ÉTABLISSEMENT DO Ile de France
Supervision à Orange : Revalorisation de la prime mensuelle CPEP90
Dès le mois de novembre 2017, la CGT a sollicité la DRH de la DTSI pour organiser une réunion concernant la revalorisation de la prime CPEP90, dite « indemnité centre principaux d’exploitation qui concerne les techniciens de la supervision centralisée du réseau 24/7 (décision n°18 du 08/04/1991), conformément à l’article 14 du protocole d’accord de fin de grève supervision du 19 mars 2010.
Une attente de 8 mois pour que la DRH DTSI ait la délégation de la DRH Groupe pour procéder à cette réunion. Elle s’est déroulée le 3 juillet 2018 !
Les Organisations Syndicales (OS) CGT, SUD, FO et CFE-CGC étaient présentes. La CFDT première OS à Orange était absente…
La direction est arrivée avec une proposition d’augmentation indexée sur l’inflation des 3 dernières années comprise entre 5 € et 8 € !
La CGT rappelle que la dernière indexation en 2015 avait été calculée sur la base des NAO !
La proposition de la CGT est de 292 € arrondi à 300€. Rejointe par les autres OS.
Les OS ont rappelé que pendant 20ans cette prime n’avait pas été augmentée.
Suite à une longue interruption de séance la direction accepte la proposition de la CGT d’appliquer le taux directeur de la NAO, mais en neutralisation pour 2017 et 2018 la part liée à la reconnaissance des compétences et des qualifications.
Ce qui ramène à un taux directeur de 1,6 % par an soit 287€ par mois avec effet rétroactif au 1er janvier 2018.
En complément…
Comité d'établissement du 24 mai 2018
Déclaration préalable CGT du 24 mai
De 2009 à 2016, les entreprises du CAC 40 ont redistribué 67,4% de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires et seulement 5,3% aux salariés. Les 27,3% restants sont réinvestis dans l’entreprise.
Orange, qui affiche en 2017 des résultats financiers exceptionnels, n’est pas en reste. Il reverse aux actionnaires la quasi-totalité des bénéfices soit 2 Mds€ de dividendes sur les 2,3 Mds € de bénéfices. Cette hausse qui intervient après celle de 2017 (passage du dividende de 0,60 à 0,65 €), représentera un coût supplémentaire de 931 millions d’euros sur la période 2017-2020 venant s’ajouter aux 6,4 milliards déjà promis aux actionnaires sur la même période.
Dans le même temps, dès l’an prochain, il est annoncé une baisse des investissements pour satisfaire les marchés financiers. La CGT s’interroge sur cette logique consistant à privilégier le dividende au détriment des investissements (CAPEX) dans les réseaux THD (FTTH, 4G, 5G, …) qui portent la croissance du Groupe.
Toujours dans le même temps, les rapports annuels 2018 des médecins du travail sont alarmants. Ils dénoncent des conditions de travail qui se dégradent dangereusement, des AD et des managers de proximités en difficulté, confirmant ainsi ce que dénonce la CGT au quotidien.
La direction continue de faire d’honteuses économies sur le dos des salariés en organisant des simulacres de négociations comme sur le PDE ou les offres aux salariés.
La négociation visant un accord trisannuel sur l’intéressement et la participation a montré dès la première séance que la partie patronale n’était même pas au courant des rapports des médecins du travail, pourtant salariés par Orange ! Au-delà du scandale supplémentaire, cela montre à quel point l’employeur connait ses salariés et a conscience de la réalité du travail fourni. Orange doit sortir du déni et vite redevenir une entreprise responsable et soucieuse du bien être des salariés.
Concernant la négociation salariale, Orange préfère un PV de désaccord et une décision unilatérale au rabais (avec un budget inferieur de 80 M€) plutôt qu’un accord salarial 2018 au niveau des résultats obtenus par les salariés.
La CGT demande la réouverture de la négociation salariale. Un courrier commun des OS a même été envoyé au PDG dans ce sens. Cette unité est une étape significative car elle est le fruit de la volonté profonde des salariés de l’entreprise. Ils demandent à leur employeur de mettre en œuvre une stratégie davantage centrée sur l’humain, qui bénéficie à toutes et tous, et non à quelques privilégiés.
Les dossiers à étudier ce jour restent malheureusement dans la continuité de cette politique mortifère. La direction écoutera-t-elle les remontées des différentes délégations présentes à ce CE ? Est-elle prête à adapter ses projets de façon à respecter l’humain, ou va-t-elle poursuivre dans un aveuglement délétère tant pour l’entreprise que pour ses employés ?
Pour sa part, la CGT compte bien rester force de proposition.
Principaux points à l’ordre du jour
- Fonctionnement du CE
- Consultation sur le projet de fermeture du site de Vaux Justice de l’UIPP
- Information sur les rapports trimestriel emploi du T4 2017 et annuel emploi 2017
- Consultation sur l’opportunité de lancer le projet immobilier OPENSQY
- Information sur le projet de déménagement des salariés d’Orange Avenirs du site de Puteaux vers le site Egée de la Défense.
- Consultation sur le projet de fermeture de la boutique de Montparnasse sur l’ADIDFC
- Information sur les projets de fermeture des boutiques de Victor Hugo, de Ternes, de Nation, de Gambetta sur l’ADIDFC
- Information sur les projets de fermeture de la boutique de Bay2 Collégien et de relocalisation de la boutique de Rosny sur l’ADPP
Pour une information complète téléchargez notre tract
En complément…
Comité d'établissement des 19 et 20 avril 2018
Déclaration préalable CGT – Extrait
Face à un gouvernement qui souhaite remettre en cause le statut actuel de l’encadrement, les cadres CGT proposent un statut de l’encadrement qui reconnaisse l’expertise et la technicité, re-légitime le rôle de l’encadrement au sein du collectif de travail et tire les grilles de salaire vers le haut.
Ainsi, l’Ugict-CGT a procédé à une consultation sur des propositions pour définir et donner des droits à l’encadrement. C’est le droit d’alerte; le droit à une protection sociale; un vrai droit à la déconnexion et la régulation de la charge de travail pour un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle
Dans le contexte de la lutte pour le respect de leurs droits comme de leur statut, les cadres ont toute leur place dans ce mouvement qui se généralise.
Chez Orange les raisons d’agir ne manquent pas.
NAO salaires : des miettes !
Aucune organisation syndicale n’a signé un accord salarial qui n’est pas à la hauteur des attentes du personnel d’Orange. Elles ont demandé majoritairement la réouverture des négociations. La direction a répondu par un PV de désaccord et une décision unilatérale.
Selon une consultation effectuée par la CGT, 87% des salarié·e·s sont mécontents de leur rémunération. Ils sont même révoltés quand vous augmentez de 8% le dividende pour un budget de 130 M€ pendant qu’eux auront à peine 1,4 % d’augmentations collectives pour un budget global inférieur à 80 M€.
Face à l’indignation générale, la CGT a écrit un courrier au PDG d’Orange afin de ré-ouvrir les négociations salariales et invite tous les salarié-e-s à signer notre pétition en ligne pour que les négociations reprennent sur de meilleures bases.
La CGT a soumis 2 propositions:
- Un budget de 150 M€ (équivalent à 5 centimes de dividendes) pour mettre fin définitivement aux 8,5% d’écarts salariaux entre femmes / hommes. Au rythme actuel (budget 0,1%), il faudrait 85 ans pour les combler !
- Une augmentation collective d’un minimum de 5% pour Tous (équivalent aux gains de productivités annuel du digital).
Principaux points à l’ordre du jour
- Quatre dossiers relatifs au fonctionnement du CE
- Présentation des 10 rapports d’activité des médecins de la DOIDF
- Rapport administratif et financier du service de santé au travail et rapport associé du commissaire aux comptes
- Info-consultation sur l’opportunité du projet OPENSQY
- Info-consultation sur le projet d’évolution des organisations des UI de la DOIDF
- Information sur les rapports d’activité T3 et de la DO IDF
- Bilan social 2017 de la DO IDF
- Information sur les projets de fermeture des boutiques Rueil et Tolbiac
- Consultation sur l’ouverture des dimanches 2018 et 1er dimanche des soldes 2019 sur les AD PP et AD IDF Centre
- Consultation sur les fermetures temporaires de l’ADPP pendant la période estivale 2018
Pour une information complète téléchargez notre tract ci-dessous
En complément…
Pétition Bridge
La Direction a décidé seule contre l’avis du CE de la DO IDF le déménagement de 1321 salariés de la Direction Entreprise France (DEF) et 1600 salariés des services fonction support.
Le personnel de la Direction Entreprise France (AE Paris, AE Dof, Agence Pro, PME et CSE) :
- Refuse la mobilité forcée vers Issy-les-Moulineaux.
- Exige le maintien des sites Parisiens intra-muros
Téléchargez notre pétition ci-dessous
En complément…
Projet Bridge : ne soyons pas aveugles !
Malgré les 15 avis « contre » au Comité d’Entreprise de la DO IDF, la Direction Entreprise France (DEF) continue son projet de déménagement de 1300 salariés à Issy les Moulineaux.
La CGT :
- Refuse la mobilité forcée vers Issy-les-Moulineaux,
- Exige le maintien des sites Parisiens intra-muros,
- Propose une pétition conforme à vos réponses aux sondages.
Téléchargez notre tract et notre pétition ci-dessous