La CGT FAPT Orange

C’est aujourd’hui, la première réunion du CSE de la DO Grand Ouest, nouvelle organisation des Instances Représentatives du Personnel issue des ordonnances Macron, assassines du code du travail.
La direction qui pourtant se targuait régulièrement de l’importance du dialogue social, en est le bras exécuteur : Les négociations dans le cadre de la mise en place du CSE étaient l’occasion pour elle de montrer son attachement à un pacte social de qualité, mais elle a choisi délibérément de réduire à leur minima les moyens fondamentaux des élus de cette nouvelle instance.

La mise en place du CSE de la DOGO avance malgré les difficultés. Vos élus CGT ont décidé d’assumer leurs responsabilités, y compris pendant le confinement. Le travail engagé se poursuit pour vous mettre à disposition le plus vite possible les meilleures prestations pour l’année 2020.
2020 est une année de transition à plus d’un titre : fusion des périmètres Normandie Centre et Ouest, mais aussi bouleversement des IRP avec la création du CSE en lieu et place des CE, DP et CHS-CT existants.

Cela complique le fonctionnement de l’instance, avec de plus la crise liée au COVID19 et de nouveaux besoins qui émergent : santé et sécurité au travail, restauration, déplacements et réunions limités, dont les contacts avec vous : les salariés.

Le PDG d’Orange présentait la semaine dernière le plan 2025 aux
élus du CCUES. Rien de nouveau à l’ombre de l’Oranger. Il le décline
en 4 axes (Infrastructures, Nouveaux territoires de croissance, les nouvelles
technologies « IA » et Ambition environnementale et sociétale)
mais introduit sa présentation avec la Raison d’Etre d’Orange qui,
comme il l’affirme, doit être une co-construction avec les salariés. Il
semble mal à l’aise et hésitant sur le sujet. Y croit-il vraiment ? Pas sûr.
La raison d’être est surtout dictée par l’image que pourrait renvoyer
Orange à nos clients et investisseurs mais, en tout cas, rien pour les
salariés. Cette co-construction, ressemble beaucoup aux assises de la
refondation : « Une mascarade ».

Il y a quelques années, des artistes se sont regroupés pour récupérer des
fonds pour la lutte contre le SIDA. La chanson s’appelait « sa raison d’être ».
L’idée était de briser le silence et l’indifférence, d’arrêter de se trouver des
excuses pour ne rien faire contre cette maladie.
C’est peut-être aussi avec cette volonté humanitaire que notre PDG, Stéphane
Richard, a annoncé aux actionnaires sa volonté de voir l’entreprise se
doter d’une raison d’être. Cette raison d’être viserait à élargir le sens donné
aux activités d’Orange au-delà de la seule génération de bénéfices, en y intégrant
notamment des enjeux sociétaux, sociaux ou environnementaux. Ce
sera le fil rouge du plan 2020-2025.

Après deux mois et demi de procès, de mai à juillet 2019, qui amis en exergue les pratiques managériales au sein de France Telecom, mais que l’on retrouve également dans d’autres entreprises pribliques ou privées, au nom de la rentabilité. En attendant le verdicte le 20 décembre prochain, voici le lien de l’émission réalisée par la Nouvelle Vie Ouvrière au Forum social de la Fête de l’Humanité 2019 : Quels enseignements tirer du procès France Télécom pour le monde du Travail ? Avec Maitre Cittadini (avocate de la CGT FAPT) et Christian Mathorel (Secrétaire Général de la CGT FAPT).