ACTUALITÉS Les infos du CSEC Orange

Les infos du CSEC Orange

Joint-venture Orange Espagne - MasMovil: vers une casse sociale annoncée

Un rappel s’impose….
D’un point vue financier la dépréciation d’Orange Espagne de 3,702 Milliards d’Euros dans les comptes d’Orange S.A a généré un résultat net consolidé de 778 Millions d’Euros en 2021 contre 4,7 Milliards en 2020. Et sur même exercice la direction fait le choix de céder les actifs d’Orange concession et consort (Pologne et Mauritanie) pour un montant de 2,507 Milliards d’Euros. Sans cela, Orange aurait eu un résultat net consolidé négatif de plus d’1 milliard d’Euros.
Pour la CGT, y a-t-il une autre raison de faire figurer l’opération « Orange concession » en 2021 à part éponger la dépréciation d’Orange Espagne ?

Un projet de joint-venture à risques…
Cette joint-venture sera détenue à 50% par Orange Espagne valorisé à 1,8 milliard d’euros sans dettes et 50% par MasMovil valorisé à 11,4 milliards d’euros avec une dette de 6,3 milliards d’euros qui sera intégrée à la dette du groupe lors de la consolidation.
Pour la CGT, le choix du partenaire avec un concurrent MasMovil interroge. Trainant une dette de 6 Milliards d’euros, il est géré par un fonds d’investissement dont l’unique objectif est des faire des bénéfices, et les mots « social » et « emploi » ne sont justement que des mots, les conséquences seraient dramatiques
De même la direction de la future entité serait dirigée par un duo Président et Directeur Général conjointement choisi par Orange et MasMovil.

Les emplois doivent être préservés…
Concernant l’emploi, les effectifs de cette future entité passeront à 4 793 salariés alors même que les salariés d’Orange Espagne ont subies deux plans sociaux ces dernières années. Ce qui entraine une fonte des effectifs à 3 021 salariés.
Comme tout rapprochement, cette joint-venture fera naître des doublons (emplois, boutiques…). Dans tous ces types de projets, les effectifs ont toujours été revus à la baisse. La même interrogation se pose également pour les emplois indirects.
La CGT a rappelé avec force la responsabilité de la direction dans ce projet sur le volet social. L’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement de la nouvelle entité pour atteindre ses objectifs prévisionnels de 450 Millions d’euros. La direction ne nous rassure pas en nous indiquant que cette opération de joint-venture est celle qui aura le moins d’impact pour les salariés.

Les salariés, un avenir en pointillé….
Même si comparaison n’est pas raison, pour la CGT l’exemple de l’expérience anglaise, reste gravée dans de nombreux esprits et a laissé des traces dans les comptes (globalement, l’affaire UK a laissé une ardoise de plusieurs dizaines de Milliards d’Euros dans les comptes d’Orange).
En cas d’échec et de retrait futur en Espagne, les conséquences sociales seraient dramatiques.
Bien qu’il y ait une approche industrielle différente entre Orange (long terme) et les fonds d’investissement détenant Masmovil (court terme), la direction tente de nous rassurer en nous rappelant que l’enjeu pour Orange est bien d’être majoritaire.

La CGT exige des garanties pour :
• Que cette joint-venture ne soit pas un plan « social déguisé »,
• Que la synergie de 450 Millions doit servir à renforcer l’emploi au sein de la future entité,
• Que l’emploi ainsi que l’ensemble du réseau de distribution soient maintenus.

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UI: Orientations 2022 La Qualité d’abord !

La mascarade continue…
La direction du domaine de l’intervention considère 2021 comme une grande réussite.
Pour la CGT, cette période a plutôt été marquée par des scandales, et du mécontentement, interventions à la va-vite, sous-traitance exacerbée et en cascade, problèmes de raccordements aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels.

L’Arcep, les médias et les politiques s’en mêlent…
Déjà dans le viseur de l’Arcep, Orange l’est aussi dans celui de l’AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel). Elles dénoncent l’ubérisation intensifiée de la filière et l’impossibilité pour les sous-traitants de réaliser “la moindre marge en effectuant les travaux de raccordement à la fois dans les règles de l’art et en respectant les règles de sécurité”. Le constat est alarmant.

Une dérive insupportable. Le dumping social doit cesser…
Face à des intervenants insuffisamment qualifiés, mal équipés, ne respectant pas les règles de l’art et générant d’innombrables dégâts en chaîne sur les réseaux ainsi que des déconnexions fréquentes d’abonnés, certaines agglomérations vont plus loin et viennent d’obtenir de l’ARCEP que l’opérateur d’infrastructure soit l’unique sous-traitant présent sur la zone et responsable des interventions sur l’ensemble des fibres jusqu’à l’abonné.
Autrement dit et si cela est généralisé, Orange Concessions, nouveau client depuis novembre 2021, et « Opérateur d’Infrastructure » par délégation des collectivités devra s’appuyer uniquement sur « l’Opérateur Industriel » Orange SA (DTSI, les Unités d’Intervention, les Unités de Pilotage Réseau…) pour construire et exploiter ses réseaux. Cette perspective ne peut que réjouir la CGT car, il est temps de mettre de l’ordre dans l’intervention !

Pour dégager plus de marge, Orange asphyxie la filière …
Le nouveau contrat RC Centric imposé par Orange aux sous-traitants vient d’entrer en vigueur le 1er avril 2021. Il est désormais opérationnel et porte sur l’entretien des réseaux, la maintenance et le raccordement des abonnés. Le choix de baisser significativement la rémunération de ces actes entraine une casse sociale sans précédent dans toutes les sociétés de sous-traitance.

Le Make or Buy se développe à tous les niveaux, au profit du « Buy » … Sous-traitance en augmentation !!! Sous couverts de spécialisations, montées en compétences, les experts de l’intervention vont devenir les gestionnaires d’une sous-traitance toujours plus hégémonique.

Orange s’engraisse et c’est les clients et les salariés qui en pâtissent…
La qualité des réseaux et des prestations se dégradent continuellement. Les salariés des UI subissent la colère des clients et font face à de plus en plus d’incivilités. Au point que certaines zones sensibles sont opérées avant 10h et en binôme.

Orange fait des économies sur la sécurité des salariés…
Les équipements de protection individuelle voient leur budget amputé de -20 %.
Deux nouveaux équipements de protection collective voient le jour :
1- L’Aérostep, une échelle qui se déploie sans perche cravate. La CGT craint son utilisation en l’absence de nacelle et au détriment de la sécurité des salariés. Pour la CGT, c’est NON !
2- Le DACS qui sert à la descente en chambre souterraine, et remplace les barreaux muraux arrachés par le tirage de câble. Faute de fourniture à l’ensemble des intervenants, la CGT exige la réhabilitation des chambres.

Les effectifs en UI en souffrance…
Avec 1 embauche pour 4 départs, les recrutements externes sont insuffisants.
Même le doublement des mobilités entrantes dans les UI en 2021 alimenté principalement le vivier des fermetures de boutiques en AD notamment sur les métiers de pilotage (+8%) par des classes internes, des dispositifs d’immersion, de formation.
La reconnaissance des activités à valeur a généré 1 040 promotions avec changement de grade ou de niveau CCNT. Un dispositif de certification est mis en place en UI pour l’accès au niveau Dbis, mais n’est pas accompagné d’un budget dédié !
Cette démarche ne doit pas se faire au détriment des départs générés par l’accord intergénérationnel, et de leurs remplacements !

Orange doit garantir l’emploi en UI…
La Direction vante la qualité de vie au travail au sein du domaine de l’intervention. Pourtant, la réalité des salariés est tout autre. Ils sont inquiets pour leur avenir car ils voient petit à petit leurs emplois disparaître et leurs activités transférées.
La direction doit cesser d’utiliser les salariés comme de simples variables d’ajustement. Elle a le devoir de préserver l’emploi en permettant notamment à certains collègues dont les capacités ne permettent pas d’accéder à ces postes, de conserver en interne certaines activités désormais sous-traitées.

La CGT revendique
• L’arrêt du dumping social au sein d‘Orange consistant à utiliser une main d’œuvre de sous-traitants bon marché pour dégager toujours plus de marges bénéficiaires,
• La ré-internalisation des activités et des emplois associés dans la maison mère,
• Un plan de formation ambitieux et le maintien des compétences essentielles,
• L’arrêt des regroupements d’activités en UPR, UI et DTSI, mais aussi DIR et DIST.
• Des droits et garanties de haut niveau pour tous les salariés du secteur.

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UN PROJET SOUS HAUTE TENSION « Plus de 300 salariés en danger ! »

Projet de fusion d’Orange Caraïbe SA (OCA) dans Orange SA (OSA)

UN PROJET SOUS HAUTE TENSION
« Plus de 300 salariés en danger ! »

Contre l’avis de la CGT, ne tenant compte ni de la situation sanitaire anxiogène, ni de la guerre en Europe, ni du contexte inflationniste et de vie chère, Orange SA a ouvert son projet de fusion d’Orange Caraïbe SA dans Orange SA lors de la séance CSEC du 10 Mars.

Quel est le bien-fondé de ce projet ?

Pour la CGT, ce projet de fusion n’est autre qu’une opération financière structurante qui occulte radicalement le devenir des salariés concernés !

2 entreprises, 2 histoires…

Depuis une dizaine d’années, les salariés d’Orange Caraïbe entendent parler de cette fusion et depuis quelques années, ils subissent les fusions d’activités dans différentes unités.
Résultat : des situations délicates voire anxiogènes pour les salariés des deux entités juridiques composant cette Direction Orange aux Antilles-Guyane.
Orange Caraïbe SA et Orange SA ont deux histoires totalement différentes, deux vécus différents. La CGT alerte la Direction sur le « comment faire travailler ces deux populations de salariés aux cultures différentes, dans des conditions optimales ».
La Direction, arrogante et aveugle, répond que les choses sont déjà imbriquées depuis des années et que tout va bien dans le meilleur des mondes.

Orange Caraïbe, c’est un chiffre d’affaires juteux, une part de marché insolente… Mais ce sont aussi 320 salariés, qui se demandent à quelle sauce ils seront dévorés dans ce projet !

Une fusion-absorption

Ce choix du type de fusion est radical. Pour la CGT cela présume une Direction montrant les crocs lors de négociations avec les Organisations Syndicales, qui ont démarré le 22 mars.
La CGT dénonce cette absence de dialogue social au sein de la Direction Orange aux Antilles–Guyane. En effet les organisations syndicales, qui sont les interlocuteurs privilégiés de cette direction arrogante, ne souhaitent pas être écartées des débats parce qu’elles ne cessent de dénoncer une maltraitance sociale dans cette Direction Orange.
La CGT demande des garanties (budget, moyens) pour que les négociations soient sincères et loyales.
Comment une Direction peut-elle lancer un projet de restructuration sur des bases sociales aussi fragiles ?

Un volet social transparent …

Pour la CGT, ce projet ressemble à une restructuration sociale, pour ne pas dire un PLAN SOCIAL sur le périmètre de cette DO.

La CGT a alerté la Direction sur le volet social de ce projet qui est un point insignifiant du dossier transmis au CSEC. Mais nous constatons que :

« 15 salariés d’Orange Caraïbe PERDENT LEUR EMPLOI dans ce projet »

• Une Direction ne présentant aucun accompagnement concret mais rejetant sur les salariés la responsabilité de leur avenir professionnel.
« Les salariés d’Orange Caraïbe risquent fortement de voir leur pouvoir d’achat diminuer »

• Une Direction souhaitant effectuer des économies sur le dos des salariés.

Pour la CGT, les risques de cette fusion
doivent être prises en comptes.
Elle ne doit pas se faire à n’importe quel prix.

La CGT réclame
• Un réel dialogue social apaisé et de qualité,
• Un accord de transition MIEUX-DISANT que les 2 accords d’entreprise existants,
• Un accompagnement renforcé et sécurisé des salariés,
• Une rémunération annuelle équivalente À MINIMA.

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Vers la fin des activités internes des Services Généraux à Orange

Orange transfère progressivement les activités
de Services Généraux vers la sous-traitance…
Ce projet d’évolution des activités de Services Généraux d’Orange France semble pavé de bonnes intentions. Mais, la réalité est tout autre. Il ne s’agit pas là d’une simple « évolution des activités » mais bien d’une réorganisation des Services Généraux dans la continuité du séisme vécu lors de l’ancrage territorial dans les DO et de la création des USC.
Pour avoir l’adhésion des salariés à la refonte des services, notamment de la Gestion Sécurité et Services aux Occupants, la Direction parle d’une harmonisation et d’une homogénéisation de la qualité des services rendus aux « clients internes » que nous sommes, nous tous, salariés d’Orange sans garantir la pérennité des activités et des emplois en interne.

Un accompagnement de la décroissance
d’un effectif proche du départ, sans remplacement…
Là où le bât blesse, c’est qu’Orange France fait fi pour construire ce nouveau modèle d’organisation de la GPEC et de la pyramide des âges des 845 salariés concernés, dont 56 % ont 55 ans et plus et 41 % ont 58 ans et plus. Elle a clairement annoncé qu’elle ne remplacera pas les départs de l’entreprise et que les remplacements en cas de changement de métiers seraient vus au cas par cas… autant dire à la marge !
Pour la CGT, il s’agit bien d’une nouvelle réorganisation qui se résume à « comment répartir au mieux les activités sur les salariés qui restent… et puis s’il n’y en a plus assez, on sous-traitera, on externalisera ». Cela se ferait bien sûr au détriment de la cohérence dans l’entreprise et des conditions de travail, mais aussi des droits et garanties des personnels sur cette activité.

Une qualité du dialogue social qui se dégrade partout…
Suite à la consultation du CSEC, ce sont les CSEE des 5 DO et d’OFS qui vont « reprendre la main » pour rendre opérationnelle la nouvelle structure de la Direction des Services Généraux en DO. Pour la CGT, le passage du projet dans les différents CSEE présente des risques. Un jeu de Ping-pong permanent entre le national et le local pourrait avoir lieu. « C’est du national, pas à notre main » ou, comme au CSEC, « cela sera vu en région ». Ceci afin de s’exonérer d’apporter des réponses concrètes aux salariés ainsi qu’à leurs représentants : changement de Direction, changement hiérarchique, changement d’activités, et pour certains, changement de CSE et par là-même d’offres ASC et de restauration

Là où la CGT a demandé des solutions collectives et harmonisées au mieux-disant, La Direction a répondu par de l’individualisme et du cas par cas… Inacceptable! La CGT ne se contentera pas de belles promesses.

La CGT s’oppose à un projet opaque et inquiétant…
La CGT a voté Contre le projet d’évolution des activités de Services Généraux d’Orange France.
La CGT exige de la direction des réponses claires aux interrogations et attentes des salariés et réclame :
• La mise en place d’une évaluation sur la répartition et la gestion de la charge de travail.
• Une politique de l’emploi ambitieuse avec des prévisions d’embauches pour remplacer notamment les départs en retraite, les TPS et les mobilités.
• Le maintien des emplois et des activités en interne.
• L’accompagnement renforcé et sécurisé des salariés avec un focus pour les nombreux séniors, les salariés en situation de handicap et les managers.
• Une homogénéisation par le haut de la reconnaissance des salariés pour mettre fin aux nombreuses disparités.
• Des droits et garanties de haut niveau pour l’ensemble des salariés, la fin de la logique de dumping social en interne et en externe.

La CGT propose de construire avec les salariés, un projet qui permette de répondre aux besoins de tous.
Sollicitez-nous

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ORANGE : En avant, toute !

Une situation sanitaire opaque et préoccupante
à Orange, qui allège à tout va…

Comme à l’accoutumée, La Direction Orange emboîte le pas du gouvernement et revoit ses mesures sanitaires à la baisse malgré un variant Omicron très contagieux et des hôpitaux encore sous tension.
Bien que le bilan d’activités des médecins du travail et infirmiers soit en cours de finalisation, la CGT alerte d’une grande fatigue des médecins et infirmiers et d’une vaccination en Entreprise arrivée au bout de ses possibilités (3 568 vaccinés à date).
Le bilan 2021 de la pandémie montre que le virus circule rapidement à Orange. La CGT interpelle la Direction sur l’augmentation de +56 % en un mois des cas en interne entre décembre 2021 (5 250 cas en cumulé depuis 2 ans) et fin janvier 2022 (9 380 cas en cumulé dont 6 460 sur OF). Au prétexte de ne pas vouloir renforcer les effectifs, la direction joue l’opacité: « ce sont les seules informations à notre disposition ». De qui se moque-t-on ?
La CGT exige une ventilation plus précise des cas avérés à Orange, au plus près du terrain, afin de mieux appréhender l’impact sur les effectifs restants, afin d’éviter les conséquences sur la santé des salariés, les sous-effectifs et la surcharge de travail.

La prévention avant tout !
La CGT continue de réclamer un renforcement des mesures de protection des salariés :
• Des masques FFP2 pour tous les salariés qui le souhaitent en leur communiquant les préconisations à l’usage de ces maques et non comme le préconise la direction aux seuls salariés de catégorie A, en contact avec la clientèle, et ceux ayant une recommandation médicale.
• Des masques inclusifs pour tous ceux qui en ont besoin : la direction confirme avoir un stock suffisant pour répondre aux demandes qui seront faites. 24 000 masques APF commandés par la Direction des achats.
• Tests CO² : la mise en place de capteurs de CO² même si la direction estime qu’à la suite de tests aucune remontée ne le justifie.
• Renforcement du nettoyage sur site : Selon la direction les nettoyages appuyés sont quotidiens. Etonnant pour la CGT vu les remontées terrain montrant que ces opérations sont faites au coup par coup, notamment aux Antilles-Guyane.

Concernant le télétravail à Orange….

Le 28 février sonne la fin du télétravail sanitaire. La CGT exige qu’Orange, en tant qu’entreprise « Responsable », permette la poursuite du télétravail sanitaire jusqu’à 5 jours pour tous les salariés qui le souhaitent. Pour la Direction, cette possibilité de 5 jours de télétravail est réservée aux salariés en situation de vulnérabilité pouvant télétravailler. Pour les personnes vulnérables ne pouvant pas être en télétravail, la Direction dit avoir la possibilité de les isoler sur les sites avec des mesures renforcées.
La direction continue à faire la sourde oreille et préfère faire prendre des risques à tout le monde en se cachant derrière les mesures gouvernementales plutôt que de suivre les propositions de la CGT qui permettent aux salariés d’éviter les brassages dans les transports et sur les open-spaces.
A date, 46 673 salariés sont en télétravail. Il est à noter que la Direction pousse au télétravail régulier : 36 500 salariés avec avenant à décembre 2021 dont3 223 soit 10,37 % ont 1 jour, 16 343 soit 52,57 % ont 2 jours et 11 333 soit 36,45 % ont 3 jours.
La CGT a demandé une négociation immédiate notamment sur les charges liées au travail à domicile au vu de la flambée du coût de la vie. La Direction s’entête à se limiter à la somme de 15 € réservée aux frais des salariés en télétravail, versée à mois+2. La CGT refuse que la direction d’Orange continue à faire des économies sur le dos des salariés et réclame une compensation juste de tous les frais induits à domicile ainsi que des aménagements des postes conformes et similaires à ceux installés sur les sites. Ni les 15€ et ni les clopinettes des NAO ne pourront combler cette importante perte de pouvoir d’achat.
La CGT demande aussi que les situations personnelles et familiales soient prises en compte.

En Boutiques… des problématiques, mais une Direction DGP absente en séance !
Alors que les boutiques sont en tension, personne en séance pour répondre à nos questions, notamment sur la gestion des cas avérés, des clusters et de l’impact sur la charge de travail et les sous effectifs, qu’en est-il des incivilités et agressions ? C’est irrespectueux et intolérable pour la CGT !!!

Pour la CGT, la Direction doit assumer ses responsabilités, la santé des salariés avant tout …

Que fait Orange pour renforcer les effectifs, notamment en boutiques ?
En effet, pour éviter de remplacer les absences, la direction profite de l’alibi Covid 19 pour réduire leurs plages horaires d’ouvertures et/ou fermetures des boutiques faute de salariés, sans cas Covid ni cas contacts. De plus, quelle est la directive concernant les récupérations d’heures ?

La langue de bois et la maltraitance sociale ont assez duré !
La CGT exige une visibilité de l’impact des nombreuses absences, notamment la charge de travail et les conditions de travail des salariés restants en boutiques comme dans les autres services.
La santé des salariés est la priorité et non une variable d’ajustement pour l’atteinte des objectifs financiers, quel qu’en soit le prix.

Autre élément manquant du bilan covid 2021 ….
• Absences Covid :
Concernant les ASA Covid 19, garde d’enfant Covid, et maintien à domicile, les chiffres donnés ne sont pas suffisants. Certains cas ne sont pas mis en exergue dans ce bilan comme ceux à qui la Direction demande de télétravailler et qui ne peuvent pas exercer leur activité dans de bonnes conditions parce qu’ils doivent aussi s’occuper de leurs enfants.
La CGT réclame une analyse d’impact sur toutes les situations rencontrées par les salariés en télétravail à domicile afin de garantir l’équilibre vie privée – vie professionnelle. Les salariés ne doivent pas subir une situation qui est la conséquence des mesures hasardeuses du Ministère de l’Education Nationale.

Dans nos territoires outre-Atlantique, on allège sans état d’âme…
Les préfets des territoires allègent les mesures sanitaires et Orange fait de même en réduisant les jours de télétravail : le télétravail de 2 jours par semaine devient la norme jusqu’au 25 février 2022. La CGT fait remonter une problématique de déclaration de cas contact et cas avérés dans les chiffres de la DO Antilles Guyane (DOAG). La Direction Nationale prend le point (encore, et encore) et prendra attache avec le référent Covid de la DOAG pour plus de détails. Pendant ce temps, le risque de propagation du virus est plus que réel.
La CGT exige que la Direction prenne ses responsabilités et mette en place un protocole permettant la protection renforcée des salariés.

La CGT exige :
• La possibilité de télétravailler jusqu’à 5 jours pour les salariés qui le souhaitent,
• Le renforcement des effectifs dans tous les services en tension.
• Le renforcement des EPI : fournir des masques FFP2 pour tous les salariés qui le demandent sur tous les sites Orange,
• La possibilité d’avoir son matériel professionnel à domicile (écrans, fauteuil, autres) pour de meilleures conditions nécessaires à l’activité du salarié.
• Une vigilance accrue concernant la « santé physique et mentale » de la population salariée après ces 2 années de situation sanitaire en faisant un point complet avec chaque salarié en télétravail (moyens, condition de travail, équilibre vie privée / vie professionnelle,…).
• L’ouverture immédiate d’une négociation exceptionnelle relative à cette période de télétravail sanitaire pour prendre en compte notamment l’explosion du coût de vie et des frais à la charge des salariés, y compris les frais liés aux repas, des moyens nécessaires et des conditions de travail à domicile.
• La prise en compte des situations personnelles et familiales.

En complément…

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