ÉTABLISSEMENT DO Ile de France

AD IDFC et ADPP - Congés d'été

Congés d’été et renforts: quelles priorités pour l’employeur ?

  • Des effectifs suffisants ou une gestion étriquée des congés ?
  • Covid 19 : Quels risques de dérapages d’été ?

La CGT revendique en urgence :

  • Un examen complet des besoins dans chaque boutique du périmètre
  • Des recrutements pérennes au sein des 2 AD.
  • Le passage en CDI Orange des apprentis, contrats pros, CDI intérimaires qui en font la demande.
  • Le remplacement de chaque départ.
  • L’arrêt de la gestion de l’emploi par « le taux de productivité » des salariés.
  • La revalorisation du métier de conseiller commercial (bande D).
  • L’implantation dans tous les Smartstores d’Espaces Services avec des recrutements complémentaires dédiés à cette activité.

Pour une information complète et prendre connaissance des revendications portées par la CGT, téléchargez notre tract ci-dessous

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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF - Juillet 2020 - Déclaration préalable CGT

Déclaration préalable CGT

Le 1er avril dernier, le journal Le Monde a publié une tribune de Stéphane Richard : « Nos data pour lutter contre le Covid-19 dans le cadre protecteur du RGPD ». Même si elle ne s’appelle pas « TraceTogether », l’application « StopCovid » reprend tous les principes développés par le PDG d’Orange, notamment le respect du RGPD.

Aujourd’hui, en dépit des alertes lancées par nombre d’associations et organisations syndicales, dont la CGT, le bilan est douloureux. D’abord, il n’y a pas de réelles capacités techniquement opérationnelles à ce jour pour respecter le RGPD en la matière. Entre le reCaptcha de Google et le serveur central de l’application qui reçoit bien plus d’informations que nécessaire pour tracer le virus, le RGPD n’est pas respecté dans les faits en dépit des
affirmations de principe répétées par le gouvernement comme par Stéphane Richard.

Surtout, les épidémiologistes estiment qu’il faut que 60% de la population télécharge l’application pour qu’elle soit efficace. A Singapour, 20% de la population avait téléchargé l’application. Son échec était déjà patent lorsque la tribune de Stéphane Richard a été publiée. En France, seuls 3% de la population a téléchargé l’application au 23 juin 2020, pour 14 alertes StopCovid. Fiasco total.

Durant le confinement un nombre non négligeable d’enfants n’a pas pu suivre les cours en ligne faute de connexion Internet. Plutôt que de vendre ce qu’elle n’a pas les moyens de réaliser concrètement, Orange SA ne ferait-elle pas mieux de travailler à l’éradication de la fracture numérique en investissant les technologies déjà existantes partout en France, de façon à ce que chaque citoyen, chaque citoyenne, ait accès à une connexion stable ?

Les actionnaires peuvent s’estimer heureux une fois de plus : l’entreprise a maintenu ses engagements sur le dividende (0,70 cts pour l’exercice 2020), permettant d’arroser les marchés financiers de 2 milliards d’euros, mais également le versement du solde de dividende 2019 (530 millions d’€). Les salariés devront eux se contenter des remerciements de la direction, de la confiscation de leur congés (JTL), et des mesures indignes de la décision unilatérale qui permettront à la direction d’Orange d’économiser 50 millions d’euros par rapport au budget 2019. Le budget NAO 2020 proposé à la signature atteint en effet péniblement 61M€, bien loin des 530M€ offerts aux actionnaires, ou des 110M€ du budget NAO 2019.

La prime de 1000 euros, qui peut légalement monter jusqu’à 2000 euros, est loin de compenser la pingrerie de la direction sur les NAO. Les critères d’attribution restent soumis à l’arbitrage local : la compensation financière est versée au personnel désigné pour le PCA et « intervenant régulièrement » sur site. Cette décision laisse sur le bord de la route l’ensemble des salariés qui dans des conditions parfois très difficiles ont travaillé depuis leur domicile. La CGT revendique son attribution à toutes et tous car toutes et tous ont contribué à l’effort.

Changer de priorité est une urgence pour Orange comme pour le pays. Cela pourrait commencer par la reconnaissance de l’accident de travail pour les collègues atteints par le  Covid19. A ce sujet, la dernière multilatérale inhérente à l’UIPP a remonté que des collègues de la sous-traitance n’ont toujours pas d’EPI. Cela montre une fois de plus que seule la réinternalisation des emplois permettrait d’assurer la sécurité des personnels. C’est pour porter ces revendications que les salarié-e-s de télécommunications, tous opérateurs confondus, étaient présents dans la rue aux côtés des professionnels de Santé ce mardi 14 Juillet.

Sur les AD, si on peut se féliciter du maintien des masques dans les boutiques, on peut aussi s’étonner de la disparition des files d’attente et de la réduction de la distance barrière de 1,50 mètres à 1 mètre. L’heure n’est pas au relâchement. On constate en effet une recrudescence du virus en France comme dans de nombreux pays : le nombre de décès repart à la hausse et plus de 130 clusters sont recensés dans le pays. Depuis le début de la crise sanitaire, la CGT constate que les décisions gouvernementales ce concentrent sur le maintien de la bonne santé du business et de l’économie au détriment de la santé des concitoyens et des travailleurs. Orange se contente d’assurer la sécurité de ses salariés à minima, en se fondant sur ces mêmes décisions gouvernementales. Si Orange assure étudier d’éventuels scénarii de reconfinement, aucune mesure supplémentaire ou complémentaire n’est actée à ce jour.

La CGT revendique :

  • Le maintien du ménage renforcé
  • Le maintien du « doublement » des vigiles, jusqu’au moins la fin de la période estivale.
  • Le maintien de la PVC moyenne jusqu’à la fin de la période estivale
  • Des emplois car les sous-effectifs sont structurels comme l’a montré une nouvelle fois la relocalisation de la boutique d’Aulnay-Sous-Bois.
  • Le détail / suivi des agressions sur 2019 et 2020.

Le point 5 à l’ordre du jour ne manque pas d’interroger : d’une part il met en exergue un besoin de renforcement du réseau de distribution que la DO IDF a fragilisé avec les fermetures massives de boutiques inhérentes à son « nouveau maillage », au point d’admettre que la taille critique des 2 unités et du nombre de boutiques au sein de chacun d’elle serait atteinte. Il faudrait donc à présent les fusionner. D’autre part, un autre aspect de l’opération, dénommé « AuDace », a été présenté en multilatérale mais pas dans cette instance. Or, il appartient bien au CSE d’étudier et d’émettre un avis éclairé sur la fusion de l’ADIDFC et l’ADPP. Pour cela, le CSE devra missionner le CSSCT sur l’ensemble des aspects inhérents à la sécurité et aux conditions de travail. Cela nécessitera également la consultation des populations salariées concernées. Aussi, démarrer le processus d’information/consultation dès septembre pourrait être un peu précipité. En tout état de cause, il ne semblerait pas raisonnable à la CGT de boucler la consultation avant les fêtes de fin d’année 2020.

Dans le tertiaire, la reprise et son accompagnement semblent manquer de directives claires de la part de la DOIDF. Ainsi, des managers de l’UAT tentent d’impose le retour sur site 1 jour par semaine et le jour concerné pour chaque salarié : pour untel se sera le lundi, pour tel autre le mardi, pour un troisième le mercredi… cela alors que la DOIDF assure que les salariés doivent pouvoir choisir leur jour de présentiel et précise bien qu’il ne saurait y avoir de sanction en cas de refus. Peut-être faudrait-il rappeler aux équipes managériales qu’un peu de souplesse ne saurait faire de mal.

Les points 6 et 7 à l’ordre du jour posent également question en termes de sécurité et de conditions de travail. Là encore, en fonction des réponses que la direction apportera en séance, le CSE sera éventuellement amené à prendre des décisions.

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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF - Juillet 2020 - Projet ADN

Fusion de l’AD IDF et de l’AD PP

La CGT n’a jamais cessé d’avertir sur le projet caché de la DOIDF sur la fusion des AD d’île de France. Aujourd’hui le masque tombe : la direction appuie sur le bouton ROUGE top fusion des AD.

« Renforcer le réseau de distribution » ? Depuis plus de cinq ans la direction a entrepris le laminage du réseau : aggravation de la mise en concurrence avec de nouveaux canaux (GDT, Web…), fermeture d’un grand nombre de
boutiques, notamment celles de proximité, au détriment des clients qui y tenaient. Comme les rapports des médecins du travail au fil des années l’ont montré, les salariés subissent réorganisation et relocalisations qui
s’empilent à un rythme élevé, avec dégradation des conditions de travail et augmentation des risques psychosociaux.

Avec la fusion, la DO souhaite faire de nouvelles économies : regroupement sur un site au lieu de deux, suppressions de postes en doublons et réorganisations des métiers. Face à nos questions, la direction a fréquemment botté en touche, nous disant que cela reste un projet en réflexion, que rien n’est encore validé, bref du bla-bla pseudo social entre « partenaires » sociaux. Sauf que la CGT n’est pas partenaire du patronat, mais une force aux côtés des salariés.

Pour la CGT il n’est pas acceptable que cette fusion cache encore une précarité de nos emplois et une réduction des coûts, ainsi qu’une dégradation des conditions de travail des salariés. D’ailleurs, pressée par nos questions, la directrice a lâché qu’elle ne renonce pas au projet de regrouper un maximum d’entités sur un minimum de sites (référence directe au projet Magnetik que la mobilisation l’avait obligée à annuler).

La CGT restera très vigilante sur le projet « ADN », doublé du projet « AuDace » non encore présenté en CSE, sur tous leurs axes. Mais ce sont les choix des salariés et leur capacité à s’engager qui feront la différence. Chaque projet de l’employeur peut être mis en échec, ou transformé dans un sens favorable aux salariés, ou simplement « accompagné » pour limiter les dégâts.
Ne vous laissez pas faire : vos élus CGT sont une force à vos côtés, saisissez-les !

LA CGT REVENDIQUE

  • L’amélioration des conditions de travail : recrutements, diversification, revalorisation des métiers…
  • La bande D pour tous les commerciaux, CEV et coach et la bande E pour tous les managers.
  • L’intégration dans Orange de la filiale GDT et un réel maillage de proximité.
  • L’embauche en CDI Orange de tous les CDD et intérimaires qui le souhaitent.
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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF - Juillet 2020 - CORONAVIRUS

Au sommaire du Bulletin des élus CGT :

  • Point sur les dispositions prises par l’entreprise
  • Gestion des retours sur site et égalité de traitement
  • Déclaration de la délégation CGT au CSE de la DOIDF sur le risque de deuxième vague
  • La CFE-CGC tente de se substituer à l’employeur
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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF - Juillet 2020 - RESTAURATION

Étrange et inquiétante CFE-CGC

Suite au confinement et à la fermeture des restaurants d’entreprise, la CGT a bataillé ferme pour obtenir de l’employeur une indemnité repas de 5,55 euros/jour, versée directement sur le salaire (voir tract national CGT Restauration ci-dessous)

Cette indemnité devait être versée sur nos salaires de juillet 2020. D’importantes anomalies, vraisemblablement relatives à de la fraude sur le SI, retardent malheureusement ce versement. Les organisations syndicales et le Conseil National de Restauration d’Orange ont donc décidé d’agir en conséquence et font voter dans les CSE une résolution spécifique. De façon inexplicable, la CFE-CGC s’est opposée à cette décision. Fort heureusement sans succès.

Pour une information complète, téléchargez notre bulletin ci-dessous.

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