Cadre

Flash cadres n°768 : Citius, Altius, Fortius !

Non à un nouveau désengagement de l’État

La presse se fait écho d’une cession des participations de l’État au sein du capital d’Orange. Après Engie, ADP et la FDJ, l’État s’apprêterait de nouveau à privilégier les intérêts d’investisseurs privés. Le gouvernement céderait des parts d’une entreprise stratégique qui est au cœur de l’écosystème numérique et un acteur majeur sur le déploiement du Très Haut Débit mobile (4G) et fixe (fibre). Concernant les clients, les intérêts des investisseurs privés sont orientés vers la rentabilité immédiate plutôt qu’à l’accessibilité, la proximité, les prix et la qualité de service. Ils seraient forcément perdants. Concernant les salariés, ils seraient les premiers impactés avec l’amplification de la dégradation de leurs conditions de travail.

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Flash cadres n°767 : Nous, les cadres, nous manifestons le 12 septembre !

Du mieux pour les cadres supérieurs

A Orange, les cadres fonctionnaires au-delà de IV 2 sont détachés sur des emplois supérieurs, et non promus sur des grades … Cela a son importance au moment du départ en retraite. En effet ces collègues cotisent sur leur niveau de rémunération, et donc d’indice, mais leur retraite est basée sur le dernier indice du IV 2.
Par exemple un IV 3 cotise sur un indice de 1027 mais part en retraite à un indice de 978. Les taux de remplacements (pension/traitement indiciaire) sont donc souvent très loin des 75%.
Un récent décret va permettre de corriger cela sous conditions d’ancienneté dans le grade. La CGT a porté cette affaire pour des raisons de justice entre fonctionnaires sur les niveaux de départ en retraite, et déplore que ce décret soumette cette correction à une décision managériale, contrairement aux collègues de La Poste.

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Flash cadres n°766 : En marche ?

Non au Monopoly Télécoms

Le PDG d’Orange a déclaré ne pas voir d’inconvénient à un désengagement total de l’Etat dans le capital d’Orange.
Depuis la libéralisation du secteur, des milliers d’emplois ont été supprimés et la couverture mobi-le ou fixe très haut débit ne progresse pas à la hauteur des besoins de la population.
La financiarisation du secteur empêche l’investissement car bénéfices = dividendes, alors que la CGT revendique la nécessité d’une réappropriation publique du secteur.
Nos concitoyens ainsi que les salariés ont besoin d’une autre politique. La CGT réclame un vrai service public de la communication avec du très haut débit pour tous, ainsi qu’une politique salariale digne de ce nom, d’autres conditions de travail et des emplois partout où cela est nécessaire.

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Flash cadres n°765 : Avant la plage, les pavés ?

Message envoyé

Ce 1er Juin, jour de l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, la CGT était près des personnels, pour demander une autre répartition des richesses créées par leur travail. Orange a réalisé 3,2 milliards de bénéfices en 2016, va verser plus de 20 000 € de bonus aux cadres dirigeants, augmenter les dividendes de 8 (1,7 milliard d’€) mais n’accorde que 1,1% d’augmentation en moyenne aux salariés !
La CGT fait des propositions alternatives telles que l’utilisation des bénéfices pour l’investissement, l’emploi et la reconnaissance des qualifications. La CGT a envoyé un courrier au PDG d’O-range exigeant la réouverture des négociations et le versement d’une prime de 1500 € pour tous.

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L’histoire du temps de travail est aussi celle du temps libre...

Flash back

Aujourd’hui, la durée annuelle du travail se situe autour de 1 500 heures, alors qu’elle était d’environ 3 000 heures en 1840. Il y a donc bien un mouvement séculaire de réduction du temps de travail ! Pour autant, ne tombons pas dans l’illusion d’une dynamique unique et continue.

L’histoire du temps de travail est marquée par une série d’avancées et de retours en arrière :

✔La loi de 1814 qui interdit le travail le dimanche est abolie en 1880, puis restaurée en 1906.

✔Celle de 1936 sur les 40 heures sera suspendue par les décrets de 1938, puis annulée par Vichy en 1941, pour être restaurée en 1946.

✔Plus récemment, les lois Aubry (1998-2000) sur les 35 heures ont été atténuées par la loi Fillon de janvier 2003.

Aujourd’hui, la tendance est clairement à l’augmentation de la durée du travail, à la fois par une volonté de déréglementer le temps de travail, avec les ordonnances Macron qui donnent la possibilité, par accords d’entreprise, de modifier les temps de travail mais aussi avec des formes d’organisation du travail en mode « projet ». On soulignera la constance dans l’opposition et l’argumentaire déployé par le patronat, au cours des deux derniers siècles, contre la réduction du temps de travail.

La CGT met en débat les 32 heures hebdomadaires

En amenant au débat public l’idée d’une réduction du temps de travail à 32 heures, la CGT a conscience qu’elle peut paraître « à contre-courant ».
Devenu tabou politiquement, le partage du temps de travail s’opère pourtant aujourd’hui, de manière sauvage à travers le chômage, le chômage partiel, les temps partiels subis, les contrats précaires… Le vrai débat se situe donc entre une réduction du temps de travail imposée aux salariés par le patronat et celle choisie et encadrée par la loi.

  • Parce que la réduction du temps de travail sauvera et créera des emplois. En effet, les seules mesures créatrices d’emplois efficaces sont les dernières lois Aubry, 350 000 emplois nouveaux selon les chiffres de l’INSEE.
  • Parce qu’il faut anticiper la rupture technologique en cours. D’ici à 2025, 3 millions d’emplois sont menacés par la révolution numérique.
  • Parce qu’il y a un lien direct entre le dépassement du temps de travail et les maladies graves, comme les accidents vasculaires cérébraux. La réduction du temps de travail a un impact direct sur la santé des travailleurs.
  • Parce qu’il faut réparer les erreurs des 35 heures et notamment en matière d’inégalités femmes-hommes, de temps partiel subi, de flexibilité, d’exonérations massives de cotisations sociales, de stagnation des rémunérations.
  • Parce que les cadres travaillent, dans leur grande majorité, bien au-delà des 39 heures.

Réduire le temps de travail une idée économiquement pertinente

On nous dit que dans une économie en crise, la priorité n’est pas à la réduction du temps de travail qui fragiliserait un peu plus l’économie. Encore faut-il mesurer ce que coûtent à l’économie les politiques régressives et ce qui est construit pour en limiter les effets ?
Les emplois créés grâce à la réduction du temps de travail dynamiseraient l’économie. La hausse de la consommation et de l’activité économique augmenterait les recettes de l’État par la hausse des revenus et de la consommation. De plus les « dépenses » liées au chômage seraient revues à la baisse. Il y a trente ans, pour 100 € de salaire les entreprises versaient 7 € de dividendes, aujourd’hui elles en versent 5 fois plus, les dividendes versés représentaient 10 jours de travail, contre 45 jours actuellement.
Autant d’argent qui ne va pas à l’emploi, à la formation, à l’investissement et à la réduction du temps de travail.
A cela s’ajoute l’utilisation des fonds publics dans le pacte de responsabilité et le CICE qui ne donne pas les résultats escomptés tout en s’élevant à 33mds d’€ pour 2016 ! Affecter une partie de cet argent à la réduction du temps de travail permettrait de dynamiser l’économie et de créer de nouveaux emplois.
Porter la durée hebdomadaire du travail à 32 heures, c’est poursuivre une évolution mondiale, historique, une évolution qui a participé à améliorer la santé et la vie et dans laquelle La CGT n’est pas seule, puisque plusieurs syndicats européens portent ce même projet.

C’est aussi anticiper une rupture technologique majeure et éviter les catastrophes sociales prévisibles. Les défis de l’emploi, de l’égalité Femmes/Hommes, les inégalités en temps de travail, l’aspiration des cadres à mieux concilier vie personnelle et professionnelle, les rémunérations, toutes ces dimensions doivent être prises en compte pour la réduction du temps de travail avec pour base légale, les 32 heures !

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Défendre le statut cadre et l’améliorer au moyen de 4 leviers :

  • Temps de travail

Non seulement la CGT est mobilisée pour gagner un véritable droit à la déconnexion, mais ses militants cadres estiment que les forfaits jours ont souvent pour  conséquence une augmentation de la charge de travail, ce qui ne permet pas un travail de qualité.

  • Egalité Professionnelle

Elle ne peut se résumer au nombre de femmes au Conseil d’administration. La CGT ne se résigne pas  au plafond de verre qui cantonne les femmes cadres dans les premiers niveaux de classification. Nous proposons d’agir sur  2 volets : Des mesures  de rattrapage salarial, parts variables comprises, et le déroulement de carrière.

  • Management

Pourquoi considérer la méthode agile et le management collaboratif comme les nouveaux « totems » alors que la CGT et son Ugict portent une vision alternative du management ?

  • Reconnaissance des qualifications

Pour la CGT, il s’agit d’un point essentiel qui s’appuie sur des salaires de recrutement qui reconnaissent  les diplômes, ainsi que la valorisation tout au long de la carrière des qualifications acquises notamment grâce à la formation professionnelle.  Le statut cadre est essentiel dans la portabilité des droits acquis tout au long du parcours professionnel. C’est pour ces raisons que la CGT n’a de cesse de défendre, par exemple la garantie, par une retraite complémentaire par répartition et spécifique, de percevoir un revenu de remplacement préservant le pouvoir d’achat des cadres au moment de la retraite.

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