ACTUALITÉS Les infos du CSEC Orange

Les infos du CSEC Orange

Nouvelle Direction, Nouvelle Stratégie : « Lead Your Exit »

Le nouveau directeur d’Orange France, fraîchement sorti de la fusion MasMovil Espagne qui fait couler beaucoup d’encre, a présenté lors du CSEC d’avril, les orientations d’Orange France. Cela ressemblait plus au discours bien rodé de la nouvelle Direction d’Orange. De belles paroles et de belles promesses en total décalage avec la réalité que vivent les salariés et un dialogue social de façade !

Comme objectifs 2023, la direction d’Orange France, hors-sol, évoque des ambitions de maintien de croissance, des stratégies de défense de parts de marché, mais aussi de la « fameuse » maîtrise des coûts. La CGT FAPT n’est pas dupe et voit principalement une accélération de la saignée de l’emploi à Orange au travers d’orientations aux allures de crash-programmes.

Début 2022, la Direction nous annonçait une année compliquée pour Orange : inflation, guerre en Europe, crise énergétique, etc. Aujourd’hui, le bilan est très positif : croissance sur tous les marchés (GP, E et PRO-PME), Net Promoteur Score record dans certains domaines, et une 12ème étoile pour le réseau mobile.
Pour la CGT FAPT, tous ces bons résultats, obtenus grâce aux fruits du travail des salariés, auraient dû rejaillir dans l’accord salarial 2023. Les salariés espéraient une juste rétribution à la hauteur de leurs efforts fournis. C’est une nouvelle rigueur salariale qu’ils ont eue dans un contexte ou l’inflation et le coût de la vie explosent. La réalité, c’est à peine 2,5 % d’augmentation collective des salaires en moyenne pour +16 % pour le panier alimentaire et +30 % pour l’énergie.
La CGT FAPT dénonce fermement l’irrespect de la direction envers les salariés, en leur octroyant des augmentations en dessous de toute réalité et réclame la réouverture immédiate de négociations salariales pour répondre aux enjeux actuels des salaires et du pouvoir d’achat.

Non au dumping social et au moins-disant social…

Bien que la Direction présente une amélioration des résultats liés au déploiement technique et commercial de la fibre avec 7,2 millions de clients fibre, la CGT FAPT s’inquiète du futur de l’ensemble de ces métiers qui gravitent autour aussi bien au déploiement de la fibre que ceux qui sont liés au réseau cuivre et son décommissionnement.
Malgré les alertes sur les dérives d’une sous-traitance en cascade et asphyxiée par des prix tirés vers le bas (nouveau contrat RC Centric), la direction poursuit, sans scrupules son plan stratégique piloté par la réduction des coûts avec un recours à la sous-traitance à outrance sans s’attaquer aux réelles causes parfois dramatiques: à Orange, des salariés perdent leur vie à vouloir la gagner. La CGT FAPT s’opposera avec fermeté au « Low-cost » comme modèle social de référence d’Orange.

Coté réseau de distribution, en plus des problématiques inquiétantes de sécurité en boutiques (11 braquages en 2023, dont 5 entre le 10 et le 15 avril 2023), différents rapports de médecins, rapports CNPS et enquêtes SECAFI alertent d’un malaise structurel qui génère de la souffrance au travail. Même le baromètre salarié, outil de propagande de la direction, est désormais à charge. Les seules réponses de la direction sont un projet d’évolution de la distribution, qui laisse 2 000 salariés dans le flou pour leur avenir et un projet d’accord « Libellule » dont la négociation a été déloyale et indigne des enjeux.
À plusieurs reprises, la direction a mis en avant ses avancées dans les diverses entités, un NPS qui est en progression dans quasiment toutes les activités. Mais cela pourrait être une très bonne nouvelle si l’envers du décor, d’ailleurs relayé dans l’enquête CNPS, n’était ce qu’il était.
Pour la CGT FAPT, le constat sur ce point est amer, car depuis plus de 12 ans, la direction indique systématiquement dans tous ses dossiers, ses bonnes intentions en termes de prévention.
Il est urgent de faire cesser la souffrance au travail en recrutant à la hauteur des besoins et ce ne sont pas les quelques recrutements en CDI, ni l’accord intergénérationnel, qui combleront les départs massifs, ni l’IA, chabots et consorts qui y parviendront.

Un autre projet de fusion de la filiale d’Orange Caraïbe dans Orange SA est nécessaire…
Dans un climat délétère et anxiogène, les collègues de la DO aux Antilles et en Guyane sont toujours confrontés à un projet de fusion imposé de la filiale d’Orange Caraïbe dans Orange SA. Face à une direction méprisante et déloyale, les négociations s’enlisent. La CGT FAPT n’entend pas laisser faire un hold-up sur les négociations de la fusion et a exigé de mettre fin aux concertations en cours afin de mener de vraies négociations après les élections professionnelles 2023.
« Faire de 2023 une nouvelle année de succès » ne peut être atteint qu’avec les Femmes et les Hommes d’Orange et ceux qui les rejoindront dans le cadre d’une politique de recrutement massif.

La CGT FAPT revendique :
• L’indexation des salaires sur les prix et la réouverture immédiate de négociations salariales ;
• L’arrêt des projets de restructuration, destructeurs d’emplois ;
• Un dialogue social de qualité ;
• La mise en place immédiate d’une évaluation de la charge de travail dans tous les services d’Orange.
• Une autre stratégie d’avenir pour l’entreprise par la mise en place d’une politique ambitieuse d’embauches, la ré-internalisation des activités et des emplois, un investissement massif dans la recherche et développement et la formation, une véritable reconnaissance professionnelle.

C’est par la mobilisation de tous les salariés que nous gagnerons sur nos revendications.

Ne lâchons rien !

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NON A UN NOUVEAU PROJET D’ANCRAGE PILOTÉ PAR LA RÉDUCTION DES COÛTS !

Lors du CSE Central du 14 février 2023, la Direction nous a encore présenté un projet d’ancrage territorial qui impactera les UI et les UPR. Nom de code ARI pour, Ancrage territorial des Réseaux et Intervention, il arrive après l’ancrage des DO, des réseaux de distribution et des Agences Entreprises.
À trop s’ancrer, le navire Orange risque fortement de couler !

Un véritable chamboule-tout ! une nouvelle Direction Intervention Intégration Entreprises (DI2E), de nouvelles Unités Clients Industrielles (UCI), une nouvelle direction Boucle Locale Intervention (BLI) et des impacts sur les activités de nos UPR, de nos UI et notamment l’UI Affaires et les UI d’Île-de-France.

La CGT FAPT refuse que les salariés soient encore la variable d’ajustement de la direction…
Les premiers éléments de ce projet nous interpellent. Trop de zone d’ombres et d’interrogations !
Près de 10 000 salariés impactés, 300 qui devront changer d’équipe ou de manager et 155 repositionnements internes annoncés sans que la Direction soit en mesure d’apporter une réponse sur les postes de reclassement qui seront proposés et sur quel périmètre.
Pas plus de réponses sur l’impact de ce projet sur les transverses des unités actuelles, et notamment les fonctions support.

Bien que la Direction minimise les impacts sur les salariés, les activités et la sous-traitance, la CGT FAPT perçoit plutôt un « DÉSANCRAGE TERRITORIAL ». À l’instar des réorganisations de ce type, les conséquences sont déjà connues ! Saignée de l’emploi, déséquilibre vie privée/vie professionnelle, augmentation de la charge de travail, dégradation des conditions de travail… Un cocktail indigeste !

La CGT FAPT demande la consultation de TOUS les CSE de DO car toutes les UI sont impactées. La Direction persiste à ne vouloir consulter que sur la DO IdF et sur DTSI… Inadmissible !

La CGT FAPT reste fermement opposée à ces pratiques intolérables et a voté une expertise pour analyser TOUS LES IMPACTS générés par ce nouveau projet d’ampleur.

Pour la CGT FAPT, il est urgent de dire STOP à cette casse sociale sans précèdent et de réclamer :
– L’arrêt de tous les projets de ce type qui sont essentiellement pilotés par les coûts ;
– Des négociations salariales de haut niveau ;
– Un autre plan stratégique plus ambitieux qui réponde aux réels besoins de la population et aux attentes des salariés et non aux seuls intérêts des marchés financiers ;
– Le retrait du projet de réforme des retraites du gouvernement.

BLOCAGE DE L’ÉCONOMIE, GRÈVE, MANIFESTATIONS TOUTES ET TOUS MOBILISÉS DÈS LE 7 MARS 2023

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Vie au travail

Un avenir est possible pour les salariés dans les boutiques !

La Direction d’orange a présenté au CSEC un projet de transfert de la moitié des boutiques vers la filiale GDT sur un total de 279 boutiques à date en métropole. Elle s’appuie sur de multiples études sur les habitudes de consommateurs et des transformations d’espaces. Elle les étaye par des pseudo-arguments afin de cautionner ce que la CGT FAPT dénonce régulièrement une réduction massive des coûts dans l’immobilier avec la fermeture des boutiques et dans la masse salariale, par un dumping social et la saignée de l’emploi.

La Direction s’affiche très décomplexée face à ce projet en annonçant via les médias « le transfert » vers la GD . Il vise à permettre une plus grande souplesse du réseau avec une convention collective moins-disante qui permet des amplitudes horaires plus larges, moins de congés et moins d’intéressement. ». Tout est dit!
La seule volonté de l’entreprise dans ce projet est d’accélérer le dumping social.
Au vu de la brutalité de l’annonce d’un plan social qui ne dit pas son nom, la CGT FAPT s’interroge sur les réelles intentions de l’entreprise. Cette nouvelle étape dans la réorganisation tous azimuts d’Orange S.A donne le ton du futur plan stratégique du Groupe qui nous sera présenté en février 2023 : Accélérer le démantèlement d’Orange par un transfert des activités et des emplois vers des filiales et des sous-traitants et instaurer un dumping social comme modèle social.
« L’Humain sera au cœur de notre stratégie » disait la Directrice Générale d’Orange lors du CSEC le 22 Septembre 2022 : Mais, où est l’humain dans cette politique destructrice de la Distribution ?
Orange a beau se dire entreprise vertueuse. Sa réalité, c’est que les profits valent plus que l’humain.
La Direction envisage d’ici à 2026, un total de 510/630 boutiques dont 80% soit 390/480 boutiques GDT et 20% soit 120/150 boutiques maison mère. Ce projet consiste à transférer entre159 et 129 boutiques des AD vers la GDT avec un effectif moyen de 11 ETP par boutique pour un total de 1 650 salariés, laissant au moins 3 126 salariés sur le carreau.
Il restera 3 concepts de boutiques d’ici fin 2026 :
Boutiques GDT :
• Essentielles et celle de Proximité : celles de 80 à 100 m2 avec une cible de 320 à 360 boutiques. Actuellement, 200 boutiques.,
• Boutiques de Proximité : celles de 40 à 60 m2 avec une cible 70 à 120 boutiques,
Boutiques Maison-mère :
• Orange Expérience, ou le Show-room Orange avec tous les actes que les boutiques GDT ne feront pas.

Cette logique crée, en plus, l’inégalité sur le territoire et remet en cause le service rendu aux usagers et donc le service public.
Il y a urgence à ce que l’ensemble des salariés des boutiques se battent
pour que ce projet ne voit pas le jour et pour un service de qualité au plus près des usagers.
La CGT redit avec force qu’elle ne cautionnera jamais des stratégies et politiques purement financières ayant pour conséquences la maltraitance des salariés en baissant le pouvoir d’achat des salariés, en réduisant les effectifs, en augmentant la surcharge de travail, la dégradation des conditions de travail et la détérioration de la santé physique et mentale des salariés, en imposant sournoisement les mobilités forcées…

A travail de valeur égal, salaire égal !

Face à l’opacité de la direction, les membres CGT FAPT du CSEC ont voté une expertise pour avoir un avis éclairé sur le bien-fondé d’un tel projet stratégique d’externalisation du réseau de distribution.

La CGT, avec les salariés, exige :

• les mêmes droits et garanties pour tous les salariés, cela passe dans un 1er temps par : le changement de convention collective des salariés de la GDT pour la convention des télécommunications CCNT en vigueur dans les AD.

• Des boutiques de proximité avec des emplois en nombre nécessaires pour répondre à tous les besoins des usagers.

• L’arrêt des fermetures de boutiques « maison-mère », et des transferts vers la GDT pour un réseau unique où l’ensemble des salariés ont des droits et garanties élevées.

• Des recrutements externes en CDI, les formations nécessaires, afin de redonner aux boutiques les moyens humains de fonctionner normalement.

• Et plus globalement, l’arrêt de tous les projets de transformation ayant pour seul objectif d’importantes économies au détriment de la santé physique et mentale des salariés et du service rendu

La CGT appelle tous les salariés à se rassembler,
à débattre et décider ensemble de l’action
notamment dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle unitaire du 10 novembre.

 

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Plan Schéma Directeur Immobilier La réduction des coûts par celle des m2

La présentation du nouveau Plan de Schéma Directeur de l’Immobilier (PSDI) au CSEC confirme les intentions de la direction de poursuivre sa stratégie de réduction des coûts massifs et destructeurs. Toutes les excuses sont bonnes pour faire des économies. La direction poursuit sa réduction des surfaces par une chasse au « m² inoccupées ». La CGT FAPT rappelle que ces surfaces inoccupées s’expliquent par l’hémorragie continue et imposée des effectifs. Il y a plutôt une nécessité d’embaucher notamment pour réoccuper ces espaces vides.

La direction y voit l’occasion de créer un espace de travail collaboratif plus flexible et surtout moins coûteux financièrement que des positions fixes. En effet, les open spaces représentent un moyen de diminuer les dépenses puisque la surface immobilière occupée par les salariés est réduite de manière drastique.
Le fait de réduire à 6 m² l’espace dévolu à chaque salarié va à l’encontre des normes AFNOR préconisant au moins 10 m², augmente les risques pris sur leur santé et leur sécurité et rallonge le temps des trajets chaque jour.
Elle veut ainsi imposer l’environnement de travail dynamique comme la règle. Sa composante, en majorité du flex desk et des salles de réunion, rien de nouveau, est désormais associée à des nouveaux espaces, composés de bulles, cabines, et divans éparpillés çà et là.

Ces refontes sont décriées chez les personnels. La CGT FAPT s’y opposera avec fermeté, car cette évolution va à l’encontre de l’efficacité, de la sécurité et du bien-être des salariés.

Sur la santé et la sécurité de nos collègues, nous avons cherché des études scientifiques prouvant l’intérêt de mettre en œuvre ce mode de travail. Cette quête est consternante, les recherches scientifiques qui depuis les années 80 et l’avènement des espaces partagés puis dynamiques, analysent les conséquences sur les usagers, dénoncent toutes des méfaits pour les salariés.
De nombreuses études et enquêtes alertent sur les impacts des open-space, composante majeure de nos bâtiments. Ces études remontent que la santé des employés s’est détériorée, qu’ils perçoivent leur travail comme moins significatif, qu’ils s’y rendent avec moins de plaisir, et sont moins convaincus qu’il est possible de développer leurs compétences. Ils ont d’ailleurs le sentiment que leurs performances déclinent. Le bruit est cité comme la plus grande source d’insatisfaction, il est particulièrement perturbant.
Encore mieux, elles montrent qu’après 3 heures dans un espace ouvert, une augmentation de l’adrénaline dans les urines des participants est observée. La CGT vous rappelle que l’adrénaline est l’hormone de l’agressivité.
Par ailleurs, selon ces études, l’exposition au bruit est associée à un déficit motivationnel. Ainsi, outre l’insatisfaction qu’il engendre, le bruit est non seulement un facteur de stress mais il perturbe les performances des individus. »

La CGT FAPT dénonce le fait que l’agressivité engendrée met à mal le travail coopératif, comme le fait que les atteintes à la santé et à la concentration des salariés, ainsi que la baisse de leurs compétences dégradent les performances des salariés donc de l’entreprise.

Enfin, les enquêtes montrent que chaque salarié perd en moyenne 86 minutes chaque jour à cause des interruptions dues aux distractions. Ce n’est pas une bulle, futur bureau individuel low cost, qui va résoudre le problème. Il est vrai que le parcours du salarié est , chaque jour, homérique, trouver un bureau pour collaborer, un espace pour se concentrer, des bulles pour chuchoter, des cabines pour téléphoner, des divans pour décompresser et le tout en faisant de joyeux aller-retour à son casier étriqué pour organiser tout cela. Ça donne envie …. de fuir les sites non !

Pour la CGT FAPT, il est impossible de ne pas parler de la RSE vue d’Orange. Désormais et grâce au télétravail, chaque salarié participe à la sobriété énergétique des bâtiments. Un bon salarié est celui qui chauffe sa maison, utilise son électricité et permet à l’entreprise de faire des économies. Evidemment, cela fonctionnera tant qu’il pourra payer ses factures. La direction trouve certainement l’environnement dynamique ludique, son organisation économique, mais n’a-t-elle pas peur que de tels environnements selon ses dires, enchanteurs, et les coûts réels supportés par les salariés à leur domicile et sans réelle prise en charge, ne mettent fin au télétravail ? Quid alors des 6 positions disponibles pour 10 salariés présents ?

La CGT FAPT réitère son alerte sur les salariés en situation de handicap, l’importance de ne pas les regrouper et donc de les stigmatisés. Ils n’ont pas la possibilité, pour des raisons purement matérielles de naviguer d’un espace dynamique à une bulle ou de se réfugier pour mieux se concentrer, sur les divans situés au fond d’un couloir. La CGT rappelle que ces salariés ont une fatigabilité plus importante du fait de leur handicap, mais également du fait de la nécessité « d’auto-compenser » au quotidien.

La direction ne s’appuie sur aucune analyse scientifique sérieuse pour valoriser les espaces dynamiques, et le flex desk.
La CGT FAPT demande la mise en place immédiate de réelles études, l’INRS en propose. Ces audits sur ces espaces impersonnels, déployés sur quasiment tous les gros sites Orange, doivent permettre d’en évaluer les réels impacts notamment en termes de RPS et de faire ressortir la réalité du vécu des salariés d’Orange au quotidien.

L’humain n’est pas une marchandise ! La santé et la sécurité des salariés ne se bradent pas !

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Poursuite de la stratégie « engage 2025 » Orange préfère mettre les salariés sous pression !

La nouvelle direction du groupe va dévoiler en février 2023 sa vision stratégique de l’avenir de l’entreprise (Lombard avec les contenus « Orange sports et OCS », Richard avec « les nouveaux territoires » ).

La CGT FAPT est inquiète, car globalement, la continuité stratégique au fil des changements de direction interroge. Hormis la partie cybersécurité qui avoisine le milliard d’euros de CA, elle n’a pas permis de pérenniser des nouveaux marchés (l’abandon de la stratégie mortifère de Lombard et la question se pose avec « l’héritage » de Richard notamment avec Orange Bank). Néanmoins, la CGT observe que depuis 15 ou 20 ans, la seule constante stratégique est la saignée sur l’emploi générant la souffrance au travail… Et malgré les résultats plus que mitigés, le cours de l’action baisse plus vite que l’emploi, qui pourtant baisse très vite.
Cette politique est aussi discutable au vu des résultats : taux astronomiques de sous-traitance avec perte de savoir-faire dans des domaines stratégiques, comme dans les domaines de l’intervention, des boutiques et de la relation client,… Mais surtout, après une pression permanente sur les salariés, la dégradation continue de leurs conditions de travail, et des alertes CGT et des médecins du travail depuis 2017, restées lettres mortes, la CGT considère que la situation sociale est très préoccupante.
La CGT FAPT s’oppose à ce que la direction décide de poursuivre sa stratégie actuelle au prétexte de contraintes concurrentielles et réglementaires et de différentes crises (climatique, énergétique, guerre, inflation) tout en préparant les salariés à de nouveaux efforts et sacrifices parce qu’elle est incapable de trouver de réels leviers de croissance.
Pour la CGT FAPT, il y a urgence sociale à rompre rapidement avec ces politiques destructrices. Aucune stratégie ne peut justifier que la prospérité du groupe se construire sur la souffrance des salariés et des vies sacrifiées.
En tant que première actionnaire d’orange, la responsabilité de l’état est engagée. La CGT propose donc d’appuyer auprès du premier actionnaire la revendication d’un service public des télécoms.

La CGT FAPT revendique :

– La création d’un service public de la communication,Téléverser le tract

– Le remplacement immédiat du Plan stratégique Engage 2025 et de toutes ses réorganisations néfastes pour les salariés, par un plan où l’humain, la prévention primaire et un autre partage des richesses sont au cœur,

– Un plan d’investissement massif dans les réseaux et la recherche & développement, et la formation,

– La ré internalisation des activités et des emplois,

– Un plan de recrutements massifs pour combler les nombreux départs depuis 2019, 15 381 personnes à minima,

– La reconnaissance salariale et professionnelle par des augmentations de salaires et des promotions,

– Une compensation salariale à la hauteur de la perte du pouvoir d’achat que subissent l’ensemble des salariés,

– En cette période d’inflation, la prise en charge de la totalité des coûts réels induits par le télétravail.

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