBLIC

• MISE EN PLACE AU 1er JUILLET D’UN CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
• BAISSE AU 1er JUILLET DE 11% DES COTISATIONS SANTÉ

 

CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
Après plusieurs mois de négociation, un accord signé par toutes les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, FO, Sud et CGT) voit enfin le jour !
La CGT réclame depuis très longtemps un traitement équitable entre les fonctionnaires (AFO) et les salariés de droit privé (ACO) qui disposent depuis plus de 20 ans d’un contrat groupe prévoyance.
Après un appel d’offre, c’est la MG qui a été retenue, le gros des négociations a ensuite porté surtout sur le montant de la participation de l’entreprise.
La demande des OS était simple, mêmes prestations que les ACO et ce au même prix. Le contrat étant plus cher, car la population concernée plus âgée, la participation de l’employeur devait s’ajuster.
Il aura fallu une unité syndicale forte et l’envoi d’un courrier commun argumenté à Stéphane Richard pour obtenir satisfaction ! Résultat, à partir du 1er juillet les fonctionnaires bénéficieront d’un contrat groupe prévoyance plus avantageux en droits (voir encadré) que le contrat individuel de la Mutuelle Générale, dont 85% d’entre eux sont actuellement adhérents.
Ils bénéficieront en plus d’une participation de l’employeur à hauteur de 83% pour le T1 (salaire jusqu’à 41 136 euros brut annuel) et de 80 % pour les T2 (salaires supérieurs à 41 136 euros brut annuel) sur leurs cotisations.
À cela s’ajoutera l’obtention de la part de la Mutuelle Générale d’un avoir en diminution de l’appel à cotisation de 50 euros pour 2021 et de 30 euros pour 2022

Les prochaines étapes :
• Prochainement un push mail de la direction sera envoyé aux fonctionnaires du groupe Orange pour les informer du contenu de l’accord
• Suivi d’un Push mail du prestataire retenu la MG (mutuelle générale) avec incidence sur les contrats individuels actuels
• En mai envoi par mail et par courrier d’un Kit de communication à tous les fonctionnaires
• Du 1er au 30 juin : choix d’une des quatre formules (dite équivalence : rente, capital, choix privilégié conjoint enfant….). Un simulateur sera en ligne afin de permettre de faire un choix en fonction de chaque situation familiale. Au 30 juin, si pas de choix, l’équivalence 1 sera attribuée par défaut
• 1er juillet 2021 : mise en place du régime prévoyance, et donc des premières cotisations

Pour une participation financière équivalente ou moindre, les prestations sont supérieures à celles des contrats individuels de la MG. Pour exemple :
• En cas de longue maladie, aujourd’hui, le fonctionnaire perçoit au maximum 90% de son traitement indiciaire brut. Par cet accord, il percevra 100% de la totalité de ses revenus, y compris le complément Orange et ses parts variables.
• En cas du décès : avec le contrat individuel de la MG, la famille perçoit de 112% à 250% du Traitement Brut Indiciaire annuel, contre 190% à 430% de la rémunération annuelle brut, selon l’option choisie (capital, rente…..) dans le nouveau contrat groupe.
La MG propose de faire un geste commercial de 50 euros en 2021, et de 30 euros en 2022 à tous les fonctionnaires.

AVENANT AU CONTRAT DE SANTÉ FONCTIONNAIRE
Vers une baisse des cotisations…
Une autre bonne nouvelle pour les fonctionnaires : parallèlement à la signature de l’accord prévoyance ont eu lieu des négociations sur un avenant au contrat santé des fonctionnaires.
Depuis 2017, les cotisations salariés et employeur ont conduit à des excédents, ce qui n’est pas l’objectif d’un contrat santé. Afin de diminuer cet excédent et ne plus en produire, deux mesures ont été actées dans un avenant au contrat initial. Une baisse de 11% des cotisations à compter du 1er juillet 2021, et de 4 mois sans cotisation (avril 2021 et janvier, février et mars 2022).

LA CGT SE FÉLICITE DE CES AVANCÉES ET SE TIENT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS INTERROGATIONS
La CGT militera toujours pour l’égalité entre tous les salariés, quels que soient leurs statuts.

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Cadre

Flash Cadres N°831

En première ligne, mais pas reconnu.e.s !

L’UGICT-CGT, en lien avec la SECAFI, vient de publier la 6° édi-tion du baromètre annuel sur les cadres, dans un contexte de crise sanitaire, économique, sociale et environnementale inédit. Alors qu’ils ont un positionnement central dans les organisations du travail, une expertise et une forte technicité, les cadres de proximité s’estiment non reconnus dans leur travail. La période actuelle ne fait qu’aggraver ce ressenti.
La hausse de leur charge de travail, l’absence de feuille de route claire, les injonctions contradic-toires, leur donnent un sentiment d’impuissance et de ne jamais pouvoir arriver au bout de leur mission. Les heures supplémentaires effectuées ne se comptent plus et ils sont 49 % à déclarer en effectuer. Cela ne se traduit pas, pour autant, par une meilleure reconnaissance des qualifica-tions, ni par une revalorisation salariale. Lorsque la reconnaissance intervient, elle se manifeste, le plus souvent, sous forme de reconnaissance sociale (67 %). Viennent ensuite la reconnais-sance par l’évolution professionnelle (31 %), puis par le salaire (30 %). Dans le secteur des télé-coms la reconnaissance se place sous le signe de la modération salariale, comme à Orange où les NAO ont donné lieu à une Décision Unilatérale ou encore à Eutelsat à un gel des salaires pour 3 ans. Pour être reconnus, les cadres revendiquent en premier lieu : Un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle (63 %), un meilleur salaire (56 %) et un contenu et un sens du tra-vail pertinent (45 %). L’Union Fédérale des Cadres CGT-FAPT a décidé de lancer une pétition en ligne pour être entendue de nos entreprises. Signez et faites signer la pétition !
– https://www.petitions.fr/signatures/professionnellementengagessocialementresponsables/

 

Un scandale chasse l’autre

Une bonne connexion Très Haut Débit en 2022 est compromise par la gestion des opérateurs. La filière se développe avec un recours à la sous-traitance jusqu’au 6e rang et à des personnels venant de l’étranger payés 800€/mois et logés jusqu’à 6 par chambre !
En ruralité, où il y a du retard, le financement repose sur les collectivités (Territoires et Etat) par l’intermédiaire des Réseaux d’Initiative Pu-blique (RIP), l’État va abonder le Plan France Très haut Débit de 250 millions d’euros pour ces zones. Car, si la France est 1er pays d’Europe en termes de raccordements, ce constat est enta-ché par un réseau fibre abimé par une fibre de mauvaise qualité, à moindre coût, et par un manque d’entretien du réseau cuivre. Pour la CGT, l’État doit réguler la filière, elle demande, aussi, l’ouverture d’une négociation pour les per-sonnels afin de fixer un cadre de garanties col-lectives de haut niveau social.

Orange: des loyers en question

Dans le bilan 2019 des charges locatives, il ap-paraît que le loyer et les investissements repré-sentent 34 % du budget total de la restauration contre une norme comprise entre 5 à 10 %. Orange fait ainsi porter au budget restauration un montant qui devrait relever du budget lié à sa politique immobilière de regroupement des sites. La CGT demande un audit indépendant sur cette répartition inhabituelle, de réexaminer les loyers à la baisse et que les investissements soient pris en charge par Orange, dans le cadre de sa stra-tégie immobilière. Les élus demandent à la Di-rection plus de transparence sur l’utilisation des budgets dédiés à la restauration. Dans le cadre du recours au télétravail une subvention restau-ration, à hauteur de 5,55€/jour sera attribuée pour les mois de novembre, décembre, janvier et février.

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Relation client

Fusion SCO-UAT "La CGT demande l'abandon du projet et appelle les salarié-e-s à se mobiliser le 4 février"

Au sommaire:

-Tous.tes impacté.e.s

-Rappel du projet

-Fermeture annoncée du SCOE Dijon

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Égalité professionnelle

L’Egalité Professionnelle n’est pas un supplément d’âme

« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant » Simone de Beauvoir

A l’ouverture de la négociation Egalité Professionnelle à Orange SA, le 8 octobre 2020, la direction affichait la volonté de la terminer en décembre…face à la réaction des organisations syndicales qui dénonçaient ce calendrier « au pas de charge », la direction le détendait un peu avec une fin des négociations au 18 février 2021.
Sauf que les bilans transmis portaient uniquement sur les 2 premières années et non pas sur les 3 ans de l’accord triennal 2018/2020 et au vu de ces 2 premières années les objectifs notés dans l’accord étaient loin d’être atteints !
Mais selon la direction, si les objectifs n’avaient pas été atteints, c’est qu’ils étaient trop ambitieux, donc ils suffisaient de les baisser…CQFD, une stratégie dont devrait s’imprégner les salarié.e.s d’Orange soumis à objectifs !
Ainsi, si le taux de féminisation des recrutements en CDI n’est pas au rendez-vous de l’accord (36%) ramenons-le à 28% ou 30% !!!
Et de l’année 2020, il n’en était toujours pas question car selon la direction, elle n’avait pas les chiffres. Donc un bilan d’un accord triennal sur 2 ans…CQFD une stratégie dont les gestionnaires et comptables d’Orange devraient s’inspirer !
Ainsi, pour la direction, Il aurait suffi de rajouter quelques phrases ou paragraphes pavés de bonnes intentions et de modifier quelques chiffres pour actualiser l’accord précédent. Une conception de la négociation qui interroge.
Face à l’intransigeance des organisations syndicales réunies dans un front commun, la direction a reculé et annoncé le 7 janvier dernier, la suspension des négociations avec une reprise en juin 2021. L’accord Egalité Professionnelle 2018-2020 est, donc, prorogé jusqu’au 31 décembre 2021.

Faites remonter à La CGT, tous les cas individuels ou collectifs de discriminations.

L’Egalité Professionnelle est une question trop importante pour être laissée aux seules mains de la direction, c’est ce à quoi s’emploie la CGT au quotidien et dans toutes les négociations, mobilisons-nous toutes et tous !

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