Vie au travail
UAT : Projet AT demain
Les organisations syndicales étaient conviées à une séance de négociation portant sur l’accompagnement des Conseillers clients « ambassadeurs » dans le cadre de la mise en oeuvre de l’AT Demain. La CGT a profité de cette négociation pour réaffirmer sa position : l’accompagnement financier ne peut se limiter au seul périmètre des « ambassadeurs » mais doit bien concerner tous les salariés des UAT entrant dans le dispositif.
Refus de la Direction…
la CGT ne participera donc pas à la 2éme séance de négociation dont le seul objet sera de fixer le montant de l’accompagnement financier pour les seuls « ambassadeurs ».
Les conseillers qui vont entrer dans AT Demain, sont bien évidemment, eux aussi, demandeur d’une telle reconnaissance. Leurs compétences ne cessent de s’accumuler, téléphonie, internet, tv, fibre et aujourd’hui AT Demain.
Cette évolution de l’organisation va impacter une énième fois les salariés des UAT. Et ce ne sera pas seulement un changement de posture pour le conseiller comme la Direction essaye de nous le vendre. Le traitement des appels en réitération concentre des cas difficiles à traiter de par la complexité des dossiers ou de par l’insatisfaction qu’expriment les clients vis-à-vis des offres et produits d’Orange et de son SAV. L’expertise requise de la part des salariés est de ce fait plus importante, les temps de traitements des cas clients sont aussi plus longs et nécessitent une charge mentale plus forte. Le niveau de stress est également plus important car les conseillers doivent gérer beaucoup plus de situations conflictuelles. Le suivi des dossiers clients avec programmation des rappels est aussi une nouveauté pour la plupart des conseillers et demande une organisation différente de son travail.
UN ACCOMPAGNEMENT FINANCIER ET DES PROMOTIONS POUR TOUS LES SALARIES ENTRANT DANS AT DEMAIN
La nécessité d’avoir un collectif soudé est indispensable à la réussite de ce projet.
C’est pourquoi la CG T demande un accompagnement pour tous les salariés entrant dans l’AT Demain.
Ne reconnaitre que les ambassadeurs en ignorant les autres conseillers risque de mettre serieusement en peril ce collectif et donc la mise en place de l’AT Demain dans de bonnes conditions.
A l’heure où l’entreprise nous vante l’Accord Reconnaissance Compétences et Qualifications, c’est bien le souhait de tous les salariés entrant dans AT Demain de voir la Direction reconnaitre l’élargissement, une nouvelle fois de leurs compétences et de leurs qualifications.
Exigeons ensemble une mesure d’accompagnement financier et des promotions pour tous les salaries integrant le dispositif AT Demain
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Maintien du site de Pontarlier UAT grâce à la CGT !
Sur la DO Est, grâce à la ténacité de la CGT (élus CE, DS d’UAT et OWF, DS DO, syndicat départemental, militants, élus et mandatés locaux), les 4 salariés du site de Pontarlier sont maintenus sur leur site.
La direction voulait les envoyer travailler sur le site de Besançon qui est à 1H de route aller. C’est la récompense de plusieurs mois d’investissement, de luttes ( pétition, préavis locaux, interpellation d’élus et du ministre) qui ont permis le maintien de l’emploi sur le site de Pontarlier.
Lire notre tract
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Projet Bridge : ne soyons pas aveugles !
Malgré les 15 avis « contre » au Comité d’Entreprise de la DO IDF, la Direction Entreprise France (DEF) continue son projet de déménagement de 1300 salariés à Issy les Moulineaux.
La CGT :
- Refuse la mobilité forcée vers Issy-les-Moulineaux,
- Exige le maintien des sites Parisiens intra-muros,
- Propose une pétition conforme à vos réponses aux sondages.
Téléchargez notre tract et notre pétition ci-dessous
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CHSCT Agence Pro Ile de France : quelques mises au point.
Demande d’expertise concernant le déménagement de l’ADCP de Boissy
L’ordre du jour du CHSCT du 27 mars 2018 comprenait une « Information préalable à une consultation : projet de déménagement de l’équipe ADCP de Boissy sur les autres sites Ile de France. »
Suite à l’importance de ce projet, à la présentation par la direction, d’un document totalement inadapté à l’instance CHSCT et au manque d’éléments fournis aux élus du CHSCT, ceux-ci ont fait valoir leur droit, conformément aux dispositions de l’article L 4614-12 § 2 du code du travail, de recourir à une expertise extérieure et indépendante. Cette expertise leur permettra de s’appuyer sur l’étude et l’analyse des risques psychosociaux afin qu’ils puissent rendre un avis éclairé sur ce projet.
Les élus du CHSCT ont rédigé tous ensemble une délibération. Un vote s’en est suivi avec une majorité pour : 4 élus (2 CGT, 1 SUD, 1 CFDT) et 2 abstentions, les 2 élus FO s’étant rétractés au dernier moment.
Comme lui permet le code du travail, la direction conteste le bien-fondé de cette expertise et a assigné le CHSCT devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. La comparution aura lieu le 19 juin à 9h30 devant un juge qui validera ou invalidera la demande d’expertise votée par le CHSCT.
Même si une majorité d’élus a voté pour l’expertise, il est regrettable que les 2 élus FO se soient in fine abstenus au moment du vote, mais chaque organisation syndicale est libre de ses choix et nous les respectons.
Ce qui est beaucoup plus regrettable, c’est de ne pas assumer ses choix jusqu’au bout et de communiquer par un tract qui met en cause le choix des autres élus avec des motifs tout à fait contestables… voire faux !
Pour une information complète téléchargez notre tract ci-dessous.
En complément…
Tous en grève le 8 juin à l’UI Sud-Ouest
Stop à l’hémorragie : Tous en grève le 8 juin
Souffrance au travail, process inconstants et irréalistes, stratégie de l’autisme
Exprimons notre désaccord face aux choix de notre direction qui nous portent atteinte ainsi qu’à nos clients !
Réclamons tous ensemble :
- L’arrêt des projets liés à la géolocalisation du personnel
- La reconnaissance des salariés
- L’arrêt du travail du samedi obligatoire
- L’équité avec l’Aquitaine pour les remboursements de repas (tous à 18€)
- Retour du dialogue et de la bonne intelligence dans la prise de congés
- Retour à un management de proximité avec plus de temps dégagé aux managers pour mener à bien leurs missions.
- Le respect et la prise en compte de la charge de travail (Plan de charge, manque de personnel, etc…)
- Le respect de bonnes conditions de travail (pôles nationaux, multicompétence, digitalisation, OPTIM,…)
- Le respect et la prise en compte de l’être humain (vie privé/vie pro, respect de la pause méridienne…)
- Des recrutements à la hauteur des départs (1 départ = 1 recrutement)
- Un véritable plan de formation pour les salariés (management compris)
- L’arrêt du projet « externalisation des magasins »
- Une organisation du Back Office adaptée aux réalités quotidiennes