ÉTABLISSEMENT DO Grand Ouest

Journal CE DONC Décembre

Mercredi dernier, le 12 décembre, Stéphane Richard a annoncé le versement d’une prime à 20 000 salariés de notre entreprise. De son côté, la CGT ne dénombre que 13 000 éligibles en s’appuyant sur les données fournies lors des N.A.O de février 2018. Certainement la résultante de nombreuses années de divergence entre les chiffres de la police et ceux des syndicats. Certes d’habitude c’est dans l’autre sens.

Mais supposons que cela soit bien 20 000, il reste encore 64 000 salariés qui regarderont le train passer.

Pour rappel, à la CGT, nous sommes contre ce genre de prime défiscalisée. En effet à quoi servent les prélèvements sociaux et les impôts ? Bien que désigné comme notre ennemi à abattre, estce que l’impôt ne serait pas en réalité notre plus fidèle allié ? A quoi ressemblerait notre quotidien, notre société sans lui ?

Sa suppression profiterait aux plus riches ou aux plus humbles ? Moins de prélèvements, cela veut dire moins d’écoles, moins d’hôpitaux, moins de transports en commun, moins d’accès à la culture et au sport, moins de routes, moins de sécurité… Moins d’impôts, cela veut dire aussi des services publics de moins bonne qualité et qui deviendront partiellement ou totalement payants. Le système fiscal devrait permettre de collecter des recettes en fonction des capacités financières de chacun et de les redistribuer en fonction des besoins de tous, ce qui malheureusement n’est pas le cas. En France, plus on est riche et moins on contribue. Aussi aberrant et injuste qu’il y paraisse, c’est pourtant le type d’imposition le plus répandu et en constante augmentation dans notre système fiscal.

Orange n’est pas en retard en ce qui concerne les inégalités. Un petit millier de mandataires sociaux et de cadres dirigeants vont bénéficier d’un nouveau plan d’actions gratuites, à hauteur de 0,07% du capital social, soit 26 M€, c’est-à-dire près de 30 000 € pour chaque bénéficiaire. La prime de Solidarité donnée par notre père noël de directeur général, elle, ne pèsera que 9 M€.

Dans la même veine, notre président ne s’est octroyé que 13,2% d’augmentation en 2017, et 47,2% entre 2013 et 2017, pendant que les salariés devaient se contenter des miettes. Nous connaitrons bientôt le montant de son augmentation 2018, certainement pas moins de 7%. Celle des salariés a été de 1,2%. Pourtant 7% de 1,750 M € ce n’est pas pareil que 1,2% de 2000 €. Cherchez l’erreur !!!!

Ce mois-ci au sommaire du journalde vos élus CGT au CE DONC:

  • P 1 Déclaration CGT
  • P 2 Vie du CEP 2 Médecine du travail
  • P 3 CHANGE MAKER ?
  • P 3 Accord TPS
  • P 4 Suite déclaration CGT

 

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Journal CE DONC de novembre

Pendant que la direction d’Orange préfère rémunérer ses actionnaires et les plus gros salaires de l’entreprise, les fins de mois des salariés deviennent de plus en plus difficiles. Ces difficultés pécuniaires, que rencontre l’ensemble du monde du travail, trouvent leur résonnance dans le mouvement des gilets jaunes.

Alors que le montant des dépenses incompressibles est en progression et que le gouvernement augmente les taxes, la direction de l’ADNC en remet une couche. Pas moins de trois fermetures de boutiques au programme de ce C.E. Le schéma directeur de la distribution présenté ce jour nous en laisse prévoir d’autres.

Heureusement que l’ADNC existe sinon les comités d’établissement ne dureraient qu’une journée ! La présentation de la marche des affaires conforte l’idée de la CGT : de l’argent il y en a pour recruter contrairement à ce qui est prévu dans la Gestion Prévisionnelle des Effectifs et Compétences. GPEC qui veut nous faire croire qu’elle est faite pour garantir de bonnes conditions de travail et pour donner satisfaction aux clients. Difficile à réussir en supprimant des emplois à tout va.

L’entreprise fait des économies sur tout, sur les emplois, sur les salaires, sur le nombre de boutiques, sur les M2 et maintenant sur le temps information lié au handicap.

La semaine dernière était la semaine de l’HANGAGEMENT. Tout au long de la semaine étaient organisées des webinaires. C’est-à-dire des coopnet d’une heure sur différents thèmes liés aux handicaps. La CGT regrette l’absence d’information en direction des salariés sur cet évènement. L’entreprise est plus prompte à communiquer sur sa stratégie ou sur ses pseudos labels que sur le handicap. Cela concerne pourtant tous les salariés. On peut devenir handicapé à n’importe quel moment de sa vie.

C’est pourquoi, au vu des éléments cités précédemment, nous vous demandons de privilégier l’humain et non le digital et la finance.

Ce mois-ci au sommaire de votre journal des élus:

  • Marche des affaires p2
  • Fermetures de boutiques p2
  • Crise sociale à l’UINC p3
  • GPEC / Emplois p3
  • Vie du Ce p4

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Déclaration préalable CHSCT UI Normandie septembre 2018

Ce 20 septembre est une journée de grève dans toutes les UI de France. La CGT a pris ses responsabilités pour l’organisation de cette journée, tant les motifs sont nombreux. Les besoins sont en constante augmentation pour maintenir et exploiter les réseaux actuels, pour développer et construire les réseaux de demain. Les enjeux sont primordiaux pour l’avenir d’Orange et de ses salariés sur le THD fixe et mobile.

Pourquoi un tel acharnement d’Orange pour démanteler son domaine technique ?

Aujourd’hui avec la suppression de la moitié des UI et demain des DO, ce sont les moyens pour les salariés et les cadres de pouvoir réaliser leurs tâches et activités qui se délitent : depuis des mois, le projet de création de l’UI Normandie Centre, Unité officiellement mise en route depuis le 3 septembre a posé une chape de plombs sur notre région. Les réorganisations entrainent des pertes de repères. Tous les services sont touchés. Les salariés ne comprennent plus le sens de leur travail, ils ne comprennent plus la politique de l’entreprise. D’ailleurs force est de constaté, que le nombre de signalement de salariés en difficulté se multiplient auprès du service de médecine du travail. Nous noterons de sérieux problèmes dans l’Orne, le Calvados et au Havre. Nous ne doutons pas que l’ensemble des équipes soient impactées et pas seulement celles d’intervention. La politique de durcissement pour la prise de congé est certainement un des éléments déclencheur à ce malaise.

La centralisation de l’état-major sur Rouen et sur certaines villes qui sont moins nombreuses que les doigts d’une main, ne donne pas envie de postuler sur les postes de petits sites quand ils existent encore.

D’ailleurs, vis-à-vis de cet état-major, comment les salariés doivent-ils recevoir le fait que la sécurité ne fasse plus partie des responsabilités de l’unité. La direction de la DO aurait-elle préférée y privilégier la communication, comme cela y est écrit dans les fonctions de la DRH ?

Une réelle dynamique de recrutements est nécessaire en créant les postes utiles opérationnels (CAFs, Technicien(ne)s) et en stoppant la stigmatisation d’une forme d’inutilité des back-offices. La direction invoque systématiquement, un seuil critique de l’unité en dessous duquel, la structure ne serait pas viable. Peut-être, mais la diminution des unités au seuil critique est de la seule responsabilité de la direction qui a organisé une déflation de l’emploi sans précédent dans l’entreprise, externalisant aujourd’hui plus de 80% des activités techniques. La solution portée par la CGT se trouve dans la ré-internalisation des activités et des salariés.

Ce sera bon pour la qualité de service, pour l’emploi et les salaires !

La journée de grève d’aujourd’hui trouvera inévitablement un prolongement le 9 octobre prochain dont les revendications sont cumulatives aux questions de la protection sociale, de la retraite et bien sûr de leur financement. Pour terminer ce sujet, nous évoquerons l’agression dont a été victime la délégation CGT de la part de la direction lundi dernier. Le directeur a perdu son sang-froid et a expulsé  physiquement et par la force la délégation CGT de la salle des négociations sur les termes du préavis. Nous serons certainement amenés à nous revoir à ce sujet, dans un cadre plus approprié que le CHSCT.

Nous ne pouvions pas laisser cette séance de CHSCT sans parler de l’Avis de Danger Grave et Imminent concernant les nacelles de la marque Time / KLUBB qui font l’objet d’une très forte présomption de fraude et de falsification à la conformité CE.

Il est vrai que ce problème se résoudrait plus facilement, si la direction n’appliquait pas la politique de l’autruche !

Au CHSCT de l’UIN, la question de la dangerosité des nacelles n’est pas chose nouvelle, mais nous nous devions de rappeler quelques éléments essentiels au dossier. Les élus CGT ont découvert il y a quelques mois, une forte présomption de fraude et de falsification à la conformité CE. Ils ont alerté la direction à plusieurs reprises, aussi bien au niveau local que national. La direction a laissé pourrir pour ne pas affronter les problèmes. Des accidents graves ont eu lieu chez les sous-traitants Orange avec des nacelles de cette marque ces dernières semaines. A priori, pas de réaction de la direction, même, s’il est difficile aujourd’hui d’attribuer les causes à cette seule présomption de non-conformité. Mais si les nacelles ne sont pas certifiées, il y a fort à parier que les auteurs de la fraude et de la falsification portent une responsabilité. Responsabilité qui devra être partagée avec le donneur d’ordre « Orange » prévenus de longues dates des doutes de la CGT. La direction se mure dans la négation ! Se prendrait-elle pour les trois singes mystiques : « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire »

La CGT a été contrainte d’alerter la direction par voie règlementaire. Une enquête a été diligentée le jeudi 13 septembre. Sans accord sur des mesures de prévention, un CHSCT a été convoqué dès le lendemain matin. La direction y a appliqué la devise des trois singes mystiques, résultat pas solutions et pas de levée de l’ADGI. Le dossier est maintenant dans les mains de l’inspection du travail qui semble avoir bien compris ce dossier et sa portée en matière de sécurité. La CGT tient aussi noter que nos craintes sont partagées unanimement par l’ensemble des organisations présentent au CHSCT vendredi dernier et nous les en remercions. Comme la délégation du personnel au CHSCT de l’UIN, au sein de l’UINC, l’action de
l’inspection du travail se porte d’abord sur la prévention et à l’élimination des risques de ces nacelles. C’est ainsi qu’il a demandé à la direction tous les documents officiels. Le dossier n’est pas clos et la CGT le suivra jusqu’au bout. Nous ne doutons pas que nos collègues chercheront eux aussi à connaître la vérité.

En plus de se murer dans la négation, la direction veut maintenant punir les salariés !

C’est ainsi qu’elle profère des menaces, par l’intermédiaire des chefs de groupes, de durcissement encore sur la prise de congé, d’externalisation complète des travaux sur le réseau BL et terminal… Elle est tellement revancharde qu’elle voudra punir tous les salariés. S’il y a quelqu’un qui doit être punis, ce ne sont certainement pas les salariés, mais les dirigeants nationaux et locaux d’Orange qui ont mis à la disposition des salariés, des nacelles dont la certification est plus que douteuse.

Nous rappellerons l’Article L4311-3 « Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre à disposition ou de céder à quelque titre que ce soit des équipements de travail et des moyens de protection qui ne répondent pas aux règles techniques du chapitre II et aux procédures de certification du chapitre III. »

La CGT reste aux cotés de tous les salariés qui se sentiraient victimes ou menacés des agissements de la direction.

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Journal du CE DONC d'octobre 2018

La CGT a participé à un rendez-vous important avec le PDG sur les questions relatives à l’emploi.
Objectif : bilan sur les engagements de la direction dans le cadre de l’accord intergénérationnel, signé par la CGT le 23 décembre 2015. Il prévoyait sur la période 2016-2018 de recruter 6 000 salariés dont 3 500 jeunes de moins de 30 ans avec une priorité parmi les alternants et les stagiaires. La CGT a contribué à la formalisation chiffrée des emplois dans cet accord.

Grâce à notre ténacité la direction a revu ses engagements à la hausse en termes de recrutements. Nous avons obtenu 1500 embauches supplémentaires. Ce sont donc au final 7 500 recrutements qui étaient prévus entre 2016 et 2018. Les 7 500 recrutements étaient nécessaires, mais insuffisants d’après l’enquête du CNPS et les rapports de la médecine du travail. Ils mettent en avant le besoin criant d’emploi à Orange. Pour compenser la baisse drastique des effectifs, la réponse de l’entreprise est de confier bien plus encore le réseau aux sous-traitants.

La CGT défend une politique de remplacement d’au moins une embauche pour un départ et de la ré-internalisation des activités et des emplois sous-traités afin de garantir une maîtrise totale des processus et le maintien des compétences dans
l’entreprise dans une logique industrielle cohérente. La prévision des 7 500 recrutements pour 2018 / 2020, n’est pas une fin en soi pour permettre d’améliorer les conditions de travail et de répondre aux besoins des usagers. Besoin des usagers qui sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité par l’ADNC.

En effet la direction de l’Agence Distribution Normandie Centre nous présente le bilan 2017 du schéma directeur de la distribution. Cela concerne 6 boutiques passées à la Générale de téléphonie (Argentan, Châteaudun, Coutances, Pithiviers, Vendôme et Vierzon). Le document présenté confirme que l’AD privilégie la rentabilité à court terme (économie sur le personnel et l’immobilier) plutôt que la fidélisation et la satisfaction client. Le TEP (Taux expérience positive), tout comme le nombre d’actes, est en chute libre partout où la GDT fleurit.

La CGT ne peut accepter une telle politique destructrice d’emplois et génératrice de mal être au travail qui nous rappelle les heures sombres d’avant 2010. C’est pourquoi vous nous trouverez toujours sur votre chemin pour défendre le personnel et les conditions de travail.

Au sommaire ce mois-ci:

  • Santé au travail p2
  • Restauration p2

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Journal du CE DONC de septembre

Les salariés en ont assez des mauvais coups et du mépris patronal. L’échec des négociations salariales, le refus de parler de l’emploi lors de négociations GPEC montrent cette considération placée au plus bas niveau. ARCQ est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les salariés attendent autre chose, d’ailleurs de nombreux rapports de la médecine du travail le démontrent. Cette attitude encourage les directions sous tutelle à décliner ce dédain vis-à-vis de son personnel, Pour exemple récent la posture provocatrice, agressive et indigne de la part du directeur de la 2ème plus grosse UI de France lors la réunion de négociation dans le cadre du préavis du 20 septembre.

Ce manque de considération est perçu par tous les salariés quel que soit leur niveau hiérarchique. C’est une forme de maltraitance, qui nuit gravement à la santé physique et mentale des salariés. La CGT tient à rappeler que la direction en
est pourtant garante. Ce qui se passe chez Orange, dans notre DO n’est pas un cas isolé. Dans chaque secteur d’activité professionnelle, les méthodes d’asservissement patronales sont soutenues par un gouvernement bien plus prompt à écouter le MEDEF que les organisations syndicales de salariés.

C’est dans ce sens que la CGT appelle à la mobilisation des salariés le 9 octobre prochain pour répondre aux revendications sur les salaires, l’emploi, l’accord sénior, la charge de travail, la reconnaissance de la carrière, les qualifications, la formation professionnelle, cette liste non exhaustive est une bonne raison d’être en grève pour peser et pour faire aboutir ses revendications.

Profitons de la Journée d’action interprofessionnelle du 9 octobre pour réagir tous ensemble !!!

Au sommaire ce mois-ci :

  • P 1 Déclaration CGT
  • P 2 Formation
  • P 2 Egalité Professionnelle
  • P 3 Logement
  • P 3 Handicap
  • P 4 restauration
  • P 4 Grève du 9 octobre

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