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Septembre 2019

Édito: Cadres à Orange, rien n’est écrit d’avance !

Le 19 novembre, vont débuter les élections professionnelles à Orange. Ces élections revêtent un caractère particulier, car c’est la première mise en place du Comité Social d’Entreprise.

Il n’y aura plus qu’un seul vote : le CSE. Les membres élus désigneront ensuite les Représentants de Proximité (RP) sur les différents sites en tenant compte de la représentativité. Ils désigneront également les participants aux différentes commissions, dont la Santé et les Conditions de Travail.Si ces Instances Représentatives du Personnel changent tant sur la forme que sur le fond, la CGT, reste fidèle à ses valeurs et continuera de se battre avec vous, au quotidien, pour que vos revendications soient prises en compte auprès des directions.

Ainsi notre campagne revendicative sur les PPCR et la revalorisation des grilles indiciaires, s’inscrit dans les attentes de nos collègues fonctionnaires en termes de parcours professionnel et de revalorisation de leur rémunération. Notre campagne sur la reconnaissance, en lien avec ce que nous avons obtenu dans le cadre de l’accord salarial de 2019. Une grande majorité des salariés sont très mécontents de l’accord ARCQ. En cela nous nous démarquons des autres organisations syndicales qui ont signé cet accord. Pour autant nous avons gagné le doublement du budget permettant de régulariser la situation des salariés qui n’ont pas eu de promotion depuis plus de 10 ans, nous avons gagné 900 promotions supplémentaires dans le cadre du budget spécifique égalité Pro et enfin un complément au budget ARCQ (1 000 promotions en plus).

Au niveau du Groupe, nous avons une initiative mondiale sur l’emploi, la rémunération, la reconnaissance, les conditions de travail et l’arrêt des projets de restructuration/externalisation. Ce sont autant de sujets qui sont dans les préoccupations des salariés d’Orange et des entreprises sous-traitantes, dans les services en France comme à l’étranger. Dans l’accord mondial égalité professionnelle, nous avons gagné la suppression des écarts salariaux au plus tard en 2025, ainsi que la prise en compte des violences au quotidien et au travail.

Vous le constatez, dans chaque négociation, chaque instance IRP, la CGT est force de propositions. Que ce soit sur l’emploi et l’insertion des jeunes dans le cadre de l’accord intergénérationnel, le droit à la déconnexion ou encore sur la vision des gains de productivité dans l’accord numérique… Nous militons pour construire le numérique autrement afin qu’il soit synonyme de réels progrès sur le plan humain, économique, social, et environnemental, et ne détériore pas les conditions de vie et de travail.

Nous revendiquons la reconnaissance de notre professionnalisme afin d’exercer pleinement nos métiers et nos responsabilités, en prenant toute notre place dans la construction des orientations et des décisions, y compris dans la conception de projets alternatifs. Nous revendiquons, enfin, de manière interprofessionnelle un statut de l’encadrement qui reconnaisse l’expertise et la technicité, qui légitime son rôle au sein du collectif de travail et qui permette de tirer les grilles de salaires vers le haut.

Nous sommes actuellement en pleine bataille contre la réforme des retraites. Ce que nous portons permet de faire la différence avec les autres organisations : les citoyens et les salariés sont au coeur de nos préoccupations.

Voter CGT, c’est aussi avoir la volonté d’une autre répartition des richesses pour le progrès social !

 

Au sommaire :

Edito p3
DO : un ancrage territorial hors-sol p4
La panacée universelle de l’agilité p5
Managers en sursis ! p8
En direct du SCE p10
…de la DTSI p11
…de TGI et d’OFS p12
Accord reconnaissance des compétences et des qualifications, parlons-en ! p14
L’emploi, une urgence ! p16
Statut cadre et réforme des retraites p18
Blablas de nanas p20
Enjeux sociétaux et environnementaux : la RSE, c’est pas une affaire de Com ! p22

C'est @ nous

n°29 Juillet/Août 2019

Editorial: Pour une démocratie sociale au cœur des décisions des entreprises

Le gouvernement et le patronat organisent une attaque globale contre le monde du travail. Tout doit devenir flexible et individualisé: l’emploi, la durée du travail, le salaire, la santé, l’éducation, la retraite, etc… Leur politique d’austérité se traduit par une sape de tous les secteurs d’activité et des milliers d’emplois sont menacés.
C’est le cas pour nos industries (General Electric, Ascoval, Ford,…) comme dans le commerce (Carrefour, Conforama, Auchan, Tati,…). Quant à nos Services Publics, ils sont bradés aux appétits de la finance (barrages hydrauliques, SNCF, aéroports, Française des Jeux…) et tout ce qui constitue le service public de proximité, le lien social et la solidarité est dégradé: fermeture de bureaux de Poste, d’accueils et de services de la CAF, de la CPAM, de maternités et d’hôpitaux, sans compter les atteintes portées au tissu associatif. Que nous soyons salariés du privé ou du public, retraités, jeunes ou sans emploi, ce sont aussi nos conditions de vie et de travail qui sont dégradées. A Orange, 10 ans après la crise sociale et sanitaire qui a bouleversé France Telecom, et à l’heure où se termine le procès des dirigeants de l’entreprise de l’époque, les conditions de travail et les méthodes de management ne se sont guère améliorées et le risque d’une nouvelle crise est à craindre. Chez Orange, comme ailleurs, les nouvelles organisations du travail fondées sur la flexibilité et l’auto-exploitation portent en elles les ferments de nouvelles souffrances. Pour s’en convaincre, il suffi t de consulter les rapports des Services de Santé de l’entreprise de 2017 et 2018 ainsi que la dernière enquête stress et conditions de travail 2019 qui confirment encore que la charge de travail s’alourdit et que les conditions de travail sont préoccupantes. Pourtant, l’argent existe pour répondre aux besoins des salariés / fonctionnaires et améliorer leurs conditions de travail. Suffisamment pour améliorer également les conditions de vie des retraités, des jeunes et des sans-emploi. En 2018, les grands patrons et les actionnaires ont touché 57 milliards d’euros de dividendes (+12,8 %), faisant de la France le recordman d’Europe des dividendes versés. Les profits des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 24 %, atteignant 94 milliards d’euros. A Orange, le chiffre d’affaires a progressé de 1,3% pour un bénéfice proche de 2,2 milliards d’€. Parallèlement à ces performances, ce sont 4000 emplois qui ont été supprimés l’an dernier. Tandis que les actionnaires et le PDG ont empoché + de 7% en dividendes ou en salaire brut annuel, l’augmentation brute annuelle de plus de 84 000 salariés du Groupe n’a progressé – en moyenne – que de seulement 1,75%. Pour la CGT, le progrès social passera forcément par l’introduction d’une véritable démocratie sociale dans chaque secteur d’activité permettant aux travailleurs et à leurs représentants d’imposer d’autres choix que ceux fomentés par la seule cupidité du patronat.

Au sommaire :

Edito: pour une démocratie sociale au cœur des décisions des entreprises
Actu Télécoms: Restitution de l’enquête Stress 2019 : Les conditions de travail se dégradent toujours depuis 2016
Interview: Thierry Franchi-Responsable juridique CGT-FAPT (Sur le procès France Télécom-Orange)
International: Centenaire de l’OIT : conquérir de nouveaux droits dans le monde
Dossier n° 1: Assemblée Générale (AG) des actionnaires 2019 Dividendes et Raison d’être
Dossier n° 2: Ancrage territorial Un oxymore en guise de projet
Vos droits : Réforme des retraites:l’arnaque du gouvernement

C'est @ nous

n°28 Mars/Avril 2019

Gagner l’égalité, une exigence de la CGT

Le terme d’inégalité recouvre une multitude de situations diverses et leur point commun est l’injustice qui en découle. La CGT se bat contre toutes les inégalités qui, de plus, sont sources
de rejet de l’autre et de repli sur soi. Dans les entreprises, la stratégie des hauts dirigeants est d’entretenir, à différents niveaux, des situations inégales (salariales, contractuelles, etc…). Parfois même de les créer. Cette stratégie patronale a
pour objectif de diminuer les droits des salariés ; tant en termes de rémunération que de conditions de travail et de protections sociales. C’est ce que l’on appelle le dumping social ; pratique qui vise notamment à abaisser les coûts de production en abaissant le coût de la main d’oeuvre. Et ce, afin qu’une minorité puisse continuer à s’enrichir. Pour rappel, au niveau mondial, ce sont 82% des richesses créées en 2017 qui sont allées au 1% des plus riches.
Chez Orange, les choix politiques de la direction visent ce même objectif qui consiste à réduire les acquis des salariés pour encore plus rémunérer actionnaires et hauts dirigeants. Ainsi, les inégalités perdurent. On les constate toujours entre les
femmes et les hommes ou entre les différents statuts (AFO / Fonctionnaires vs ACO / Contractuels). Pour alimenter les inégalités et en tirer profit, la direction a recours aux contrats précaires, CDD et intérimaires, aux contrats pro, aux autoentrepreneurs…
C’est la mise en concurrence de tous les salariés entre eux. Dans l’entreprise et en dehors. Entre les différentes filiales du groupe en France, aussi bien qu’au niveau international. En recourant massivement à la sous-traitance, la direction se désengage de ses responsabilités sociales en les transférant aux sociétés prestataires. Elle fait généralement le choix du moinsdisant social en tirant les conditions des contrats au plus bas.
C’est pourquoi, la CGT a la volonté de réunir l’ensemble des salariés et de leur faire mesurer ce que nous avons en commun.
C’est tout l’investissement de la CGT au niveau des instances telles que le Comité de Groupe (qui réunissent l’ensemble des représentants des différentes filiales), que ce soit au niveau de la France (CGF), européen (CGE) ou monde (CGM). C’est aussi notre engagement au sein de l’alliance Orange (cf. article international, page 2).
Quel que soit le sujet de négociation dans l’entreprise, nous veillons à ce que les droits acquis par les uns ne se fassent pas au détriment des autres. Nous avons besoin d’en prendre conscience, car chaque recul social pour les uns entraine fatalement des reculs sociaux pour les autres. Gagner des droits de hauts niveaux pour tous, gagner l’égalité, c’est un gage de démocratie, de solidarité, de développement humain durable et de progrès social et économique.

Au sommaire :

  • Actu Télécoms : Baromètre salarié 2019 : un camouflet pour la direction.
  • L’interview : Nolween Le Meur, Membre CGT commission suivie égalité professionnelle, sur le 8 mars – Journée des luttes pour les droit des femmes
  • International : Vers l’égalité mondiale chez Orange ?
  • Dossiers :  Résultats financiers 2018/Prime de fin d’année/ARCQ/Consultation salaire
  • Vos Droits : les retraités ne doivent pas être la variable d’ajustement des politiques budgétaires !

C'est @ nous

n°27 Janvier 2019

Augmenter les salaires : la priorité

La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois et de pouvoir se projeter dans l’avenir. C’est ce qu’expriment depuis plusieurs semaines les milliers de manifestants qui
demandent des réponses urgentes aux exigences sociales qui sont posées. Cette mobilisation populaire n’est que la conséquence de la politique d’un gouvernement qui, depuis le début de la mandature, consiste à précariser les salariés et à prendre l’argent dans les poches des plus fragiles (retraité-e-s, familles modestes, jeunes,…) pour le donner aux plus riches : suppression de l’exit tax, suppression de l’ISF (4 milliards)… Pour le patronat, les cadeaux fiscaux ne manquent pas non plus : le remboursement du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) prévue pour 2018 et la baisse des cotisations décidée pour 2019 pour les grandes entreprises s’élèvent à 40 milliards d’euros, sans aucune contrepartie attendue. Autant en moins pour les caisses de solidarité et les finances publiques !
En 2018, La France a atteint le 2e r ang m ondial e n t ermes d e niveau de dividendes versés aux actionnaires. Chez Orange, 2 milliards d’euros de dividendes leur sont versés chaque année, au détriment de l’augmentation des salaires, de la réduction du temps de travail, de l’emploi, de la ré-internalisation des activités et de leurs emplois attachés, des investissements dans la Recherche et le Développement (dont le déploiement de la fibre). En 2018, les actionnaires ont vu leur niveau des dividendes croitre de 7% et les salaires des hauts dirigeants ont progressé de plus de 2,5%. Quand les choix de la direction d’Orange s’alimentent de la pingrerie patronale et de l’accaparation des richesses par les actionnaires, il est difficile d’envisager autre chose que des concertations stériles, qu’un accord ARCQ sans reconnaissance ni qualification, qu’une négociation sur les salaires sans argent ni négociation réelle, qu’une GPEC sans emploi !…
Pour la CGT, la question du pouvoir d’achat est beaucoup plus large que la baisse des taxes sur les carburants. Les salaires, les désengagements de l’État avec ses conséquences sur le service public et une meilleure répartition des richesses, voilà le fond du sujet ! C’est d’ailleurs pour porter ces revendications que la CGT s’est mobilisée ces derniers mois avec les salariés, retraités et privés d’emploi. Cher-e-s collègues d’Orange, si vous souhaitez vraiment une amélioration de votre pouvoir d’achat et de vos conditions de travail, ne laissez pas la direction choisir pour vous ! La CGT vient de lancer une campagne de consultation sur les salaires. Exprimez vos attentes et vos besoins à travers cette consultation afin que la CGT  porte vos revendications et exige l’ouverture immédiate de négociations sur les salaires pour gagner des avancées pour toute- s les salariés.

Au sommaire :

  • Actu Télécoms : La CGT s’inquiète de la façon dont s’organise la transition du RTC vers le « tout IP »
  • L’interview : Ernest Guevara, membre CGT du CHSHSCT sur la politique de santé au travail
  • International : A quand une Europe du numérique ?
  • Dossiers :  GPEC / Intergénérationnel
  • Vos Droits : Abandonnons le prélèvement à la source et engageons une vraie réforme de l’impôt

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n°26 Août 2018

Au sommaire :

  • Actu Télécoms : Monopoly des télécoms, le retour !
  • L’interview : Fabrice Jolys, élu CGT au Conseil d’Administration d’Orange sur la hauuse du dividende
  • International : Coupe du monde de football, les droits sociaux hors-jeu !
  • Dossier : ARCQ – Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications
  • La CGT Fapt à Orange disponible sur tous vos écrans

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