ÉTABLISSEMENT DTSI
L'Echo du CSE DTSI - Novembre 2024
Orange se donne-t-elle les moyens de ses ambitions ?
Le plan de Développement des Compétences 2025 prévoit une baisse importante des heures de formation.
La Direction justifie cette baisse par :
– La mise en place d’objectifs plus réalistes concernant les volumes d’heure de formation par salariés (24h/an/salarié contre 27h précédemment)
– Une rationalisation de l’offre de formation (fusion de formation, restructuration de formation …)
Les enjeux restent les mêmes que l’année dernière, à savoir la Cybersécurité, la DATA-IA et la RSE.
Les formations seront déclinées selon les nouveaux modèles « AS » (as a service, as a tool, as a job, etc…) mais la Direction ne donne pas de visibilité sur le contenu de ces dernières.
La CGT restera vigilante sur ce point et fait remarquer le manque d’informations chiffrées fournies.
La Direction souhaite pouvoir plus facilement cartographier les compétences des salariés pour proposer les bonnes formations au bon moment : cela passera par une plus grande implication des managers et des salariés.
On nous demande plus ….
Mais on ne nous donne toujours pas plus !
Pour une information complète, téléversez notre tract ci-dessous.
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Tenaces et Efficaces - Janvier 2025
Edito : Ce TPS qui cache les vrais enjeux !
Notre directrice générale ne voulait plus entendre parler de TPS. Nous ne savons pas vraiment ce qui lui a fait changer d’avis. Peut-être l’actionnaire majoritaire (l’état) avait du mal à justifier un plan social dans une entreprise qui fait beaucoup de bénéfices alors que le pays croule sous les plans sociaux (voir article ci-contre) ?
Les réactions des collègues montrent combien ce TPS est attendu. On voit bien que la forte dégradation du sens du travail et de ses conditions poussent à vouloir partir, même avec des conditions moins bonnes que les précédents TPS.
Ce TPS génère aussi de l’inquiétude chez celles et ceux qui ne pourront pas en bénéficier. Car le boulot va rester et il faudra le faire, en ne remplaçant qu’un départ sur 20. On connait le résultat : réorganisations, dégradation des conditions de travail, perte de compétences, augmentation de la sous-traitance, …
La direction a annoncé le TPS aux salariés. Pourtant l’accord GEPP (Gestions des Emplois et Parcours Professionnels) est encore en discussion. Tout ça pour faire pression sur les syndicats pour qu’on le signe. Nous savons les fortes évolutions à venir (fin du cuivre et du RTC, intelligence artificielle, …) et mesurons l’enjeu de cette négociation. C’est pourquoi la CGT a du mal à se retrouver dans une proposition d’accord qui cherche surtout à faire partir les salariés plutôt qu’à recruter fortement pour garder nos compétences et former en profondeur les salariés, seules garanties d’une pérennité de l’entreprise que nous avons construite par notre travail depuis des décennies.
La CGT demande des embauches pour compenser tous les départs passés et à venir, avec suffisamment d’anticipation pour garantir une passation des compétences. Et des plans de formation ambitieux pour tous les salariés, nous devons toutes et tous être en capacité de relever les défis à venir.
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L'Echo du CSE DTSI - Décembre 2024
Plus Jamais ça !
À la suite du suicide de l’un de nos collègues de l’équipe SPIRIT d’Orange Grand Stade à Lille en mai dernier, le cabinet d‘expertise SECAFI a présenté son Rapport, voté par le CSEE et poussé par les élus CGT.
La CGT a aussi lancé en parallèle une alerte Danger Grave et Imminent sur l’ensemble du collectif SPIRIT en juin dernier, que nous avons refusé de lever, tout comme la CSSCT DSI du fait que les membres n’ont pas validé le plan d’actions proposé par la Direction.
En raison de cette alerte toujours en cours, l’inspectrice du travail était présente en sa qualité de membre de droit. La CGT se félicite de cette première historique sur le CSEE DTSI.
Les élus CGT au CSEE ont obtenu :
• La restitution en présentiel des résultats de l’expertise auprès de l’équipe avec la Direction et le cabinet d’Expertise SECAFI
• Le déplacement du directeur de la DSI pour échanger avec le collectif SPIRIT de Lille
• Un plan d’actions intégrant les propositions de SECAFI
• Le suivi de l’équipe SPIRIT de Lille en CSSCT DSI
Les élus CGT restent vigilants sur l’évolution de la situation, pour un retour à la sérénité au sein de ce collectif.
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L'Echo du CSE DTSI - Août 2023
Edito : la réalité de « lead the future »
« Lead the future », ce sont surtout des économies. Lors du CSE DTSI d’août nous avons l’illustration des conséquences.
D’une part les projets en cours questionnent sur l’avenir de la DISU, et sur la fourniture aux salariés d’un poste de travail de qualité, avec un support de qualité, disponible.
D’autre part la gestion par la direction des accidents du travail questionne. Les oublis et les manques sont nombreux, dans le but d’économiser sur la cotisation à la sécu, dépendante du taux et de la gravité des accidents du travail. La meilleure façon d’économiser sur ce sujet est la prévention.
Les économies sont une part importante du plan stratégique « lead the future ». Cela a des conséquences sur la limite des investissements pour le futur. Et sur nos conditions de travail avec la continuation des suppressions d’emplois. Et comment, à quelques mois du début des négociations salariales ne pas penser à la faiblesse des augmentations, à l’augmentation du coût de la vie et à celle des profits allant dans les poches des actionnaires. Un autre « lead the future » s’impose !
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Tenaces et Efficaces - Juillet Août 2023
Edito : Orange pressée pour cet été ?
A Orange, la recherche de profits immédiats va bon train, non pas pour investir, embaucher pour compenser les nombreux départs ou rémunérer à sa juste valeur le travail des salariés, mais pour rémunérer les actionnaires.
L’annonce du plan de suppressions de postes de la direction SCE d’Orange S.A. a fait l’effet d’une douche froide pour beaucoup de salariés. Les suppressions d’effectifs par non-remplacement des très nombreux départs ne suffisent plus à la direction. La directrice générale Christel Heydemann a décidé d’innover. Proposer une Rupture Conventionnelle Collective était une première. Faute d’accord, grâce à l’intervention de la CGT, elle se transforme en Plan de Départ Volontaire (PDV), qu’elle essaye de mettre en place. Un tabou tombe à Orange SA : il s’agit ni plus ni moins d’une PSE qui n’ose pas dire son nom.
Que la direction choisisse de supprimer des postes brutalement alors que le groupe est en pleine santé, il n’y a pas lieu de s’en étonner : c’est ce que font tous les groupes et entreprises y compris profitables, et toujours avec le même enfumage. Quand le taux de profit n’est pas aussi élevé que celui réclamé par les actionnaires, les dirigeants expliquent qu’on est « en retard sur les objectifs ». C’est particulièrement révoltant quand ces prétextes sont utilisés au sein d’un groupe qui verse la quasi-intégralité des bénéfices en dividendes aux actionnaires et qui prévoit de les augmenter encore. Sans connaître les résultats financiers des années 2023 et 2024, la direction promet, à l’AG des actionnaires le 23 mai, deux augmentations de dividendes : dans un premier temps 0.72 pour les futurs résultats 2023, puis 0.75 euros par action pour les futurs résultats 2024. Alors non, ne nous laissons pas berner !