ASC / Restauration
Orange ASC : 5M d'€ reversés aux CE !
A l’initiative de la CGT, la majorité des élus du CCUES a décidé du reversement de 5 millions euros d’excédents ASC (budget dédié aux Activités Sociales et Culturelles) du CCUES vers les CE contributeurs. Cette décision va permettre à chacun des salariés d’Orange de pouvoir bénéficier d’une amélioration significative de leurs prestations ASC dans leurs CE d’appartenance.
Pour la CGT dès lors que les budgets le permettent, il est important que l’argent soit redistribué en proximité pour élargir les prestations ou les améliorer. Les élus CGT veilleront à ce que ces sommes bénéficient rapidement au personnel d’Orange et ne servent pas à constituer de matelas en vue des prochaines élections.
Depuis plusieurs élections, certains syndicats ont fait des ASC leur fond de commerce, quitte à dévoyer le sens même de l’existence des ASC. La CGT n’est jamais entrée dans ce jeu là. Les ASC sont une partie des activités des CE, au même titre que les AEP (activités économiques et professionnelles). AEP, dont les enjeux sont hautement stratégiques pour l’ensemble du personnel (formation, emploi, égalité pro, restructuration etc.).
À l’heure où certaines OS s’attribuent la paternité de la décision de reversement, il faut de rappeler que cette avancée a été obtenue à une très courte majorité : 12 voix pour, 11 contre et 1 abstention. Depuis plusieurs mois, le principe même de reversement des excédents budgétaires ASC du CCUES vers les CE en 2018 a été entravé par certains, préférant une opération visant à leur servir pour l’échéance électorale de 2019 ! Pour la CGT, les budgets ASC doivent bénéficier au quotidien des salariés, pas à la propagande électorale.
Pour aboutir à cette décision favorable au personnel d’Orange, les élus CGT du CCUES ont dû faire preuve de persévérance et surmonter les barrières que certains ont jugé bon de mettre en travers de leur chemin. D’ailleurs, il est assez amusant de voir que ce point a été mis à l’ordre du jour du CCUES du mois d’août avec un astérisque » Points inscrits à l’ordre du jour à la demande des représentants CGT au CCUES » . Est-ce pour valoriser le travail des élus CGT auprès des salariés ? Ou bien une basse manœuvre pour diviser les élus de l’instance et priver les salariés de ce reversement ?
Ce qui compte aujourd’hui, c’est que cette résolution ait été adoptée afin que l’ensemble du personnel concerné puisse en bénéficier par la mise en place de prestations qui répondent à leurs attentes.
ASC mutualisées : Des prestations à faire évoluer.
Il existe des prestations ASC mutualisées (Enfance, vacances enfants, bons plan…) Bien que ces offres existent déjà, il en reste beaucoup à faire évoluer en 2018 pour répondre aux attentes actuelles des salariés, notamment celle sur l’aide au transport pour les Vacances des Enfants.
La décision est actuellement reportée….Espérons que, comme pour le reversement du reliquat aux CE, la demande trouve une issue favorable. Il est important de signaler que le budget ASC, le permet.
Les élus CGT veilleront à ce que l’issue de cette décision, comme pour toutes les décisions qui visent à l’amélioration des prestations offertes au personnel d’Orange, soit adoptée.
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Restauration à Orange : Vers l’attribution de chèques déjeuner aux télétravailleurs !
Lundi 2 juillet 2018, le comité restauration doit discuter de la possibilité d’élargir l’attribution des chèques déjeuner aux télétravailleurs. La CGT ne peut que se satisfaire de cette éventualité.
En effet depuis plusieurs années, nous revendiquons l’attribution de titres restaurant pour les salariés qui sont éloignés d’un dispositif de restauration collective financé par l’entreprise en délégation de gestion des CE.
Durant la négociation de l’avenant sur le télétravail, la CGT n’a eu de cesse de réclamer l’attribution des chèques déjeuner aux salariés qui sont en télétravail. Nous considérons que ces salariés sont sous la responsabilité d’Orange pendant toute la journée de télétravail, au même titre que les autres salariés de l’entreprise. A ce titre ils doivent bénéficier d’une prise en charge de leur repas du midi par l’entreprise.
Le refus de la direction d’attribuer des tickets restaurant est une des raisons qui a fait que la CGT n’a pas signé l’avenant à cet accord.
Pour autant, la CGT considère que la restauration collective doit rester la priorité afin de permettre l’accès à tous salariés à une restauration accessible, de qualité et à moindre coût pour ces derniers quel que soit
l’établissement auquel ils sont rattachés.
Pour la CGT l’entreprise doit élargir l’attribution de titres restaurant mais ne doit en aucun cas l’imposer. C’est aux salariés que doit revenir la décision finale. En effet, certains télétravailleurs exerçant leurs activités à proximité d’un restaurant inter-entreprises doivent pouvoir continuer de bénéficier de cet accès s’ils le désirent.
@illustration fotmélia
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Vacances, culture, aides sociales : nos Principes et nos Valeurs
Faire du droit aux vacances, un droit au même titre que le droit au travail, à la santé, au logement c’est ce que revendique la CGT.
La CGT considère que le CE doit être un acteur décisif pour le départ en vacances du plus grand nombre. Le CE porte l’exigence d’une prise en compte plus active des vacances dans la politique de la famille à travers l’aide à la personne et en tenant compte des revenus et de la composition du foyer. Il doit redonner aux Chèques-Vacances le rôle et la place qui leurs étaient assignés lors de leur création : construire son projet de vacances par un plan d’épargne abondé par le CE.
En outre le CE doit concilier en permanence le social et l’économique. Il doit développer les conditions d’un tourisme alternatif, pour poser, à travers la problématique des vacances en France comme à l’étranger, la question du développement humain et durable.
De nombreux CE se contentent d’utiliser les budgets des activités sociales et culturelles (ASC) en distribuant directement des chèques cadeaux ou Chèques-Vacances : c’est une solution de facilité !
Pour la CGT d’autres choix doivent être faits, tels que consacrer une partie du budget pour investir dans des structures de vacances associatives, afin de favoriser le développement d’un patrimoine social et mutualisé entre CE. En effet, ce type d’investissement permettrait de bénéficier de tarifs très attractifs, atout supplémentaire pour favoriser l’accès aux vacances pour tous, à une période où les salaires ne sont pas à la hauteur des profits et des bénéfices engrangés par Orange.
Enfin les Activités Sociales et Culturelles défendues par la CGT doivent :
- Favoriser le développement, le partage et l’accès de tous à la culture et aux activités sportives.
- Tenir leur rôle social à destination des salariés et de leur famille.
Ensemble décidons de nos Activités Sociales et Culturelles : votez CGT !
Mutualisation /proximité
Un équilibre nécessaire et efficace.
La CGT défend le collectif, la solidarité, la proximité ainsi que la pérennité des prestations en direction des salariés travaillant dans une même entreprise. C’est pourquoi, en plus de proposer des ASC émancipatrices, au plus proche des salariés, les CE d’Orange doivent aussi garantir une égalité de traitement entre ouvrants droit, et peu importe le CE d’appartenance.
Poussée par la CGT, la mutualisation de certaines prestations confiées au CCUES, au travers de l’accord de gestion signé par 4 Organisations Syndicales et de la mise en place du guichet unique, présente beaucoup d’avantages :
- La proximité : une seule porte d’entrée, votre CE,
- La solidarité : des prestations d’action sociales (PAS, ALSH), de vacances pour les enfants et des prestations pour les retraités
- L’égalité : les mêmes règles pour la gestion des comptes des actifs et des retraités.
Avant 2013, les CE d’Orange signataires de l’accord de gestion rétrocédaient 45% de leur subvention ASC au CCUES qui, entre autre, avait en gestion mutualisé les Vacances Adultes et la billetterie, dont les coups de coeur.
Depuis 2013, les CE d’Orange signataires du nouvel accord de gestion rétrocèdent 18,5% de leur subvention au CCUES, pour une gestion mutualisée du domaine Enfance (PAS, ALSH, garde d’enfant, Vacances Enfants), du domaine Solidarité (PAS Handicap, Devoir de Mémoire) et pour les retraités (aides à l’autonomie, chèques vacances, guichet loisirs…).
L’interlocuteur unique qu’est le CCUES, dans le cadre de la mutualisation, permet d’avoir un pouvoir de négociation plus important en termes financiers face aux différents prestataires (Vacances Enfants, Bons Plans…).
Un personnel spécialement dédié à ces activités permet d’être efficient tant sur la connaissance des prestations que sur la gestion des dossiers.
Cette mutualisation CE/CCUES permet d’optimiser l’ensemble des moyens tant financiers qu’humains, ce qui se traduit de facto par de meilleures aides en direction des ouvrants droit et des délais de gestion rapides.
En votant CGT, vous voterez pour l’égalité et la pérennité de ces prestations mutualisées.
Pour voir nos propositions sur les vacances le sport, la culture téléchargez notre tract
Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 7 au 9 novembre 2017 »
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Du nouveau dans la restauration
A partir du 1er juillet la subvention pour les usagers de la restauration collective est revalorisée. La CGT qui s’est toujours battue pour cette revalorisation se félicite de cette décision. Un consensus est intervenu dans le cadre de la réunion entre la direction et les organisations syndicales ayant opté pour une gestion mutualisée de la restauration collective à Orange, (toutes excepté la CGC).
Les mesures :
- Une augmentation de la subvention pour toutes et tous de10 centimes par repas
- Une subvention majorée. pour un plafond de rémunération qui passe de 35 000 à 38 000 euros. Ce sont 6000 bénéficiaires en plus par rapport à l’existant !
- La création d’une mesure subventionnée « plus » pour les bas salaires (moins de 28 000 euros). Avec une augmentation de la subvention de 1 euros par repas. Ce sont 30 000 bénéficiaires !
Ce qu’il nous reste à obtenir :
- Une subvention supplémentaire pour les tous petits revenus (Apprentis, TPS …). Proposition faite par la CGT mais n’ayant pas été retenue par les autres intervenants.
- L’attribution de Tickets restaurant pour les télétravailleurs. Revendication portée depuis longtemps par la CGT mais qui n’a toujours pas aboutie. Nous avons cependant obtenu que l’entreprise fasse évaluer le coût d’une telle mesure.
- L’augmentation du nombre de repas issus de produits de la culture biologique ou de la culture locale
Info + :
Un cadeau de 640 492 euros de la part de la Direction d’Orange pour le CE de SCE !
La Direction a interprété une des décisions de justice, suite à un recours juridique des élus CGC du CE de SCE, de telle sorte qu’au titre de la subvention restauration pour les T2 et T3 2016, le CE se retrouve bénéficiaire d’une manne financière de 640 492€. Cette somme correspond à la différence entre le calcul de la subvention versée au titre de la restauration sur la base de la masse salariale du CE (majoritairement cadre) et une facturation par la Direction des repas des ouvrants droits du CE de SCE sur la base des effectifs. !
A quoi joue la Direction !
@ illustration fotomélia
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ASC : des conceptions qui s’affrontent !
Les activités sociales et culturelles (ASC) sont de plus en plus présentes dans les campagnes électorales et ce souvent au détriment du rôle économique du CE. Restructurations incessantes, revendications salariales, création d’emplois…. sont ainsi mises au second plan.
Pour la CGT, il n’y a pas d’ambiguïté possible, l’augmentation du pouvoir d’achat est du ressort de l’entreprise et n’a rien à voir avec les ASC.
Les activités sociales et culturelles doivent être solidaires et émancipatrices. C’est pourquoi la CGT, fidèle à ses valeurs se prononce :
• Pour que l’enveloppe des ASC se calcule sur la base d’un minimum de 3% de la masse salariale (hors restauration, logement, transport et CESU qui devraient être de la responsabilité de l’employeur.
• Pour des ASC, de proximité et ce en cohérence avec notre revendication d’IRP aux plus près des salariés. Nous sommes convaincus que l’amélioration des prestations passe par une gestion au plus proche du lieu de vie et de travail des salariés. Ce qui permet une consultation et une mise en œuvre directe.
• Pour des orientations claires en matière de quotient familial (QF), allant dans le sens de la justice sociale, où soit pris en compte la réalité du pouvoir d’achat de la famille quelle que soit sa constitution. Nous sommes pour que les aides soient données aux ouvrants droits (vous) et à leurs ayants droits (votre conjoint, vos enfants). Pour une aide spécifique aux familles monoparentales. Nous sommes pour que les retraités restent des ouvrants droits et donc continuent de percevoir des activités sociales et culturelles.
• Pour le droit aux vacances de qualité pour tous. Nous militons pour que toutes les propositions de vacances soient élaborées par les CE, au plus près des salariés. Nous sommes pour élaborer des systèmes de priorité pour que tout le monde puisse partir tout en prenant en compte les ressources et la situation familiale de chacune et chacun.
• Pour que les CE constituent progressivement leurs propres patrimoines en prenant, des parts (lits) dans des villages vacances par un système d’autofinancement afin d’obtenir des tarifs préférentiels et être sûr de pouvoir proposer aux ouvrants droits des prestations dans les périodes critiques que sont les vacances scolaires d’hivers, de printemps et d’été.
• Pour une vraie réponse aux besoins sociaux en termes de logement par l’investissement de l’entreprise dans de nouvelles habitations et par la création de nouveaux restaurants collectifs.
• Pour la pratique du sport dans l’entreprise et à l’extérieur. Nous sommes pour la mutualisation entre les CE des structures existantes et pour l’investissement en commun de nouvelles.
• Pour le développement et l’accès à la culture, par des propositions attractives qui permettent aux ouvrants droits et à leur famille la découverte d’activités artistiques à laquelle pour des raisons sociales ou financières ils n’auraient pas eu accès.
• Pour que les CE participent aux financements de créations artistiques.
• Pour une billetterie de proximité qui permette de vraies réductions et qui favorise les spectacles vivants.
• Pour des activités sociales et culturelles qui permettent de tisser des liens entres les ouvrants droits en organisant des soirées culturelles, des loisirs des rencontres sportives, des soirées festives (arbre de noël…..)
• Pour les vacances de qualité pour les enfants et pour faire vivre en priorité les structures à but non lucratif existantes et la mutualisation du patrimoine des CE.
• Pour prioriser le financement des modes de gardes d’enfants collectifs et le financement par les entreprises de berceaux.
• Pour que l’entreprise finance en totalité les CESU qui sont souvent utilisés par les ouvrants droits pour répondre à des contraintes liées à leur activité professionnelle et notamment le développement des horaires tardifs et de week-end.
• Pour que pour toutes ces prestations les organisations syndicales fassent le choix, lorsque c’est possible, de prestataires qui répondent à des valeurs éthiques et sociales. Pour que l’argent du social serve à développer le social et non pas à « engraisser davantage des actionnaires ». Nous sommes pour la mutualisation des structures existantes des CE via des conventions. Nous faisons le choix, lorsque cela est possible, pour les vacances adultes de travailler avec les prestataires du tourisme social (référencés par l’UNAT ou l’ATES). Leurs prestations sont similaires voire supérieures à celles du tourisme marchand sauf que leur but n’est pas lucratif. Les bénéfices, s’il y en a, ne sont pas versés à des actionnaires, mais réinvestis dans l’amélioration des prestations, des conditions de travail de salariés, ou le développement de nouvelles structures sociales. Il nous parait aberrant que des organisations syndicales sous prétexte purement électoralistes abandonnent toutes valeurs collectives. Elles sont prêtes à distribuer l’argent du social dont elles ont la gestion à des entreprises qui exploitent leurs salariés, détruisent l’environnement et dont l’unique but est de satisfaire les profits financiers.
• Pour que les retraités bénéficient des activités sociales et culturelles financée par l’employeur au même titre que les actifs. En effet, ils ont participé à l’essor de l’entreprise durant toute leur activité professionnelle. La CGT est isolée sur cette position. Certaines organisations syndicales estiment que les retraités devraient renoncer aux prestations sociales et culturelles subventionnées dès lors qu’ils font valoir leurs droits à la retraite. La CGT, elle, a une vision toute différente. Elle considère que les salariés et leur famille doivent bénéficier de prestation tout au long de leur vie, dès leur entrée dans l’entreprise. Avec des prestations qui peuvent varier selon les moments de la vie, naissance d’un enfant (garde, colonie de vacances) retraite……
Si comme nous vous partagez ces valeurs de solidarité, rejoignez nous !
@ illustration fotomélia