ACTUALITÉS Les infos du CSEC Orange

Les infos du CSEC Orange

Démantèlement de l’entreprise : Orange hypothèque son avenir !

TOTEM, TOPAZE c’est l’année des T… pour les salariés c’est SCALE UP mais on aurait pu aussi l’appeler Trahison sur la Tune pour coller à l’air du temps.

La mise en place de ces filiales, même si elles diffèrent sur leurs formes, ont la même finalité, sortir de l’Unité Economique et Sociale Orange des salariés, des activités et des biens.
Le démantèlement et la financiarisation de l’entreprise continue. Orange devient une entreprise verticale, une holding oul’opérationnel est soit sous-traiter, soit sorti de son périmètre.

Le projet TOTEM entraîne des conséquences sur l’entreprise mais aussi sur ses salariés. Cette opération est faite pour transformer des coûts fixes en coûts variables et des capitaux immobilisés en loyer à payer. Cela permet aussi de faire apparaitre dans les bilans, la valeur de ces points hauts pour essayer de booster une action en bourse bien terne. C’est encore raté

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En direct du CSEC

Les dossiers présentés au CSEC sur l’enquête triennale conditions de travail et stress du Comité National de Prévention du Stress (CNPS) et l’information sur le rapport annuel d’activité des médecins du travail sont alarmants

De nouveau, la direction sous évalue, ou pire, nie la situation de crise sociale dans l’entreprise. Elle poursuit sa stratégie de pure financiarisation aux seuls intérêts des marchés financiers. Elle se contente de bonnes intentions et prodigue des paroles rassurantes sans apporter de réelles solutions en termes de mesures préventives. Dans le même temps, des collègues sont poussés à l’inéluctable pendant que d’autres souffrent et se sentent sacrifiés et non reconnus.

Sur l’enquête SECAFI, le seul point d’amélioration (+1 point) concerne les rapports sociaux et plus particulièrement les collectifs de travail. C’est essentiellement dû à la fréquence des échanges informels entre collègues, et la possibilité de pouvoir s’appuyer en cas de difficultés sur les collègues, les responsables, les médecins du travail et les représentants du personnel. En revanche et toujours sur cet item, les points portés par la Direction, soit la reconnaissance au travail, les perspectives d’évolution, le système de veille et d’alerte, sont particulièrement dégradés.

La CGT FAPT le constate, les salariés sont résilients, et s’appuient sur leur entourage professionnel proche, pour se créer leurs conditions de travail, jugées acceptables. Le passage à une situation post-covid, si t’en t’est qu’il soit derrière nous, le télétravail généralisé, contribuent peut-être aussi à cet apaisement au sein des collectifs.

Un constat est sans équivoque : c’est la dégradation alarmante des indicateurs sur les facteurs des risques psychosociaux et sur la détresse psychologique, la souffrance psychique et le mal-être. La participation en hausse des salariés d’Orange à cette enquête montre leur prise de conscience et sonne comme un cri d’alarme.

La CGT FAPT dénonce l’irresponsabilité de la Direction dont la réponse à toutes nos interrogations et indignations se résume à : « Dites-moi ce qui vous manque, je vais vous expliquer comment vous en passer ».

Orange doit tenir compte des constats de l’enquête du CNPS qui sont corroborées par les rapports de la médecine du travail dont les mots employés par les médecins sont graves. Sur l’humain : Repli sur soi – Perte d’intérêt et de motivation – Déliquescence des rapports humains – Manque de reconnaissance. Sur l’entreprise : Perte de la fierté d’appartenance – Réorganisations incessantes – Hégémonie de la sous-traitance – Fuite des Connaissances et des savoirs.

Les médecins du travail devraient s’occuper de 2 fois plus de salariés selon le Ministère du travail qui démontre sa méconnaissance de l’entreprise Orange, et de la réalité des difficultés auxquels les médecins et les salariés sont confrontés.

La CGT FAPT dénonce au quotidien l’absence d’un bilan de la situation sociale des salariés au sortir de la pandémie.

Pour la CGT FAPT, une vie n’a pas de prix, la santé des salariés ne se gère pas de manière comptable et ne doit pas être source d’économies.

La CGT FAPT revendique

  • Que la direction d‘orange change sa stratégie en redonnant la priorité à l’humain et la prévention primaire,
  • Le bilan détaillé de la situation sociale des salariés et dans l’attente un moratoire sur les projets de restructurations en cours,
  • La prise en compte immédiate des recommandations et des nombreuses alertes CGT, des rapports de la médecine du travail et de l’enquête du CNPS,
  • La mise en œuvre d’un plan d’actions préventives en réponses aux urgences sociales,
  • Le renforcement des effectifs SST par le recrutement de médecins, d’infirmiers et d’assistants administratifs sur tous les postes le nécessitant.

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Nouvelle crise sociale chez Orange

Une délégation CGT en grève s’invite à la réunion du CSEC extraordinaire du 12 juillet consacrée à la souffrance au travail et aux suicides…
A la suite des derniers suicides et face à une dégradation généralisée des conditions de travail, la CGT a demandé et obtenu la tenue d’un CSEC exceptionnel relatif au climat social fortement dégradé.
Un piquet de grève a été organisé à l’appel de la CGT et SUD au coin de la rue Albert en préambule à l’ouverture de la séance.
Nous avons débuté la séance par des prises de parole d’une délégation CGT en grève, avec des représentants venant des UI, de l’USC, de DTSI et du syndicat CGT FAPT Télécoms Paris. Ils ont dénoncé au travers de témoignages de la réalité vécue par les salariés au quotidien :
• Retour du mal-être au travail au sein de l’entreprise et la triste réalité des suicides en UI ;
• Dégradation généralisée des conditions de travail et perte de sens au travail ;
• Forte inquiétude pour leurs métiers et leur avenir avec l’externalisation des activités, leur filialisation, la sous-traitance à outrance et le non-remplacement des départs ;
• Manque de reconnaissance de leur travail effectué et des efforts consentis.
Mise sous pression par la CGT, la direction reconnaît enfin que la situation est grave dans l’entreprise…
Orange ne peut plus nier la réalité que les différentes interventions de la délégation CGT et les membres CGT du CSEC ont rappelé avec force et émotions : nos vies valent plus que les profits de l’entreprise qui atterrissent sans effort dans les poches des actionnaires et des fonds de pensions.
Cette course folle aux profits est la cause du mal être qui se généralise chez Orange.

Orange poursuit ses projets de restructuration néfastes. C’est non !
En ces moments difficiles, nous attendions de la Direction transparence et honnêteté concernant notre demande d’informations détaillées sur la situation sociale.
Le document remis aux élus n’y répond en rien, la Direction se contentant de nous faire une revue des processus agrémentée de quelques statistiques.
Dès les premiers échanges, le dialogue a vite été rompu. Cela fait des mois que la CGT alerte sur la dégradation globale et continue des conditions de travail. Face à l’accumulation des accusations et témoignages de situations de salariés dénonçant les pratiques de l’entreprise, les premières réponses et remarques de la direction ont très vite créé un climat tendu et électrique au point d’écourter la séance.
Dans un contexte aussi pesant du procès France Télécom-Orange sur les suicides, et d’une nouvelle crise sociale, la Direction nous a profondément déçu. ET ce n’est pas la nouvelle Directrice Générale qui a soufflé sur les braises au cours de son « One Woman Show » qui va apaiser un dialogue social au plus bas !

Protéger la santé et la sécurité des salaries, c’est la priorité !
La direction doit tenir compte des alertes sur la souffrance au travail générée par les restructurations et réorganisations permanentes. Cela est mis en lumière avec gravité dans les derniers bilans sociaux et rapports de la médecine du travail et du Comité National de Prévention du Stress.
Orange doit prendre ses responsabilités maintenant. Elle doit cesser de nous expliquer que la fin justifierait les moyens pour atteindre ses objectifs du plan « Scale-up » de réduction des coûts drastiques d’un milliard net principalement sur le dos des salariés : importante saignée dans les effectifs ; rigueur salariale avec trois années consécutives de négociations salariales aux rabais se terminant par trois décisions unilatérales et contribuant à une perte importante de pouvoir d’achat des salariés ; réduction des mètres carrés par les projets immobiliers et la généralisation du flex-desk déshumanisant.

Fini les beaux discours ! La CGT réclame des actes concrets et forts… et quitte la séance en signe de protestation…
Rattrapée par une réalité dramatique, l’heure n’est plus aux belles intentions.
La CGT ne cautionnera pas la stratégie mortifère.

Pour la CGT, la direction doit :
• Arrêter d’être dans le déni et adopter une attitude responsable vis à vis des salariés ;
• Stopper TOUS les projets de restructuration néfastes et destructeurs pour les salariés ;
• Redéfinir une nouvelle stratégie en y mettant l’humain au centre ;
• Redonner la priorité à la protection de la santé et la sécurité des salariés avec un véritable plan de prévention et des préconisations en ce sens ;
• Restaurer un réel dialogue social de qualité ;
• Redonner des moyens aux représentants du personnel ; retour à des périmètres qui permettent de rapprocher les salariés et leurs représentants ; rétablissement des CHSCT ou à défaut que les CSSCT retrouvent la totalité des attributions des CHSCT ;
• Instaurer un nouveau pacte social avec tous les acteurs concernés (représentants du personnel, salariés, Service de Santé au Travail).

Le mal être se généralise à Orange. Les salariés attendent des engagements forts et immédiats. La situation actuelle ne doit pas perdurer, la direction doit se donner les moyens nécessaires pour mettre fin urgemment à cette crise sociale.

La sécurité et la santé des salariés ne doivent et ne peuvent faire l’objet d’économies !
Le renoncement fait mal aux salariés.
Leur mutisme est pire que la colère.

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CSEC du 05 07 2022: Une nouvelle crise sociale à Orange !

Pour la CGT, la situation est grave. Nous vivons une nouvelle crise sociale dans l’entreprise avec le retour des suicides, et une souffrance au travail en constante progression.
La machine à broyer est bel et bien de retour chez Orange, ex France Télécom, alors que le procès en appel de France Télécom vient de se terminer, avec un rendu attendu pour le 30 septembre 2022.
La parole des salariés se libère chaque jour un peu plus, ils expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail.
Cette nouvelle crise sociale révèle que c’est bien la mise en œuvre de la stratégie d’Orange, axée essentiellement sur des plans successifs d’économies qui s’appuient majoritairement sur la réduction de la masse salariale.
Pour la CGT, l’heure n’est plus aux constats, il y a Urgence Sociale !
La Direction ne doit plus poursuivre voire accélérer à la demande de la nouvelle
Directrice Générale, sa stratégie comme si de rien n’était !
Pour la CGT, la Direction doit avoir pour priorité la protection de la santé et la sécurité des salariés.
La CGT a quitté la séance du Comité Central des 5 et 6 juillet, après une déclaration préalable expliquant que les projets présentés consistent à banaliser une situation maintenant dramatique, et ont comme objectif de poursuivre la mise en œuvre des réorganisations néfastes et destructrices pour les salariés.

La CGT réclame :
-L’arrêt de tous les projets de transformations en cours et futurs
-Des recrutements massifs pour pallier tous les départs et recréer des collectifs de travail en lien avec la charge de travail réelle
-Une réorientation de la stratégie globale de la Direction d’Orange

L’humain n’est ni une marchandise ni un coût ! Mobilisons-nous massivement le 12 juillet sur tous les sites d’Orange :
Nos vies valent plus que leurs profits !

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Vie au travail

Orange, la machine à broyer est de retour !

La réalité, une nouvelle crise sociale existe dans l’entreprise.
Trois suicides de salariés à Orange en l’espace de quelques semaines dans une entreprise au passé si douloureux et en plein procès en appel des suicides chez France télécom. INACCEPTABLE !!!

La parole des salariés en souffrance se libère…
Déjà en 2009, c’est une grande enquête qui a révélé l’ampleur de la crise sociale et a permis de déboucher sur la signature de plusieurs accords sociaux et un plan d’embauche massif de CDI.
Les salariés expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail au travers des résultats de l’enquête CNPS et du rapport des médecins du travail particulièrement accablant pour Orange.

Tous les projets de restructurations, néfastes pour les salariés, doivent cesser immédiatement…
Les salariés dénoncent un plan de réduction des coûts et des effectifs, causes de stress et de souffrance, issues du cadencement et de l’intensité des transformations et réorganisations, des multiples projets immobiliers, ils évoquent également les conséquences de la crise Covid et du télétravail forcé et de sa généralisation. Ils soulignent une complexification de leurs tâches qui augmentent à la fois leur charge de travail et leur charge mentale dont les impacts sur leur santé et leur sécurité sont de plus en plus forts.

Pour la CGT, la santé et la sécurité des salariés, c’est la priorité !
Les salariés remontent de plus en plus de situations de fatigue, de stress et de mal-être au travail. Comme dans les boutiques, les salariés s’inquiètent pour leurs emplois et devant l’intensification des incivilités et agressions subies.

La reconnaissance du travail des salariés, c’est maintenant !
Depuis des années, les salariés se plaignent de l’absence de reconnaissance salariale et de perspectives d’évolution professionnelle. Pire, la situation se dégrade depuis 2019 sous l’effet d’« ARCQ », un système basé sur des niveaux de compétences et des mesures de reconnaissance avec une opacité sur les critères de rémunération et de promotion.

La dimension humaine sacrifiée sous le prisme de la rentabilité…
Les salariés ne supportent plus d’être utilisés comme des variables d’ajustement de cet énième plan de réduction des coûts « Scale Up » d’un milliard d’euros net dont 500 millions d’euros se font sur le dos des salariés. Ils réclament son arrêt immédiat, car il accélère l’intensification de la casse sociale et met à mal les collectifs et les liens sociaux auxquels ils sont très attachés.

L’engouement pour le Télétravail, cache une autre vérité…
Imposé par la crise sanitaire, le télétravail a largement été plébiscité par les salariés. Cependant, cela masque des réalités très disparates et parfois inquiétantes. En réalité, les motivations des salariés vis-à-vis du télétravail sont une échappatoire pour fuir les nouveaux lieux de travail pour causes d’un rallongement du temps de trajet et des coûts de transport, d’une forte dégradation des conditions de travail due à des espaces de travail bruyants, impersonnels, déshumanisants et source de « flicage » (Open Space et Flex Office généralisés, positions de travail à partager, spécificités des métiers non prises en compte…).
À tel point que les salariés préfèrent le télétravail au prix de concessions importantes parmi lesquels un isolement pesant et un environnement de travail souvent dégradé voir inadapté qui se percute avec la sphère privée.

Les Managers sont essentiels, ils ne sont pas de trop…
Les managers constituent aussi une population fortement à risque selon les rapports. Ils alertent de la forte dégradation de leurs conditions de travail accentuée pendant la crise sanitaire, de la perte de marges de manœuvre managériales et d’autonomie, les réduisant à de simples exécutants. Pourtant, les rapports montrent très clairement le lien fort entre l’autonomie managériale et le bien-être des salariés.

La CGT invite les salariés à une grande journée de mobilisation et d‘expressions en organisant des initiatives locales avec des prises de paroles partout où c’est possible.

Tous unis pour imposer à la direction les revendications des salariés
• Prioriser l’emploi sur l’ensemble du territoire avec un plan d’embauches pérenne et ambitieux, et la sécurisation des emplois,
• Remplacer chaque départ par un recrutement en CDI,
• Prioriser la réinternalisation des activités et des emplois sous-traités associés,
• L’arrêt immédiat du plan d’économie « Scale Up » et des réorganisations effectuées à marches forcées sources de RPS, de stress et de souffrance au travail,
• Le retour de meilleures conditions de travail pour une qualité de vie au travail améliorée, avec l’arrêt du tout Open-Space et du Flex Desk.
• Redonner du sens au travail à travers une politique RH tournée vers les salariés et non guidée par un plan d’économie qui ne profite qu’aux actionnaires,
• Prioriser la santé, la sécurité et le bien-être au travail des salariés,
• Prioriser un réel dialogue social de qualité,
• Prioriser l’autonomie et les marges de manœuvre des managers,
• Relancer les négociations salariales afin de rétablir le pouvoir d’achat des salariés comme le font les entreprises du CAC 40.
L’humain n’est ni une marchandise ni un coût !
Mobilisons-nous massivement
le 12 juillet sur tous les sites d’Orange
pour faire entendre la voix des salariés

 

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