ACTUALITÉS Communiqués de presse
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La CGT FAPT confirme son siège au Conseil d’Administration
2nd tour des élections du Conseil d’Administration du Groupe Orange:
Les salariés du collège « employés/agents de maîtrise » élisent la liste CGT FAPT, amplifiant les résultats du 1er tour (+1,71 point)
La CGT FAPT confirme son siège au Conseil d’Administration d’Orange avec 30,72% de voix. Ce résultat est supérieur à celui du 1er tour (+1,71 point).
La CGT FAPT remercie l’ensemble des salariés qui ont placé leur confiance dans les listes CGT pour les représenter au sein du Conseil d’Administration du groupe Orange. C’est aussi le résultat de l’engagement des syndiqués mobilisés sur l’ensemble du territoire.
Ce résultat intervient au lendemain de la démission du Président Directeur Général. Il est un message envoyé aux futurs dirigeants qui seraient tentés de poursuivre et amplifier la stratégie purement financière, néfaste pour les salariés et l’avenir de notre entreprise.
Au Conseil d’Administration comme au quotidien dans les services, la CGT FAPT continuera de défendre une politique industrielle orientée vers : l’investissement productif, la R&D, l’environnement, l’emploi, les salaires et rémunérations, l’amélioration des conditions de travail, mais également des droits et garanties de l’ensemble des salariés et la ré-internalisation des activités et des emplois…
La CGT FAPT appelle d’ores et déjà les salariés à être vigilants et à se mobiliser pour une autre répartition des richesses et la réponse aux besoins des salariés et de la population.
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1er TOUR AUX ELECTIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GROUPE ORANGE
Les salariés confirment la CGT 1ère organisation syndicale dans le collège « employés et agents de maîtrise ».
Un résultat à amplifier dès le 24 novembre au deuxième tour !
Le premier tour de l’élection au Conseil d’Administration du Groupe Orange vient de s’achever dans un contexte difficile : crise sanitaire exceptionnelle, nombreux salariés en télétravail, scrutin électronique favorisant l’abstention qui est en progression de 24,50%. C’est dans ces conditions que la CGT a mené la campagne électorale.
37017 salariés sur les 82773 inscrits ont voté, soit un taux de participation global historiquement bas de 44,74%.
Dans le collège « cadres », la CGT reste 3ème organisation syndicale, avec 9,2% des voix, sur un scrutin à un seul tour.
Avec 29,01% dans le collège « employés et agents de maîtrise », la CGT progresse et est confirmée 1ère organisation syndicale à 7,14 points devant la 2ème organisation.
La CGT remercie l’ensemble des salariés qui ont placé leur confiance en votant pour les candidats CGT. Elle appelle d’ores et déjà les « employés et agents de maîtrise » à confirmer leur vote CGT et à l’amplifier en participant massivement au second tour du 24 au 26 novembre.
L’enjeu est bien celui de la présence de la CGT au sein du Conseil d’Administration du groupe Orange, alors qu’un nouveau plan d’économie et de démantèlement du Groupe qui concerne tous les salariés est en cours, avec toutes les conséquences néfastes sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, et pas moins de 14762 suppressions d’emplois depuis 2019 !
En votant pour la CGT, il est possible de décider d’un autre avenir, pour l’ensemble des salariés du Groupe Orange !
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21 septembre, une participation déterminante pour faire céder la direction !
La mobilisation du 21 septembre à Orange, avec toutes les organisations syndicales (excepté la CGC), est historique depuis la privatisation !
Le 21 septembre, la journée d’action à Orange promet d’être importante. De nombreux appels à la grève et rassemblements sur toutes les Directions Opérationnelles sont d’ores et déjà annoncés.
– Dans le Grand Sud Est : à Marseille, à 10 h à Orange Lumière à Lyon.
– Dans le Grand Ouest : à 11h à Orange Parc – Rennes, à 8h à Ermitage – Brest, devant la boutique République – Orléans, à 8h à Industrie – La Roche Sur Yon, à Carpiquet – Caen, à 8h à Carquefou – Nantes, à 8h Orgemont – Angers, à 8h devant la boutique Minimes – Le Mans.
– Dans le Grand Ouest : à 10h45 au Campus – Toulouse, à 11h30 à Château d’eau – Bordeaux.
– Dans le Grand Nord Est : à OGS et devant la boutique centre – Villeneuve d’Ascq, à Crystal Park et la boutique Kléber – Strasbourg, à Liberté – Dijon, à Arsenal – Metz
Pour la région, Ile de France, le rassemblement aura lieu à 10h, devant le nouveau siege d’Orange Bridge *, à Issy Les Moulineaux (92).
De nombreux sites sont en cours de validation entre toutes les organisations syndicales comme à Poitiers, Limoges, Reims…
Les salariés sont appelés à participer nombreux dans tous les rassemblements qui sont proposés dans les régions et départements pour :
– Mettre fin au démantèlement progressif de l’entreprise
– Peser sur les négociations en cours
– Pour une réelle répartition des richesses
– Pour de meilleures conditions de travail
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Résultats du premier semestre : Une stratégie d’Orange qui tourne au rouge ?
Orange vient d’annoncer ses résultats financiers pour le premier semestre 2021. Les résultats du groupe restent solides avec une croissance du chiffre d’affaires à 1,5% et un résultat net « opérationnel » à plus d’un milliard d’euros. Une nouvelle fois, la croissance d’Orange est portée par la zone Afrique Moyen-Orient, et tirée par la FTTH.
Pour autant, une nouvelle fois dans l’histoire du groupe, le résultat net est plombé par des choix stratégiques hasardeux d’acquisitions, et les faramineuses survaleurs qui y sont associées, qui entraînent un résultat négatif dû à la dépréciation (écriture comptable) de l’Espagne de 3,7 milliards d’euros, ce qui affecte le résultat net qui s’établit à moins 2,6 milliards d’euros. C’est à mettre en parallèle, par exemple, avec l’acquisition de Jazz tel en Espagne à 3,5 milliards d’euros … Il n’est pas inutile de rappeler le montant faramineux des dépréciations que le groupe a connu depuis sa privatisation, l’exemple le plus marquant étant Orange UK, acheté près de 50 milliards et valorisé à peine plus de 10 milliards aujourd’hui… La valeur détruite par ces opérations aurait pu financer plusieurs réseaux de fibre optique pour le pays. En Espagne, ce sont les salariés qui paieront la note avec un plan social qui concerne près de 500 salariés, soit 15% des effectifs.
Malgré un résultat net négatif dû à cette dépréciation, Orange préfère dégrader son bilan et appauvrir l’entreprise pour apporter des garanties aux actionnaires et aux marchés financiers. En effet, elle annonce qu’elle versera 70 centimes d’euros de dividende par action (2 milliards d’euros) et entérine l’acompte de 30 centimes.
La financiarisation de nos activités frappe une nouvelle fois notre industrie. Alors que la collectivité a besoin, plus que jamais, de réseaux de télécommunication performants, faire le choix d’appauvrir l’entreprise Orange, tout en maintenant des plans de réduction de coût et un dividende qui affectent la capacité du groupe à construire et exploiter correctement les réseaux d‘aujourd’hui et de demain parait hors du temps.
La récente crise sur les numéros d’urgence, mais aussi les alertes de la CGT, aujourd’hui entendues par l’état et l’ARCEP, sur l’état de la boucle locale cuivre et les nombreuses malfaçons sur le réseau FTTH, justifient une autre politique plus ambitieuse et qui aille dans l’intérêt des salariés et de la population.
L’urgence doit être à la réponse aux besoins des populations et l’accès au droit à la communication. Une fois de plus, les usagers et salariés sont les grands oubliés de la politique de l’entreprise.
Pour la CGT, il est urgent d’avoir une autre répartition des richesses tournée vers celles et ceux qui les créent, les salariés, en termes d’emplois, de salaires de conditions de travail et de formation.
Plus que jamais, la direction d’Orange doit revenir à la raison et infléchir de manière radicale ses choix financiers pour une vraie politique industrielle au service de la population en investissant massivement dans la recherche et développement, que ce soit sur les réseaux ou en termes de services.
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Rapport sur la panne des numéros d'urgence : Orange pointé du doigt
Six semaines après le dysfonctionnement du système d’acheminement des numéros d’urgence aux conséquences dramatiques avec
six décès potentiels, le rapport gouvernemental est accablant pour l’opérateur historique Orange. Au-delà du « bug logiciel », il fait
surtout état d’une gestion calamiteuse de la crise avec de nombreuses insuffisances notamment un manque de préparation et de précaution,
un manque de réactivité et un manque d’anticipation.
Le rapport pointe particulièrement
-« L’absence de procédures de tests avant mise en production lors des manipulations de l’opérateur ;
-L’absence de prise en compte des incidents passés affectant les numéros d’urgence dans les procédures techniques de
l’opérateur ;
-L’absence de traitement ou de supervision spécifiques pour les numéros d’urgence est étonnante et elle explique largement
les ralentissements dans l’identification de l’origine du dysfonctionnement et de ses impacts.
-La montée en puissance trop lente du dispositif de crise d’Orange eu égard à la criticité des numéros d’urgence ;
-L’absence d’un dispositif national dédié à ces numéros spécifiques ;
-L’incapacité d’Orange à jouer un rôle de conseil dans l’appréhension technique de la crise auprès des autorités publiques. »
Comment en est-on arrivé là ?
Pour Orange, la rémunération des actionnaires passe avant même les critères de sécurité de base. Il n’y a pas eu de test sur des
plateformes hors production et tous les serveurs ont été modifiés en même temps et de jour. Il est évident que les tests de
modifications logicielles sur des serveurs hors production et leurs implémentations de façon progressive auraient été beaucoup plus
sûrs de nuit (trafic réduit) mais cela coûte plus cher.
C’est dans ces conditions de travail dégradées, qui ne se limitent pas à la panne, que les salariés ont réparé la panne dans les
meilleurs délais possibles.
Ce rapport confirme ce que la CGT dénonce au quotidien. Ce sont bien des critères de rentabilité qui sont les causes principales de
cette panne. Ils sont dus à une politique de financiarisation pour satisfaire les marchés financiers. Cautionnée par l’Etat premier actionnaire
d’Orange, cette stratégie est basée essentiellement sur des plans de réduction des coûts massifs, notamment la baisse des
effectifs, le désengagement d’Orange sur la formation des ses agents, la dégradation des conditions de travail et un dumping social
organisé en externalisant l’activité et en déportant les responsabilités par un recours massif à la sous-traitance.
Un rapport qui fait des recommandations mais qui occulte une nouvelle fois le désinvestissement chronique de l’exploitation et de la
maintenance du réseau par Orange.
« PLUS JAMAIS CA ».
Pour la CGT, Orange doit prendre ses responsabilités et mettre tous les moyens nécessaires pour que cela ne se reproduise plus
jamais.
Il est urgent de cesser la marchandisation des réseaux et d’arrêter tous les projets de démantèlement du Groupe Orange ;
d’investir massivement pour le déploiement et le maintien des réseaux notamment dans le réseau cuivre RTC sur l’ensemble du
territoire ; d’investir massivement dans l’emploi, la recherche et développement et la formation; de ré internaliser toutes les
activités avec les emplois associés; de mettre en place un véritable dispositif de gestion de crise avec des moyens nécessaires en
anticipation, une chaîne de soutien complète et connue des salariés devant intervenir ; l’ouverture de négociations sur
l’organisation du travail.
Orange doit revoir sa politique industrielle pour être un véritable opérateur de télécommunication qui permet l’accès aux droits,
à la communication, la maîtrise totale de ses réseaux et prévenir tous types de pannes. Cela permettra d’avoir une plateforme dédiée
sur les numéros d’urgence et un véritable service public pour des réseaux de télécommunications robustes et de qualité au
service de nos concitoyens. En tant que premier actionnaire d’Orange, l’Etat a son rôle à jouer.