ÉTABLISSEMENT FSF

Les CSRH sont-ils toujours au service des salariés ?

Des ressources humaines, qui n’ont plus d’humaines que le nom
Depuis 10 ans, les CSRH ont recours à des CDD pour Accroissement Temporaire d’Activité, afin de pallier le manque d’effectif dans certaines branches des CSRH (4 départs pour 1 recrutement).
En effet, depuis la mise en place de la corbeille commune en janvier 2019, dans les services gérant le quotidien du salarié, nous constatons une dégradation constante des services rendus. La satisfaction est en baisse. Il restait, au 26 septembre 2019, 20 000 demandes en souffrance, entre autres, les demandes de Congés Ordinaires de Maladie pour les Agents Contractuels (COM ACO).
Si ces demandes ne sont pas traitées dans les délais impartis, elles génèrent des dettes souvent très élevées, qui fragilisent les salariés qui sont déjà dans une situation difficile. Il y a également du retard dans le traitement des demandes d’études avant retraite ou TPS, ce qui empêche le salarié de se rendre à Orange Avenir pour obtenir son évaluation pour un éventuel TPS ou une future retraite.

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Appel à la grève mardi 16 juin dans les CSRH

Nous nous sommes cassés le dos et les yeux sans nos écrans multiples et nos fauteuils de bureaux et pourtant nous nous sommes adapté.es. Dans les CSRH, nous avons fait face avec les moyens du bord, pour faire tourner la paie et répondre de façon quasi normale à nos collègues ou aux managers/filières RH qui nous sollicitaient par téléphone ou par mail. Et nous avons tenu bon !
Nous l’avons fait parce que notre travail fait sens, pour aider nos collègues et dépanner les usagers.
Puis ce fut la douche froide :
65% du personnel d’Orange n’est pas éligible à la prime COVID de 1000 euros et les CSRH sont dans les 65%. Pourtant dans le document « Informations PCA » du 3 avril 2020, présenté au CSE de FSF, il est clairement écrit que les activités liées au PCA sont : « Maintien de la paie, SST, Réponses aux salariés, Expertises RH, RH FC, SIRH. » la direction des CSRH ne semblait pas au courant et il a fallu que la CGT lui fournisse le document !
Lors de la rencontre, habituelle dans le cadre d’un préavis, avec la direction, la DRH des CSRH face à notre demande de prime COVID et de prime pour tous les salariés.es des CSRH, a osé dire «On a tous été payés et le fait de demander une prime est déplorable »… Mais nous n’avons pas de leçons à recevoir de la part de quelqu’un qui touche un salaire largement supérieur au nôtre et dont la seule oreille attentive se limite à écouter la direction mais certainement pas les personnels.
D’autant que lors des Négociations Annuelles salariales (NAO), qui ont récemment repris, les budgets annoncés sont en baisse de plus de moitié ! Par conséquent l’enveloppe budgétaire ARCQ est aussi appelée à se réduire et ce ne sont pas les grandes réunions et autres ateliers prévus prochainement qui tromperont les personnels !
Curieuse façon de dire Merci, non ?
Nous savons que cet appel à la grève est particulier, puisque nous sommes encore en travail à domicile, mais être confiné.e.s professionnellement, n’empêche pas d’être socialement responsables et d’exprimer notre volonté d’un monde d’après qui ne soit pas pire que celui d’avant.
Le mardi 16 juin, je me déclare en grève !

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Préavis de grève dans les CSRH pour la journée du mardi 16 juin 2020

Monsieur le Directeur,

Notre organisation syndicale dépose un préavis de grève de 24h, pour la journée du mardi 16 juin 2020, afin de couvrir tous les arrêts de travail qui seront décidés par les personnels des Unités de la Direction des Centres des Services RH, quels que soient leurs statuts. Les personnels des CSRH ont, depuis de nombreux mois, fait les efforts nécessaires pour pallier le manque d’effectifs, ils ont, pendant la crise sanitaire, su s’adapter et produire un travail de qualité tant auprès des salariés que des manageurs. Les personnels ont le sentiment de n’être ni entendus sur leurs revendications salariales, ni écoutés lors des réorganisations et cela perdure depuis trop longtemps.

Par cette journée de mobilisation et d’action, les personnels des CSRH exigent :

  • L’application de la note du 2 juin 2020 relative au versement au sein de l’UES Orange, d’une prime exceptionnelle « COVID 19 » dans le cadre du plan de continuité d’activité. Nous demandons le versement de la prime COVID 19 de 1000€ pour les salariés de l’accueil salariés de Strasbourg et de l’accueil managers/filière RH d’Orléans.
  • Le versement d’une prime exceptionnelle à l’ensemble des salariés des CSRH, en reconnaissance des efforts et du travail fournis par les salarié.es, dans des conditions particulièrement difficiles pour surmonter la situation que nous venons et sommes encore en train de vivre.
  • Une revalorisation des salaires pour tous les salariés des CSRH
  • ARCQ (Accord Reconnaissance des Compétences et Qualifications) : les retours démontrent qu’il y a trop peu de positionnements en référent et avancé, ce qui suscite un fort sentiment d’injustice et de manque de reconnaissance.
  • La remise en place du pôle GPS de Montpellier : La direction a jugé utile de supprimer cette équipe en début d’année, mais a réactivé l’équipe pour faire de la production pendant le confinement. Quelle est la logique ? La CGT était clairement opposée à la suppression de cette équipe. Les évènements démontrent bien qu’il y a un manque d’effectifs en production et que l’équipe GPS de Montpellier y a toute sa place.
  • Des embauches, notamment en production, afin de faire face à l’activité des CSRH.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de notre parfaite considération.

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Compte Rendu CGT audience CSRH

La CGT, trouvant que le climat commence à devenir pesant dans les CSRH, a obtenu, non sans mal, une audience, en février dernier, avec M. L.GOLDMAN, étaient également présents Mme F. LEBRUN et M. F. VOSSELS.

Etude Générale de Carrières (EGS)
La Direction, par le biais d’un joli tableau, nous démontre que pour les EGS, tout n’est pas catastrophique. La CGT a demandé si la Direction avait pris en compte, le fait qu’il risquait d’y avoir un pic de demandes, si par malheur, la réforme des retraites voyait le jour. Par ailleurs, la CGT a expliqué qu’il est très difficile pour le salarié qui veut faire une demande d’EGS, d’accéder au lien, pour savoir quelles pièces obligatoires doivent être fournies. Du coup, cela génère beaucoup de rejets de demandes incomplètes, et beaucoup de mails, avant de pouvoir traiter le dossier. La Direction en a pris bonne note, et un chantier est en cours pour avoir un accès direct et plus efficace pour aller voir la liste des documents à fournir.
La CGT rappelle que c’est important pour les salariés, car s’ils n’ont pas leur EGS, ils ne peuvent pas se rendre à Orange Avenir, et cela retarde leur demande de TPS ou de retraite.
– Affaire à suivre…

Les dettes consécutives à des arrêts maladie !
Même procédé que pour les EGS, la Direction, par le biais d’un autre tableau, a l’outrecuidance de nous expliquer qu’il y a moins de dettes ! La CGT s’insurge, en disant qu’il n’est pas normal qu’une entreprise comme Orange, accepte que ses salariés, du fait d’une maladie, puissent avoir des dettes ! Quelle belle image pour l’entreprise ! Surtout quand celles-ci sont le résultat d’une mauvaise gestion des Congés Ordinaires de Maladie pour les salariés de droit privé (COM ACO) de la part de la Direction. Ces salariés n’ont rien demandé, ils ont juste eu le tort d’être en maladie, c’est tout ! La Direction nous donne quelques raisons fumeuses, du genre, c’est le fait du séminaire à Beauval, où cet aspect n’a pas été traité. C’est trop facile de dire que ce sont les assistantes RH qui seraient responsables de cet état de fait.
– En attendant, les personnes qui subissent ces dettes sont dans des situations difficiles et cela pourrait bien se retourner contre l’entreprise –

Suppression de l’équipe Gestion des Salarié.e.s (GPS) de Montpellier.
La Direction, du fait du départ de la responsable d’équipe, a tout bonnement supprimé l’équipe GPS sur Montpellier. Ce qui fait qu’il n’y a plus de service GPS dans les 2 CSRH du Sud. La Direction dit avoir essayé de trouver des solutions pour pallier le manque de manager, mais pour elle, cela a été beaucoup plus facile de supprimer le service que d’essayer de le garder. Des recrutements vont être faits, notamment sur Cergy.
Sur 10 CDD, seulement 4 seront renouvelés. La Direction nous a ressorti une chanson que l’on commence à connaître, à savoir, que les salariées ne changent pas de métier, ni de site, elles changent seulement d’activité.
– Comme si un changement d’activité se faisait facilement ! –
La Direction préfère se passer de personnes aguerries dans leur travail, que de chercher des solutions. Pour arriver à leur niveau de connaissance, il faudra, aux nouveaux recrutés, quelques années d’ancienneté au sein de GPS, afin d’arriver au niveau d’expertise des collègues du sud de la France. Quelle ironie ! La Direction demande que les salariés de Montpellier fassent de l’entraide GPS. Où est le gain ?
– Une fois encore, ce sont les salariés qui trinquent ! –

Avenir des CSRH en général dans le cadre engage 2025.

  • La Direction assure qu’il n’y aura pas de grands changements, excepté la fermeture du site de Lannion, et la reprise de leur activité par le PAFC de Grenoble. Mais il n’y a toujours pas de candidats suite à l’offre d’emploi pour le service PAFC. La Direction explique qu’il faudra voir comment organiser le service repreneur.
    Pour le reste :
    Une possibilité de prendre des activités RH des filiales, en faisant comme une sorte d’intérim. L’idée semblerait avoir les faveurs de la direction.
  • Peut-être voir pour externaliser certaines activités ou les automatiser. La Direction demandera conseil auprès d’autres entreprises éventuellement…
  • Revoir certains processus.n Côté SI, garder Contact RH encore un moment, mais changer le moteur de recherche de l’outil.
  • Demander aux salariés de changer d’activité lorsque cela sera nécessaire.
  • Tenter d’obtenir une offre pour changer le logiciel de paie dans les filiales, et en profiter pour revoir le nôtre.

– La CGT sera vigilante sur tous ces points –

Problèmes au TPS de Grenoble.
La CGT avait alerté sur ce sujet et demandé une audience, dès le 13 décembre 2019.
Des solutions ont été apportées, à savoir :

  • Un accompagnement pour le manager.
  • Des mobilités pour 2 salariées.

– Si, la CGT se félicite de ces évolutions, néanmoins, elle restera attentive aux conditions de travail sur ce site –

Les déménagements.
Grenoble : L’UPR a besoin de place ainsi que TOTEM. Le CSRH doit céder l’espace dédié à l’équipe PAFC. La Direction mentionne que le CSRH a des surfaces, il faut voir comment répartir les salariés à l’intérieur de ces surfaces. Un groupe de projet est en cours. La CGT craint que les salariés n’aient pas la place nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions. Comment cela va-t-il se passer ? Y aura-t-il des recrutements, comme cela est prévu dans l’équipe PAFC ? Que dire de la consultation des salariés ?
– La CGT est inquiète pour les équipes de Grenoble –

Montpellier : La Direction rappelle que les locaux doivent convenir au CSRH.
La CGT dénonce :

  • L’emplacement du site.
  • Le manque de transports pour s’y rendre.
  • La pollution des sols.
  • Le manque de place de parking.

Ce sont les points noirs de ce dossier, mais la CGT a rappelé qu’il y en avait d’autres, notamment, qu’il y avait deux discours, un pour les managers et un pour les IRP. Comment, dans ce cas, les salariés peuvent-ils s’y retrouver ?
– Une expertise est en cours –

Orléans : Déménagement prévu au 1er semestre 2021.
Le macro-zoning est terminé et les espaces pour le CSRH sont dédiés. Le micro-zoning est commencé. Quant au FLEX ou pas FLEX, concernant tous ces projets immobiliers, la Direction ne sait pas. Les télétravailleurs devront partager leurs bureaux. Pour la CGT, cela ressemble tout de même fortement à du FLEX ! Quant à la stigmatisation des travailleurs handicapés par rapport au FLEX, La Direction n’y croit pas !
– Pourtant, elle se fera fatalement –

Activités des soutiens vers les ARH.
La Direction invoque une montée en compétence des salariés de l’équipe TPS pour justifier ces activités supplémentaires et que cette activité complexe a toujours été traitée par les conseillers RH alors que c’est faux !
– La CGT pense qu’en vérité, les soutiens sont surchargés de travail et que ce trop-plein se répercute sur les conseillers RH –

Formation pendant les vacances scolaires.
La formation a été faite à l’initiative des responsables d’équipes. La Direction reconnaît que les dates choisies (23 et 24 décembre 2019) n’étaient pas très judicieuses. La CGT déclare que les salariés ne comprennent pas pourquoi, ils n’ont pas le même outil que les collègues d’Orange Avenir.
Il faudrait un délai de prévention pour les salariés, car ce n’est pas la première fois que cela se produit. La Direction dit essayer de faire des plans de formation à 3 mois, voire sur 1 an.
– La CGT demande une amélioration de l’outil –

La CGT est sortie de l’audience avec l’impression que la Direction se moquait des personnels !
Pendant la crise sanitaire, les assistantes ont démontré par des actes quotidiens, s’il en était besoin, l’importance pour les salarié.e.s d’une continuité des services RH. Ce n’est pas de mépris mais de reconnaissance dont tous les personnels des CSRH ont besoin !
Mobilisons-nous toutes et tous pour la grève le 16 juin !

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Déclaration CGT préalable au CSEE de FSF du 30 avril 2020

La CGT pourrait titrer sa déclaration préalable par la célèbre phrase de Jean Cocteau : « Puisque ces mystères me dépassent feignons d’en être l’organisateur » qui résume l’état des mesures prises par le gouvernement pendant cette crise sanitaire, une succession de tout et son contraire, des précisions imprécises formulées au fil de l’eau, des go and stop and go and re stop ! Ainsi dans la nuit du 10 au 11mai, le Père Noël devrait nous livrer des masques, des gants, des lunettes, des gels hydro alcooliques,  afin que nous soyons tous en mesure de reprendre le travail dès le 11 mai.

Pour la CGT cette date est plus que prématurée alors que l’Allemagne qui vient d’alléger son confinement, le 20 avril dernier, voit croitre avec inquiétude le nombre de personnes contaminées et s’interroge sur un rapide re confinement, alors que l’Amérique Latine et particulièrement le Brésil et le Pérou mais aussi le continent africain sont confrontés à une pandémie dévastatrice ou le système sanitaire n’est plus en mesure de répondre aux besoins des populations. Alors que l’Espagne et l’Italie ont décidé de ne rouvrir les écoles qu’en septembre, est-il crédible, en France, de jouer à l’apprenti sorcier ? Les réponses aux dernières enquêtes d’opinion montrent la défiance de la population à ce dé confinement prématuré.

Pour ce qui concerne Orange et plus particulièrement Fonctions Support et Finances, la tenue du dernier CSEE, le 23 avril dernier, ayant à l’ordre du jour la poursuite des projets immobiliers sur Montpellier et Toulouse montrent une volonté de ne pas tirer les leçons du présent et de ne pas anticiper de futures crises en maintenant les Flex Desk, la densité des personnels dans un même lieu, faisant ainsi fi des plus élémentaires consignes sanitaires.

Cela aurait pourtant du interpeller la direction sur, par exemple, les risques de propagation d’une simple grippe… Ainsi il faudra, comme l’écrit Franck Mikko, directeur musical de l’orchestre philharmonique de Radio France  que : « la moitié des cordes joue en tenant l’archet de la main gauche, l’efficacité de cette mesure afin de stopper les virus n’est pas démontré mais cela donne un très joli mouvement ».

Vous l’aurez compris, pour la CGT ce PRA, même légal, est prématuré d’autant qu’à ce jour le dé confinement en date du 11 mai n’est pas acté puisque, selon le 1er ministre la décision ne devrait être prise que le 7 mai, de plus et selon les préconisations le télétravail devra être poursuivi, or ce télétravail est particulièrement massif à FSF. Pour la CGT ce PRA devrait être instruit à partir de l’amélioration des conditions de travail dans un contexte de continuité d’un télétravail très particulier qui se heurte aux aléas de la vie pratique du confinement.

Améliorer les conditions de travail, c’est d’abord rassurer les personnels en neutralisant les objectif pour tout le monde, c’est aussi conforter les PVM (parts variables managériales) du 1er semestre sur la base du 2ème semestre 2019 comme cela se fait pour les commerciaux. C’est encore, réaffirmer le droit à la déconnection et c’est aussi revoir et allonger les délais de livraison pour le travail en mode projet. C’est enfin, participer aux frais supplémentaires engagés par les salariés en matière de consommation d’électricité, d’eau, etc…

Ce PRA prématurément présenté pose de nombreuses questions sur le présentiel occasionnel ou quotidien, car il n’intègre pas la différentiation des départements rouges ou verts, quelle est la position de la direction sur ce sujet ? Il ne tient pas compte non plus du volontariat, or pour les parents de jeunes enfants, écoles maternelles et primaires, ils ne sont majoritairement pas prêts à re scolariser leurs enfants et quand bien même ils le seraient, nombre de Maires ont déjà déclarés ne pas rouvrir leurs écoles.

Le PRA n’aborde pas non plus, ce qui est un facteur de diffusion de la pandémie, avec des études à l’appui dans les pays asiatiques,  les climatisations, quelle est la position de la direction sur ce sujet ? Rien non plus sur la désinfection des véhicules en pool, comment et par qui sera-t-elle effectuée, y aura-t-il des recommandations pour ne pas se servir de la climatisation des véhicules ?

La question des transports en commun se pose en grand notamment pour les personnels qui n’auraient pu se procurer les matériels sanitaires indispensables et notamment les masques est-ce que l’entreprise les fournira ?

Enfin la CGT souhaiterait avoir un bilan précis du nombre de gels hydro alcooliques, de gants et de masques par catégories, dont nous disposons à FSF et à quelle date et comment sera faite la distribution ?

Certes, la situation n’est pas simple, c’est pourquoi écouter les propositions des organisations syndicales qui relient les besoins des personnels en matière d’organisation et de conditions de travail fait sens et contribue à la santé au travail de toutes et tous !

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