ACTUALITÉS
Les infos du CSEC Orange
CCUES des 14 et 15 février : Les dossiers d’actualité
PVC et…. insatisfaction salariale
La direction propose une nouvelle PVC pour le grand public testée en 2016.
5% des testeurs en AD et 10 en SCO seraient satisfaits de la nouvelle PVC. Ce n’est pas le constat dans les TGB où elle a fait baisser les gains.
Nous ne pouvons pas vérifier les résultats de la direction et regrettons une nouvelle fois que l’accord sur les expérimentations n’ait pas été appliqué pour tester cette nouvelle PVC.
La mise en oeuvre se fera à partir de juillet, et la progressivité des SAM en 2018.
Pour la CGT cette PVC comble la faiblesse des salaires. L’idéal serait de gagner son intégration au salaire.
Enfin à l’heure où s’ouvre les négociations salariales il serait juste qu’à minima le pourcentage des augmentations générales soit équivalent à celui de l’augmentation du dividende.
Quel souffle pour nos salaires et notre pouvoir d’achat!
Boutiques, la pression monte !
Lors de l ‘action du 31 décembre seule la CGT dénonçait la volonté de la direction de fermer des boutiques. En janvier c’était à l’ordre du jour de nombreux CE de DO.
Dans ces CE les élus ont voté des résolutions pour demander le report des points concernant ces fermetures de boutiques après que les élus du CCUES aient été consultés sur le PSD Boutiques.
Tous les élus, sauf ceux de la CFTC, ont quitté les séances. Alors que la direction avait refusé cette demande aux élus du CCUES en janvier, la direction annonce une information consultation sur la politique de l’évolution relation client dans les boutiques. Dont acte! Mais pour la CGT la meilleure relation client demeure celle de la proximité, ce que la direction combat avec les fermetures de boutiques et la centralisation.
118712 : NON à l’externalisation
La direction entend sous traiter totalement l’activité des 12 au prétexte de la baisse d’activité et du CA. « Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage! ».
la direction ne donne aucun élément sur le coût de la sous-traitance, encore moins sur les tarifs prohibitifs pratiqués par ce service. Les salariés veulent le maintien et développement de leur activité. C’est ce que demandent les personnels du 12 et du SCO de Quimper: la CGT a remis leur pétition à la direction.
Une solution alternative à la fermeture doit être trouvée. Ce service peut être rendu attractif en revenant à un numéro d’appel plus simple (12 au lieu de 118712), moins cher.
Pour la CGT ce dossier peut rapidement préfigurer une autre réorganisation entre SCO/UAT. Ne laissons pas la direction détruire nos emplois.
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Communiqués de presse
Comptes annuels 2016 du groupe Orange
3,2 milliards de bénéfices, la CGT réclame une autre répartition des richesses afin de répondre aux besoins exprimés par les salariés.
Les résultats financiers de 2016 du groupe Orange sont globalement solides (hausse du chiffre d’affaires, du nombre de clients, des bénéfices). Ils sont notamment la conséquence d’un investissement plus important de la part d’Orange (6,9 Milliards d’euros au niveau du groupe et 3,4 milliards en France soit 18% du chiffre d’affaires –dont 1 milliard sur la fibre). Cela fait plusieurs années que la CGT réclame une politique ambitieuse d’investissement sur le très haut débit (THD) fixe et mobile permettant de développer et pérenniser l’activité du groupe, de créer des emplois et de répondre aux besoins des populations. Pour être au rendez-vous de la 5G en 2020, il est nécessaire d’accélérer le déploiement du THD sur tout le territoire.
Les salariés sont une fois de plus une variable d’ajustement pour la Direction pour maintenir les objectifs financiers.
Ces résultats ne peuvent masquer la politique désastreuse de l’entreprise en matière d’emploi. En effet, la CGT FAPT dénonce les 5 000 suppressions d’emplois (ETP) dans le monde dont 4 000 en France alors qu’il manque cruellement de personnels dans les services. Cette forte décroissance de la force au travail globale (-1,6 %) se traduit notamment par le non-remplacement des départs à la retraite et l’externalisation d’une grande partie de l’activité. Cette situation pèse sur la charge de travail des salariés. Pour la CGT, l‘entreprise doit changer de politique et revoir à la hausse le nombre de recrutement dès 2017.
Une course effrénée aux économies au détriment des conditions de travail et du service rendu aux usagers.
Cette accélération de la financiarisation d’Orange est un signe négatif pour le développement de l’entreprise. Elle se traduit par des coupes budgétaires importantes (658 millions d’euros de baisse de coûts, dont 639 millions d’euros de coûts indirects) impactant le réseau de distribution, les centres de relations clients à distance. La CGT dénonce ce choix schizophrène de la Direction d’orienter sa stratégie vers la qualité de service et dans le même temps de créer les conditions, de par la réduction drastique des coûts, de l’insatisfaction des clients tout en augmentant la charge de travail des salariés.
Non à la hausse du dividende, oui à celle des salaires.
Pour la CGT, l’annonce de l’augmentation du dividende de 0,60 centimes d’euros à 0,65 centimes d’euros par action est préjudiciable. Entre 2008 et 2016, Orange aura distribué plus de 26 milliards de dividendes. Cet argent aurait été plus utile pour les salaires, l’emploi, la recherche et l’investissement et aurait permis de contribuer largement au financement du plan national très haut débit plutôt que de faire peser le poids de l’investissement aux collectivités.
Plan d’actions gratuites.
L’attribution des actions gratuites est soumise à plusieurs conditions notamment de performance. De plus le versement est prévu à l’horizon 2020 alors que c’est aujourd’hui que les salariés attendent la hausse de leur pouvoir d’achat.
L’annonce de ce plan ne doit pas se traduire par une baisse du budget alloué dans le cadre des négociations salariales 2017. Les salariés actionnaires restent avant tout des salariés et sont tributaires des orientations prises par les dirigeants de l’entreprise, c’est pourquoi la CGT revendique de nouveaux droits d’intervention pour ces derniers dans les choix stratégiques de l’entreprise.
L’argent existe pour une autre répartition des richesses.
Les 3,2 milliards d’euros de bénéfices, fruit du travail, doivent servir à répondre aux besoins exprimés par les salariés, notamment dans le cadre de l’enquête stress 2016, en matière d’emploi, de reconnaissance et de rémunération. L’argent existe, plutôt que d’avoir une politique essentiellement axée vers la finance, la Direction d’Orange doit répartir autrement les richesses : ce n’est qu’une question de choix.
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Technique
Pour des UI de proximité
La DO NORD met en pratique la stratégie d’Orange de fusion les UI. Celles du Nord Pas de Calais, de Picardie, de Champagne/Ardennes deviendraient l’UI du Nord de France….. tout un programme qui est sans nous rappeler la réforme territoriale avec la fusion des régions.
L’emploi
En allant directement à l’annexe du dossier, le constat est sans appel sur les trois UI actuelles, de cette DO, au 31 décembre 2016, l’effectif est de 2378 salariés, et si on inclut OWF (ex DTRN), il se monte à 2469.
Le budget initial de 2017 démontre une déflation d’emplois de – 194 et si on intègre OWF – 189.
Déjà, les suppressions d’emplois dans les UI sont un sujet récurrent : 1284 entre 2012 et 2016 au plan national. Le phénomène va s’accroître. Orange parle d’érosion de ses effectifs, à qui la responsabilité à la sous-traitance et le dumping social augmentent.
Ce manque d’effectifs criant est ressenti aussi bien chez les encadrants que chez les employés, dû aux TPS et aux départs non remplacés. L’enquête SECAFI démontre que ;
– 64% des salariés d’Orange considèrent ne pas être assez nombreux pour le travail à effectuer.
– 53% des managers d’Orange pensent ne pas avoir les effectifs nécessaires pour leurs missions.
Des réorganisions incessantes
Ces dernières provoquent une instabilité de l’organisation du travail dans les UI.
C’est la cause d’une grande inquiétude face à l’augmentation de la charge de travail, la poly compétence perçue comme importante en volume et en intensité. Ce qui engendre une augmentation du stress.
Dans tous les UI, la mobilisation s’impose !
A l’UI Aquitaine, le 10 février, le personnel a été massivement en grève pour la défense des métiers, l’amélioration de leurs conditions de travail, la création d’emploi, la formation.
Comme eux, mobilisons-nous pour la satisfaction de nos revendications.
La CGT demande :
- L’arrêt des fusions d’UI et le retour à des UI de proximité,
- Des embauches massives pour travailler dans de bonnes conditions,
- L’arrêt de la sous-traitance et la ré-internalisation des activités et des emplois,
- Le passage aux 32 heures/semaine avec créations d’emplois,
- L’octroi d’un 13ème mois de salaire.
C’est en ce sens que la CGT appelle le personnel à être dans l’action le 21 mars 2017
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Égalité professionnelle
L’égalité professionnelle, c’est Urgent
A Orange, la direction ne respecte pas l’accord égalité professionnelle
Le rapport sur la situation comparée sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes fait apparaitre :
- Un écart de salaire femmes hommes de 9 % ce qui fait que mathématiquement les femmes travaillent gratuitement dans notre entreprise à partir du 29 Novembre !
- Une baisse continue du taux de féminisation de l’eff ectif global pour arriver à 36,2%
- Une baisse du taux de féminisation en CDI sur le domaine métiers clients qui perd 2,5 points
- Celui des promotions s’écroule à 39,9 % soit -8,7 % par rapport à 2014 !
- Des chiffres de féminisation toujours très inférieurs à la moyenne dans les domaines réseaux, système d’informations et innovation.
- Un salaire moyen ainsi que le montant des primes reçues par les femmes, inférieurs à celui des hommes pour toutes les bandes et toutes les années sauf pour la bande G en 2015.
- Un taux de féminisation de seulement 25 % dans les recrutements, soit une baisse de 7 points en 2 ans.
- La stratégie de l’entreprise, qui vise à faire disparaitre les services autrefois fortement féminisés, contribue à ce faible taux de féminisation, accompagnant la décroissance de l’emploi.
- La transformation de la Relation client, notamment à travers le développement de la digitalisation, va encore être une source de suppression d’emplois occupés surtout par des femmes.
La CGT restera force de propositions pour obtenir de nouvelles avancées et améliorer les rémunérations et les conditions de travail des femmes. Elle réitère les demandes suivantes :
- L’égalité femme homme sans attendre.
- Un véritable suivi des fi ns de contrats des femmes en CDD et des alternantes pour un recrutement en CDI
- La participation financière de l’entreprise pour les gardes régulières ou ponctuelles d’enfants.
- Une participation financière au logement dans le cadre d’une famille nouvellement monoparentale.
- La prise en charge par la direction du différentiel de cotisation patronale et salariale pour la retraite entre temps partiels et temps pleins, avec un rattrapage sur les 5 dernières années.
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Communiqués de presse
Orange : Accord sur les qualifications
La direction ne répond pas aux attentes des salariés d’Orange, la CGT ne signe pas l’accord
La reconnaissance des qualifications et l’évolution professionnelle sont des préoccupations fortes des salariés d’Orange. L’enquête du CNPS et le baromètre social l’ont démontré.
La CGT s’est investie dans ces 18 mois de négociation pour que chaque salarié d’Orange, qu’il soit fonctionnaire ou de droit privé en ressorte gagnant.
Elle a porté :
- Un budget dédié à l’accord pour répondre aux attentes du personnel.
- La reconnaissance des efforts passés (changement de métier, expérience, qualification, effort d’adaptation), comme les efforts à venir. Le grade de base en 2.3/D pour les conseillers et techniciens.
- Ouvrir de vraies perspectives de carrière à tous les salariés.
- Le règlement de toutes les anomalies de carrières, les questions de sous-positionnement et les salariés n’ayant pas bénéficié d’une promotion depuis plusieurs années.
- La redéfinition des niveaux cibles par métier, tant ceux-ci ont pu évoluer ces dernières années.
- Des formations qualifiantes (un salarié qui se forme, qui accroit ses qualifications doit être reconnu).
- De la transparence dans l’attribution des promotions et des MEC (augmentation individuelle).
- Une reconnaissance collective étant donné que tous les métiers sont amenés à évoluer.
Malgré quelques timides avancées notamment sur l’octroi d’un budget, globalement l’accord soumis ce jour à signature ne répond pas pour la CGT aux attentes des salariés.
Les mesures préconisées restent faibles et beaucoup de salariés n’y verront pas d’effet sur leur situation individuelle y compris ceux qui pourront prétendre à certaines mesures de cet accord.
Cet accord pose trop d’incertitudes car de nombreuses règles ne sont pas définies et restent à la main de la direction. Il y a même des risques d’aggravation des conditions de promotions.
Cet accord porte en lui l’accroissement de la poly compétence et de la charge cognitive.
La notion de promotion est dévoyée puisque cet accord introduit la création de promotions « salariales » sans changement de groupe d’emplois ou de grade.
Cet accord ne prend pas en compte la reconnaissance pour les efforts de formation et les diplômes obtenus dans sa carrière.
La reconnaissance est uniquement basée sur les compétences, donc sujette à une interprétation subjective, comme celles sur le «savoir être », « savoir gérer ses émotions ».
Quant au budget, même si le taux en pourcentage du budget est en augmentation, la baisse importante de la masse salariale, compte tenu des départs massifs, va réduire mécaniquement le budget disponible.
La CGT ne signera pas cet accord et est disponible pour poursuivre les négociations.
Fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT