ÉTABLISSEMENT DO Ile de France

Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF – Séance ordinaire des 24 et 25 septembre

La CGT obtient 3 jours de télétravail par semaine pour les salariés de la DOIDF

Il faut renouveler les contrats de télétravail, privilégier le travail à domicile pour toutes et tous, et ouvrir de nouvelles négociations sur le télétravail pour que toutes et tous bénéficient des mêmes conditions.

Tenaces et efficaces, vos élus CGT sont une force à vos côtés !

Pour une information complète, téléchargez notre bulletin des élus ci-dessous

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Covid-19 : Travail à domicile et organisation du travail

Priorité à notre santé et aux revendications

  • Retour sur site : dans quelles conditions ?
  • Travail à domicile : Pourquoi cette différence de traitement entre Télétravail et « Télétravail occasionnel » ?
  • Quelle organisation pour l’entreprise et le groupe – et quelle place pour ses salariés – dans un contexte incertain ?

VERS UNE AUTRE FAÇON DE CRÉER ET DE PARTAGER LES RICHESSES

Plus que jamais, les télécommunications sont essentielles. D’ailleurs, cette pandémie met en lumière les grandes inégalités inhérentes à la fracture numérique : accès aux réseaux, matériels, formations, tarifications…
Ces disparités ont été creusées par les choix économiques des opérateurs télécoms qui ont fait le choix de la rentabilité au détriment du service rendu. Ces choix ont des impacts sur l’aménagement du territoire et l’égalité d’accès aux technologies de l’information et de la communication : multiplication de zones blanches, abondons de l’entretien des réseaux, priorisation des zones denses etc.

Dans le même temps l’usage du numérique se développe à grand pas. L’urgence est de supprimer cette fracture numérique afin de ne laisser personne sur le bord de la route. Pour cela, la CGT propose que le déploiement des technologies se fasse en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur en vue de créer une cohérence des activités dans et entre les entreprises des télécommunications. Cela permettrait des partenariats et des investissements garantissant l’accès à toute la population.

C’est en ce sens que la CGT porte depuis des décennies le déploiement de la fibre optique jusque chez l’abonné. La CGT défend le droit à la communication au même titre que celui pour l’accès à la santé, l’éducation, l’eau ….
Salariés d’Orange maison mère, de ses filiales, de la sous-traitance, autoentrepreneurs, salariés à la tâche… Quel que soit leur statut, tous contribuent à l’activité et aux résultats d’Orange. C’est pourquoi la CGT FAPT demande que tous les salariés aient accès aux mêmes droits et garanties.

A Orange, cela passe par :

  • L’ouverture d’une négociation sur les conditions et les nouvelles organisations du travail imposées par la crise sanitaire : réduction du temps de travail, augmentation des temps de pause et des temps de restauration, prise en compte du temps de trajet dans le temps de travail, remise en cause du Flex-Desk…
  • La ré-internalisation des activités et des emplois dans la maison mère, pour l’égalité de traitement et contre le dumping social qui nous met toutes et tous en danger.
  • L’augmentation des salaires en conformité avec les gains de productivité, soit au moins 6% pour toutes et tous.

Tous ensemble pour une rentrée placée sous le signe de la mobilisation ! Le jeudi 17 septembre manifestation régionale unitaire à 14h Place de la République à Paris

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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF – Séance extraordinaire du 28 août

CORONAVIRUS : Dispositions de retour généralisé sur sites

DÉCLARATION PRÉALABLE CGT

A l’heure où l’IDF est reconnue zone rouge avec une circulation du virus qui progresse dangereusement, nous devrions être réunis aujourd’hui pour étudier la façon dont on re-confine nos collègues, et non uniquement sur
le port du masque imposé.

Pour la CGT l’économie ne peut plus prendre le pas sur l’humain. Les mesures de protection de nos collègues sur les lieux de travail ne doivent pas se résumer à une obligation du port du masque. La direction doit assumer son obligation de sécurité et de protection de la santé physique et mentale des salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).

Les transports en commun montrent déjà des saturations avec impossibilité de respect des gestes barrières. Pourquoi ne pas appliquer les dispositions prévues suite aux annonces gouvernementales du 18 août, dans lesquelles le télétravail et la limitation des déplacements sont recommandé afin de limiter la propagation du virus ?

La CGT exige que le télétravail soit la norme en zone rouge. Pour cela, la CGT revendique que le travail à domicile soit reconnu officiellement comme du télétravail, et en ce sens, exige l’ouverture immédiate d’une négociation sur le télétravail.

RÉSOLUTION UNANIME DU CSE DE LA DO IDF

Les élus du CSEE de la DO IDF présents à la séance extraordinaire du 28 aout 2020 enjoignent la direction Orange de l’Ile de France à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité et la santé des salariés. Orange doit pour cela appliquer les dispositions prévues suite aux annonces gouvernementales du 18 août qui précisent que le télétravail reste une pratique recommandée car il participe à la démarche de prévention du risque d’infection et permet de limiter l’affluence dans les transports en commun.

La Direction Orange de la DO Ile de France doit prendre en compte l’évolution de la situation en Ile de France depuis le 27 aout. L’ensemble des départements de l’Ile de France dépasse le seuil d’alerte face à la circulation du virus et est même placé en zone rouge par le gouvernement. Les élus du CSEE de la DO IDF alertent la Direction Orange de l’Ile de France pour lui signifier qu’elle est encore à une étape où elle peut agir immédiatement.
A cet effet, à la DO Ile de France, le télétravail occasionnel doit redevenir la règle dès lors qu’il est possible (au sens déjà pratiqué durant
le confinement) et souhaité. Lorsqu’un salarié demande le télétravail, dans la mesure où son métier est compatible, il lui soit systématiquement accordé.

Cela permettrait :

  • De répondre favorablement aux demandes de télétravail 5 jours sur 5 à ceux qui craignent pour leur santé ou celle de leurs proches
  • D’éviter les probables conflits entre personnes,
  • D’alléger les effectifs sur sites et de permettre une meilleure distanciation
  • De ne pas imposer le télétravail à ceux pour lesquels il pose problème
  • De rester cohérent quant aux mesures sanitaires
  • De contribuer à l’allégement de la fréquentation des transports en commun

Enfin, nous demandons à ce que ceci soit la règle jusqu’a minima la fin des préconisations gouvernementales en la matière, et ne plus
faire en permanence le yoyo (télétravail obligé puis interdit puis permis un jour sur deux, …)

Pour une information complète, téléchargez notre compte-rendu ci-dessous

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AD IDFC et ADPP - Congés d'été

Congés d’été et renforts: quelles priorités pour l’employeur ?

  • Des effectifs suffisants ou une gestion étriquée des congés ?
  • Covid 19 : Quels risques de dérapages d’été ?

La CGT revendique en urgence :

  • Un examen complet des besoins dans chaque boutique du périmètre
  • Des recrutements pérennes au sein des 2 AD.
  • Le passage en CDI Orange des apprentis, contrats pros, CDI intérimaires qui en font la demande.
  • Le remplacement de chaque départ.
  • L’arrêt de la gestion de l’emploi par « le taux de productivité » des salariés.
  • La revalorisation du métier de conseiller commercial (bande D).
  • L’implantation dans tous les Smartstores d’Espaces Services avec des recrutements complémentaires dédiés à cette activité.

Pour une information complète et prendre connaissance des revendications portées par la CGT, téléchargez notre tract ci-dessous

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Bulletin des élus CGT au CSE de la DOIDF - Juillet 2020 - Déclaration préalable CGT

Déclaration préalable CGT

Le 1er avril dernier, le journal Le Monde a publié une tribune de Stéphane Richard : « Nos data pour lutter contre le Covid-19 dans le cadre protecteur du RGPD ». Même si elle ne s’appelle pas « TraceTogether », l’application « StopCovid » reprend tous les principes développés par le PDG d’Orange, notamment le respect du RGPD.

Aujourd’hui, en dépit des alertes lancées par nombre d’associations et organisations syndicales, dont la CGT, le bilan est douloureux. D’abord, il n’y a pas de réelles capacités techniquement opérationnelles à ce jour pour respecter le RGPD en la matière. Entre le reCaptcha de Google et le serveur central de l’application qui reçoit bien plus d’informations que nécessaire pour tracer le virus, le RGPD n’est pas respecté dans les faits en dépit des
affirmations de principe répétées par le gouvernement comme par Stéphane Richard.

Surtout, les épidémiologistes estiment qu’il faut que 60% de la population télécharge l’application pour qu’elle soit efficace. A Singapour, 20% de la population avait téléchargé l’application. Son échec était déjà patent lorsque la tribune de Stéphane Richard a été publiée. En France, seuls 3% de la population a téléchargé l’application au 23 juin 2020, pour 14 alertes StopCovid. Fiasco total.

Durant le confinement un nombre non négligeable d’enfants n’a pas pu suivre les cours en ligne faute de connexion Internet. Plutôt que de vendre ce qu’elle n’a pas les moyens de réaliser concrètement, Orange SA ne ferait-elle pas mieux de travailler à l’éradication de la fracture numérique en investissant les technologies déjà existantes partout en France, de façon à ce que chaque citoyen, chaque citoyenne, ait accès à une connexion stable ?

Les actionnaires peuvent s’estimer heureux une fois de plus : l’entreprise a maintenu ses engagements sur le dividende (0,70 cts pour l’exercice 2020), permettant d’arroser les marchés financiers de 2 milliards d’euros, mais également le versement du solde de dividende 2019 (530 millions d’€). Les salariés devront eux se contenter des remerciements de la direction, de la confiscation de leur congés (JTL), et des mesures indignes de la décision unilatérale qui permettront à la direction d’Orange d’économiser 50 millions d’euros par rapport au budget 2019. Le budget NAO 2020 proposé à la signature atteint en effet péniblement 61M€, bien loin des 530M€ offerts aux actionnaires, ou des 110M€ du budget NAO 2019.

La prime de 1000 euros, qui peut légalement monter jusqu’à 2000 euros, est loin de compenser la pingrerie de la direction sur les NAO. Les critères d’attribution restent soumis à l’arbitrage local : la compensation financière est versée au personnel désigné pour le PCA et « intervenant régulièrement » sur site. Cette décision laisse sur le bord de la route l’ensemble des salariés qui dans des conditions parfois très difficiles ont travaillé depuis leur domicile. La CGT revendique son attribution à toutes et tous car toutes et tous ont contribué à l’effort.

Changer de priorité est une urgence pour Orange comme pour le pays. Cela pourrait commencer par la reconnaissance de l’accident de travail pour les collègues atteints par le  Covid19. A ce sujet, la dernière multilatérale inhérente à l’UIPP a remonté que des collègues de la sous-traitance n’ont toujours pas d’EPI. Cela montre une fois de plus que seule la réinternalisation des emplois permettrait d’assurer la sécurité des personnels. C’est pour porter ces revendications que les salarié-e-s de télécommunications, tous opérateurs confondus, étaient présents dans la rue aux côtés des professionnels de Santé ce mardi 14 Juillet.

Sur les AD, si on peut se féliciter du maintien des masques dans les boutiques, on peut aussi s’étonner de la disparition des files d’attente et de la réduction de la distance barrière de 1,50 mètres à 1 mètre. L’heure n’est pas au relâchement. On constate en effet une recrudescence du virus en France comme dans de nombreux pays : le nombre de décès repart à la hausse et plus de 130 clusters sont recensés dans le pays. Depuis le début de la crise sanitaire, la CGT constate que les décisions gouvernementales ce concentrent sur le maintien de la bonne santé du business et de l’économie au détriment de la santé des concitoyens et des travailleurs. Orange se contente d’assurer la sécurité de ses salariés à minima, en se fondant sur ces mêmes décisions gouvernementales. Si Orange assure étudier d’éventuels scénarii de reconfinement, aucune mesure supplémentaire ou complémentaire n’est actée à ce jour.

La CGT revendique :

  • Le maintien du ménage renforcé
  • Le maintien du « doublement » des vigiles, jusqu’au moins la fin de la période estivale.
  • Le maintien de la PVC moyenne jusqu’à la fin de la période estivale
  • Des emplois car les sous-effectifs sont structurels comme l’a montré une nouvelle fois la relocalisation de la boutique d’Aulnay-Sous-Bois.
  • Le détail / suivi des agressions sur 2019 et 2020.

Le point 5 à l’ordre du jour ne manque pas d’interroger : d’une part il met en exergue un besoin de renforcement du réseau de distribution que la DO IDF a fragilisé avec les fermetures massives de boutiques inhérentes à son « nouveau maillage », au point d’admettre que la taille critique des 2 unités et du nombre de boutiques au sein de chacun d’elle serait atteinte. Il faudrait donc à présent les fusionner. D’autre part, un autre aspect de l’opération, dénommé « AuDace », a été présenté en multilatérale mais pas dans cette instance. Or, il appartient bien au CSE d’étudier et d’émettre un avis éclairé sur la fusion de l’ADIDFC et l’ADPP. Pour cela, le CSE devra missionner le CSSCT sur l’ensemble des aspects inhérents à la sécurité et aux conditions de travail. Cela nécessitera également la consultation des populations salariées concernées. Aussi, démarrer le processus d’information/consultation dès septembre pourrait être un peu précipité. En tout état de cause, il ne semblerait pas raisonnable à la CGT de boucler la consultation avant les fêtes de fin d’année 2020.

Dans le tertiaire, la reprise et son accompagnement semblent manquer de directives claires de la part de la DOIDF. Ainsi, des managers de l’UAT tentent d’impose le retour sur site 1 jour par semaine et le jour concerné pour chaque salarié : pour untel se sera le lundi, pour tel autre le mardi, pour un troisième le mercredi… cela alors que la DOIDF assure que les salariés doivent pouvoir choisir leur jour de présentiel et précise bien qu’il ne saurait y avoir de sanction en cas de refus. Peut-être faudrait-il rappeler aux équipes managériales qu’un peu de souplesse ne saurait faire de mal.

Les points 6 et 7 à l’ordre du jour posent également question en termes de sécurité et de conditions de travail. Là encore, en fonction des réponses que la direction apportera en séance, le CSE sera éventuellement amené à prendre des décisions.

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