Vie au travail

Les salariés d’Orange en souffrance, il est temps d’agir !

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L'Echo du CSE DTSI - Janvier 2025

Horizon bouché pour la filière RH

La direction présente le projet HORIZON comme une réponse aux défis à venir, mais derrière les discours optimistes, de nombreuses zones d’ombre persistent. Ce projet, censé moderniser l’organisation RH, suscite de vives inquiétudes parmi les salariés et leurs représentants.
Un manque de transparence inacceptable Malgré les sollicitations de la CGT, la direction peine à fournir des informations claires et précises sur les impacts réels du projet.
Des risques pour l’emploi et les conditions de travail Le projet HORIZON qui a pour but de simplifier, mutualiser et automatiser ne se fera pas sans conséquences. La CGT anticipe une dégradation de la proximité RH ainsi qu’une augmentation de la charge de travail mettant à mal la prévention des risques. Ce projet conduira aussi à des managers de proximité sursollicités qui n’auront pas forcément le temps de se former aux règles RH. La CGT réaffirme son engagement à défendre chaque emploi et à exiger des garanties concrètes pour la pérennité de nos postes, la qualité de nos conditions de travail, la santé et la sécurité.
Une transformation qui doit se faire avec les salariés, pas contre eux. Nous refusons une réorganisation imposée malgré une concertation de façade. Les salariés, premiers concernés, doivent être écoutés et impliqués dans cette transformation très impactante pour leur avenir et par conséquent celui de tous les salariés qui attendent des services RH de qualité. Les choix offerts aux salariés de la filière RH sont pilotés par la direction, la CGT demande l’ouverture d’un dialogue social réel et constructif.
Mobilisons-nous pour un avenir sécurisé Face à l’incertitude, la mobilisation est essentielle, mais difficile dans une filière RH trop longtemps ancrée dans l’accompagnement. Ensemble, exigeons des engagements fermes de la direction sur la préservation de nos emplois, de nos droits et de nos acquis. Restons unis et vigilants pour que le projet HORIZON ne se fasse pas au détriment des salariés.
La CGT reste à vos côtés pour défendre vos intérêts et vous informer des prochaines étapes.

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Orange : Il y a de la place pour tout le monde

La politique de réduction des coûts enclenchée dans le groupe Orange depuis la
nomination de la nouvelle directrice générale en février 2022 se met en place de
manière fracassante.

Depuis des années, la stratégie de l’entreprise consiste à filialiser et à sous-traiter de
plus en plus d’activités , créant ainsi un dumping social à l’intérieur même du groupe.

Aujourd’hui, nous observons une accélération de ces deux orientations.

En effet le transfert de l’activité des boutiques Orange vers la filiale GDT renommée
Orange Store a permis à Orange d’abaisser les droits et garanties des salariés avec
par exemple une convention collective et des accords d’entreprise moins disant et
plus largement l’ensemble du socle social, cela s’inscrit dans l’objectif de réaliser plus
de profits au détriment des salariés.

Cette accélération s’observe dans l’utilisation de nouveaux outils pour le groupe
Orange afin d’amplifier la destruction de l’emploi, la nouvelle gouvernance appelant
cela « le nouveau modèle social ». Dans la division nationale SCE de la maison mère
Orange SA, premier élément constituant l’entité d’Orange Business, ce sont 643
salariés d’une moyenne d’âge de b51 ans qui étaient sous le coup d’une rupture
conventionnelle collective. La mobilisation des salariés avec la CGT FAPT, à
l’initiative d’une intersyndicale avec CFDT, FO et SUD, a permis l’abandon de celleci. Ceci constitue une première historique pour une entreprise du CAC 40. Cependant
la direction reste sourde à notre demande d’annuler son plan de destruction
d’emplois. Elle s’obstine à présenter un plan de départs volontaires aux élus du CSE
Central et du CSE d’établissement de SCE. Tous ont rendu un avis négatif sur la
base entre autres du rapport d’expertise rendu par le cabinet Peritus (le rapport
d’expertise concluant à l’absence de justification économique et des problématiques
futures quant à la surcharge de travail).

L’homologation du Plan de Départs dit Volontaires auprès de la DRIETTS n’est pas
encore validée en l’état, la direction ayant retiré sa demande avant la réponse de
celle-ci. Cette décision ne veut pas dire que le dossier est abandonné, bien au
contraire, la direction risque de revenir avec un dossier plus habillé qui plaira plus à la
DRIETS.

Aujourd’hui avec le projet de la direction ce sont près de 700 emplois qui sont
menacés à Orange Bank par un projet de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)
portant sur 629 emplois supprimés en France et 76 en Espagne, ainsi que 75 salariés
dans sa filiale Anytime (43 en France et 32 en Belgique). La direction a refusé de
recevoir les représentants des salariés lors de la dernière mobilisation des salariés au
siège à Montreuil aux cotés de la CGT et d’autres syndicats, du Maire de Montreuil et
de plusieurs Députés. Syndicats et salariés sont unanimes, les propositions qu’elles
soient financières pour les licenciements ou de reclassements sont indignes de la
part d’un groupe aussi puissant qu’Orange.

Pour la CGT FAPT, il est urgent :
 De définir une véritable stratégie industrielle,
 D’arrêter la politique des réductions des coûts et du dumping social
intra groupe,
 De réintégrer les activités externalisées avec des parcours de formation
ainsi que l’embauche des salariés prestataires qui le souhaitent,
 D’arrêter de verser des dividendes afin d’augmenter les
investissements pour le développement de l’entreprise, l’amélioration
de la qualité de service rendu et surtout la reconnaissance et
l’embauche de salariés à meilleures conditions sociales

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FIN DU TEMPS PARTIEL SENIOR CHEZ ORANGE ! UNE RETRAITE PROGRESSIVE EST POSSIBLE

Les salariés d’Orange ne bénéficieront plus de dispositif « TPS » (Temps Partiel Sénior), à l’exception du dispositif « TPSH» (Temps Partiel Sénior Handicap) qui restera disponible jusqu’au 31 décembre 2023.

Cependant, tout comme pour les salariés de droits privés, les fonctionnaires ont désormais la possibilité de prendre une retraite progressive depuis le 1er septembre 2023. En effet, elle a été étendue aux fonctionnaires par la loi n° 2023-270 du 14 avril
2023 portant sur le financement rectificatif de la sécurité sociale pour 2023. Le décret n° 2023-753 du 10 août 2023 complète le dispositif en autorisant le cumul
emploi retraite et à la retraite progressive.

La retraite progressive, qu’est-ce que c’est
Le dispositif de retraite progressive permet aux salariés fonctionnaires de
bénéficier d’une partie de leur retraite à condition de travailler à temps partiel.
Les bénéficiaires peuvent continuer de cotiser à l’assurance retraite afin
d’améliorer le montant de leur pension définitive au moment de leur départ
en retraite complète.
Trois conditions sont nécessaires :
• Avoir au minimum 60 ans et être à 2 ans ou moins de l’âge minimum
légal de départ en retraite (par exemple, pour un salarié né en 1963, il
sera éligible à l’âge de 60 ans et 9 mois) ;
• Justifier d’au moins 150 trimestres tous régimes de retraite confondus ;
• Exercer son activité à temps partiel, compris entre 40% minimum et
80% maximum à titre exclusif (pour un régime de travail hebdomadaire
de 35 heures, cela équivaut à un temps de travail entre 14 heures et
28 heures par semaine.

Le temps partiel permettant d’accéder à la retraite progressive peut être le
temps partiel de droit commun de la fonction publique (temps partiel de droit
en cas de naissance, adoption, handicap etc…) ou le temps partiel sur
autorisation pour convenances personnelles.
Le montant de la pension partielle servie est égal à la quotité non travaillée.
Par exemple, un salarié en temps partiel à 70 % percevra une pension
partielle égale à 30 % de la pension à laquelle il a droit à cette date. Le
montant de la pension partielle évolue en fonction de la quotité de travail, à la
hausse ou à la baisse.

Comment faire sa demande ?
Le fonctionnaire doit adresser sa demande de retraite progressive au service des retraites de l’État six mois avant la date à laquelle il souhaite passer en retraite progressive.
En même temps, il doit soumettre à son employeur une demande de temps partiel. Il faut un accord des deux parties. En cas de refus de cette demande d’un temps partiel, l’entreprise doit démontrer que c’est incompatible avec l’activité économique de l’entreprise.

À savoir : Les salariés, déjà en situation de temps partiel (TPS, TPSH ou TPA), peuvent également bénéficier de la retraite progressive en faisant uniquement une demande auprès du service des retraites de l’état.
La pension partielle prend fin de manière définitive lorsque l’agent public est admis à la retraite ou lorsqu’il reprend une activité à temps plein. Lorsqu’il est admis à la retraite, sa pension définitive prend en compte les périodes travaillées en retraite progressive, notamment en ce qui concerne l’indice pour les fonctionnaires.

Pour plus d’informations utiles, vous pouvez consulter les liens suivants lien1 ; lien2

 

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Pour une véritable responsabilité écologique d’Orange

Il est désormais acquis que la défense de l’environnement est déterminante pour la survie du vivant. Les modes de production actuels, basés sur le profit immédiat, détruisent l’écosystème et les plus pauvres en sont déjà les principales victimes. Mois après mois les records de température sont battus, la température des mers n’a jamais été aussi élevée, les catastrophes environnementales se succèdent :
inondations, incendies de forêts, tempêtes, cyclones…avec des conséquences de plus en plus importantes.
Les scientifiques alertent, et rentrent pour certains dans la désobéissance civile. Jean Jouzel, scientifique de renommée mondiale et vice-président du GIEC jusqu’en
2015, connu pour être plutôt modéré, le dit lui-même : « Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ». Au-delà même du
réchauffement climatique, l’urgence est déjà pour l’humanité sur l’accès à l’eau, les cocktails de polluants chimiques, la prolifération des déchets non facilement
réductibles (nucléaire, plastique), l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, la 6ème extinction des espèces…

Devant le conservatisme des États -y compris la Franceen accord avec les puissances économiques et financières ; Devant leur faillite à agir pour la protection de notre bien commun qu’est l’environnement, il est urgent pour les organisations syndicales d’intensifier cette mobilisation.

A Orange, l’impact de nos activités sur l’environnement est de plus en plus négatif. Nos dirigeants se succèdent avec toujours la même croyance dogmatique dans le « solutionnisme technologique » (i.e. une toute confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures). Si le numérique
peut être un élément de solution, il reste surtout une partie du problème. Le réchauffement climatique ne se résoudra jamais tant que l’entreprise sera à la recherche
du profit maximum, en considérant uniquement l’optimisation de la consommation énergétique de nos services, et sans jamais chercher la sobriété numérique.
Nous revendiquons cette sobriété même si elle doit passer par une limitation de l’usage des services, et donc une réduction du « business » d’Orange. Pour la CGT, il
est grand temps d’agir face à l’urgence, et d’inverser cette logique ultra-libérale et prédatrice. La déclaration du PDG de Total : « J’assume de poursuivre mes
investissements pétro-gaziers car la demande croît. Je respecte l’avis des scientifiques mais il y a la vie réelle. » n’annonce hélas rien de bon quant à la position des
dirigeants de nos entreprises pour l’avenir (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… » – J. Chirac 2002).

Alors bien sûr Orange répondra en parlant d’écoconception, de bâtiments vertueux, de terminaux reconditionnés etc., mais cela est bien dérisoire par rapport à tout le reste : augmentation perpétuelle dutrafic réseau, stockage dans des datacenters hautement
énergivores et traitement exponentiels de données collectées tous azimuts pour la désormais sacro-sainte IA, construction de nouveaux bâtiments, voire destruction
des anciens, plutôt que leur rénovation… Pour un service écoconçu ou un terminal reconditionné, quelle quantité de publicité subissons-nous pour une offre alléchante de
changement de mobile ou d’abonnement à un nouveau service futile !

En termes de responsabilité écologique, la CGT a des propositions pour Orange
Pour la stratégie de l’entreprise :

  • Participer à une régulation globale des acteurs du
    numérique, régulation indispensable pour la
    préservation de l’environnement ;
    – Un effort d’investissement important dans la
    Recherche & Développement pour permettre
    notamment la transition vers des modèles
    respectueux de l’environnement ;
    -Réduire les activités polluantes, énergivores et
    socialement nuisibles au bénéfice de projets de lowtech durables impliquant de préférence des acteurs
    locaux ;
    – Rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de
    nouveaux ou pire, de les détruire.
    Pour nos activités :
  • – Évaluer l’impact environnemental de chaque
    nouveau projet de l’entreprise (produits, services …)
    incluant leur cycle de vie ;
    – Faire de la sobriété un critère de performance et
    d’exemplarité de l’entreprise ;
    – Attribuer les marchés et prestations de service en
    fonction de critères sociaux et environnementaux.
    – Rouvrir des boutiques de proximité pour éviter à nos
    clients des déplacements énergivores et polluants
    pour se rendre dans nos points de vente.
    Pour les salarié·e·s :
    – Réduction du temps de travail (comme cela se
    développe en Europe) sans réduction de salaire afin
    de libérer du temps pour qu’ils puissent s’engager
    sur des actions humaines, sociales et
    environnementales ;
    – Mettre à leur disposition de réelles formations aux
    enjeux environnementaux, dont les questions
    climatiques et énergétiques ;
    – Rendre durables et réparables leurs outils de travail ;
    – Leur donner accès à des modes de déplacements
    professionnels alternatifs moins polluants ;
    -Rouvrir les sites de travail de proximité dans les
    petites et moyennes villes pour limiter l’impact des
    trajets et proposer un aménagement du territoire
    cohérent.
  • Pour des ASC sociales, solidaires, écologiques et responsables
    En novembre 2023, les salarié.es d’Orange voteront pour élire leurs représentant·e·s au CSE. Ces
    élu·e·s gèreront également les Activités Sociales et Culturelles (ASC).
    Cela peut être le premier lieu pour mettre en œuvre des ASC responsables en favorisant notamment
    des activités écologiquement et socialement responsables et une économie sociale et solidaire.
    Nos priorités sont :
     Créer du lien social sans discrimination ;
     Organiser des activités locales avec les salarié.e.s ;
     Permettre l’accès pour tous aux activités culturelles et sportives, et aux voyages ;
     Remplacer le prestataire de gestion des activités par un acteur de l’économie sociale et solidaire ;
    Favoriser les activités écologiquement et socialement responsables, en désubventionnant progressivement les activités à fort impact environnemental.
    Nous mènerons ces différentes actions en concertation avec les salarié·e·s, afin de construire ensemble l’offre la plus pertinente.

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

La CGT se bat pour une vie au travail qui permette à chaque salarié d’Orange de vivre dignement avec la reconnaissance, le bien-être comme éléments essentiels qui doivent être pris en compte par la direction.

À partir des besoins exprimés par les salariés, la CGT FAPT utilise toutes ces instances pour une véritable prise en compte par la direction pour répondre aux besoins exprimés :

Pour cela, la CGT FAPT propose :

  • L’arrêt des restructurations/fermetures de site,
  • La diminution de la charge de travail par l’embauche de personnels,
  • La reconnaissance des qualifications,
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • Des mesures corrigeant véritablement les inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
  • Les 32h avec le maintien de salaire, grâce aux gains de productivité créés par la digitalisation afin améliorer les conditions de travail,
  • La ré-internalisation des activités sous-traitées et les emplois qui y sont liés,
  • La dépose des boitiers de géolocalisation des voitures Orange,
  • Le droit à la déconnexion,
  • Reconnaissance, prévention et réparation de la pénibilité pour l’ensemble des métiers,
  • Une formation de qualité pour tous,
  • Fixation du contingent d’heures supplémentaires et de leur niveau de rémunération sans dérogation défavorable par accord collectif,
  • Le respect de l’équilibre vie privée / vie professionnelle,
  • Le respect des données et de la vie privée des salariés,
  • L’ouverture de véritables négociations sur l’organisation du travail.

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