Rémunération / Carrière

Les fonctionnaires d'Orange seront-ils encore laissés pour compte?

Depuis la négociation du PPCR (Parcours Professionnel, des Carrières et des Rémunérations) en 2015, tous les fonctionnaires d’Orange attendent des mesures significatives pour un parcours professionnel reconnu et une valorisation plus importante de leur rémunération.
Par délégation du ministère de tutelle, les fonctionnaires d’Orange sont gérés par Orange. Cependant toutes les décisions touchant au statut, même négociées/concertées avec la direction d’Orange, doivent être validées par la DGAFP (Direction générale de l’Administration et de la Fonction Publique) et faire l’objet d’un décret.

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Négociation Salariale 2019 à ORANGE : la CGT vous donne la parole

Tout au long de cette négociation, la CGT vous a permis de vous exprimer au travers d’une consultation. A partir des éléments de cette consultation, nous avons pu analyser le manque de reconnaissance, la nécessité d’une augmentation du pouvoir d’achat, la suppression des écarts Femme/Homme et l’augmentation du budget pour corriger les anomalies de carrière.Nous avons donc construit nos revendications en tenant compte des attentes énoncées lors de cette consultation. Ainsi nous avons porté :

  • l’augmentation collective de 6 % minimum pour tous correspond aux gains de productivité induits par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice,
  • le 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles,
  • la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »,
  • la régularisation immédiate de tous les sous-positionnements,
  • lareconnaissance des qualifications des métiers par des promotions,
  • régularisation des 23 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
  • un SMIC à 1 800 € bruts à l’embauche et sans qualifications,
  • qu’aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 377€/mois en 2019).

La priorité de la CGT: l’intérêt des salariés !

Tout au long de la négociation, la CGT a oeuvré pour maintenir une unité syndicale jusqu’à la dernière réunion: suspension de séances, déclaration commune et courrier unitaire au PDG d’Orange lui demandant de passer de la parole aux actes suite à sa sortie médiatique : « Nous devons lâcher du lest et rendez-vous à la NAO ».

La CGT a obtenu :

  • la réintroduction de mesures collectives pour tous les cadres sans plafond (hors bande G) alors que la direction privilégiait les mesures « individuelles »,
  • la hausse des mesures collectives de 0,35%,
  • le relèvement des paliers de premiers niveaux de salaire,
  • le doublement du budget « mesures de situations particulières », des salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
  • l’augmentation du budget promotion égalité professionnelle.

Même si cet accord ne répond pas totalement aux exigences exprimées par le personnel, l’unité syndicale initiée par la CGT a permis de faire avancer la négociation permettant d’obtenir un budget global de 3%, en incluant les mesures collectives de 1,75% pour tous, l’augmentation du budget promotions pour les femmes, des mesures de revalorisation des premiers niveaux salaires et le doublement du budget de correction d’anomalies de carrière.
A la demande de la CGT, cet accord prévoit également une enveloppe supplémentaire pour ARCQ, dont le budget était jugé insuffisant jusqu’alors par les salariés.

Au regard de ce que nous avons pu faire avancer et dans la continuité de la démarche que nous avons entreprise en vous consultant en amont, la CGT souhaite recueillir votre avis sur le contenu des mesures. Votre avis est un élément d’appréciation important dans notre choix de signer ou non cet accord.

Exprimez votre point de vue en cilquant sur le lien ci-dessous :

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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NAO Salariales: Les O.S. d’Orange écrivent au PDG

A l’initiative de la CGT, les Organisations Syndicales représentatives à Orange écrivent à la direction d’Orange afin que la direction fasse des propositions à la hauteur des attentes du personnel d’Orange.

Pour peser sur la négociation, la mobilisation du personnel d’Orange reste incontournable.

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Pourquoi la CGT n'a pas signé l'accord GPEC ?

Pour relever les défis technologiques, il nous aurait fallu une GPEC ambitieuse !

Dans un contexte de transformation profonde de l’emploi, du travail lié particulièrement aux nouvelles technologies et au numérique, la CGT s’était inscrit dans la négociation GPEC avec la volonté de pouvoir répondre collectivement aux nouveaux défis que l’entreprise doit relever. La GPEC aurait dû être un moment d’échange avec les organisations syndicales afin de recenser toutes les évolutions qui vont traverser l’entreprise. Les prévisions de l’entreprise laissent apparaitre la
disparition d’activités, impactant 20 000 personnes et le changement/création d’activités impactant cette fois-ci 60 000 personnes.

C’est pourquoi la CGT avait demandé des engagements de la direction dans la perspective du lancement d’un nouveau plan THD pour faire face aux besoins liés aux technologies d’avenir (Fibre/5G). Cette demande est d’autant plus importante que l’on estime les besoins en matière d’emploi à plus de 22 000.

La CGT n’a pas signé cet accord GPEC du groupe Orange qui se résumait à un accord de méthode ne comprenant même pas tous les « items » légaux qu’un accord GPEC devrait comporter.

Dans la continuité du précédent accord, nous étions face à des dispositions qui ne servaient qu’à gérer la décroissance des effectifs de l’entreprise et à répondre aux engagements du plan stratégique d’Orange. Cet accord GPEC ne donnait pas les perspectives en termes d’emplois et de compétences pour les années à venir permettant aux salariés de l’entreprise de se projeter.

La négociation s’est conclue par un désaccord majoritaire et donc pas d’accord GPEC. Seule la CFDT l’a signé. La CGT avait porté notamment :

  • Des droits pour les salariés leur permettant d’avoir tous les moyens pour évoluer à partir des perspectives nouvelles dans l’entreprise.
  • D’aborder les questions relatives à l’organisation et aux conditions de travail.(Charge de travail, durée du temps de travail….)
  • Que la GPEC réponde aux enjeux de l’aménagement du territoire tant en terme d’accès au service que de présence de l’entreprise au plus près des usagers.
  • D’aligner les droits des salariés de toutes les entreprises du groupe sur un socle commun,poursuivant ainsi sa logique de dumping social.

La CGT a défendu une vraie GPEC fondée sur la stratégie de développement et non un plan de suppression d’emplois.

La CGT exige toujours que la GPEC permette un véritable débat contradictoire sur la stratégie du groupe et l’utilisation des gains de productivité liés au numérique.

Quelles activités vont croître / décroître, par territoire ?
Comment ces prévisions seront elles prises en compte en termes d’embauche, de changement de métiers, d’organisations du travail, de répartition entre emplois internes et externes ?

Tous ces éléments sont indispensables pour permettre aux salariés d’anticiper des formations longues afin de postuler sur les métiers de demain, indispensables pour mesurer les besoins en personnel dans les services afin d’assurer l’activité, permettre l’organisation des formations, des périodes d’alternance, découvrir de nouveaux métiers, former des nouveaux arrivants et garantir de bonnes conditions de travail.

La GPEC devrait prévoir l’accompagnement pour les activités d’opérateur historique, le RTC (fin prévue en 2030), la transmission, le transport cuivre.

La maîtrise des savoirs faire, la garantie de services d’un réseau de qualité avec des salariés parfaitement formés et payés en conséquence passe par leur intégration dans le groupe. La dérive vers une sous-traitance en chaîne dans tous les domaines est insupportable.

Les milliers de salariés de la sous-traitance (du conseiller clients à Tunis ou au technicien qui assure le déploiement du réseau THD ou à l’informaticien en Roumanie) réalisent des activités coeurs de métier pour l’entreprise. La CGT exige l’intégration des activités et des emplois dans Orange. C’est aussi le moyen de garantir la cohérence industrielle stratégique et le développement de l’entreprise.

La CGT a demandé la réouverture des négociations afin que la GPEC réponde aux attentes du personnel de l’entreprise et puisse également répondre aux enjeux sur les territoires. Seule une remise à plat du projet d’accord pourrait permettre d’avancer: ce n’est malheureusement pas volonté de l’entreprise.

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Agissons pour une augmentation immédiate des salaires

Il faut passer des paroles aux actes !

Bien conscient du contexte social en France et de la responsabilité des entreprises à ne pas répondre aux attentes des salariés, le jeudi 6 décembre 2018, sur France Info, le PDG d’Orange a annoncé : « Il va falloir qu’on lâche du lest », soit à l’occasion peut être-être de la fin d’année (prime) ou des futures négociations salariales au premier trimestre de 2019. Il faut maintenant passer des paroles aux actes. La direction est responsable de l’échec de la NAO Salariale de 2018 à Orange (n’ayant obtenu aucune signature). Orange est aussi la seule grande entreprise sous CCNT qui refuse la mise en place du 13ème mois !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salariés, des privés d’emplois et retraités se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre les citoyens et les plus riches (qui vivent du travail des autres) pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales impactant la protection sociale dont les retraites et l’assurance-maladie. Les crédits d’impôts (CICE, etc.) en sus de toutes les exceptions fiscales bénéficient in fine exclusivement aux propriétaires des grandes entreprises (Exemple : environ 8 % d’impôts sur les sociétés versus 33 % pour les artisans et les entrepreneurs).

C’est tout notre système de solidarité en France que Gouvernement et Patronat veulent remettre en cause.

La diminution des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ainsi, dans le contexte actuel, il est évident que la direction d’Orange se sent obligée de faire des annonces publiques, pour éteindre le risque d’ouverture de négociations sur les vraies attentes du personnel d’Orange.
Lors de la consultation organisée par la CGT en 2017, 87 % des salariés d’Orange ont déclaré ne pas être satisfaits du niveau de leur rémunération, 64 % pensaient que leur pouvoir d’achat a diminué. Oui, il faut une prime immédiate pour apporter une réponse rapide au problème de pouvoir d’achat, mais nous exigeons également l’ouverture rapide de négociations pour une réponse sur du long terme.

Toutes et tous ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives immédiates d’un minimum de 5 % pour tous qui doivent se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur indice,
  • La suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes,
  • La fin des sous-positionnements avant la mise en place ferme de l’accord inique sur la reconnaissance
    des compétences et des qualifications (non signée par la CGT),
  • Une prime immédiate de 2000 euros,
  • Un 13e mois pour tous.

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Seuls les salariés créent les richesses par leur travail dans les entreprises. Ces dernières doivent être répartie autrement notamment pour la juste rémunération de la force de travail par :

  • La mise en place d’un 13e mois
  • La revalorisation du complément Orange pour les fonctionnaires
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • La suppression des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes
  • La revalorisation de toutes les grilles indiciaires et salariales sur la base d’un smic à 1 800 € mensuel brut, et sur la base du plafond de la sécurité sociale (3 269 €) pour les cadres,
  • De nouvelles grilles  de salaire basée sur une progression régulière et garantie, la reconnaissance des qualifications et des diplômes avec pour minimum le smic à 1 800 € brut mensuel à l’embauche :
    • Sans qualification : 1 800 €
    • BEP/CAP : 2 160 €
    • BAC : 2 520 €
    • BTS/DEUG/DUT : 2 880 €
    • Licence/Maitrise : 3 240 €
    • BAC+5/ingénieur : 3 600 €
    • Doctorat : 4 140 €
  • Une progression tous les 2 ans d’ancienneté afin de garantir un véritable déroulement de carrière.

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