Emploi

Accord GPEC à Orange : Toujours rien pour les salariés !

Nous sommes à la 11ème séance de négociation sur la GPEC 2019-2021 et nous n’avançons pas. Il n’y a rien pour les salariés d’Orange.

L’emploi, les compétences et la formation doivent être au cœur de la GPEC. La direction doit changer de logique en cessant de supprimer les emplois, de filialiser ou de sous-traiter les activités.

Il y a nécessité de redéfinir les choix pour le développement de la FTTH, le déploiement du réseau dans les départements et la recherche tout en tenant compte du numérique.

La direction a tenté de renverser l’obligation de maintenir l’employabilité des salariés sur les salariés eux-mêmes au détour d’une phrase inscrite dans le projet d’accord. Pour la CGT, cette phrase doit disparaitre.

La direction doit ré-internaliser les activités et les emplois dans le cadre d’une stratégie cohérente de développement de l’entreprise.

La CGT exige à tous les niveaux de l’entreprise un plan d’embauche et de formation ambitieux à partir du contexte et des réels besoins dans les services.
En amont de cette séance de négociation les Organisations Syndicales se sont réunies à l’initiative de la CGT.

Elles ont décidé d’une déclaration commune en début de la séance de négociation du 3 juillet 2018 :

 » 11eme séance de négociation. Sous couvert de nous informer en fait la direction tergiverse et semble refuser de négocier vraiment. On demande à la direction de vraiment négocier et de ne pas nous faire attendre la rentrée.
L’accord doit comprendre à minima :
1 – la stratégie du groupe Orange pour les 3 prochaines années du groupe Orange en mettant en visibilité les orientations monde en n’oubliant pas la stratégie de sous-traitance et de filialisation par activité
2- le chapitre sous-traitance et filialisation doit comprendre la stratégie et les critères de choix d’évolution des choix de sous-traitance et de filialisation
les éléments chiffrés de la sous-traitance doivent se retrouver dans les tableaux GPEC, existants et prévisionnels
3- le chapitre GPEC
pour permettre :
– de donner une visibilité réelle sur les évolutions d’activités,
– de vérifier que les actions permettront d’améliorer les conditions de travail

doit comprendre :
– par bassin d’emploi, activité et métiers concernés,
– les actions qui sont envisagées pour expliquer le delta entre l’existant et les prévisions avec une estimation du nombre d’emploi qu’il faudrait en interne pour réaliser ses activités,
– les volumes de recrutements envisagés,
– les volumes de sous traitance et filiales,
– le nombre de départ à la retraite, de mobilités entrantes et sortantes.

Tous ces éléments sont indispensables pour calculer le taux de tension

4- les droits des salariés et l’accompagnement

Ces éléments ne sont pas détaillés dans la déclaration. Ils seront formalisés plus complètement dans un courrier ultérieur  »

Ces propositions communes sont un point d’appui pour gagner ensemble une GPEC qui répond aux besoins.

Tous ensemble, avec la CGT, réclamons des recrutements externes.

Pour défendre vos emplois, vos activités, vos qualifications et compétences, les embauches de jeune, syndiquez-vous CGT

En complément…

Lire la suite

Accord GPEC à Orange :

Les négociations reprennent !

Pour la CGT, cette négociation GPEC doit permettre l’appropriation et le développement territorial des activités et des emplois nécessaires à Orange et non la gestion de la décroissance des effectifs comme le fait l’entreprise.
C’est localement que les besoins sont à définir, au plus près des Établissements secondaires avec des données et des prévisions d’emplois, site par site, service par service qui correspondent à la réalité.
En effet pour le moment l’entreprise ne donne que des chiffres trop globaux ne nous permettant pas de comprendre la GPEC par site et par service. Les prévisions sont toujours basées sur la baisse des effectifs quelles que soient les nécessités.

Nouveaux métiers, transformation des métiers, plan très haut débit, besoins d’internalisation des activités pour en maitriser la qualité, amélioration des conditions de travail, charge de travail y compris celle des cadres, numérisation qui permettrait de diminuer le temps de travail, tous ces sujets méritent d’être pris en compte dans la stratégie et donc la GPEC. On a aussi besoin d’un nouveau plan FTTH, pourquoi pas une école de la fibre pour que le déploiement devienne une réalité rapidement.

Cette négociation doit être aussi l’occasion pour la direction de tenir ses engagements en matière d’accessibilité des métiers aux femmes : en ouvrant notamment aux recrutements des
métiers où des femmes attendent des emplois sur le marché du travail (exemple: filière RH), où l’entreprise a des besoins au lieu de se limiter aux recrutements dans l’intervention et la prestation informatique, secteur d’activités où
peu de femmes sont candidates.

C’est pour ces raisons que la CGT demande que la direction s’engage dans un plan de recrutement ambitieux que nous évaluons à 5 000 embauches sans attendre, à répartir de manière équilibrée par bassin d’emploi pour maintenir les activités et l’emploi. Nous invitons l’entreprise à partir cette fois ci sur des estimations plus en phase avec les besoins dans les services.

La CGT demande des données GPEC détaillées SERVICE PAR SERVICE et SITE PAR SITE qui répondent aux besoins et non au pilotage de la baisse des coûts.

Les salariés d’Orange ne doivent pas être soumis aux dictats de la direction de l’entreprise sur leur évolution professionnelle par manque d’information anticipatrice sur les évolutions des métiers sur leur site. Les salariés sous-traitants ne doivent pas dépendre du bon vouloir des services de marché, plus attachés aux coûts qu’aux conditions de travail, du fait des contraintes imposées par la direction.

La CGT réclame que l’évaluation des emplois en sous-traitance se fasse sur la base d’un travail réalisé dans chaque unité. Les critères de choix de sous-traitance de telle ou telle activité doivent être explicités, voire négociés, unité par unité, territoire par territoire avant d’être décidés.

En complément…

Lire la suite

1 000 emplois en plus en 2016, 500 en 2017. L’action de la CGT paie.

Lors de la réunion du 3 octobre 2017 entre la CGT, les autres organisations syndicales et la Direction sur la situation de l’emploi au sein d’Orange, Stéphane Richard annonce le recrutement de 500 emplois supplémentaires.

C’est le résultat de l’action continue et déterminée de la CGT

Depuis 2015 la CGT bataille pour que les emplois soient alignés sur la fourchette haute des perspectives d’emplois et compétences annoncées par la direction. Cela tant dans les luttes qu’elle mène que dans les instances du CCUES, CE et autres réunions.

Comme en 2016 nous demandions 1 000 emplois pour 2017.
L’annonce de 500 emplois supplémentaires, portant ainsi le nombre de 6 000 à 7 500 recrutements pour les années 2016, 2017, 2018, ouvre une nouvelle perspective notamment aux nombreux alternants qui sont dans l’entreprise.
C’est aussi la reconnaissance par l’entreprise d’un malaise profond en termes d’emploi.

Ne pas s’arrêter en si bon chemin

Si la décision va dans le bon sens, (un remplacement pour deux départs au lieu de un pour trois) elle demeure insuffisante pour la CGT. En effet dans le même temps 16 000 emplois ont disparu. Et pourquoi pas un remplacement pour un départ  ?
La direction doit revoir fondamentalement sa stratégie d’externalisation des activités, notamment celles relatives au déploiement du FTTH, où près de 26 000 emplois sont sous-traités.
La CGT a exigé la ré internalisation de toutes les activités sous-traitées. Par ailleurs, la situation de l’emploi est compliquée dans tous les services notamment, sous l’effet de Compliance, de l’intensification du travail liée aux nouvelles organisations du travail.
La surcharge de travail et les pertes de repères des salariés Orange nécessitent des emplois et le recrutement des compétences pour l’avenir.Enfin la CGT prend appui sur l’accord du numérique pour exiger que les gains de productivité dégagés soient utilisés à l’emploi et la réduction du temps de travail.

Ensemble nous pouvons décider de notre avenir.

Nous avons obtenu 500 emplois, c’est une première étape.
Le 10 octobre 2017 est une nouvelle date à saisir dans le processus de mobilisation pour l’emploi, les salaires, les contrats de travail, un code du travail du 21 ème siècle.

La CGT a déposé un préavis pour le 10 octobre.

En complément…

Lire la suite

Exigeons des recrutements !

Depuis la privatisation, les effectifs d’Orange ont été divisés par deux. Ne serait- ce que sur la période 2013-2017, ce sont 22 000 emplois (25% des effectifs totaux) qui ont été détruits par Orange.

L’entreprise s’appuie sur la pyramide des âges d’Orange (31% des salariés ont plus de 56 ans) afin de gérer le rythme de la diminution de la force au travail, en fonction de l’appétit insatiable des actionnaires et à grands coups d’aide au départ, dont les niveaux d’incitation financière sont savamment calculés.
C’est le grand écart entre le discours d’un Employeur qui s’autoproclame « digital, humain et responsable » et un bilan en termes d’emploi, de mixité et d’égalité effective entre femmes et hommes CATASTROPHIQUE.
Finalement, à la méthode de suppression des emplois par le « management de la terreur » a succédé la méthode « Conquête 2020 » plus ronde dans son exécution mais tout aussi violente en termes de destruction d’emplois et de transfert de
charge de travail sur les effectifs restants. À Orange, la politique de l’emploi n’a vocation qu’à servir les objectifs financiers. Cette politique désastreuse désorganise les services, met en difficulté les salariés et concourt à la dégradation de la qualité de service. Les salariés subissent quotidiennement de plein fouet les conséquences de ces choix.

Pour la CGT, il est urgent d’agir !

Rien n’est figé, ensemble exigeons des embauches qui permettent à l’ensemble des salariés d’Orange de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. En septembre 2016, le CGT a obtenu 1 000 recrutements supplémentaires, en plus de ceux qui étaient prévus par l’entreprise. Cela n’est pas suffisant au regard des besoins exprimés par les salariés dans les services.

Le 3 octobre 2017, la CGT et les autres syndicats seront reçus par la direction afin de faire un point sur la situation de l’emploi à Orange. A cette occasion nous porterons vos revendications et demanderons l’embauche immédiate à minima de 1 000 salariés supplémentaires.

D’ores et déjà, mobilisons-nous lors de la journée d’action du 21 septembre afin de faire entendre notre voix.

En complément…

Lire la suite

Orange Porte à Porte : Externalisation, le mauvais choix !

Orange Porte à Porte est une filiale qui vend le FTTH, activité prioritaire, et qui se porte bien.
Pourtant la direction a décidé de sous traiter l’activité au prétexte que les salariés d’Orange Porte à Porte représentent un coût supérieur à ceux de la sous-traitance.
Pour un nombre de vente de 42 628 à Orange Porte à Porte, le coût unitaire moyen est de 260 €.
Pour un nombre de vente de 131 890 fait en externe, le coût unitaire moyen est de 126 €.

Au CCUES, la CGT a demandé à connaître le nombre de salariés externes pris dans l’estimation du coût. De même une véritable comparaison pose la question des conditions de travail, de la prise en charge des frais pour ces salariés.
Une véritable responsabilité sociale pour l’employeur qui est le donneur d’ordre.
La CGT ne partage pas la décision de la direction.

Depuis plusieurs années déjà elle demande l’intégration de ces derniers et de l’activité au sein d’Orange; c’était la meilleure solution pour tous.

Quid des salariés :

La direction propose de reprendre en mobilité les salariés. La CGT a demandé l’ouverture de négociations pour que personne ne soit laissé sur le bord du chemin et pour que personne ne soit perdant, ni par rapport au poste et ni sur le salaire.
La présentation du dossier a été faite au CCUES et a eu lieu au CE de Porte à Porte le 30 Mars pour avis en Juin.

Pour la CGT la mise en concurrence des salariés est inadmissible. Nous devons la combattre tous ensemble.

Négociation, la CGT soutiendra vos revendications :

Volet financier :

  • Intégration des frais de vie dans le SGB,
  • Intégration de la part variable,
  • Les mesures d’indemnisation liées à l’aggravation du temps de trajet,
  • Reconnaissance de l’effort d’adaptation des salariés dans leur nouveau contexte professionnel.

Volet RH :

  • Promotions sortantes en adéquation avec projet Pro,
  • Parcours qualifiant en adéquation avec le projet Pro,
  • Accompagnement pour les métiers futuro.

    Contacter votre DS CGT et élu Ruddy Gravelot

En complément…

Lire la suite

LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

De 2016 à 2018 :
il est prévu 16 810 départs pour 6 000 recrutements soit 10 810 suppressions d’emplois.

Pour la CGT, le remplacement de chaque départ par une embauche est une nécessité :

  • Pour que chacune et chacun exerce son travail dans les meilleures conditions, pour alléger la charge de travail, pour diminuer les tensions dans les services (là où cela est nécessaire).
  • Pour que les plans « radial » dans les UI restent l’exception, pour l’arrêt de l’intensification et de l’augmentation de la charge de travail dans les SCO, les AD, les AE, les AGPRO PME .
  • Pour pouvoir développer de vrai politique industrielle afin de valoriser nos investissements dans les réseaux. Nous demandons un taux d’internalisation plus fort dans le domaine réseau afin de garder la maîtrise de celui-ci. Mais aussi des recrutements dans les nouvelles activités.
  • Pour cela nous avons besoin d’une recherche et développement forte. Nous contestons l’affaiblissement des budgets, et donc des emplois dans la R&D.
  • Pour une vraie politique de transfert de compétences entre les nouveaux et les moins jeunes.
  • Pour que chaque apprenti et stagiaire se voit proposer un CDI à la fin de ces études.

Le passage à 32h sans diminution de salaires permettrait également de créer des milliers d’emplois, c’est le sens du progrès social !

Dans la cadre de sa campagne emploi, la CGT propose de définir les besoins en emplois au plus près dans les services pour répondre au manque d’emploi et aux évolutions notamment technologiques.

BULLETIN DE CONTACT ADHÉSION

Vous souhaitez nous contacter
pour adhérer
à la CGT Fapt Orange

Contacter la CGT
Fapt Orange