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Vie au travail

PME : l’action se poursuit le 4 Juillet

La direction d’Orange responsable de la situation.

Depuis plusieurs mois les organisations syndicales alertent la direction sur la dégradation des conditions de travail avec la mise en œuvre de l’application COME. Pour autant la direction continue son programme sans tenir compte de la réalité. Elle est dans le déni. Les salariés n’ont pas eu d’autres choix que l’action pour se faire entendre. Ils ont agi unitairement et massivement le 23 mai dernier et encore le 14 juin (Poncelet et Montpellier) jour de la rencontre avec la direction pour leurs revendications.

La direction joue encore la montre :

Cette dernière annonce quelques points d’amélioration, surtout pour le mois de septembre. Elle escompte ainsi renvoyer à plus tard le règlement des problèmes et jouer sur l’effet « attendons pour voir » ce que certains affirment déjà. La direction joue ainsi la division du mouvement ! Ses réponses sur COME, RCE, CNPS, EMPLOIS, PVC, salaires dénotent d’un certain mépris pour les salariés.

COME :

Pour la direction pas question de le stopper.
70 correctifs sont prévus, mais ce n’est qu’en septembre que l’amélioration sera visible. Or les salariés sont en difficulté aujourd’hui. La direction doit prendre des mesures d’urgence !
A noter aussi que :
– la direction n’a pas été en mesure de nous donner les chiffres des dossiers traités actuellement par la TASK FORCE mise en place pour traiter les dossiers en vrille.
– le besoin constant d’avoir les soutiens sur les plateaux pose la question de la formation.
La réponse de la direction n’est pas recevable.

Emploi :

3901 : aujourd’hui 30% des flux sont sous-traités. La direction annonce un objectif de 20%. Cela est impossible car à chaque difficulté (come, RCE…) elle fait appel encore une fois à la sous-traitance.
Il y aura plus de pro-actif donc plus de sédentaires mais il y a des difficultés à recruter car le métier est difficile. La direction ne se donne pas les moyens de recruter, et ne reconnaît pas cette difficulté par des promotions en grade DBIS.
ASCOM : pas de recrutement car conforme à la GPEC alors que le besoin d’ASCOM n’est plus à prouver dans les services.

CNPS :

La direction souhaite encore le conserver mais s’oriente vers un TEP (taux d’expérience positive) qui est en « test » sur GE et SOM. Si on peut comprendre qu’une entreprise souhaite mesurer la satisfaction de ses clients, l’indicateur choisi ne doit pas peser sur la rémunération des salariés alors qu’il est prouvé que les questions posées au sondage n’incitent pas à se prononcer uniquement sur l’entretien du vendeur, d’autant s’il a été mal servi précédemment.
La CGT a dénoncé encore cette méthode de « test » et a rappelé l’échec de Délivery et de COME qui ont été développés sans avoir recours à l’accord sur les expérimentations.

PVC :

La nouvelle PVC est un succès pour la direction, elle affirme que l’enveloppe a été dépassée de 17%. C’est pourquoi elle s’octroie la possibilité d’effectuer des modifications de valorisation des produits, mais attention seulement tous les trimestres. Soyons vigilants pour que des modifications de valorisations n’interviennent pas en cours de trimestre!
La CGT rappelle que les salariés n’ont pas volé cette rémunération variable et que l’entreprise a gagné elle aussi !
Seul ombre au tableau de la PVC : les Flux Porteurs qui voient leur part variable baisser en moyenne de 700 à 300€.
La PVC n’est donc pas bonne pour tous !
Sur les items de la PVC, la CGT rappelle qu’il ne faut pas mélanger pression et motivation : si la direction dit qu’il n’y a pas d’Item temps de présence, la hiérarchie met la pression sur le nombre d’appels/jour !

RCE :

Aujourd’hui 20000 fiches ne remontent pas. Les clients appellent et sont routés chez ARVATO depuis lundi 12/06. La direction considère que la situation s’améliore, or d’autres difficultés d’identification et de traçage remontent avec RCE.
Comme pour COME elle se tourne encore vers ARVATO (sous-traitance), ce qui a amené la CGT à demander les effectifs d’ARVATO travaillant pour l’agence PME. Pas de réponse, mais les salariés ont raison de réclamer les emplois pour bien faire leur travail.

Salaire et reconnaissance :

La direction refuse la transparence et ne donne aucun chiffre sur les AI et les MEC ; les inégalités peuvent perdurer ! Les salariés attendent un geste fort de la direction. Cette dernière renvoie aux accords et donc aux signataires de ces accords. Comme pour le 23 mai, seule la mobilisation du personnel a obligé l’ensemble des organisations syndicales à se positionner sur les augmentations demandées.

 

Pour la CGT l’heure est à l’élargissement du mouvement. Que ce soit à PME, dans les AE les conditions de travail se sont rapidement détériorées suite à DELIVERY et COME. La direction entreprise France (DEF) ne peut faire comme si cela n’existait pas.

La CGT propose à tous les salariés de débattre des actions à mener afin d’obtenir de véritables négociations. Aucune organisation syndicale ne peut prendre la responsabilité de renvoyer à plus tard cette question. La direction ne peut pas rester sourde aux revendications et traiter les personnels par le mépris.

La CGT met en débat une journée d’action unitaire. Pourquoi pas le 4 juillet ? Décidons-le dans chaque service.

 

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Vie au travail

Les salariés refusent les plans de suppressions de postes et d’emplois à Orange!

La direction d’Orange doit entendre les salariés de SCE et retirer son projet injustifié de suppressions d’emplois dans une entreprise en bonne santé financière. Lors de la dernière Assemblée Générale des actionnaires le 23 mai, la direction leur a promis 2 augmentations de dividendes pour 2023 et 2024, avant même de connaître nos résultats. La direction préfère garantir la rémunération des actionnaires que préserver nos emplois.

La CGT FAPT, bien que non-représentative sur le périmètre SCE, a lancé des initiatives afin d’informer et d’accompagner les salariés sur les véritables enjeux de ce projet. Les salariés se sont majoritairement exprimés contre les suppressions de postes et la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) souhaitée par la direction. Nous rappelons que la moyenne d’âge à SCE est de plus de 51 ans.
Après l’échec de cette négociation sur le dispositif de RCC et la tentative d’entrave au CSE de SCE en refusant une info-consultation de ce projet mortifère, la direction tente de passer par un Plan de Départ Volontaire (PDV) au niveau du CSE Central Orange qui s’est tenu le 1er juin 2023.
Sachant que la Direction a une obligation de reclasser les salariés, pourquoi accepteraient-ils ce PDV qui a les mêmes objectifs de réduction des effectifs, d’accroissement des délocalisations et de la sous-traitance, et de transfert des salariés restants vers nos filiales avec des conditions sociales plus défavorables ?
Vos représentants au CSEC ont immédiatement diligenté une expertise afin d’être éclairé sur les réelles raisons économiques et sociales de ce projet et leurs impacts.

La bataille continue ! La CGT FAPT invite l’ensemble des salariés à se mobiliser pour :
• L’abandon de ce projet de suppressions d’emplois à SCE ;
• La réinternalisation des activités et des emplois des filiales (Orange Business,…) et des sous-traitants aux meilleures conditions sociales dans Orange SA pour un véritable projet industriel d’avenir ;
• Le refus du retour des mobilités forcées.

Contactez vos représentants du personnel CGT FAPT pour participer aux Assemblées Générales et aux Initiatives

Rejoignez massivement la mobilisation des collègues de SCE pour la défense des emplois et des retraites à Orange !

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Vie au travail

Le 6 juin, amplifions le mouvement !

La seule alternative, c’est le retrait !

La 14ème journée unitaire de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites se tiendra le 6 juin, 48h avant le vote des députés à l’Assemblée Nationale de la proposition de loi LIOT sur l’abrogation de la réforme des retraites. L’intersyndicale réaffirme son rejet de recul social et appelle à se faire entendre encore plus fort dans la rue ce 6 juin, envoyant un signal fort aux députés. La tension monte et la fébrilité se fait de plus en plus sentir au sein de ce gouvernement.
Depuis plus de 4 mois, la mobilisation ne faiblit pas malgré les manœuvres et intimidations du gouvernement Macron qui ne tient plus que par sa police. Dans l’histoire sociale de la France, jamais une mobilisation n’avait rassemblé autant de monde sur une si longue période. Malgré les tentatives gouvernementales de vouloir passer à autre chose, près de 70% de la population soutient toujours l’action syndicale contre cette réforme injuste et injustifiable. Pour la CGT, tant que cette réforme ne sera pas retirée, nous ne passerons pas à autre chose !

Avec un âge de départ à 64 ans et 43 annuités de travail, la France a le système de retraite le plus dur d’Europe !

Contrairement à la propagande gouvernementale et la désinformation patronale, la France a le système de retraite le plus dur d’Europe. N’oublions pas également que le président Macron avait déjà supprimé l’essentiel des critères de pénibilité qui permettait des départs anticipés en retraite.
À Orange, les salariés sont de plus en plus maltraités face à cette nouvelle Direction qui enchaîne les mauvais coups depuis le début de l’année : 3000 emplois sur la touche en AD, projet de Plan de Départs Volontaires pour 669 salariés de SCE après l’échec du projet de Ruptures Conventionnelles Collectives, projet ARI, réorganisation de la filière RH, externalisations, dumping social, perte de pouvoir d’achat… dans le but de dégager des Milliards d’euros d’économies et satisfaire l’appétit des actionnaires !

L’emploi à Orange est l’ennemi de la Direction !

Sans connaître les résultats financiers de 2023 et 2024, la Direction a fait voter les augmentations du dividende à 72 cts d’euro par action pour les résultats 2023 et 75 cts pour 2024 lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 23 mai. Alors que les indicateurs CNPS et baromètre social sont dans le rouge, malgré les rapports accablants des médecins du travail et les alertes des organisations syndicales, la Direction reste sourde et fait le choix de sacrifier l’emploi à Orange : en 2022, l’effectif CDI a encore baissé de 6%, et la saignée s’accélère en 2023 !
Alors que l’inflation galope à grandes enjambées et que les augmentations de salaires ne suivent pas l’inflation, la Direction d’Orange doit retrouver la raison et faire de l’emploi et des salaires ses priorités !

Le préavis de grève illimité Orange déposé par la CGT FAPT le 7 mars est toujours d’actualité.

La CGT invite les salariés d’Orange, quels que soient leurs statuts, à exprimer leur colère en participant massivement à la nouvelle journée intersyndicale de mobilisation du 6 juin 2023 !

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Vie au travail

Orange vend ses boutiques et brade ses salarié-es : Un accompagnement HONTEUX !

Sans jamais atteindre le niveau des propositions d’autres négociations locales ou Nationales, la direction propose un accompagnement financier indigne !

L’entreprise est la seule responsable. Elle tente de faire porter le chapeau aux Organisations Syndicales non-signataires, et notamment la CGT alors qu’elle doit assumer la paternité de sa Décision Unilatérale (DU) :

• Cette décision concernera uniquement les fermetures de 2023 laissant planner le doute sur les années à venir…
• Des propositions de poste avant tout sur les unités « recruteuses » tenant à peine compte des projets professionnels, des compétences et des bassins d’emploi et de vie de chacun !
• Aucune indemnité liée à la fermeture !
• Une garantie temporaire PVC de 6 mois si le salarié reste sur un métier éligible à PVC (autre AD, A2G, USC Front)
• ou rachat de 6 mois si le salarié quitte le domaine commercial non éligible à la PVC
• 4 000 euros brut pour une mobilité vers une autre boutique Orange maison mère ou si départ volontaire vers la Générale de téléphone
• La prise en compte des frais réels et induits est partielle et pas automatique

L’accord sur les Principes Fondamentaux que la CGT a négocié et signé en mars 2010 reste plus favorable aux salariés puisqu’il propose une prise en compte financière de tous les frais réels et induits liés à cette mobilité forcée.
Exemple : un salarié effectuant 50 kms/jour supplémentaires dans son nouveau poste doit être indemnisé de plusieurs dizaines de milliers d’euros sans limite de durée !
Une perte de pouvoir d’achat conséquente et inacceptable !

ET DEMAIN, A QUI LE TOUR ?

Le maintien des boutiques et leurs emplois passent par la mobilisation de tous !

Aussi nous vous invitons à organiser et participer à toutes actions destinées
à exiger la sauvegarde des emplois à Orange le 6 juin !

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Vie au travail

Suppression de postes, mobilités forcées : c’est toujours NON !

L’annonce du plan de suppressions de postes de la direction d’Orange Business a fait l’effet d’une douche froide pour beaucoup d’entre nous. Les suppressions d’effectifs, oui, nous connaissons, avec la méthode brutale type Lombard, « par la porte ou par la fenêtre », ou avec la méthode type Richard du TPS. Mais aujourd’hui, la direction a décidé d’innover. La Rupture Conventionnelle Collective qu’elle veut mettre en place est suffisamment marquante pour que chacun puisse se dire : « Si la direction le fait, c’est que ça doit être nécessaire ». Elle a également l’avantage pour la direction d’éviter de préciser les conséquences pour les salariés dont le poste sera supprimé, ET PAS AU VOLONTARIAT !

Alors, rétablissons la vérité :

 Que la direction choisisse de supprimer des postes brutalement alors que le groupe est en pleine santé, il n’y a pas lieu de s’en étonner : c’est ce que font tous les groupes et entreprises y compris profitables, et toujours avec le même enfumage. Quand le taux de profit n’est pas aussi élevé que celui réclamé par les actionnaires, les dirigeants expliquent que « on est en retard sur les objectifs ». C’est particulièrement révoltant quand ces prétextes sont utilisés à l’intérieur d’un groupe qui verse la quasi-intégralité des bénéfices en dividendes aux actionnaires et qui prévoit de les augmenter encore. Sans connaître les résultats financiers des années 2023 et 2024, la direction promet, à l’AG des actionnaires le 23 mai, 2 augmentations de dividendes aux actionnaires : dans un premier temps 0.72 pour les futurs résultats 2023, puis 0.75 euros par action pour les futurs résultats 2024. Alors non, ne nous laissons pas berner ! Tout va bien … pour eux ! D’ailleurs la nouvelle direction du groupe au cours de cette même AG des actionnaires (en remerciement certainement) compte bien se faire voter des augmentations substantielles de rémunérations.
 La direction présente la RCC comme une opportunité (une opportunité pour ELLE, certainement). La réalité est que ce dispositif n’impose aucune justification économique à la direction pour la mettre en place. De plus, il lui assure qu’aucun recours juridique contre elle ne pourra aboutir. L’argent qu’elle mettra globalement dans la balance ne représentera que des miettes par rapport aux risques financiers encourus notamment par les plus âgés d’entre nous. En effet, pour les collègues déçus de ne pas avoir pu bénéficier d’un TPS et qui voudraient tenter le coup, comptes tenus du recul de l’âge légal de départ en retraite et de la précarisation que cela va entraîner, l’aubaine risque bien d’avoir un goût amer. Quant aux plus jeunes, le chèque ne sera pas bien lourd…
 Mais le plus grand tour de passe-passe de la direction consiste à évacuer de son discours les mutations forcées qui sont la base même de sa stratégie. Pour tous ceux dont le poste sera supprimé, IL N’Y A PAS DE VOLONTARIAT. L’accompagnement dont on nous parle est de la poudre aux yeux. Les équipes d’Orange Avenir qui en sont chargées sont d’ailleurs également en manque d’effectifs ! Concrètement, il va falloir refaire son CV, avoir des formations au rabais (les 5000 promises sont sur le périmètre monde d’Orange Business, soit 30000 salariés), faire semblant d’apprécier ce « nouveau départ » pour obtenir un poste… un poste avec des conditions de travail en régression puisque la direction ne se cache pas que les postes seront dans les filiales avec des conditions plus défavorables (convention collective, accords collectifs, méthodes de travail, etc…). Quant à la garantie de retrouver ce poste sur notre lieu de travail actuel, la direction ne la donne pas, mais répond : « l’accord sur les principes fondamentaux […] mobilités du 05/03/2010 sera appliqué… ». C’est-à-dire aucune garantie. En effet, le chapitre 3 de ce dernier qui fait référence aux mobilités à l’initiative de l’employeur n’impose que 3 propositions de postes. Dans son article 3.2, la direction indique bien « et en fonction des opportunités de postes ». En résumé, celle-ci pourrait, tout en respectant cet accord proposer à un salarié : pas de poste en maison mère à Rennes, mais il y en a un en filiale, ou un poste à Lille, ou un à Marseille. Quel est votre choix ? Aucun ne vous convient alors …

 Quant à ceux qui resteront, même la direction reconnaît qu’il y aura une augmentation de la charge de travail. En effet, l’arrêt des offres ne se réalise pas d’un claquement de doigts. La migration des clients des offres arrêtées vers les nouvelles est complexe et prend du temps. Sans aucune gêne, elle demandera le transfert des compétences vers la sous-traitance et/ou le near/offshore afin de profiter de l’effet noria ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_noria ), amplifié par l’effet géographique. Il est évident que c’est la promesse d’une belle désorganisation dont la direction fera à nouveau porter le chapeau aux salariés. Elle pourra ainsi ressortir son argument perpétuel de la simplification.

Nous ne serons pas protégés des conséquences de ce plan et des suivants par les « bons arguments » des représentants syndicaux, tous dévoués qu’ils soient à la cause des collègues. La direction avancera selon ses plans tant que nous n’interviendrons pas collectivement et fortement pour éviter la casse. Ce n’est que le rapport de force des salariés qui pourra contrecarrer ces projets néfastes.

L’intersyndicale CGT, CFDT, FO, SUD a permis de nous donner confiance dans la possibilité de nous rassembler autour de revendications communes, à commencer par l’abandon pur et simple de ce plan de suppressions de postes. Il nous faut maintenant passer à la vitesse supérieure, aucune organisation syndicale ne pourra le faire pour nous : nous mobiliser plus nombreux, et plus fort. Cela commence par aller convaincre autour de nous de cette nécessité et de notre légitimité à le faire, en affutant nos arguments, en montrant les non-dits et les partis-pris de la direction (cf début de ce tract).
Nous avons tous commencé à nous mobiliser. Sur beaucoup de sites, des collègues ont participé aux rassemblements, ont discuté entre eux, ont cherché des renseignements. Les rassemblements qui ont eu lieu, sont des encouragements à continuer. La direction n’y est pas insensible, en démontre sa décision de ne plus nous laisser intervenir anonymement dans ses réunions ! Quand nous protestons trop fort, nous la gênons et elle compte maintenant sur notre auto-censure….
La seule réponse à lui faire, c’est : on continue !

La CGT mettra tout en œuvre pour faciliter l’organisation des collègues en ce sens !

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Vie au travail

Investir dans l’humain, C’est investir dans l’avenir d’Orange !

La nouvelle stratégie d’Orange « Lead The Future » est une nouvelle accélération des précédents plans de réduction de coûts. Elle démontre l’incapacité de la nouvelle direction, à trouver de véritables leviers de croissance. À tel point qu’elle tente de rassurer les marchés financiers en garantissant une augmentation du versement de dividendes pour les deux prochaines années en hypothéquant l’investissement de demain.

Pour la CGT FAPT, l’obsession de la Direction de rechercher du « cash à court terme » fragilise l’entreprise avec le risque de saboter son avenir. La force de travail, l’humain, ne doivent pas être sacrifiés au profit d’intérêts économiques ou financiers.

La Direction doit revoir sa stratégie pilotée essentiellement par des plans d’économies afin d’améliorer ses chiffres et dégager à court terme de la trésorerie (4Mds € d’ici 2025). Elle doit cesser l’intensification des projets de restructuration, qui se traduisent par une importante saignée de l’emploi, une externalisation à outrance des activités et des emplois et une mise en concurrence
exacerbée entre les salariés internes et externes.
Comment les salariés peuvent-ils se projeter sereinement dans ce nouveau modèle d’entreprise qui les plongent dans l’incertitude et un mal-être grandissant en les privant de réelles perspectives,
et même en les écartant, comme pour les 700 salariés de Service Communication aux Entreprises (SCE) à qui on demande de prendre la porte ? C’est inadmissible pour la CGT FAPT !

La direction doit urgemment apporter des réponses aux nombreuses alertes inquiétantes de la CGT FAPT, des rapports des médecins du travail, des enquêtes CNPS et du baromètre social. Tous les signaux passent au rouge et la situation se rapproche dangereusement de la crise sociale de 2009.

La CGT réclame :
L’arrêt de tous les projets de restructurations et la redéfinition d’une stratégie qui
place en priorité l’humain et la prévention primaire
L’arrêt du dumping social et la ré-internalisation des activités et des emplois au
sein d’Orange SA
Le déblocage des budgets permettant un investissement massif dans les réseaux,
la recherche et développement, la formation, les salaires et la reconnaissance des
compétences et des qualifications et l’amélioration des conditions de travail ;
L’appropriation publique des activités de télécommunications avec la création d’un
service public de la communication répondant aux besoins des populations ;
Une véritable politique industrielle et environnementale, durable et responsable au
plus près des besoins des populations ;

Pour la CGT FAPT, la performance économique de l’entreprise doit commencer par la performance sociale

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