Égalité professionnelle

Pour que l'égalité soit une réalité

En 2019, chez Orange, les femmes :

  • exercent le même travail que les hommes mais avec un salaire inférieur de 8%.
  • représentent 80% des salariés à temps partiels.
  • se heurtent à un plafond de verre (lié à la parentalité), ce qui impacte fortement leurs perspectives de carrière.

Pour la CGT, l’égalité entre les femmes et les hommes est indispensable au progrès social. C’est pourquoi nous avons toujours été force de proposition pour gagner l’égalité au quotidien.

Dans le cadre de l’accord égalité professionnelle de 2018, signé par la CGT, nous avons porté et obtenu l’augmentation du taux de féminisation de l’effectif de l’entreprise en le fixant à 37,5%. Pour atteindre cet objectif, nous avons demandé qu’une priorité soit donnée à la transformation de CDD en CDI. En effet, si le taux de féminisation des recrutements en CDI externes à Orange est de 31,7%, celui des CDD est de 56.35%. Cette exigence porte ses fruits puisque le taux de féminisation des CDI est de 36,7% et que 46% des femmes en CDD ont été recrutées en CDI.

Malgré ces améliorations, il persiste de fortes disparités en fonction des grades/bandes et des domaines métiers. L’enjeu est de gagner la mixité dans tous les métiers en favorisant le recrutement de femmes dans les métiers à prédominance masculine via une politique incitative leur permettant d’être accompagnées professionnellement vers ces filières.

Concernant les métiers Clients, le taux de féminisation en CDI perd 2,5%. Alors que la direction supprime les services autrefois fortement féminisés (Back Office, Relation Clients, etc.), la digitalisation de la Relation Clients présage d’avantage de suppressions d’emplois occupés par les femmes.

De plus, les femmes sont confrontées à la problématique du plafond de verre dans l’entreprise et de son impact sur leurs perspectives de carrière. En effet, le taux de féminisation des promotions pour les bandes C à D est de 40% en moyenne et chute à 30 % pour les bandes Dbis à E. C’est pourquoi, nous avons revendiqué et obtenu l’engagement d’atteindre un taux de féminisation des promotions en Dbis équivalent aux taux de féminisation de la bande D ainsi que pour les bandes E (bande source Dbis).

Dans le cadre de l’accord salarial de 2019 que nous avons également signé,nous avons gagné 1 000 promotions supplémentaires (ARCQ) et l’augmentation du budget de promotion dans le cadre de l’égalité Femmes / Hommes.

Concernant la problématique des écarts de rémunération, la CGT a notamment obtenu de nouvelles mesures réduisant les écarts salariaux pour 700 situations supplémentaires de femmes. Plus globalement, dans le cadre de l’accord mondial égalité professionnelle, nous avons porté et acté l’engagement de supprimer les écarts salariaux au plus tard en 2025 à Orange et dans le monde.

Au niveau international, sous l’impulsion de la CGT, une première norme a été adoptée en juin 2019 à l’Organisation Internationale du Travail contre les violences et le harcèlement au travail. Cette initiative trouve son prolongement dans l’accord mondial égalité professionnelle signé par la CGT à Orange.

Laisser perdurer les inégalités, c’est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades progressent. Gagner l’égalité entre les femmes et les hommes ne se fait pas au détriment de ces derniers. Au contraire, elle permet l’émancipation des toutes et de tous.

C’est pourquoi, la CGT reste force de propositions pour obtenir de nouvelles avancées et améliorer les rémunérations et les conditions de travail du personnel d’Orange.

Pour que l’égalité soit une réalité, je vote CGT.

 

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 19 au 21 novembre 2019 »

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Un accord inédit par son contenu, et par son étendue géographique

La CGT signe l’accord monde à Orange. Un accord qui ouvre des perspectives à l’ensemble du monde du travail!

Dans le cadre de son activité internationale au sein du groupe Orange, la CGT s’est investie dans la négociation pour un accord monde sur l’égalité professionnelle.
A partir des rencontres et contacts avec les organisations syndicales dans le monde mais aussi, de témoignages, d’échanges avec les salariés, la CGT a recensé les attentes, a été force de propositions et a permis à ce que cet accord prenne en compte toutes les situations.
Cette démarche a permis d’intégrer plusieurs thématiques, pour un accord ambitieux qui va améliorer durablement les conditions des salariés dans le monde.
Cet accord remet les organisations syndicales au cœur de la négociation dans toutes les entités du groupe dans le monde. Ainsi il prévoit :
La création d’un comité ad-hoc permettant le suivi et la déclinaison des thématiques de l’accord. Sur certains sujets, il permet de négocier afin d’améliorer le droit existant.
La déclinaison de certains principes de l’accord par des négociations.
La CGT a également réussi à réduire le seuil de déclenchement des dispositions de l’accord dès 400 salariés, afin que tous, les salariés quelle que soit leur entité, bénéficient des mesures.

La négociation a permis de gagner des mesures concrètes et un engagement fort sur l’ensemble des thématiques contenues dans l’accord.

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Le 8 mars, mobilisons-nous pour l’égalité !

Ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres, les femmes font le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur.
Les femmes représentent 80% des salariés à temps partiel. Temps partiel, plus subi que choisi.
Entre les courses, le ménage et les enfants, les femmes réalisent en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine.
Leur travail reste invisible et dévalorisé. Leur salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15H40 les femmes travaillent gratuitement.

L’inégalité en matière de carrière, les femmes se heurtent au plafond de verre, sont discriminées du fait de la parentalité qu’elles assument toujours pour l’essentiel, les emplois dans lesquelles elles sont concentrées ont beaucoup moins de perspectives de carrières.
CSE à Orange : il n’y aurait plus de commission égalité H/F alors que les nouveaux dispositifs réglementaires le permettent. Elle se retrouve noyée au sein de la commission « emploi, formation, égalité Pro ». Ne plus avoir cette commission montre le peu de considération que la direction d’Orange consacre à supprimer les différences de traitements, notamment en termes d’évolution professionnelle.
Prime de fin d’année : alors qu’il y a 36,6% de femmes à Orange, 39,4% des salariés qui ont perçu cette prime sont des femmes. Il y aurait dû avoir plus de bénéficiaires. En effet l’entreprise en calculant le seuil d’éligibilité sur la base du montant de leur salaire à temps plein les a honteusement spoliées de l’éligibilité à la prime (pour rappel : les congés, l’intéressement, la participation et les primes sont versées sur la quotité de temps travaillé). Il y a donc beaucoup de salariés dont une majorité de femmes qui ont été lésées dans cette opération de communication.
NAO salaire : elles vont commencer le 28/02/2019 et le volet égalité professionnelle Femme/Homme va se poser. Les budgets des précédentes années ont été si minimes pour réduire les inégalités salariales, que si ce sujet n’est pris à bras le corps, il sera toujours d’actualité dans encore plusieurs décennies.

Autant de sujets qui nécessitent que nous nous mobilisions le 8 Mars :

● Pour dire que nous exigeons les mêmes droits pour tous.
● Pour exiger que le travail de chacun et chacune soit reconnu et rémunéré.
● Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix.
● Pour gagner l’égalité.
● Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement.
● Pour arrêter les inégalités en matière de pension de retraite, la pension des femmes étant inférieure de 40% à celle des hommes.

La CGT appelle à toutes les formes d’actions pour s’exprimer massivement afin que cessent toutes les inégalités !

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Égalité professionnelle : La CGT signe l’accord !

Alors que les négociations étaient très mal parties, et avaient abouti à l’absence de signature du premier projet d’accord, l’unité syndicale a contraint l’entreprise à poursuivre des négociations. Elles ont conduit à des avancées significatives et à la signature de toutes les organisations syndicales représentatives.

Une signature, pas un chèque en blanc !

Le dernier accord Égalité Professionnelle signé par la CGT date du 24 octobre 2007, cela fait plus de 10 ans. Même si la CGT n’était pas signataire, elle a toujours été force de propositions. Ainsi on peut retrouver dans chacun des accords des avancées  » labellisées  » CGT comme :

  • l’obligation, lors des négociations salariales annuelles, d’avoir des budgets dédiés aux écarts salariaux et aux promotions des femmes,
  • l’attribution d’ASA hospitalisation pour un proche sans obligation de nuitée,
  • le remboursement des gardes pour les ascendants et descendants lors des formations,
  • un(e) référent(e) égalité dans chaque établissement secondaire,
  • une étude sur l’opportunité de la mise en place d’une crèche ou toute autre solution de garde sur tous les nouveaux sites,
  • une augmentation du taux de féminisation qui doit passer à 37,5 % (28,3%) en recrutant parmi les CDD (majoritairement des femmes) et les apprenti(e)s déjà présent-e-s et formé(e)s dans l’entreprise.

Des propositions concrètes sur la promotion ont été collectivement portées par toutes les organisations. L’entreprise a refusé de s’engager prétextant qu’aller plus loin était incompatible avec l’application de l’accord emploi et
compétence ! Néanmoins la CGT a obtenu que l’entreprise s’engage à atteindre un taux de féminisation des promotions en Dbis équivalent aux taux de féminisation de la bande source D ainsi que pour la bande E (bande source Dbis).

Pour la CGT, une signature est synonyme d’exigence et de responsabilité. C’est pourquoi elle n’a pas remis un chèque en blanc à la direction mais a déjà annoncé qu’elle ferait en interne un point d’étape dans 18 mois et quelle ne s’interdit rien au cas où la direction ne tiendrait pas ses engagements.

La CGT participera activement à la commission de suivi nationale et à celles au niveau local.

L’égalité professionnelle, nous avons tous et toutes à y gagner !

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Accord égalité professionnelle : La Direction désavouée !

Aucune Organisation syndicale ne signe, la CGT exige la poursuite des négociations !

Depuis 2011, la CGT refuse de signer l’accord égalité professionnelle à Orange. Le motif est toujours le même, l’entreprise signe des accords qu’elle ne respecte pas ! Elle se sert uniquement des signatures des organisations syndicales pour remporter ses « précieux labels » ! Les organisations syndicales ne sont pas là pour aider la direction dans sa communication mais pour défendre les intérêts des femmes et des hommes de notre entreprise ! La CGT se félicite d’avoir été suivie dans sa démarche par toutes les autres organisations syndicales !

Un bilan de l’accord 2014-2017 aux chiffres révélateurs !

  • La différence de la rémunération moyenne brute entre les femmes et les hommes est de 7,9 % soit 3 864 euros annuel.
  • Le taux de recrutement féminin en CDI est passé de 32,8 % fin 2013 à 28,3 % fin 2016 alors que le taux de recrutement féminin en CDD est de 52,7 % !

Un accord 2017 – 2020 au rabais !

L’entreprise s’engage sur un taux de féminisation de l’entreprise à 37.5 % à l’horizon de 2020. Chiffre impossible à tenir au vu du nombre de départ des femmes dans les 3 prochaines années et du peu de recrutement !

  • Elle s’engage à passer au taux de 35% de recrutement féminin en CDI, mais ne propose aucune mesure supplémentaire pour y parvenir !
  • Pour ce qui est des promotions ou évolution de carrière, quasiment tout est renvoyé à l’application de l’accord reconnaissance des compétences ! Accord qui ne prévoit rien de chiffré sur l’égalité pro et ne propose rien d’autre que de la vigilance !
  • Elle intègre dans l’accord les « dons de jours de congés » pour enfants et conjoints gravement malade et l’élargie aux ascendants !Elle aurait même pu l’étendre davantage puisque les dons sont faits uniquement par les salariés et qu’elle refuse de les abonder !

A la demande de la CGT, l’entreprise a enfin retiré de l’accord, le préalable d’un dépôt de plainte, à toute intervention de l’entreprise pour secourir les femmes victimes de violences conjugales !

A l’heure où les femmes osent enfin dénoncer leur mal-être, et parfois même leur bourreau, comment accepter qu’une entreprise comme Orange qui se dit socialement responsable puisse proposer un accord inférieur au précédent ?

La CGT demande la réouverture immédiate des négociations et refuse la mise en place d’un plan d’action unilatéral de l’entreprise!

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

La CGT considère que l’émancipation des femmes passe par leur égal accès au travail salarié.

C’est dans une perspective d’émancipation et de progrès social pour toutes et tous que la CGT combat les inégalités de sexe, les idées et comportements sexistes, les stéréotypes « culturels » qui tendent à justifier les inégalités entre les femmes et les hommes. La CGT agit pour la liberté pleine et entière des femmes, au travail et dans la société. Elle se bat sur la base d’une approche intégrée de l’inégalité dans l’emploi, la rémunération, la carrière, la formation continue, la santé, la vie personnelle, la retraite. Améliorer le droit des femmes, c’est améliorer les droits de tous les salariés.

La CGT FAPT propose….

  • Une réelle application de la loi : « à travail de valeur égale, salaire égal », ce qui nécessite de peser chaque métier, chaque activité et de la mettre en lien avec les compétences nécessaires pour les effectuer.
  • D’inclure dans l’accord  un  pourcentage de budget minimum pour supprimer les écarts salariaux et développer les promotions pour les femmes et mettre ainsi fin au plafond de verre.
  • La prise en compte de la vie privée pour les horaires de travail et dans l’organisation des réunions.
  • Que l’entreprise se constitue un « vivier » avec les femmes ayant été en CDD ou en alternance dans l’entreprise.
  • De connaître les raisons des écarts de recrutements des femmes.
  • La mise en œuvre des moyens de communication à l’adresse des hautes écoles techniques afin de recruter des femme.
  • La favorisation du passage d’un métier commercial à un métier technique pour les femmes qui le désire via la formation et des mesures financières incitatives.
  • L’arrêt de la remise en cause du temps convenu et au contraire son développement afin d’éviter le temps partiel et son impact sur la rémunération la retraite.
  • L’ouverture immédiate de négociations sur les CESU : garde d’enfants, handicap (personnes majeures à charge).
  • La réservation par l’entreprise de berceaux dans les municipalités et dans les crèches d’entreprise.
  • Une réelle application de l’accord sur l’accompagnement au retour de congé maternité et parental.
  • Une communication efficace de l’entreprise à destination des salariées sur les dispositifs d’aides existants pour les femmes victimes de violences physiques et morales.
  • Le droit à la déconnexion et la prise en compte de la vie privée pour les horaires des réunions.

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