ACTUALITÉS Les infos du CSEC Orange

Les infos du CSEC Orange

La crise sanitaire s’aggrave, la Direction d’Orange continue ses projets au détriment de la protection et de la santé des salariés.

Après un an de covid-19, la une situation sanitaire est encore plus inquiétante…
Nous sommes douze mois après le début de la crise sanitaire et la situation épidémique en France Métropolitaine et dans les DROM reste plus que préoccupante. Le pari du président de la république est raté mais il aura réussi à mettre le moral des français au plus bas et avec la complaisance de la direction le moral des salariés d’Orange dans les chaussettes.
La Direction d’Orange reconnait que les indicateurs se dégradent dangereusement avec les différents variants. La CGT dénonce l’entêtement de la Direction à vouloir continuer « le business » coûte que coûte alors que les activités dites « essentielles » portent nos résultats. Bien qu’il y ait des masques, du gel hydro-alcoolique et une majorité de salariés travaillent à la maison, Orange a les moyens de renforcer le protocole sanitaire et d’accompagner un personnel qui en a bien besoin tant sur le plan mental et psychologique que financier (indemnités, primes, PVC,..).
Pourquoi ces choix d’accélération de la stratégie : réorganisations incessantes, plans d’économies, peu de recrutements ? La réponse est toute faite : satisfaire les marchés financiers et engraisser les actionnaires restent LA priorité pour la Direction. La CGT ne peut pas accepter une telle politique de financiarisation et un tel déni de l’humain de nos dirigeants.

La situation Covid-19 empire, Orange doit appliquer des mesures sanitaires mieux-disantes

Parce que la vaccination en entreprise est insignifiante…
Suite à l’autorisation de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca, une logistique est imposée à Orange. Chaque médecin du travail recevra un certain volume de flacons après inscription dans une pharmacie. A date, il s’agit d’un flacon (10 doses) par médecin. 68 médecins sont volontaires. La direction affirme que la vaccination est sur volontariat et se fait en toute confidentialité. A Orange, il a été réalisé 200 injections. Très peu…
Pour la CGT, le vaccin Astra Zeneca est loin de faire l’unanimité. Il est urgent que les nouveaux vaccins arrivent et soient mis à disposition de notre médecine du travail.

Parce que les cas Covid-19 sont en augmentation…
Au 15 Mars 2021, 2 300 cas de contaminations avérés ont été recensés dans l’UES Orange depuis le début de l’épidémie. +2% de cas chaque semaine en moyenne.

Parce que le travail à la maison est majoritaire…
La direction maintient la généralisation du travail à la maison. Les salariés gardent la possibilité d’un retour sur site à raison de 1 jour maximum en utilisant l’application « mon accès ». Cependant, la Direction a décidé d’un capacitaire de 10% par site.
Pour la CGT, même si le travail à la maison reste la réponse la plus adaptée à la situation, tous les salariés qui en éprouvent le besoin doivent pouvoir revenir travailler en présentiel.
Les demandes de télétravail avec avenants continuent de progresser. Au 01 mars 2021, la direction enregistre 17 700 demandes (8 300 demandes de primo-accédants et 9 400 demandes de renouvellement). 15 800 demandes ont été validées (7 200 de primo-accédants et 8 300 en renouvellement).
Des réflexions sur un retour sur site sont en cours. La direction envisage un mixte télétravail / présentiel. Alors que certains salariés rencontrent encore des difficultés pour obtenir le matériel nécessaire à leur activité en télétravail, la CGT demande à la direction d’anticiper sur la conservation du matériel à domicile et en parallèle le matériel sur leur poste de travail sur site.
La CGT réitère la demande d’information pour les IRP quant à l’expérimentation de l’outil de diffusion automatique des consignes sanitaires en cas de suspicions et cas contacts.
Enfin, il y a des échanges réguliers avec le Comité National Restauration sur les possibilités de réouverture des restaurants.

Parce que la direction dispose de moyens pour avoir les EPI :
30 millions de masques chirurgicaux, 600 000 masques FFP2, et des flacons de gel hydro-alcoolique avec remplissage sur sites constituent le stock répartit sur les sites de l’UES Orange.

Parce que les risques sont importants dans nos boutiques…
Les consignes dans les AD évoluent :
– Sur décision préfectorale, 136 boutiques ont été fermées ; soit 21 654 salariés impactés. La fermeture des boutiques a engendré une baisse de 31% des activités et une baisse de 29% des activités commerciales.
– Suite au passage du couvre-feu de 18h à 19h, le changement d’horaires interviendra progressivement.
L’Entraide a été mise en place depuis les premières fermetures de boutiques : un rythme en hausse de 4% ; 668 salariés concernés.
La CGT regrette et dénonce les délais à rallonge quant à la mise à jour des droits sur les badges des salariés en Entraide. Nous demandons un délai de 48h maximum.
La direction tente de nous rassurer en expliquant que la PVC des salariés se maintient. A voir ! Cependant, elle refuse toujours de maintenir la moyenne de PVC pour les salariés dont la boutique a fermée.
Sur le sujet de l’Entraide au 3900, la Direction confirme qu’il y a bien une entraide des salariés de la GDT mais il y a censure des dirigeants sur des infos complémentaires !!!

Les accidents de travail sont en baisse…
En attendant un bilan CSSCTC qui serait présenté en Juin 2021, le télétravail et la baisse des déplacements de trajets domicile-travail et professionnels ont entrainé la baisse d’accidents de travail : -33% des accidents de travail et -54% d’accidents de trajets.

La CGT dénonce une gestion minimaliste de la situation sanitaire pas à la hauteur …
Orange est tenue par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Force est de constater qu’on en est loin.
Pour les élus CGT, la gestion de la Covid-19 n’est pas à la mesure de la situation et des enjeux de santé au travail.
La posture de la Direction envers les salariés est inacceptable.
La CGT alerte la Direction au niveau de toutes les instances sur la situation d’extrême fragilité que vivent de plus en plus de salariés.

La CGT exige :
– Le renforcement de tous les processus pour assurer la santé des salariés,
– Un bilan urgent d’état des lieux de la situation des salariés sur l’année écoulée, L’arrêt de tous les projets de réorganisation tant que la situation et la reprise de la vie professionnelle de chaque salarié ne sont pas revenus à un niveau normal,
– Le bénéfice d’une prime Covid-19 exceptionnelle de 1 000 euros pour reconnaitre l’implication de tous.

LA SANTE DES HOMMES ET DES FEMMES D’ORANGE
N’EST PAS UNE OPTION : ELLE DOIT ETRE LA PRIORITE !

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Orange TowerCo : la grande marchandisation des infrastructures réseau

Orange TowerCo… quel avenir pour les points hauts d’Orange ?
Lors du CSEC de février, la direction a ouvert la consultation sur la création de la filiale « TowerCo » Orange. Elle détiendrait tous les points hauts du groupe, c’est-à-dire les pylônes et terrasses d’immeubles qui hébergent des antennes des réseaux mobiles (pour être plus précis, il y aurait une filiale par pays, le tout chapeauté par une holding ad-hoc TOTEM). Dans un premier temps, le projet se limite à la France et ses 18 000 points et à l’Espagne et ses 8 000 points, au total en Europe le groupe détiendra environ 40 000 points hauts.

Orange se sépare de son cœur de métier en bradant son patrimoine réseaux….. pour la CGT, c’est NON !
Le projet permettrait de mieux « valoriser » ce patrimoine, en développant le chiffre d’affaires (hébergement d’autres opérateurs), mais surtout parce que les « marchés financiers » valorisent mieux ce patrimoine lorsqu’il est identifié dans une filiale. Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica ont déjà une filiale, dont seuls les deux premiers ont gardé le contrôle.. mais jusqu’à quand?. Pour mieux comprendre, l’entreprise espagnole Cellnex, TowerCo spécialisée dans les infrastructures, et qui possède environ 60 000 points hauts en Europe a pratiquement la même valorisation boursière qu’Orange.

Orange hypothèque l’avenir de l’entreprise pour avoir plus de cash… pour la CGT, c’est NON !
Pour la CGT, l’argument de la croissance de cette activité est un leurre : d’après les objectifs de la direction, d’ici à 10 ans, le chiffre d’affaires de cette activité devrait augmenter de 50 millions d’euros environ à mettre en regard des 40 milliards de chiffres d’affaires du groupe.
Nous voudrions presque croire qu’une cession partielle de la TowerCo pourrait avoir une logique industrielle, mais encore faudrait-il que les sommes récupérées soient utilisées pour investir dans une stratégie de développement ? Malheureusement, la logique obsessionnelle d’Orange, c’est le cours de l’action pour satisfaire les spéculateurs.

Et ensuite pour le redistribuer quasi totalement aux actionnaires….. pour la CGT, c’est NON !
La CGT sait très bien ce qui va être fait. La direction va continuer à distribuer un niveau de dividendes beaucoup trop élevé ce qui contribue, bien qu’elle s’en défende, à une hausse de la dette qu’elle est obligée de dissimuler derrière quelques astuces notamment la dette hybride.
Ce projet de filialisation consite uniquement à apporter des garanties aux actionnaires avec au final l’objectif de céder l’argenterie pour payer les actionnaires. Ce type de meccano financier ne crée aucune valeur économique et n’est certainement pas la solution, mais Orange pourra-t-elle garder ses points hauts si « les marchés financiers » en ont décidé autrement ?

Pour la CGT, les réseaux sont des biens d’intérêts publics. Il y a d’autres choix possibles…
La CGT s’oppose fermement à ce projet de cession du patrimoine et a soulevé un certain nombre d’interrogations. Une fois « logés » dans une filiale ad-hoc, il sera aisé d’en vendre tout ou partie. Pourquoi filialiser, hors de l’UES, cette activité vitale pour la population qui a des synergies évidentes avec WIN ou la DIG ?
Il nous parait plutôt nécessaire de développer Orange par des investissements et des nouveaux services (R&D), ce qui permettrait d’enrayer la saignée sur l’emploi depuis plus d’une décennie. Incapable de faire ce type de croissance après avoir laminé la R&D, la direction essaye de trouver des artifices financiers pour soutenir le cours de l’action, tout en continuant sa stratégie de réduction drastique de ses coûts et de l’emploi (encore une réduction de plus de 500 millions de la masse salariale en France prévue dans le plan stratégique Engage 2025).

La CGT s’oppose fermement au démantèlement de l’entreprise… et a réclamé une expertise sur ce projet !
Après la filiale Orange Concessions pour la gestion des RIP (Réseaux d’Initiatives Public) et maintenant celle de la filiale Orange TowerCo, la CGT y voit à la fois, une accélération de la séparation des réseaux et des services mais également les premières étapes de la vente à la découpe de l’entreprise.
Il en va de l’avenir même de l’entreprise et des salariés. Afin d’y voir plus clair, l’ensemble des élus CSEC ont décidé de réaliser une expertise sur la création de cette filiale. Il y aura un expertise au niveau du CSEC pour la partie financière et une autre au niveau du CSEE DTSI pour le volet social concernant une centaine de salariés.

AVEC LA CGT, REFUSONS UN PROJET PUREMENT SPÉCULATIF
LES RÉSEAUX DOIVENT RESTER DANS LE PATRIMOINE NATIONAL.

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EN DIRECT DU CSEC ORANGE - Février 2021 Des rapports des médecins du travail et des commissions SSCTC et PRPPST accablants

La CGT refuse qu’Orange sacrifie l’humain sous l’autel de la rentabilité pour satisfaire l’appétit insatiable des spéculateurs. La direction n’a-t-elle pas l’obligation légale d’assurer la sécurité et la santé des salariés ?
En pleine pandémie, Orange accélère ses projets et accentue délibérément la mise en danger des salariés. Filialisation, sous-traitance hégémonique, pertes de compétences, départs non remplacés, remises en cause métiers et sentiment de dévalorisation. La médecine du travail doit faire face à des salariés fragilisés, en perte de repères. Avec engage 2025, le processus de liquidation continue. Pire, profitant de la pandémie, il s’accélère (démantèlement et filialisation de la maison mère, passage des projets structurants au pas de charge, suppression massive des emplois,…). Il est donc difficile de tirer des enseignements d’un rapport 2019 en 2021. De plus, c’est dans un contexte de pandémie dramatique, que chaque salarié est soumis à des choix de carrière, changements de métiers, de localisations. L’équilibre vie privée–vie professionnelle est menacé, la dégradation des conditions de travail s’intensifie, les risques psychosociaux sont exacerbés.

Pour la CGT, santé et bien-être au travail ne sont pas des options…
Les nombreuses alertes de la médecine du travail dans leurs rapports, relayés par la CGT, laissent de marbre une entreprise focalisée sur son cours de bourse. Le recours aux psychologues du travail et à l’IAPR, en constante augmentation, confirme un mal-être grandissant dans une entreprise toujours plus digitale et moins humaine.
Nos inquiétudes sont nombreuses. Fragilisés, de nombreux de salariés en reclassement ont du mal à trouver des postes vacants, toutes les opérations simples sont digitalisées et sous-traitées. L’agilité et la multi compétences trouvent ici leurs limites face à des salariés en grande difficulté.

Pour la CGT, l’urgence, ce sont des embauches dans tous les services en souffrance…
Dans les Agences Distributions, les salariés affichent leur volonté de quitter les boutiques, pour espérer retrouver des conditions de travail plus humaines et moins contraignantes. L’entreprise orchestre la baisse d’effectifs, le transfert vers la filiale Générale De Téléphonie. Contrairement aux engagements de Stéphane Richard de maintenir leur pouvoir d’achat, la direction impose aujourd’hui des pertes de salaire aux salariés, pour compenser la baisse du business causé par la pandémie.
Dans les Services Clients, le projet en cours de fusion SCO/UAT et la création du métier de spécialiste plongent les salariés dans l’incertitude. Il est difficile de se projeter, 1 000 spécialistes, Quid des autres salariés ?
En orientant les clients vers le digital, ils ont conscience de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Dans l’intervention, l’absence de transfert de connaissances, l’explosion des périmètres d’intervention, le management à distance, l’automatisation des plans de charge des techniciens génèrent des pertes de repères. Là aussi, beaucoup d’incertitude sur l’avenir du fait du transfert progressif de la quasi-totalité des activités vers la sous-traitance dès que les ressources internes ne sont plus suffisantes.

Les services de santé au travail ne sont pas épargnés…
À l’image de l’intervention, la CGT dénonce les territoires toujours plus importants que doivent couvrir les médecins, les postes non comblés augmentant leurs activités. Se pose désormais la question de l’adéquation entre le personnel du service de santé au travail, la charge de travail et la qualité de travail.

La direction doit cesser de vouloir les reléguer au rang de faire valoir et de caution morale. Les services de santé et les commissions sont essentiels pour le bien-être et l’épanouissement des salariés au travail.

La CGT réclame des moyens adaptés pour qu’ils puissent effectuer leurs missions dans les meilleures conditions:
• Par un renforcement immédiat des effectifs des services de santé,
• Par un tout autre fonctionnement des commissions permettant un travail de qualité attendu notamment en termes de moyens des délégations, de rythme des réunions et de délais non contraints.

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EN DIRECT DU CSEC ORANGE Décembre 2020: Gestion de la Crise Coronavirus Orange toujours en mode …REACTION !!

Orange reste dans sa Bulle… spéculative…

La direction poursuit sa méthode de non anticipation des évènements et prise de décision dans la gestion de la crise Covid. Elle attend les nouvelles consignes gouvernementales alors que les médias chaque jour font état d’une moyenne de 11 000 cas quotidiens, bien loin du seuil des 5000 cas nécessaires à un déconfinement global.

Une logistique de vaccinations et de tests compliquée à mettre en œuvre…

Les services de santé n’ont aucune dotation spécifique concernant les vaccinations et les tests antigéniques ne sont pas envisageables en entreprise car ils nécessitent des équipements de stockage spécifiques.

Un manque de transparence dans la gestion des clusters, des cas avérés et des cas contacts..

Les médecins de travail ne peuvent légalement prescrire d’arrêt de travail, la direction se cache derrière les consignes sanitaires et ne prévoit que des certificats d’isolement que pour des cas avérés. La fermeture ou non d’un site ou d’une boutique reste à l’appréciation de l’entreprise.
La CGT refuse les appréciations à géométrie variable guidées par le business et exige que la prévention prime et que la santé des salariés soit et reste la priorité absolue.
A date, les services de santé Orange annoncent avoir connaissances de 1 800 cas avérés à mi-novembre 2020, la CGT revendique que l’entreprise assume ses responsabilité et soit plus réactive dans l’information des « cas-contact ». La CGT ne peut accepter qu’un salarié « cas-contact » ne soit pas informé le jour même de la détection, cela en va de la vie de ses proches !

Orange maintient 79 sites totalement fermés…

Sans dérogation possible sur ces sites, le télétravail massif reste la norme à Orange jusqu’au 10 Janvier 2021 et l’organisation en mode PCA V2 est maintenue.
Pour la CGT, la santé des salariés est la priorité. La direction doit simplifier la procédure de retour sur site pour ceux qui vivent mal le télétravail.

Orange versera des frais d’indemnisation au rabais…

Sur les demandes de télétravail régulier, Orange annonce un chiffre de 14 100 demandes en semaine 50, dont 84% traités ; soit 9 000 au 15 novembre et 2 300 de plus à date. Parmi ces demandes « traitées », 94% ont été validées et 6% refusées. Il reste un delta de 3 000 dossiers encore en instance. Pour la CGT il est évident que la direction a pris du retard en gelant les demandes en aout et septembre 2020, impactant les délais de traitement. La CGT exige que l’entreprise fasse le nécessaire pour que les équipe CSRH ne soient pas noyés pas l’amoncellement des demandes en retard, qui sont le fait de sa direction.
La direction annonce travailler à un retour sur site plus équilibré : mixte télétravail/présentiel à partir de janvier 2021.
Sur les frais d’indemnisation pour les salariés en télétravail imposé par le confinement, la direction prendra en charge 15 euros mensuels sans dépasser les 180€ annuels du télétravail contractualisé. La CGT dénonce une indemnité hors sol en plein hiver (chauffage, électricité,.)

La direction privilégie le business avant la santé des salariés….

Encore une fois, la CGT alerte la direction sur la souffrance et les RPS accentués par le climat anxiogène de la crise Covid, par l’isolement
(freepik.com)
des salariés et maintenant accélérés par le lancement de plusieurs projets structurants. La CGT rappelle que la préservation de la santé mentale des salariés est une obligation légale à l’employeur et réclame une enquête urgente sur l’impact sanitaire. La direction ne prévoit aucune action immédiate, elle rappelle l’existence des outils : RH, managers, services de santé.

En boutiques, des conditions de travail inhumaines …

Pour pallier à des locaux de back office à taille inadaptée, la direction sacrifie le bien être des salariés en imposant un protocole de déjeuner éclair en 15 min pour avoir le maximum de turn-over sur ces pauses, afin de ne pas gêner le business. Inadmissible pour la CGT. L’entreprise doit s’adapter à l’humain et non l’inverse. La CGT réclame des fermetures de boutiques pour permettre de vraies pauses méridiennes. La direction va étudier les cas des boutiques ayant un back office exigu.
Sur la PVC, les objectifs de décembre ont été baissés de 20% alors que les flux ont baissé de 40%. La CGT exige que la direction prenne en compte le contexte sanitaire et l’impact sur les ventes en garantissant d’appliquer la PVC la mieux-disante.

La protection des salariés une priorité….

Le capacitaire de 8m2/individu ne concerne que les clients. Les salariés sont les grands oubliés mais les plus exposés.
Les incivilités sont en augmentation. Mais la Direction propose d’analyser la typologie des incivilités pour connaître les tendances qui se dégagent. Intolérable pour la CGT. Elle réclame un renforcement des effectifs et des agents de sécurité dans toutes les boutiques qui le demandent.

La direction impose un nouvel outil de RDV sans consulter les IRP…

Sur l’outil RDV- WYND, qui concerne à date 40% de l’activité, la CGT est déterminée et exige un passage en info-consultation au CSEC, car il y a un vrai impact sur l’organisation du travail (utilisation et gestion de plusieurs outils en même temps, interfaçage,..). La direction va y réfléchir.

Des salariés en situation de handicap… toujours en reste.

Orange annonce avoir pris le problème de la qualité de masques inclusifs laissant à désirer. Elle travaille avec les fournisseurs pour de nouveaux modèles. Pour faire patienter les salariés, elle a commandé des lingettes antibuée.
La CGT réclame toujours un vrai bilan sur cette catégorie de salariés souvent isolée pendant les confinements et autres périodes d’éloignement de site.

Pour la CGT, la protection des salariés est la seule priorité face à cette pandémie mortelle
La CGT revendique :
• La mise en place d’un protocole renforcé et mieux disant sur tout le territoire.
• Un bilan d’impacts sanitaires particulièrement sur les salariés en télétravail Covid-19.
• Une indemnisation à la hauteur des réels frais supportés par les salariés à domicile.
• Un budget complémentaire d’augmentations salariales NAO 2020.
•Un plan d’embauches massif et ambitieux répondant aux besoins dans les services.
• Une prime Covid-19 exceptionnelle pour Tous

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EN DIRECT DU CSEC ORANGE Décembre 2020: FUSION UAT – SCO SEULE RÉPONSE D’ORANGE AU SOUS-EFFECTIF !

Orange poursuit ses projets structurants en mode accéléré…Aussi bien au CSEC que dans les CSE des DO

Une expertise globale est en cours, suite à sa validation par les élus du CSE le 14 octobre dernier.
Ce projet structurant est loin d’être une simple formalité. Il impacte l’ensemble des métiers de la Relation Clients Grand Public ; Les Front-Offices, les Back-Offices, les services transverses et les États Major par la division par 2 du nombre de membres des CoDir. Pour autant, aussi bien au national qu’en local, les directions entendent poursuivre les projets « en mode accéléré »… La CGT réclame le gel de ce projet dans l’attente du retour de l’expertise qu’elle a diligentée au CSEC avec d’autres organisations syndicales !!!

La très bonne santé financière d’Orange doit permettre d’autres choix… mieux disant…

Nationalement, ce sont 3 activités qui seraient arrêtées définitivement et la mutualisation nationale des flux.
Les baisses d’effectifs sont tellement importantes, et ce depuis de très nombreuses années, que la seule solution trouvée par Orange France pour poursuivre l’activité est un fonctionnement mutualisant l’ensemble des ressources disponibles sur le territoire ; Mise en place d’un Centre d’Appel Virtuel ; Activités de Back-Offices mutualisées et plus de sous-traitance.
Les recrutements externes, un gros mot pour Orange, sont les grands absents de l’ensemble des projets présentés au CSEC et dans les DO. Il en est de même pour le maillage du territoire, avec des choix établis qui induisent la mort de nombreux sites dans lesquels les recrutements ne se feront plus ; Quand Orange évoque des recrutements, ce sont bien entendu des recrutements internes !!!

Orange doit attribuer un budget pour répondre Aux sous-positionnements dans la Relation Clients Grand Public…

1 000 Spécialistes d’ici à 2023 ; Les salariés AT Demain devraient se retrouver « Spécialistes Panne », s’ils sont aux attendus !! Le nombre de spécialistes et les spécialités déployées sont à la main de chaque DO.
Les managers restant sur le carreau, se verront proposer des postes spécialistes. De par leur expérience et leur professionnalisme, aucun salarié de la Relation Clients GP ne devrait encore être positionné sur un niveau C ou II1 – II2.
Pourtant, de nombreux salariés sont toujours sur ces niveaux. Il est nécessaire qu’Orange débloque un budget spécifique, complémentaire à celui des promotions et reconnaissances, permettant de supprimer ces sous-positionnements !!!

La direction doit satisfaire les demandes des salariés.

La CGT revendique :
• L’abandon de ce projet de fusion UAT-SCO.
• Le remplacement de l’ensemble des départs.
• La réinternalisation des activités et des emplois.
• Des recrutements externes massifs sur l’ensemble des sites.
• Des métiers de la Relation Clients Grand Public sur des niveaux D et Dbis (II3 – III2).
• Un budget spécifique pour supprimer les sous-positionnements.
La CGT reste présente à vos côtés dans cette période si particulière.
Sollicitez le-la militant-e CGT que vous connaissez
Si vous rencontrez des difficultés à faire respecter vos droits. Votre santé et vos conditions de travail restent nos priorités.

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n°39 Septembre-novembre 2023

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