Rémunération / Carrière

Pourquoi la CGT n'a pas signé l'accord GPEC ?

Pour relever les défis technologiques, il nous aurait fallu une GPEC ambitieuse !

Dans un contexte de transformation profonde de l’emploi, du travail lié particulièrement aux nouvelles technologies et au numérique, la CGT s’était inscrit dans la négociation GPEC avec la volonté de pouvoir répondre collectivement aux nouveaux défis que l’entreprise doit relever. La GPEC aurait dû être un moment d’échange avec les organisations syndicales afin de recenser toutes les évolutions qui vont traverser l’entreprise. Les prévisions de l’entreprise laissent apparaitre la
disparition d’activités, impactant 20 000 personnes et le changement/création d’activités impactant cette fois-ci 60 000 personnes.

C’est pourquoi la CGT avait demandé des engagements de la direction dans la perspective du lancement d’un nouveau plan THD pour faire face aux besoins liés aux technologies d’avenir (Fibre/5G). Cette demande est d’autant plus importante que l’on estime les besoins en matière d’emploi à plus de 22 000.

La CGT n’a pas signé cet accord GPEC du groupe Orange qui se résumait à un accord de méthode ne comprenant même pas tous les « items » légaux qu’un accord GPEC devrait comporter.

Dans la continuité du précédent accord, nous étions face à des dispositions qui ne servaient qu’à gérer la décroissance des effectifs de l’entreprise et à répondre aux engagements du plan stratégique d’Orange. Cet accord GPEC ne donnait pas les perspectives en termes d’emplois et de compétences pour les années à venir permettant aux salariés de l’entreprise de se projeter.

La négociation s’est conclue par un désaccord majoritaire et donc pas d’accord GPEC. Seule la CFDT l’a signé. La CGT avait porté notamment :

  • Des droits pour les salariés leur permettant d’avoir tous les moyens pour évoluer à partir des perspectives nouvelles dans l’entreprise.
  • D’aborder les questions relatives à l’organisation et aux conditions de travail.(Charge de travail, durée du temps de travail….)
  • Que la GPEC réponde aux enjeux de l’aménagement du territoire tant en terme d’accès au service que de présence de l’entreprise au plus près des usagers.
  • D’aligner les droits des salariés de toutes les entreprises du groupe sur un socle commun,poursuivant ainsi sa logique de dumping social.

La CGT a défendu une vraie GPEC fondée sur la stratégie de développement et non un plan de suppression d’emplois.

La CGT exige toujours que la GPEC permette un véritable débat contradictoire sur la stratégie du groupe et l’utilisation des gains de productivité liés au numérique.

Quelles activités vont croître / décroître, par territoire ?
Comment ces prévisions seront elles prises en compte en termes d’embauche, de changement de métiers, d’organisations du travail, de répartition entre emplois internes et externes ?

Tous ces éléments sont indispensables pour permettre aux salariés d’anticiper des formations longues afin de postuler sur les métiers de demain, indispensables pour mesurer les besoins en personnel dans les services afin d’assurer l’activité, permettre l’organisation des formations, des périodes d’alternance, découvrir de nouveaux métiers, former des nouveaux arrivants et garantir de bonnes conditions de travail.

La GPEC devrait prévoir l’accompagnement pour les activités d’opérateur historique, le RTC (fin prévue en 2030), la transmission, le transport cuivre.

La maîtrise des savoirs faire, la garantie de services d’un réseau de qualité avec des salariés parfaitement formés et payés en conséquence passe par leur intégration dans le groupe. La dérive vers une sous-traitance en chaîne dans tous les domaines est insupportable.

Les milliers de salariés de la sous-traitance (du conseiller clients à Tunis ou au technicien qui assure le déploiement du réseau THD ou à l’informaticien en Roumanie) réalisent des activités coeurs de métier pour l’entreprise. La CGT exige l’intégration des activités et des emplois dans Orange. C’est aussi le moyen de garantir la cohérence industrielle stratégique et le développement de l’entreprise.

La CGT a demandé la réouverture des négociations afin que la GPEC réponde aux attentes du personnel de l’entreprise et puisse également répondre aux enjeux sur les territoires. Seule une remise à plat du projet d’accord pourrait permettre d’avancer: ce n’est malheureusement pas volonté de l’entreprise.

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Agissons pour une augmentation immédiate des salaires

Il faut passer des paroles aux actes !

Bien conscient du contexte social en France et de la responsabilité des entreprises à ne pas répondre aux attentes des salariés, le jeudi 6 décembre 2018, sur France Info, le PDG d’Orange a annoncé : « Il va falloir qu’on lâche du lest », soit à l’occasion peut être-être de la fin d’année (prime) ou des futures négociations salariales au premier trimestre de 2019. Il faut maintenant passer des paroles aux actes. La direction est responsable de l’échec de la NAO Salariale de 2018 à Orange (n’ayant obtenu aucune signature). Orange est aussi la seule grande entreprise sous CCNT qui refuse la mise en place du 13ème mois !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salariés, des privés d’emplois et retraités se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre les citoyens et les plus riches (qui vivent du travail des autres) pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales impactant la protection sociale dont les retraites et l’assurance-maladie. Les crédits d’impôts (CICE, etc.) en sus de toutes les exceptions fiscales bénéficient in fine exclusivement aux propriétaires des grandes entreprises (Exemple : environ 8 % d’impôts sur les sociétés versus 33 % pour les artisans et les entrepreneurs).

C’est tout notre système de solidarité en France que Gouvernement et Patronat veulent remettre en cause.

La diminution des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ainsi, dans le contexte actuel, il est évident que la direction d’Orange se sent obligée de faire des annonces publiques, pour éteindre le risque d’ouverture de négociations sur les vraies attentes du personnel d’Orange.
Lors de la consultation organisée par la CGT en 2017, 87 % des salariés d’Orange ont déclaré ne pas être satisfaits du niveau de leur rémunération, 64 % pensaient que leur pouvoir d’achat a diminué. Oui, il faut une prime immédiate pour apporter une réponse rapide au problème de pouvoir d’achat, mais nous exigeons également l’ouverture rapide de négociations pour une réponse sur du long terme.

Toutes et tous ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives immédiates d’un minimum de 5 % pour tous qui doivent se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur indice,
  • La suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes,
  • La fin des sous-positionnements avant la mise en place ferme de l’accord inique sur la reconnaissance
    des compétences et des qualifications (non signée par la CGT),
  • Une prime immédiate de 2000 euros,
  • Un 13e mois pour tous.

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Supervision à Orange : Revalorisation de la prime mensuelle CPEP90

Dès le mois de novembre 2017, la CGT a sollicité la DRH de la DTSI pour organiser une réunion concernant la revalorisation de la prime CPEP90, dite « indemnité centre principaux d’exploitation qui concerne les techniciens de la supervision centralisée du réseau 24/7 (décision n°18 du 08/04/1991), conformément à l’article 14 du protocole d’accord de fin de grève supervision du 19 mars 2010.

Une attente de 8 mois pour que la DRH DTSI ait la délégation de la DRH Groupe pour procéder à cette réunion. Elle s’est déroulée le 3 juillet 2018 !

Les Organisations Syndicales (OS) CGT, SUD, FO et CFE-CGC étaient présentes. La CFDT première OS à Orange était absente…

La direction est arrivée avec une proposition d’augmentation indexée sur l’inflation des 3 dernières années comprise entre 5 € et 8 € !

La CGT rappelle que la dernière indexation en 2015 avait été calculée sur la base des NAO !

La proposition de la CGT est de 292 € arrondi à 300€. Rejointe par les autres OS.

Les OS ont rappelé que pendant 20ans cette prime n’avait pas été augmentée.

Suite à une longue interruption de séance la direction accepte la proposition de la CGT d’appliquer le taux directeur de la NAO, mais en neutralisation pour 2017 et 2018 la part liée à la reconnaissance des compétences et des qualifications.

Ce qui ramène à un taux directeur de 1,6 % par an soit 287€ par mois avec effet rétroactif au 1er janvier 2018.

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UAT : Projet AT demain

Les organisations syndicales étaient conviées à une séance de négociation portant sur l’accompagnement des Conseillers clients « ambassadeurs » dans le cadre de la mise en oeuvre de l’AT Demain. La CGT a profité de cette négociation pour réaffirmer sa position : l’accompagnement financier ne peut se limiter au seul périmètre des « ambassadeurs » mais doit bien concerner tous les salariés des UAT entrant dans le dispositif.

Refus de la Direction…
la CGT ne participera donc pas à la 2éme séance de négociation dont le seul objet sera de fixer le montant de l’accompagnement financier pour les seuls « ambassadeurs ».

Les conseillers qui vont entrer dans AT Demain, sont bien évidemment, eux aussi, demandeur d’une telle reconnaissance. Leurs compétences ne cessent de s’accumuler, téléphonie, internet, tv, fibre et aujourd’hui AT Demain.

Cette évolution de l’organisation va impacter une énième fois les salariés des UAT. Et ce ne sera pas seulement un changement de posture pour le conseiller comme la Direction essaye de nous le vendre. Le traitement des appels en réitération concentre des cas difficiles à traiter de par la complexité des dossiers ou de par l’insatisfaction qu’expriment les clients vis-à-vis des offres et produits d’Orange et de son SAV. L’expertise requise de la part des salariés est de ce fait plus importante, les temps de traitements des cas clients sont aussi plus longs et nécessitent une charge mentale plus forte. Le niveau de stress est également plus important car les conseillers doivent gérer beaucoup plus de situations conflictuelles. Le suivi des dossiers clients avec programmation des rappels est aussi une nouveauté pour la plupart des conseillers et demande une organisation différente de son travail.
UN ACCOMPAGNEMENT FINANCIER ET DES PROMOTIONS POUR TOUS LES SALARIES ENTRANT DANS AT DEMAIN

La nécessité d’avoir un collectif soudé est indispensable à la réussite de ce projet.
C’est pourquoi la CG T demande un accompagnement pour tous les salariés entrant dans l’AT Demain.
Ne reconnaitre que les ambassadeurs en ignorant les autres conseillers risque de mettre serieusement en peril ce collectif et donc la mise en place de l’AT Demain dans de bonnes conditions.
A l’heure où l’entreprise nous vante l’Accord Reconnaissance Compétences et Qualifications, c’est bien le souhait de tous les salariés entrant dans AT Demain de voir la Direction reconnaitre l’élargissement, une nouvelle fois de leurs compétences et de leurs qualifications.

Exigeons ensemble une mesure d’accompagnement financier et des promotions pour tous les salaries integrant le dispositif AT Demain

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Négociation salariale 2018 : Lettre ouverte au PDG d'Orange

Les Organisations Syndicales (OS) représentatives d’Orange ont écrit une lettre ouverte au PDG d’Orange afin d’obtenir la réouverture des négociations salariales 2018 pour une autre répartition des richesses.

En effet, l’ensemble des OS regrettent l’issue de ces négociations, notamment au regard du contexte et des résultats financiers de l’entreprise. Les propositions de l’entreprise n’étaient à la hauteur des attentes du personnel d’Orange. D’ailleurs pour la première fois depuis 13 ans aucune OS n’a signé la proposition d’accord.

La Décision Unilatérale (DU) de l’entreprise n’est pas acceptable. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait remarquer dans le courrier commun.

Nous avons rappelé notre incompréhension entre le traitement réservé aux actionnaires et aux cadres dirigeants (augmentation de leurs rémunérations au-delà des 2.5% du taux directeur de la DU) et celui réservé au personnel d’Orange.

Nous avons également souligné que les résultats du Groupe sont à mettre au compte de l’investissement des salariés et sont le fruit de leur travail, comme le souligne la direction dans ses diverses communications et qu’il est regrettable que les salariés n’en voient pas les effets sur leur rémunération.

Afin de peser sur la négociation et soutenir cette démarche unitaire, la CGT tient toujours à la disposition du personnel d’Orange une pétition exigeant la réouverture des négociations salariales.

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Seuls les salariés créent les richesses par leur travail dans les entreprises. Ces dernières doivent être répartie autrement notamment pour la juste rémunération de la force de travail par :

  • La mise en place d’un 13e mois
  • La revalorisation du complément Orange pour les fonctionnaires
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • La suppression des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes
  • La revalorisation de toutes les grilles indiciaires et salariales sur la base d’un smic à 1 800 € mensuel brut, et sur la base du plafond de la sécurité sociale (3 269 €) pour les cadres,
  • De nouvelles grilles  de salaire basée sur une progression régulière et garantie, la reconnaissance des qualifications et des diplômes avec pour minimum le smic à 1 800 € brut mensuel à l’embauche :
    • Sans qualification : 1 800 €
    • BEP/CAP : 2 160 €
    • BAC : 2 520 €
    • BTS/DEUG/DUT : 2 880 €
    • Licence/Maitrise : 3 240 €
    • BAC+5/ingénieur : 3 600 €
    • Doctorat : 4 140 €
  • Une progression tous les 2 ans d’ancienneté afin de garantir un véritable déroulement de carrière.

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