Rémunération / Carrière

En direct des NAO N°3: Orange opte pour la modération salariale

La direction persiste pour faire des économies sur le dos des salariés!

Pour cette troisième séance de négociation, la direction s’est de nouveau servie de la crise sanitaire pour ne pas répondre aux attentes légitimes des salariés.
Les nouvelles propositions sont loin du minimum attendu par tous. Une seule ligne directrice, faire des économies sur le dos des salariés. Pour mémoire, l’an passé, la direction a fait 6% de gain de productivité. Ces 6% de gain doivent être redistribués à l’ensemble des salariés.

Une attitude de la direction inacceptable

Tout au long de cette séance, la direction a, par son attitude, méprisé les salariés. Les fonctionnaires non-cadres et les cadres en sont les principales victimes. À ce stade, l’augmentation pour les fonctionnaires non-cadres est de 8€ net par mois environ et pour les cadres, de 19€ net par mois environ.
Dans cette négociation, la direction fait la part belle aux augmentations individuelles qui se feront à la tête du client. Elle s’appuie pour cela sur le très injuste et inefficace accord ARCQ comme levier de flexibilité pour accompagner la décroissance des effectifs et pousser à la mobilité.

L’unité syndicale met la pression sur la direction

La proposition de l’entreprise étant très largement en dessous des attentes du personnel, la CGT a demandé une suspension de séance. Nous avons gagné l’unité syndicale. Ainsi, nous avons maintenu la pression sur la direction en l’obligeant à revenir à la table des négociations le 2 juillet avec de nouvelles propositions. L’ensemble des organisations syndicales a demandé une hausse, conséquence du taux directeur, essentiellement par des augmentations de salariés.

Synthèse des mesures NAO 2020: Eléments budgétaires (en bruts annuels ou en % masse salariale)

• Taux directeur affiché: 1.8% (3% en 2019) dont 0.6% sur l’accord reconnaissance des compétences (ARCQ)!
• Le budget global actuel est de 61 M€ (vs 110 M€ en 2019)
• Application des mesures (hors promotion et mesure emploi et compétence) au 1er janvier
• Mesures collectives:
Fonctionnaire non cadre : 120 € 0.35% (vs 320 € en 2019)
• Mesures managériales individuelles :
Salarié de droit privé non cadre 1% dont 0,8% avec 230€ mini (vs 450 € en 2019) + 0.2 % en AI
Cadre :  1% dont 0.55% avec 290 € mini pour tous sauf bande G (vs 525€ en 2019) + 0.45% en AI
Minima Complément Salarial Cadre fonctionnaire: 0,55% avec 30€ mini (vs 50 € en 2019)
• Mesures Emploi et Compétence: (hors budget ARCQ) rien pour l’instant
• Promotions : (hors budget ARCQ)
Rien (vs 0.1 % pour toutes les promos en 2019)
• Mesures premiers niveaux de salaires (augmentation des seuils / 2019)
100 pour < 30k€ pour les non cadres
200 pour < 36k€ pour les cadres
100 entre 36k€ et 41k€ pour les cadres
• Mesures Egalité Professionnelle :
0.1% (vs 0,3% en 2019)
• Mesures début de carrière : 29 ans ou moins ET 4 ans d’ancienneté max (idem 2016)
Salarié des bandes B, C et D : 1%
Salarié des bandes Dbis, E, F et G : 2%
• Mesures spéciales pour certaines catégories de personnel (médecins du travail, fonctionnaires en TPS (partie sur rémunération) et élus et mandatés à temps plein):
1.35% (vs 1.6 % en 2017)
• Mesures reconnaissance des compétences
0.6% (vs 0.85% en 2019)
• Mesure Médecins du travail :
1,35%
• PRA (consolidation des accords pour les fonctionnaires) :
0,1%

Nous arrivons très prochainement à la fin de la négociation, Orange fait le choix de réduire le budget salarial pour faire des marges supplémentaires sur le dos du personnel.
Pour la CGT, c’est inacceptable.

Les salariés doivent se mobiliser pour réclamer une autre répartition des richesses créées par le travail. Téléverser le tractC’est impératif pour créer le rapport de force nécessaire et obtenir :
• Des augmentations collectives pour tous. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice.
• Le 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles.
• Une prime exceptionnelle de 1 000 € pour tous
• La suppression définitive de l’écart salarial femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements.
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions.
• Un SMIC à 1 800€ bruts à l’embauche et sans qualifications.
• Aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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Avenant Intéressement : Circulez, il n'y a rien à négocier !

Le 12 juin 2020, la négociation portant sur l’avenant à l’accord d’intéressement s’est ouverte.

Cette première séance a permis de faire un bilan sur l’intéressement aux résultats de 2019 et de négocier les critères pour l’année 2020. La CGT n’est pas signataire de cet accord, mais participe activement afin de porter les revendications du personnel. L’intéressement est un élément de rémunération variable qui est à la seule main de la direction. De plus, la CGT dénonce les critères de déclenchement qui sont aléatoires et sur lesquels le personnel n’a pas de prise. Elle s’oppose à des objectifs orientés par des choix purement financiers au profit des seuls actionnaires. Enfin, cet élément de rémunération est exonéré de cotisations, tant patronales que salariales, et de ce fait ne participe pas à abonder, entre autres, ni nos indemnités journalières en cas de maladie, ni nos niveaux de pension de retraite.

Le bilan 2019 :

Il montre que l’atteinte des objectifs des Indicateurs de Performance Opérationnelle (IPO), de Qualité de Service Client (IQSC) et RSE, a permis d’obtenir un seuil de déclenchement de 4,7 %, ce qui s’est traduit par le versement, en moyenne, d’un demi-mois de salaire supplémentaire. Cumulés à la participation, ces deux éléments de rémunération sont d’environ un mois de salaire supplémentaire en moyenne.

Les perspectives 2020 :

Lors de cette négociation, la direction, de par ses prises de position, a confirmé que l’intéressement est un levier de modération salariale et une variable d’ajustement budgétaire pour l’entreprise. En effet, alors que pendant les négociations salariales, la direction ne cesse de clamer que la crise aura des effets sur les résultats d’Orange afin de limiter les augmentations salariales, pour l’intéressement le discours est positif, tout va bien ! L’IPO est un des critères qui pèse le plus sur le montant de l’intéressement (environ 60%). Il est basé sur des éléments purement financiers : atteinte des objectifs en termes de Chiffre d’Affaire (CA) et de réduction des charges opérationnelles. La direction veut maintenir les objectifs définis pour l’IPO en fin d’année 2019, considérant que malgré les incertitudes, l’entreprise reste engagée sur des objectifs élevés. Le niveau déterminé des objectifs ne permettra pas de les atteindre. La CGT a demandé la révision des objectifs, car au final, ce seront une nouvelle fois les salariés qui seront impactés, et donc leur rémunération. Lors de la seconde séance, nous avons abordé les critères IQSC. Comme pour l’IPO, l’entreprise n’entend pas revoir ses prévisions à la baisse. En effet, malgré la crise actuelle, elle maintient des objectifs supérieurs à 2019 : 2,7% pour les taux de contact SAV GP/Pro (3,4% en 2019), 8,2% pour le m-NPS marché grand client (7,3% en 2019). Le n-NPS marché entreprise reste quasiment stable. La CGT est intervenue à plusieurs reprises pour que l’entreprise ajuste les objectifs des critères de l’intéressement en tenant compte des réalités liées à la crise sanitaire et son impact sur les activités de l’entreprise. L’entreprise n’a rien voulu savoir et est venue à cette négociation pour imposer ses objectifs. En bref : « Circulez, il n’y a rien à négocier ! ». Pour la CGT, cette attitude est inacceptable, nous avons donc quitté la deuxième séance de négociation et invité l’entreprise à nous convoquer lorsqu’il y aura quelque chose à négocier.

Le 13ème mois, parlons-en !

La situation actuelle démontre, s’il en était besoin, que tous les éléments de rémunération variables sont aléatoires et peuvent peser de manière importante sur la rémunération annuelle. Ces éléments variables instaurent, de facto, la modération salariale, répondant ainsi aux injonctions des marchés financiers. De plus, lorsque l’on fait le cumul entre les montants de la participation et de l’intéressement versés en 2019, le personnel d’Orange a, en moyenne, touché environ 1 mois de salaire supplémentaire exonéré de toutes cotisations sociales. Pour la CGT, la solution est la mise en place d’un 13ème mois de salaire pérenne, en sus des rémunérations existantes, permettant ainsi de limiter l’impact aléatoire des dispositifs d’intéressement et de participation.

Les demandes de la CGT :

  • L’augmentation de l’enveloppe intéressement qui est actuellement plafonnée à 5% de la somme des salaires.
  • La suppression de tous les critères sur lesquels les salariés n’ont pas de prise.
  • La neutralisation des absences imposées par la crise sanitaire.
  • Une répartition d’un montant égal à l’ensemble du personnel de l’enveloppe d’intéressement.
  • La mise en place du 13ème mois permettant de pérenniser les éléments de rémunération.

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En direct des NAO N°2: Augmenter les salaires, une priorité !

La crise sanitaire, une opportunité pour faire des économies sur le dos des salariés!
Cette deuxième séance de négociation confirme nos craintes. La Direction utilise tous les prétextes de la crise sanitaire pour justifier des économies faites sur le dos des salariés et la nouvelle proposition est trop loin de leurs attentes. La Direction se dit prudente du fait d’un contexte économique incertain. Cependant, cette période exceptionnelle doit amener à une négociation axée sur la solidarité et des augmentations collectives !

La direction a la mémoire courte…..
La direction a su faire appel aux salariés pour traverser la crise sanitaire. N’ont-ils pas été exemplaires ? A l’heure de la reconnaissance, l’entreprise tient un double discours : rassurant, voire ambitieux, pour les marchés financiers et pessimiste, voire inquiétant, pour les salariés. Le PDG dit vouloir saisir toute les opportunités de la crise. Nous ne pensions pas que faire des économies sur les augmentations des salaires du personnel en serait une !

Orange cherche à faire peser le poids de la crise sur le personnel. La CGT s’y refuse…..
La négociation salariale consiste à redistribuer les richesses produites par les salariés. Et cette année, la pandémie n’a pas fait disparaitre les leviers déjà existants comme les 3,2 Md€ de bénéfices en 2019, les 6% de gains de productivité liés au numérique ni le budget économisé sur les dividendes de 500 M€ ou la baisse et la suppression de nombreux Capex/Opex. Pour preuve, les actionnaires ont tout de même perçus 530M€ ! Il est donc bien possible d’augmenter les salaires. La reconnaissance du travail des salariés est une urgence et doit être le seul objectif de cette négociation !

Après les louanges la direction doit passer de la parole aux actes !
Le budget global de nouvelle proposition est seulement de 1,65% soit 0,15% de plus que la première. La Direction continue la provocation d’autant qu’elle ne tient pas compte de nos demandes.

La CGT demande une suspension de séance !
Les organisations syndicales ont exigé de la Direction une augmentation du budget global plus significatif, celle-ci entend la demande et s’engage à nous faire une dernière proposition lors de la prochaine séance de négociation.

Cette négociation doit être à la hauteur des attentes du personnel d’Orange !

Les salariés doivent se mobiliser pour réclamer :
• Des augmentations collectives de 6 % minimum pour tous qui correspondent aux gains de productivité réalisés par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice.
• Le 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles.
• Une prime exceptionnelle de 1 000 € pour tous
• La suppression définitive de l’écart salarial femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements.
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions.
• Un SMIC à 1 800€ bruts à l’embauche et sans qualifications.
• Aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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En direct des NAO: Pour une négociation salariale à la hauteur du travail des salariés!

Une autre répartition des richesses s’impose !

Le budget proposé lors de cette 1ère séance s’élève à 42,5 M€, soit 38,6% des 110 M€ du budget NAO 2019 et 8% des 530M€ versés en dividendes.

La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte pour faire des économies sur le dos des salariés. La direction doit cesser de tenir un double discours. Parler d’une crise à la marge lorsqu’il s’agit de justifier la poursuite de la stratégie de l’entreprise….. et parler d’une grave crise à venir lorsqu’il s’agit de la rémunération du personnel. Ce ne sont pas les remerciements qui permettent aux salariés de répondre à leurs besoins.

Mobilisons-nous pour peser et gagner :

• Des augmentations collectives de 6 % minimum pour tous correspond aux gains de productivité réalisés par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice.
• Le 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles.
• Une prime exceptionnelle de 1 000 € pour tous
• La suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements.
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions.
• Un SMIC à 1 800€ bruts à l’embauche et sans qualifications.
• Aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

(…)

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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Flash Covid-19

Une indemnité repas de 5 € 55 par jour travaillé va enfin vous être attribuée !

La CGT et les organisations syndicales signataires de l’accord sur la mutualisation de la restauration se sont battues pendant de longues semaines pour qu’Orange applique leur décision de versement d’une indemnité repas sur la fiche de paie des salariés. Cette indemnité sera versée pour chacun des jours travaillés sur la période du 17 mars au 10 mai 2020. La CGT revendiquait que tous les salariés en bénéficient, y compris celles et ceux contraints d’être en ASA Coronavirus ou garde d’enfant.

La Direction d’Orange, qui était dès le départ partisane de l’attribution de titres restaurant dématérialisés a, par ses positions, retardé la mise en œuvre de ce versement ! Pour la CGT, cette prime qui sera versée sur la paie de Juillet 2020 est une victoire dans le sens où, contrairement aux titres restaurant, vous n’aurez pas à débourser de quote-part salariale pour en bénéficier, et qu’elle n’impactera pas votre revenu imposable. Un premier mail vous sera adressé pour vous informer du versement d’une indemnité repas. Un second mail vous proposera de confirmer le nombre de jours travaillés sur la période « 17 mars 2020 – 10 mai 2020 ». Vous devrez aussi accepter le fait qu’Orange vous verse une prime sur votre salaire. A savoir que, sans réponse de votre part, l’indemnité vous sera versée automatiquement sur la base du nombre de jours calculés par l’entreprise.

Toutefois, pour les détenteurs d’une Carte Titres Restaurant dont ils bénéficient dans le cadre de leur Télétravail régulier, l’attribution se fera sous forme de Titres Restaurant sur leur carte après validation de leur commande. Cette commande de Titres Restaurant pour la période de confinement pourra être passée jusqu’en septembre 2020.

Pour la période à partir du 11 mai, soit à partir de la 1ère phase du déconfinement, des négociations sont en cours avec Orange. Le budget de la restauration collective mutualisée ne permet pas de financer dans le même temps la restauration
collective pour celles et ceux qui ont repris le travail sur site, et une indemnité pour celles et ceux qui travaillent encore à leur domicile.

Lors de cette négociation, la CGT renouvellera sa demande d’une prise en charge d’une indemnité pour tous les salariés contraints de rester à leur domicile, et ce, jusqu’au retour à la normale.

Indemnisation des frais de travail à domicile :

Orange a décidé de verser une prime de 30 € en guise de dédommagement pour les deux mois de confinement travaillés à domicile (soit 0,75€/jour*). Le barème URSAFF prévoit un minimum de 100 € pour une durée équivalente (soit 2,50€/jour*). De qui se moque-ton ? Nous ne pouvons accepter qu’Orange continue de faire des économies sur le dos du personnel.

La CGT demande que des discussions démarrent sur l‘indemnisation du travail à domicile et sur les conditions de travail, notamment le matériel ergonomique nécessaire pour prévenir les troubles musculo squelettiques.
*calcul effectué sur 40 jours travaillés sur les deux mois.

JTL imposés par la direction :

Alors que le personnel a été félicité par le PDG pour son engagement depuis le début de la crise sanitaire, et que toutes les forces ont été mobilisées pour maintenir le fonctionnement des réseaux et services, la direction d’Orange a décidé de transformer ces remerciements par la confiscation de leurs congés : jusqu’à 6 jours de JTL ont été imposés aux salariés, sur un quota de 10 jours à la main de l’entreprise jusqu’au 31 décembre. Cette décision provoque l’incompréhension des salariés, tant elle est injuste, puisque 90% du personnel a travaillé durant la période de confinement. Orange a fait le choix de la régression sociale pour ses salariés, malgré des finances au vert et un Chiffre d’Affaire (CA) en augmentation de 1%
au 1er trimestre 2020, et un résultat net en 2019 de 3 milliards d’€. Rien ne justifie l’accaparement de nos congés.

La CGT revendique l’arrêt immédiat de cette décision unilatérale et la restitution des jours confisqués.

Prime COVID-19 :

La direction a décidé unilatéralement de verser une prime de 1 000 € nets sur la paie du mois de juin. Avec des critères très restrictifs, ce sont seulement 9 000 salariés d’Orange qui seront éligibles à cette prime. La liste des salariés concernés est en cours de finalisation. Ce choix, guidé une nouvelle fois par des logiques purement financières, suscite l’incompréhension du personnel qui s’est mobilisé massivement dès le début de la crise sanitaire, permettant de répondre aux besoins des
usagers. La majorité du personnel a été mobilisée pour la continuité d’activité, mais peu d’entre eux recevront une prime. Ils devront, comme d’habitude, se contenter de remerciements.

La CGT demande que tous les salariés reçoivent une prime 1 000 €. Dans le cadre de la négociation salariale de 2020, la CGT demandera de la pérenniser avec la mise en place d’un 13ème mois.

La CGT reste vigilante pour que cette crise sanitaire ne soit pas l’occasion pour le gouvernement et le patronat de diminuer les droits et garanties des salariés. C’est pour cela que depuis le début de la crise, elle défend les droits des salariés, qu’ils soient issus de la maison mère, des filiales, de sous-traitances, en France, mais également au niveau international. Mobilisons-nous pour que notre travail soit reconnu et nos droits respectés.

POUR ETRE FORT, JE REJOINS LA CGT

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Seuls les salariés créent les richesses par leur travail dans les entreprises. Ces dernières doivent être répartie autrement notamment pour la juste rémunération de la force de travail par :

  • La mise en place d’un 13e mois
  • La revalorisation du complément Orange pour les fonctionnaires
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • La suppression des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes
  • La revalorisation de toutes les grilles indiciaires et salariales sur la base d’un smic à 1 800 € mensuel brut, et sur la base du plafond de la sécurité sociale (3 269 €) pour les cadres,
  • De nouvelles grilles  de salaire basée sur une progression régulière et garantie, la reconnaissance des qualifications et des diplômes avec pour minimum le smic à 1 800 € brut mensuel à l’embauche :
    • Sans qualification : 1 800 €
    • BEP/CAP : 2 160 €
    • BAC : 2 520 €
    • BTS/DEUG/DUT : 2 880 €
    • Licence/Maitrise : 3 240 €
    • BAC+5/ingénieur : 3 600 €
    • Doctorat : 4 140 €
  • Une progression tous les 2 ans d’ancienneté afin de garantir un véritable déroulement de carrière.

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