ACTUALITÉS Communiqués de presse
Communiqués de presse
Orange: Résultats financiers du 1er semestre 2019
Gagnons une autre répartition des richesses!
Le chiffre d’affaires est en hausse de 0,5% sur le second trimestre. Ces résultats sont portés par une meilleure résistance des ventes sur le périmètre France et une forte croissance en Afrique (+ 5,6%). L’EBITDAal est également en croissance et le résultat net connait une progression de 29,4 % à plus de 1,137 milliards d’euros au premier semestre 2019.
(…)
La CGT réaffirme la nécessité de partager les gains de productivité pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés et pour répondre aux besoins des populations sur tout le territoire.
Elle appelle les salariés à se mobiliser le 24 septembre 2019 dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle pour la réponse à leurs revendications !
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Communiqués de presse
La CGT signe un accord monde sur l’égalité professionnelle à Orange qui offre une perspective pour toutes et tous !
Dans le cadre de son activité internationale au sein du groupe Orange la CGT s’est investie dans la nouvelle négociation pour un accord monde sur l’égalité professionnelle.
A partir des rencontres et contacts avec les organisations syndicales dans le monde mais aussi, de témoignages et d’échanges avec les salariés, la CGT a recensé les attentes et a été force de propositions permettant à ce que cet accord puisse prendre en compte toutes les situations.
Cette démarche a permis d’intégrer plusieurs thématiques, pour un accord ambitieux qui va améliorer durablement les conditions des salariés dans le monde.
Cet accord remet les organisations syndicales au cœur de la négociation dans toutes les entités du groupe dans le monde.
La négociation a permis de gagner des mesures concrètes et un engagement fort puisqu’il prévoit des budgets spécifiques pour une réelle égalité entre les femmes et les hommes que ce soit sur les salaires (réduire les écarts salariaux entre les femmes et les hommes pour atteindre l’égalité salariale à situation comparable au plus tard en 2025), l’accès aux postes à responsabilité, la mixité dans tous les métiers, les déroulements de carrière, le temps de travail. (…)
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France Telecom: Les salariés, pas la bourse !
Il y a un mois s’est ouvert le procès des principaux dirigeants de France Télécom, qui étaient aux commandes de l’entreprise au moment de la crise sociale en 2009.
Au gré des audiences et des témoignages, il apparaît clairement qu’il y a eu une véritable crise sociale au sein de l’entreprise. Pourtant, les organisations syndicales ont alerté à maintes reprises la direction. (…)
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Vie au travail
Procès France Télécom - Orange
Enfin, il commence !
Après 10 années d’instruction, le procès des principaux dirigeants de France Télécom, qui étaient aux commandes de l’entreprise au moment de la crise sociale en 2009, va s’ouvrir le 6 mai 2019 devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ils vont devoir répondre au chef d’accusation de «harcèlement moral organisé». La CGT est partie civile dans ce procès qui va durer 2 mois.
Nous attendons que justice soit avant tout rendue aux collègues qui ont perdu la vie à cause de leur travail, mais aussi à celles et ceux qui vivent encore avec les séquelles morales d’une organisation du travail déshumanisée à l’extrême, érigée au nom des contraintes économiques du
secteur.
Cependant, la CGT ne souhaite pas que ce procès soit uniquement celui des individus qui ont dirigé l’entreprise durant cette période. Il doit aussi permettre de faire la lumière et condamner des choix de gestion purement financière et de managements par la terreur dont l’objectif est de toujours plus rémunérer les actionnaires et la finance au détriment des salariés et de leurs conditions de travail.
Pour la CGT, il y a un grand absent sur le banc des accusés: les actionnaires et donc aussi l’État, qui ont fermé les yeux sur la maltraitance institutionnalisée dans l’entreprise.
Une politique de l’emploi dévastatrice qui se poursuit !
La sacro-sainte politique de réduction des coûts, qui s’est traduite notamment dans le plan « NEXT » par la suppression de 22 000 emplois, a été à l’origine de la crise interne de 2009.
Malgré l’analyse du contexte qui a conduit à cette crise sociale et les mesures qui ont permis d’en réduire les effets durant 3 ans et qui ont également participé à l’apaisement au sein de l’entreprise, les plans d’économies « Chrysalid » (plan stratégique 2010-2015) et « Explore 2020 » (plan stratégique 2015- 2020) ont inévitablement amorcé le retour d’une grande souffrance au travail, notamment par de nouvelles suppressions d’emplois massives.
Depuis 2012, ce sont 12 188 emplois (95% au niveau de la maison mère) qui ont été détruits. Et pour chaque emploi supprimé, c’est une charge de travail qui augmente, des conditions d’exercices qui se dégradent et des pressions sur les objectifs. Cela se traduit également par la remise en
cause des droits des salariés et des tensions importantes dans les services.
En 2016, l’enquête triennale du Comité National de Prévention du Stress (CNPS) révélait que plus de 10 105 salariés du Groupe (21.5% de l’effectif / 47000 répondants) étaient en stress décompensé, c’est-à-dire en stress fort ou très fort. Ce qui signifie une situation où les troubles liés au stress ne sont plus compensés et ont un impact avéré sur la santé des salariés pouvant avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale (burnout/dépression/suicides).
Les restructurations incessantes, les fermetures ou concentrations des sites, la gestion de la décroissance des effectifs, l’augmentation de la charge de travail sans reconnaissance sont autant de facteurs de risques pour la santé et la sécurité des salariés. Les multiples situations de souffrance individuelles, l’augmentation du nombre de burn-outs et de tentatives de suicide l’attestent.
Dans beaucoup d’entreprises y compris de service public, où dominent plus que jamais les stratégies financières au détriment des logiques industrielles, les salariés restent réduits à de simples variables d’ajustement.
Pour la CGT, il est urgent de faire table rase de cette logique financière et destructrice d’emplois et d’individus.
Ce procès est l’occasion de rappeler aux partisans de la rentabilité financière immédiate, qu’on ne peut impunément faire passer la Bourse avant la vie, et surtout que rien ne doit justifier qu’un travailleur perde la vie en la gagnant.
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Résultats financiers de 2018
Le groupe Orange vient de publier ses résultats financiers pour l’exercice 2018. Avec un chiffre d’affaires en progression de 1,3% à 41,4 milliards d’euros , un EBITDA (marge) qui s’améliore de 3,4% et un résultat net qui croit de 5,8% à 2,2 milliards, Orange affiche des résultats qui restent solides dans un marché chahuté par la guerre des prix, guidée par la vison court terme des marchés financiers.
Après avoir versé 65 centimes d’euros par action en 2018 (pour un résultat net de 59 centimes), la majorité du conseil d’administration a validé l’augmentation du dividende à 70 centimes d’euros (pour un résultat net de 62 centimes par action) , c’est donc la 4ème fois en 5 ans qu’Orange versera plus de la totalité de son résultat en dividende … Cette stratégie où seul l’actionnariat compte, que la CGT combat dans toutes les instances, se fait dans un contexte de progression de la dette à plus de 1,5 milliards et entraînent des conséquences préjudiciables pour les salariés et le service rendu. Ce choix du dividende et de l’endettement contre l’emploi et l’investissement va à l’encontre des intérêts de l’entreprise.
L’impact social de cette politique se traduit par une nouvelle décroissance des effectifs avec 3 500 emplois supprimés dont 3 000 pour la France. Ce sont près de 10 000 emplois qui ont été détruits ces 3 dernières années sur le périmètre France. Cette politique de destruction d’emploi s’étend à l’ensemble du groupe dans le monde. A cela s’ajoute, le recours massif à la sous-traitance permettant de faire des économies et d’organiser le dumping social.
Cette baisse marquée des effectifs et la perte des compétences qui en résulte, principalement dans le domaine réseau n’est pas sans impact sur la capacité de groupe à répondre à l’exigence de maintenir en état un réseau cuivre vieillissant, tout en déployant les réseaux FTTH.
L’autre conséquence est la dégradation très marquée des indicateurs sociaux internes à l’entreprise, notamment dans la confiance dans la stratégie et dans les dirigeants du groupe. Loin de la promesse du « faire autrement », le toujours « faire plus » pour palier à la décroissance des effectifs et satisfaire l’appétit des marchés est une politique qui n’est pas sans impact sur le personnel d’Orange. La CGT attend un geste fort de la direction lors de la négociation salariale qui vient de débuter. Nous souhaitons également l’ouverture de négociations sur l’emploi, les formations professionnelles qualifiantes et les conditions de travail.
La baisse des investissements annoncée dès 2019 (qui ne devrait pas toucher la France), est une réponse aux demandes des marchés financiers, alors qu’au contraire les opérateurs doivent faire face à un cycle d’investissement (FTTH , 4G, 5G) pour une vision de long terme de l’évolution de l’entreprise. Pour la CGT, il est impératif d’avoir une politique d’investissement ambitieuse qui permet de relever les défis technologiques, de développer les activités et ainsi garantir l’avenir du groupe.
Alors que notre PDG a multiplié dans la presse les déclarations pavées de bonnes intentions, pour une prise en compte de la colère qui s’exprime dans le pays, des actions contre l’exclusion, une prise en compte des différentes fractures ( sociales, territoriales, numérique) qui déchirent notre pays, la réponse donnée par le CA d’Orange dont il est le président : la satisfaction des marchés comme unique boussole….
D’autres choix sont possibles :
La CGT demande l’ouverture d’un débat sur le rôle et la place de l’opérateur historique dans les quartiers et les territoires, sur un projet d’entreprise pour la satisfaction de tous afin de redonner du sens au travail et fournir une qualité de service de haut niveau à nos clients.
La CGT exige une autre répartition des richesses créées par le travail des salariés(es).