ÉTABLISSEMENT DO Grand Nord Est

Actualités CSEE DO GNE - 4 déc 2019

EDITO
Le 4 Décembre 2019, nous sommes entrés de plain-pied dans la réalité du CSE. La CGT a été une des seules OS à s’être opposée fortement à cette mesure. Et elle avait raison car le regroupement des instances fait supporter mécaniquement au même élu des prérogatives qui étaient portées par 3 élu-es précédemment. Avec la fusion des Instances Représentatives du Personnel, le danger de professionnalisation des OS est latent avec des syndicats coupés de la réalité du travail et de la défense des salariés.

Après l’attaque envers les IRP, après l’attaque sur la formation professionnelle et l’attaque sur l’assurance chômage, le gouvernement s’attaque aux retraites. Le plus honteux est peut-être la piste appelé : « clause du grand-père » (qui fleure bon au passage le patriarcat) pour tenter de dégonfler les futures mobilisations. E. Macron et sa bande pourraient décider que l’application de la réforme ne se ferait que pour les plus jeunes. Viser celles et ceux qui sortent tout juste des études ou y sont encore, quel cynisme !

La CGT n’acceptera aucun marchandage au dépend de nos enfants et de nos petitsenfants. Ce sont des reculs considérables qu’il faut stopper. La CGT combattra, avec ses propositions, dans tous les domaines : retraite, sécurité sociale, égalité femmeshommes, service public.

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8 mars 2020 soyons les grandes gagnantes

9 mars 2020 à Orange, une « loi non écrite » où les femmes sont sous payées?

Petit QUIZ :

Téléchargez notre Quiz (dans la partie en complément) sur la journée internationale de lutte pour le droit des femmes

En quelle année les femmes ont-elles obtenu le droit de vote ?

C’est en 1910, dans les PTT, que les femmes peuvent prendre un congé de maternité de 8 semaines avec traitement et c’est en 1927, que la loi écrit l’égalité salariale aux PTT. Cette histoire des femmes est la nôtre, elle est aussi celle de la CGT car l’égalité salariale et professionnelle est au cœur de nos revendication.

 

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CSE DO GRAND NORD EST du 19 DÉCEMBRE 2019

Déclaration préalable CGT :

Le Président de la République est un fervent supporter de la financiarisation des entreprises française, pour preuve il veut l’accentuer en créant des « fonds de pension à la française », rien de nouveau pour cet ancien commis de la grande finance.

Ces fonds permettraient aux spéculateurs de haut vol d’utiliser l’épargne des français dans le grand Monopoly auquel ils se livrent depuis des années et qui a comme conséquence directe de détruire des millions d’emplois et d’appauvrir la population française dans son ensemble.

Sur la réforme en cours, le Président de la République a reçu un soutien de poids. C’est celui de Thierry Breton en personne, ancien PDG de France TELECOM.

Celui-ci a quitté France Télécom après avoir mis en place le « lean management » et les plans Next et Act, petits cousins de TOP. Ce sont ces trois programmes qui ont été directement mis en cause dans le rapport du cabinet Technologia en mai 2010. Ce sont ces plans qui sont à l’origine de ces insupportables suicides dans notre entreprise.

Thierry Breton a fait passer les effectifs de 146 900 en 2001 à 121 000 en 2005, soit plus de 25 000 suppressions de postes.

Le nouveau poids lourd de l’exécutif européen est suspecté de conflit d’intérêt tout comme le Haut-Commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, qui devra s’expliquer devant la justice.

Ce dernier a simplement « oublié » de déclarer le mandat qu’il détient au CESE pour lequel il perçoit « 6.330,32 € net par mois », ou les 78 408 €uros de rémunération pour un poste de « conseiller du délégué général » du groupe d’enseignement supérieur privé IGS comme l’indique le journal « Le Monde », menti sur sa déclaration de patrimoine ou encore sur ses 14 mandats dans divers organismes…

Ce fervent défenseur d’une réforme scélérate n’est pas encore en retraite mais souffre déjà d’un problème de mémoire. On comprend aussi pourquoi tant d’assiduité dans la tâche que lui ont confié le lobby des assurances privées. Mais la vraie question serait-elle le montant de ses frais de missions et du bonus de fin de mission !

Le Premier Ministre quant à lui a confirmé le blocage à 14 % du Produit Intérieur Brut la part du financement des retraites, donc à son niveau actuel. Les pensions seraient donc condamnées à baisser avec l’accroissement du nombre de retraités estimé à +35 % d’ici 25 ans. Contrairement aux effets d’annonce la réforme ne ferait que des perdants.

Pour la Confédération Générale du Travail, nous réaffirmons :

  • Que les salariés né·e avant 1975 subiront un report de l’âge de départ (âge pivot) et une baisse du niveau de leur pension.
  • Que le niveau des retraites serait amené à baisser mécaniquement à cause de la règle d’or des 14 % du PIB.
  • Que les mesures correctives pour les femmes sont un leur puisque la majoration de 8 trimestres (4 dans le public) par enfant et la bonification de 10 % pour 3 enfants disparaissent.
  • Que le système proposé est plus injuste car la pension sera calculé sur le salaire moyen de carrière : mécaniquement ceux qui ont une carrière ascendante seraient encore plus pénalisé.
  • Que l’âge moyen de départ en retraite est actuellement de 62 ans en intégrant la pénibilité et les carrières longues et non pas de 64 ans comme l’affirme les longs couteaux du gouvernement. Alors que dans le même temps 1 salarié sur 2 n’est plus en activité quand il liquide sa retraite.
  • Qu’il y a une rupture du lien de solidarité intergénérationnelle car les générations qui entreront en activité après 2022 seraient les plus pénalisées.
  • Qu’il n’y a pas de nouvelles garanties pour prendre en compte la pénibilité car par exemple, les infirmières en catégorie active partent aujourd’hui 5 ans plus tôt, demain elles ne partiront que 2 ans plus tôt.
  • Que la réforme contraint 10 % des cadres qui gagnent plus de 7 000 € net par mois à capitaliser dans les banques ou assurances : la France va donc sur le chemin de la capitalisation des retraites.

Enfin, la rémunération des dirigeants a été indexée sur les résultats financiers pour les encourager à servir la valeur pour l’actionnaire : ce qui limite l’autonomie stratégique des entreprises. Elles doivent s’ajuster sur les attentes court-termistes de marchés à l’horizon au mieux annuel et cela se traduit par une intensification du travail soumis à une pression croissante pour créer de la valeur actionnariale, au mépris des objectifs de moyen et long terme, du sens et du contenu du travail.

En clair, c’est pour mieux rémunérer l’épargne de millions de ménages anglo-saxons – qui n’en savent souvent rien et le subissent dans leur travail-, que nous sommes mis sous pression au quotidien et que notre travail et nos entreprises sont bradées.

Cette réforme est avant tout dogmatique et tourne le dos à une véritable réforme de progrès, ele est dans la continuité intellectuelle du MEDEF. Pour preuve : Denis Kessler, Président de la commission économique du MEDEF, chargé des affaires économiques et internationales de 1994 à 1998, vice-président exécutif de l’organisation patronale de 1998 à 2002 déclarait dans la revue Challenges le 04 octobre 2007 : « Il s’agit aujourd’hui
de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».

Entre Macron, Delevoye, Breton et Kesller, il y a un point commun : ces quatre-là ont un lien direct avec le monde privé de l’assurance et sont en conflit d’intérêt. Ils ne sont pas du nouveau monde, ils sont de ce vieux monde abject qui se construit sur la misère !

Cependant il y a loin de de la coupe aux lèvres, et cette séquence illustre l’effondrement moral dans lequel ils se trouvent. Ils sont sous contrôle du patronat plus cupide que jamais, prêt à sacrifier les conditions de vie des millions de salariés et de retraités pour se vautrer encore un peu plus dans le mépris de ceux qui font leur richesse. Il faut une réforme, OUI, pour améliorer la protection sociale, la retraite, la santé qui sont des investissements qu’il faut développer. Ils sont les symboles d’un pays moderne qui protège ses citoyens de la maladie et de la misère.

Le gouvernement brandit le déficit du système des retraites pour justifier une réforme allongeant la durée de cotisation ou repoussant l’âge de départ. Or ce déficit pourrait être effacé par la réaffectation des 24 milliards d’euros de recettes annuelles de la Caisse d’amortissement de la dette sociale, qui aura comblé le trou de la sécu dès 2024.

La CGT appelle à la mobilisation et à l’unité syndicale pour une autre réforme, sociale celle-ci !

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Grève très suivie dans les AD Grand Est

Boutiques Orange : STOP !

L’ensemble des Organisations Syndicales appellent les salariés des boutiques Orange (Alsace, Lorraine, Bourgogne, Franche Comté) à se mobiliser ce Samedi 2 Novembre 2019.
Pour les salariés et pour les clients, les organisations syndicales disent STOP !

 

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Déclaration préalable au Comité d’Établissement de la Direction Orange Nord

Le 09 octobre 2019 à Valenciennes, un client a violemment agressé l’un de nos collègues qui souffrira durablement de cette epreuve subie pendant son travail. Ceci n’a pas manqué de perturber gravement l’ensemble de l’équipe, des encadrants et d’accentuer le malaise déjà perceptible. Nous lui souhaitons un très bon rétablissement et c’est toute la CGT qui lui adresse un message de solidarité. Nous savons aussi que l’équipe souffre moralement à cause cette agression, qu’elle sache que nous sommes de tout cœur à leurs côtés.

Cette agression physique sur l’un de nos collègues démontre évidemment que nous avons changée d’échelle dans l’agressivité de la clientèle. Des agressions verbales se suivent maintenant d’agressions physiques sur nos vendeurs ce qui n’est pas supportable. D’ailleurs lors du dernier CE, le 26 septembre 2019, la commission RPS dans son rapport sur les conditions de travail à l’Agence Distribution n’a pas manqué de rappeler que les salariés sont inquiets de l’agressivité auxquelles ils doivent faire face ainsi que de l’augmentation des incivilités. L’entreprise s’est désolidarisé de la victime en ne portant pas plainte contre l’agresseur. Que faut-il en déduire, que la santé d’un salarié vaut moins qu’un téléphone portable, car quand il y a vol, alors il y a plainte ! non, trop c’est trop !

Cet incident n’est pas anodin car il rouvre des plaies qui ne sont pas encore cicatrisées, comme celle causée par le décès de notre collègue du SAV de DOUAI, décédé le 12 avril 2016 sur son lieu de travail après une agression verbale de la part d’une cliente exaspérée par une attente interminable de plus d’une heure. A l’époque, le rapport du Comité d’Hygiène, de Sécurité & des Conditions de Travail (CHSCT) qui a suivi précise que « Cette échange a eu lieu suite à une altercation assez vive avec une cliente de l’espace service pour laquelle Jean Claude n’a pu répondre à la demande (nettoyage de PC ») et que « Nous avions une gestion de la file d’attente ». Le rapport précisait que : « Ce jour-là, présence de nombreux clients en attente à l’espace service et Jean Claude était le seul CT ».

Le Comité National de Sécurité & des Conditions de Travail dans son rapport du 05 avril 2019 (page 26) stigmatisait la Direction et la dégradation de la politique sociale, notamment la situation de l’Agence Distribution, dont « certaines entités présentent des résultats très dégradés par rapport aux autres : l’ AD (qui) décroche nettement par rapport à la moyenne ». Par ailleurs, l’expertise Orange Banque2017 a mis en exergue la politique de lean management mené par la Direction dans sa gestion des effectifs en Agence Distribution. Les questions de non-remplacement des salariés (ainsi que de certains IRP) se cristallisent sur la gestion des plannings et les contraintes de ressources associées.

Les Elus CGT ont alerté lors du Comité National CHSCT des 10 & 11 avril 2019, le fait que les plannings prévisionnels ne tenaient pas compte des congés et des prises de repos sur l’année. Ce type de planning inscrit artificiellement la présence continue des salariés de la boutique. Ils ont fait part de leurs constats qui montrent que les sous-effectifs structurels sont établis pour chaque boutique dans tout le réseau. Le procédé consiste à faire tourner les salariés sur les postes en prévoyant qu’ils se remplacent entre eux et augmentent leur charge de travail pour faire aux aux absences. Les souseffectifs sont l’élément le plus déstabilisant des règles de l’allocation du travail car en ne remplaçant pas les absents, le management abuse de la solidarité des équipes dans la répartition des tâches.

La CGT réclame une analyse fine dans chaque boutique de la DO Nord Est des besoins en personnel, en tenant compte des aléas (absence, formation, maladie, etc.). Nous demandons que la formation complète de tous les salariés avant leur prise de fonction en boutique soit assurée et l’arrêt de toutes les modifications intempestives de planning et de régime de travail des salariés, qui ne doivent plus servir de variable d’ajustement. Les suppressions massives d’emplois pour la période 2016/ 2019 créent une situation catastrophique pour les conditions de travail que la fusion des DO va aggraver et amplifier.

A la lecture du rapport de la commission Emploi à l’Ordre du Jour de cette séance du 24 octobre 2019 et du rapport sur la GEPEC, nous pouvons déjà affirmer que vous prenez la responsabilité de créer les conditions pour que de nouveaux drames se produisent. Vous prenez la responsabilité, alors que vient de se tenir le procès de l’équipe dirigeante mise en place par monsieur LOMBARD, que nous ne soyons demain encore confronté aux mêmes situations plus inhumaines les unes que les autres, situations de souffrances pour nos collègues, pour leurs familles et pour leurs enfants. Monsieur le Directeur, des drames peuvent être évités si dans notre Direction Nord Est, des mesures efficaces pour la prévention des risques psycho-sociaux sont mis en place. Monsieur le Directeur, ne soyez pas un « chauffard du travail sur la route très fréquentée qui mène au profit pour le profit, » comme a été qualifié Didier Lombard par la procureure en charge de son procès vous vallez mieux que cela !

La CGT vous exorte à faire les recrutements necéssaires et à prendre des engagements immédiats pour arrêter les fermetures de boutiques programmées par la Direction nationale sur notre périmètre. Aucune décision de réduction d’effectifs, aucune réorganisation, aucune considération économique, ni aucun ukase autocratique des actionnaires ne peux se faire a un tel prix. Vous avez ainsi que vos Directeurs d’Unités des obligations de résultats en matière de santé au travail notamment réaffirmés par les articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du code du travail. Au regard des risques que la CGT a identifié ce jour, encore une fois nous vous alertons et nous attendons vos propositions et actes concrets pour mettre fin à cette situation. Les mêmes causes vont engendrer les mêmes effets et le préavis de grève de l’Agence Distribution Est ne dit rien d’autre.

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