MÉTIERS Relation client
Filialisation des salarié-es des boutiques Orange : phase 2
Face à l’échec des négociations sur les AD qui se sont déroulées au printemps et à un bilan 2023 soulignant l’absence totale de mobilité des salariés des AD vers la GDT, la Direction prévoit de prolonger sa Décision Unilatérale pour 2024 mais avec un meilleur accompagnement financier vers la GDT.
Pour rappel, mobilité volontaire vers la GDT : 4 000 € brut.
Il est hors de question que la CGT FAPT cautionne les mobilités forcées des salarié-es !
Quant aux autres mesures d’accompagnement telles que la prise en charge des coûts réels et induits à la suite d’une mobilité (temps de trajet), rien de plus que l’application minimale de l’accord sur les principes fondamentaux du 5 mars 2010.
Afin d’obtenir des mesures et garanties significatives pour les années 2024/2026, Il est primordial que l’ensemble des salarié-es nous remontent leurs attentes au travers de ce court questionnaire
Le lien : : https://msurvey.orange.com/ConsultationADGDT
La CGT FAPT, fortement opposée à ce projet, a rappelé à la direction les revendications des salarié-es des AD :
Les mêmes droits et garanties pour tous les salariés, cela passe dans un 1er temps par : le changement de convention collective des salariés de la GDT pour la convention des télécommunications CCNT en vigueur dans les AD.
Des boutiques de proximité avec des emplois en nombre nécessaires pour répondre à tous les besoins des usagers
L’arrêt des fermetures de boutiques « maison-mère », et des transferts vers la GDT pour un réseau unique où l’ensemble des salariés ont des droits et garanties élevées.
Des recrutements externes en CDI, les formations nécessaires, afin de redonner aux boutiques les moyens humains de fonctionner normalement.
Et plus globalement, l’arrêt de tous les projets de transformation ayant pour seul objectif d’importantes économies au détriment de la santé physique et mentale des salariés et du service rendu
En complément…
Élections CA : Flash AD
Du 16 au 18 novembre 2021, tous les salariés du Groupe Orange vont élire leurs représentants au Conseil d’Administration (CA) d’Orange.
C’est quoi le CA ?
Le Conseil d’Administration est composé de 15 membres dont 3 représentants le personnel (un non-cadre et deux cadres) . Il décide et conduit les grandes orientations stratégiques, économiques,
sociales, financières et technologiques du Groupe. Ces administrateurs définissent la politique générale du Groupe, décident de l’avenir de nos métiers et emplois, et s’assurent de leur exécution
par la Direction Générale.
Notre place au CA !
Le rôle d’un administrateur salarié CGT est de porter avec force et conviction la voix des salariés en interpellant le Conseil sur l’ensemble les problèmes rencontrés dans les différentes unités, sur les risques stratégiques
des décisions pour le groupe et le pays. L’exemple récent de la panne des numéros d’urgence ne fait que renforcer le constat sur les risques des arbitrages purement financiers entre qualité, sécurité et profit. Notre ambition est également de nous engager dans des propositions alternatives pour répartir autrement les richesses créées en faveur des salariés. Pour la CGT, ce sont les salariés qui sont les mieux placés pour connaître les réalités du travail et identifier les enjeux de l’entreprise.
Vos attentes et vos besoins au CA pour les AD
La CGT revendiquera notamment la réduction de la part des dividendes au profit de l’augmentation des rémunérations (salaire, part variable commerciale et managériale), de l’investissement pour le recrutement massif et la formation, de l’investissement dans le réseau, du redéploiement de boutiques de proximité sur tout le territoire. Vos élus CGT porteront la fin de la mise en concurrence des salariés en intégrant tous les salariés de la GDT qui le désirent au sein des AD et
un développement économique social et humain durable pour le Groupe, épanouissant et construit pour les salariés.
Voter CGT, c’est l’assurance de voter pour des élus qui représenteront au mieux vos intérêts.
Cet article est lié à l'action : « Élections Conseil d'Administration 2021 »
AD: La roue de l'infortune .. des milliards d'euros, les salariés toujours perdants
1 année de «crise» COVID
Depuis mars 2020 les salariés doivent vivre quotidiennement avec de fortes contraintes dans leur
activité. Fermeture de leur boutique jusqu’à mi-mai/début Juin – réouverture sous haute
tension (effectif réduit, RDV clients limités, vigiles, masques/visières/nettoyages permanents des
espaces de travail…) – un été de souffrance sans renfort pour les congés, retour des objectifs
PVC, perte des vigiles … – 2nd confinement fin Octobre avec cette fois les boutiques ouvertes
mais sans reprendre les aménagements de la reprise mi-Mai (pas de vigile, pas de maintien de
PVC, de gros objectifs…) – une fin d’année sans renfort avec un fort flux et des objectifs
élevés (pression OrangeBank/MaisonProtégée).
BILAN : des salariés épuisés, peu reconnus mais un groupe Orange qui atteint ses
objectifs; seuls gagnants : les actionnaires !
Sentences pour les salariés :
une année 2021 sous le signe des réductions d’effectifs (-7500 salariés)
un Plan Schéma Directeur (PSD) historique qui annonce 31 fermetures de boutiques !
(…)
En complément…
Fusion SCO-UAT "La CGT demande l'abandon du projet et appelle les salarié-e-s à se mobiliser le 4 février"
Au sommaire:
-Tous.tes impacté.e.s
-Rappel du projet
-Fermeture annoncée du SCOE Dijon
En complément…
Coronavirus : Lettre ouverte à la directrice d'Orange France
Nous, l’ensemble des Organisations Syndicales du Groupe Orange, prenons acte des mesures gouvernementales afin de ralentir la propagation du virus Covid-19. Les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.
Nous avons aussi pris connaissance de l’évolution de l’arrêté ministériel, ce 16 mars matin. Il précise effectivement que les activités telco sont essentielles et ainsi que les commerces de détail de matériel de télécommunication « peuvent » (et non pas doivent) rester ouverts.
Les Organisations Syndicales du Groupe ont bien conscience que les activités télécoms sont critiques afin d’assurer la sécurité et l’accès à l’information dans la nation. Mais nous faisons bien la différence entre le commercial et les nécessités de continuité de services du réseau.
Ainsi, si nous avons bien noté les mesures de protection que vous souhaitez mettre en place afin d’assurer la sécurité des salariés face aux clients, en particulier pour les techniciens d’interventions et les conseillers en Boutiques, nous sommes inquiets par rapport aux mesures de sécurité envisagées pour les personnels concernés.
En effet, les salariés nous ont fait part de leurs craintes et de leurs incompréhensions quant aux ordres et contre-ordres dont ils ont fait l’objet tout le week-end. Ils dénoncent leur mise en danger alors que la grande majorité de l’entreprise va être en télétravail.
L’ensemble des organisations syndicales tire le signal d’alarme : les conditions de sécurité aujourd’hui ne sont pas réunies, les mesures de protection nécessaires ne sont pas déployées sur le terrain et donc la sécurité des salariés n’est pas assurée.
Les équipements de sécurité ne sont globalement ni présents en boutique ni pour les techniciens. Les consignes sont différentes en fonction des territoires et génèrent interrogations et inquiétudes.
Si l’entreprise ne fournissait pas l’ensemble des protections requises et maintenait l’ouverture des boutiques, elle ne respecterait pas ses obligations en matière de santé au travail.
En conséquence, l’ensemble des organisations syndicales vous demande de garder la totalité des boutiques fermées en France Métropolitaine, aux Antilles-Guyane, à la Réunion Mayotte, en Corse, qu’elles soient Orange Maison Mère ou Générale de Téléphone.
Nous vous demandons de limiter les interventions des techniciens, sur la base du volontariat, à du SAV nécessaire à l’activité professionnelle principalement dans les secteurs de la Défense, de la Santé et de l’Éducation.
Ce n’est pas parce que la mise en place des ordonnances Macron et des nouvelles instances de représentation est en cours de déploiement qu’il ne faut pas les impliquer. Nous vous demandons de présenter les PCA, les évolutions des Documents d’évaluation des Risques et de convoquer les CSEE afin que les CSSCT puissent organiser des visites de boutiques avant toute ouverture. Ce n’est pas parce que nous sommes face à des circonstances exceptionnelles qu’il faut faire fi du code du travail.
En attendant que vous preniez les bonnes mesures, nous vous prions de croire, Madame, en l’assurance de notre considération.
L’ensemble des organisations syndicales nationales du Groupe Orange