Emploi

Orange vend ses boutiques et brade ses salarié-es : Un accompagnement HONTEUX !

Sans jamais atteindre le niveau des propositions d’autres négociations locales ou Nationales, la direction propose un accompagnement financier indigne !

L’entreprise est la seule responsable. Elle tente de faire porter le chapeau aux Organisations Syndicales non-signataires, et notamment la CGT alors qu’elle doit assumer la paternité de sa Décision Unilatérale (DU) :

• Cette décision concernera uniquement les fermetures de 2023 laissant planner le doute sur les années à venir…
• Des propositions de poste avant tout sur les unités « recruteuses » tenant à peine compte des projets professionnels, des compétences et des bassins d’emploi et de vie de chacun !
• Aucune indemnité liée à la fermeture !
• Une garantie temporaire PVC de 6 mois si le salarié reste sur un métier éligible à PVC (autre AD, A2G, USC Front)
• ou rachat de 6 mois si le salarié quitte le domaine commercial non éligible à la PVC
• 4 000 euros brut pour une mobilité vers une autre boutique Orange maison mère ou si départ volontaire vers la Générale de téléphone
• La prise en compte des frais réels et induits est partielle et pas automatique

L’accord sur les Principes Fondamentaux que la CGT a négocié et signé en mars 2010 reste plus favorable aux salariés puisqu’il propose une prise en compte financière de tous les frais réels et induits liés à cette mobilité forcée.
Exemple : un salarié effectuant 50 kms/jour supplémentaires dans son nouveau poste doit être indemnisé de plusieurs dizaines de milliers d’euros sans limite de durée !
Une perte de pouvoir d’achat conséquente et inacceptable !

ET DEMAIN, A QUI LE TOUR ?

Le maintien des boutiques et leurs emplois passent par la mobilisation de tous !

Aussi nous vous invitons à organiser et participer à toutes actions destinées
à exiger la sauvegarde des emplois à Orange le 6 juin !

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Suppression de postes, mobilités forcées : c’est toujours NON !

L’annonce du plan de suppressions de postes de la direction d’Orange Business a fait l’effet d’une douche froide pour beaucoup d’entre nous. Les suppressions d’effectifs, oui, nous connaissons, avec la méthode brutale type Lombard, « par la porte ou par la fenêtre », ou avec la méthode type Richard du TPS. Mais aujourd’hui, la direction a décidé d’innover. La Rupture Conventionnelle Collective qu’elle veut mettre en place est suffisamment marquante pour que chacun puisse se dire : « Si la direction le fait, c’est que ça doit être nécessaire ». Elle a également l’avantage pour la direction d’éviter de préciser les conséquences pour les salariés dont le poste sera supprimé, ET PAS AU VOLONTARIAT !

Alors, rétablissons la vérité :

 Que la direction choisisse de supprimer des postes brutalement alors que le groupe est en pleine santé, il n’y a pas lieu de s’en étonner : c’est ce que font tous les groupes et entreprises y compris profitables, et toujours avec le même enfumage. Quand le taux de profit n’est pas aussi élevé que celui réclamé par les actionnaires, les dirigeants expliquent que « on est en retard sur les objectifs ». C’est particulièrement révoltant quand ces prétextes sont utilisés à l’intérieur d’un groupe qui verse la quasi-intégralité des bénéfices en dividendes aux actionnaires et qui prévoit de les augmenter encore. Sans connaître les résultats financiers des années 2023 et 2024, la direction promet, à l’AG des actionnaires le 23 mai, 2 augmentations de dividendes aux actionnaires : dans un premier temps 0.72 pour les futurs résultats 2023, puis 0.75 euros par action pour les futurs résultats 2024. Alors non, ne nous laissons pas berner ! Tout va bien … pour eux ! D’ailleurs la nouvelle direction du groupe au cours de cette même AG des actionnaires (en remerciement certainement) compte bien se faire voter des augmentations substantielles de rémunérations.
 La direction présente la RCC comme une opportunité (une opportunité pour ELLE, certainement). La réalité est que ce dispositif n’impose aucune justification économique à la direction pour la mettre en place. De plus, il lui assure qu’aucun recours juridique contre elle ne pourra aboutir. L’argent qu’elle mettra globalement dans la balance ne représentera que des miettes par rapport aux risques financiers encourus notamment par les plus âgés d’entre nous. En effet, pour les collègues déçus de ne pas avoir pu bénéficier d’un TPS et qui voudraient tenter le coup, comptes tenus du recul de l’âge légal de départ en retraite et de la précarisation que cela va entraîner, l’aubaine risque bien d’avoir un goût amer. Quant aux plus jeunes, le chèque ne sera pas bien lourd…
 Mais le plus grand tour de passe-passe de la direction consiste à évacuer de son discours les mutations forcées qui sont la base même de sa stratégie. Pour tous ceux dont le poste sera supprimé, IL N’Y A PAS DE VOLONTARIAT. L’accompagnement dont on nous parle est de la poudre aux yeux. Les équipes d’Orange Avenir qui en sont chargées sont d’ailleurs également en manque d’effectifs ! Concrètement, il va falloir refaire son CV, avoir des formations au rabais (les 5000 promises sont sur le périmètre monde d’Orange Business, soit 30000 salariés), faire semblant d’apprécier ce « nouveau départ » pour obtenir un poste… un poste avec des conditions de travail en régression puisque la direction ne se cache pas que les postes seront dans les filiales avec des conditions plus défavorables (convention collective, accords collectifs, méthodes de travail, etc…). Quant à la garantie de retrouver ce poste sur notre lieu de travail actuel, la direction ne la donne pas, mais répond : « l’accord sur les principes fondamentaux […] mobilités du 05/03/2010 sera appliqué… ». C’est-à-dire aucune garantie. En effet, le chapitre 3 de ce dernier qui fait référence aux mobilités à l’initiative de l’employeur n’impose que 3 propositions de postes. Dans son article 3.2, la direction indique bien « et en fonction des opportunités de postes ». En résumé, celle-ci pourrait, tout en respectant cet accord proposer à un salarié : pas de poste en maison mère à Rennes, mais il y en a un en filiale, ou un poste à Lille, ou un à Marseille. Quel est votre choix ? Aucun ne vous convient alors …

 Quant à ceux qui resteront, même la direction reconnaît qu’il y aura une augmentation de la charge de travail. En effet, l’arrêt des offres ne se réalise pas d’un claquement de doigts. La migration des clients des offres arrêtées vers les nouvelles est complexe et prend du temps. Sans aucune gêne, elle demandera le transfert des compétences vers la sous-traitance et/ou le near/offshore afin de profiter de l’effet noria ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_noria ), amplifié par l’effet géographique. Il est évident que c’est la promesse d’une belle désorganisation dont la direction fera à nouveau porter le chapeau aux salariés. Elle pourra ainsi ressortir son argument perpétuel de la simplification.

Nous ne serons pas protégés des conséquences de ce plan et des suivants par les « bons arguments » des représentants syndicaux, tous dévoués qu’ils soient à la cause des collègues. La direction avancera selon ses plans tant que nous n’interviendrons pas collectivement et fortement pour éviter la casse. Ce n’est que le rapport de force des salariés qui pourra contrecarrer ces projets néfastes.

L’intersyndicale CGT, CFDT, FO, SUD a permis de nous donner confiance dans la possibilité de nous rassembler autour de revendications communes, à commencer par l’abandon pur et simple de ce plan de suppressions de postes. Il nous faut maintenant passer à la vitesse supérieure, aucune organisation syndicale ne pourra le faire pour nous : nous mobiliser plus nombreux, et plus fort. Cela commence par aller convaincre autour de nous de cette nécessité et de notre légitimité à le faire, en affutant nos arguments, en montrant les non-dits et les partis-pris de la direction (cf début de ce tract).
Nous avons tous commencé à nous mobiliser. Sur beaucoup de sites, des collègues ont participé aux rassemblements, ont discuté entre eux, ont cherché des renseignements. Les rassemblements qui ont eu lieu, sont des encouragements à continuer. La direction n’y est pas insensible, en démontre sa décision de ne plus nous laisser intervenir anonymement dans ses réunions ! Quand nous protestons trop fort, nous la gênons et elle compte maintenant sur notre auto-censure….
La seule réponse à lui faire, c’est : on continue !

La CGT mettra tout en œuvre pour faciliter l’organisation des collègues en ce sens !

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Investir dans l’humain, C’est investir dans l’avenir d’Orange !

La nouvelle stratégie d’Orange « Lead The Future » est une nouvelle accélération des précédents plans de réduction de coûts. Elle démontre l’incapacité de la nouvelle direction, à trouver de véritables leviers de croissance. À tel point qu’elle tente de rassurer les marchés financiers en garantissant une augmentation du versement de dividendes pour les deux prochaines années en hypothéquant l’investissement de demain.

Pour la CGT FAPT, l’obsession de la Direction de rechercher du « cash à court terme » fragilise l’entreprise avec le risque de saboter son avenir. La force de travail, l’humain, ne doivent pas être sacrifiés au profit d’intérêts économiques ou financiers.

La Direction doit revoir sa stratégie pilotée essentiellement par des plans d’économies afin d’améliorer ses chiffres et dégager à court terme de la trésorerie (4Mds € d’ici 2025). Elle doit cesser l’intensification des projets de restructuration, qui se traduisent par une importante saignée de l’emploi, une externalisation à outrance des activités et des emplois et une mise en concurrence
exacerbée entre les salariés internes et externes.
Comment les salariés peuvent-ils se projeter sereinement dans ce nouveau modèle d’entreprise qui les plongent dans l’incertitude et un mal-être grandissant en les privant de réelles perspectives,
et même en les écartant, comme pour les 700 salariés de Service Communication aux Entreprises (SCE) à qui on demande de prendre la porte ? C’est inadmissible pour la CGT FAPT !

La direction doit urgemment apporter des réponses aux nombreuses alertes inquiétantes de la CGT FAPT, des rapports des médecins du travail, des enquêtes CNPS et du baromètre social. Tous les signaux passent au rouge et la situation se rapproche dangereusement de la crise sociale de 2009.

La CGT réclame :
L’arrêt de tous les projets de restructurations et la redéfinition d’une stratégie qui
place en priorité l’humain et la prévention primaire
L’arrêt du dumping social et la ré-internalisation des activités et des emplois au
sein d’Orange SA
Le déblocage des budgets permettant un investissement massif dans les réseaux,
la recherche et développement, la formation, les salaires et la reconnaissance des
compétences et des qualifications et l’amélioration des conditions de travail ;
L’appropriation publique des activités de télécommunications avec la création d’un
service public de la communication répondant aux besoins des populations ;
Une véritable politique industrielle et environnementale, durable et responsable au
plus près des besoins des populations ;

Pour la CGT FAPT, la performance économique de l’entreprise doit commencer par la performance sociale

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ON LÂCHE RIEN ! 28 AVRIL ET 1er MAI : CONTINUONS LA LUTTE !

Que ce soit le gouvernement ou le patronat, les droits, les acquis et conquis des salariés sont attaqués de toute part.
Année après année, la logique du dumping social détourne le vrai débat qui est celui de la définanciarisation, et d’un tout autre partage des richesses.
Année après année, les suppressions d’emplois s’amplifient, les conditions de travail se détériorent et les rémunérations ne permettent plus de répondre au coût de la vie.
Aujourd’hui, la population dit en s’opposant massivement à la réforme des retraites injuste et injustifiée.
La CGT FAPT apporte son soutien et participe aux nombreuses luttes des travailleuses et travailleurs, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse qui refusent comme unique réponse, l’austérité permanente et le partage de la misère.

Pour lutter contre le dumping social et environnemental, la CGT propose un Nouveau Statut du Travail Salarié (NSTS) qui permet de rattacher à la personne des droits et garanties transférables et opposables à chaque employeur. Cela répond pleinement aux inquiétudes légitimes des travailleuses et travailleurs en sécurisant leurs parcours professionnels alors que le patronat aspire à profiter de cette période pour remettre en cause le fondement même de notre modèle social, tant critiqué au niveau national mais si envié sur le plan international.

Il convient aussi de favoriser les investissements massifs et créateurs d’emplois dans l’industrie et dans les services sur l’ensemble du territoire. L’équilibre social et économique nécessite le redéploiement de services publics de proximité abandonnant les logiques financières au profit de la réponse à l’intérêt général.

À Orange, la CGT FAPT appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser pour réclamer
-L’ouverture immédiate d’une négociation salariale pour obtenir des augmentations de salaires de haut niveau et garantir le pouvoir d’achat des salariés, après des NAO 2023 qui entérinent une baisse conséquente du pouvoir d’achat ;
-L’arrêt de la suppression annoncée de 700 emplois sur le périmètre SCE d’Orange Business par le recours pour la 1ère fois dans notre entreprise à un plan de licenciement déguisé sous la forme d’une Rupture Conventionnelle Collective ou d’un Plan de Départ Volontaire ;
-Des recrutements externes en CDI pour compenser les non-remplacements de départs depuis des années, entrainant une dégradation généralisée des conditions de travail ;
-L’arrêt de la sous-traitance et de la filialisation des activités et des emplois comme dans le réseau de distribution, dans le service aux entreprises et maintenant de la filière RH, avec réinternalisation des activités et des emplois ;
-L’amélioration des conditions de travail respectueuses de notre santé physique et mentale, l’extension de nos droits sociaux, des accords collectifs à la hausse, le tout avec des services publics affranchis de la seule logique du profit

Tous ensemble et unis, affirmons haut et fort notre désaccord à la réforme des retraites du gouvernement, au gel des salaires, aux destructions d’emplois, aux restructurations incessantes, à la précarisation et au dumping social.
Nous devons retrouver la fierté de nos métiers et savoir-faire, et du sens à notre travail.
Toutes ces demandes sont réalistes et réalisables. Créons ensemble le rapport de force qui permette d’inverser le contenu même de la pensée dominante et de sa déclinaison.
La CGT FAPT invite l’ensemble des salariés d’Orange à participer à la mobilisation du 28 avril, et à faire du 1er MAI 2023 dans l’unité la plus large possible un temps fort en participant nombreuses et nombreux aux manifestations organisées partout en France.

 

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Coup de presse agrume supplémentaire : Orange se débarrasse des salariés âgés !

La Direction de SCE (Services de Communication aux Entreprises), entité regroupant des activités dédiées aux entreprises de la maison mère Orange SA, a annoncé un plan de suppression de 669 postes via un dispositif de Rupture Conventionnelle Collective (RCC).

Si les négociations avec les Organisations Syndicales (obligatoires pour la mise en place d’une RCC) n’aboutissent pas à un accord majoritaire, la Direction a déjà anticipé d’avoir recours à un Plan de Départs Volontaires. « L’équation économique globale d’Orange Business et celle de SCE en particulier, sont incompatibles avec la recherche de solutions de repositionnement internes [des salariés] au sein de ces mêmes périmètres. » affirme-t-elle.

La Direction annonce : « Bien qu’il soit envisagé un programme de formation pour accroître et faire évoluer les compétences, la spécificité des emplois de SCE au sein d’Orange SA limite les possibilités de mobilité interne. Les prévisions d’évolution des effectifs réalisées dans le cadre de notre Gestion des Emplois et Parcours Professionnel (GEPP) ne permettent pas d’absorber le
sureffectif constaté à travers des propositions de repositionnement interne ». En retirant la langue de bois, la Direction de cette entité affirme sans complexe que les salariés sont inadaptés et inadaptables car probablement trop âgés !

Dans un contexte de recul programmé de l’âge de la retraite, il semble d’autant plus incongru qu’une entreprise de la taille d’Orange cherche à se débarrasser de ses salariés les moins jeunes !
Un tel plan est d’autant plus incompréhensible qu’Orange a versé 2,3 Milliards d’euros de dividendes en 2022, et que la Direction a d’ores et déjà annoncé que celui-ci allait être augmenté en 2023, et à nouveau en 2024. « L’équation économique » ne concerne que les salariés, pas les actionnaires !

(Lire l’intégralité du tract en le téléversant)

 

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

De 2016 à 2018 :
il est prévu 16 810 départs pour 6 000 recrutements soit 10 810 suppressions d’emplois.

Pour la CGT, le remplacement de chaque départ par une embauche est une nécessité :

  • Pour que chacune et chacun exerce son travail dans les meilleures conditions, pour alléger la charge de travail, pour diminuer les tensions dans les services (là où cela est nécessaire).
  • Pour que les plans « radial » dans les UI restent l’exception, pour l’arrêt de l’intensification et de l’augmentation de la charge de travail dans les SCO, les AD, les AE, les AGPRO PME .
  • Pour pouvoir développer de vrai politique industrielle afin de valoriser nos investissements dans les réseaux. Nous demandons un taux d’internalisation plus fort dans le domaine réseau afin de garder la maîtrise de celui-ci. Mais aussi des recrutements dans les nouvelles activités.
  • Pour cela nous avons besoin d’une recherche et développement forte. Nous contestons l’affaiblissement des budgets, et donc des emplois dans la R&D.
  • Pour une vraie politique de transfert de compétences entre les nouveaux et les moins jeunes.
  • Pour que chaque apprenti et stagiaire se voit proposer un CDI à la fin de ces études.

Le passage à 32h sans diminution de salaires permettrait également de créer des milliers d’emplois, c’est le sens du progrès social !

Dans la cadre de sa campagne emploi, la CGT propose de définir les besoins en emplois au plus près dans les services pour répondre au manque d’emploi et aux évolutions notamment technologiques.

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