Vie au travail
CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE et COTISATIONS SANTÉ: DU NOUVEAU POUR LES FONCTIONNAIRES ET SALARIÉS DE DROITS PUBLIC
• MISE EN PLACE AU 1er JUILLET D’UN CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
• BAISSE AU 1er JUILLET DE 11% DES COTISATIONS SANTÉ
CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
Après plusieurs mois de négociation, un accord signé par toutes les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, FO, Sud et CGT) voit enfin le jour !
La CGT réclame depuis très longtemps un traitement équitable entre les fonctionnaires (AFO) et les salariés de droit privé (ACO) qui disposent depuis plus de 20 ans d’un contrat groupe prévoyance.
Après un appel d’offre, c’est la MG qui a été retenue, le gros des négociations a ensuite porté surtout sur le montant de la participation de l’entreprise.
La demande des OS était simple, mêmes prestations que les ACO et ce au même prix. Le contrat étant plus cher, car la population concernée plus âgée, la participation de l’employeur devait s’ajuster.
Il aura fallu une unité syndicale forte et l’envoi d’un courrier commun argumenté à Stéphane Richard pour obtenir satisfaction ! Résultat, à partir du 1er juillet les fonctionnaires bénéficieront d’un contrat groupe prévoyance plus avantageux en droits (voir encadré) que le contrat individuel de la Mutuelle Générale, dont 85% d’entre eux sont actuellement adhérents.
Ils bénéficieront en plus d’une participation de l’employeur à hauteur de 83% pour le T1 (salaire jusqu’à 41 136 euros brut annuel) et de 80 % pour les T2 (salaires supérieurs à 41 136 euros brut annuel) sur leurs cotisations.
À cela s’ajoutera l’obtention de la part de la Mutuelle Générale d’un avoir en diminution de l’appel à cotisation de 50 euros pour 2021 et de 30 euros pour 2022
Les prochaines étapes :
• Prochainement un push mail de la direction sera envoyé aux fonctionnaires du groupe Orange pour les informer du contenu de l’accord
• Suivi d’un Push mail du prestataire retenu la MG (mutuelle générale) avec incidence sur les contrats individuels actuels
• En mai envoi par mail et par courrier d’un Kit de communication à tous les fonctionnaires
• Du 1er au 30 juin : choix d’une des quatre formules (dite équivalence : rente, capital, choix privilégié conjoint enfant….). Un simulateur sera en ligne afin de permettre de faire un choix en fonction de chaque situation familiale. Au 30 juin, si pas de choix, l’équivalence 1 sera attribuée par défaut
• 1er juillet 2021 : mise en place du régime prévoyance, et donc des premières cotisations
Pour une participation financière équivalente ou moindre, les prestations sont supérieures à celles des contrats individuels de la MG. Pour exemple :
• En cas de longue maladie, aujourd’hui, le fonctionnaire perçoit au maximum 90% de son traitement indiciaire brut. Par cet accord, il percevra 100% de la totalité de ses revenus, y compris le complément Orange et ses parts variables.
• En cas du décès : avec le contrat individuel de la MG, la famille perçoit de 112% à 250% du Traitement Brut Indiciaire annuel, contre 190% à 430% de la rémunération annuelle brut, selon l’option choisie (capital, rente…..) dans le nouveau contrat groupe.
La MG propose de faire un geste commercial de 50 euros en 2021, et de 30 euros en 2022 à tous les fonctionnaires.
AVENANT AU CONTRAT DE SANTÉ FONCTIONNAIRE
Vers une baisse des cotisations…
Une autre bonne nouvelle pour les fonctionnaires : parallèlement à la signature de l’accord prévoyance ont eu lieu des négociations sur un avenant au contrat santé des fonctionnaires.
Depuis 2017, les cotisations salariés et employeur ont conduit à des excédents, ce qui n’est pas l’objectif d’un contrat santé. Afin de diminuer cet excédent et ne plus en produire, deux mesures ont été actées dans un avenant au contrat initial. Une baisse de 11% des cotisations à compter du 1er juillet 2021, et de 4 mois sans cotisation (avril 2021 et janvier, février et mars 2022).
LA CGT SE FÉLICITE DE CES AVANCÉES ET SE TIENT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS INTERROGATIONS
La CGT militera toujours pour l’égalité entre tous les salariés, quels que soient leurs statuts.
En complément…
Relation Client : FUSION SCO-UAT Le retour des réorganisations de grande ampleur…
Il y a quelques années, la direction de la Relation Client DRCGP mettait en place les Parcs clients afin d’être plus efficace dans le traitement des demandes clients. L’objectif était de développer les synergies locales (AD-SCO-UAT-UI) en ajoutant de la proximité géographique dans le but d’obtenir une satisfaction client (NPS) à 40.
Puis il y a eu la Prise En Charge Exemplaire du client appelé PEChE, présentée comme l’un des axes stratégiques d’Essentiel 2020 : la prise en charge de l’appel de bout en bout.
Sans remettre en cause la stratégie globale de l’entreprise, qui consistait à accompagner la baisse des effectifs et à faire sous-traiter de plus en plus d’activités, aujourd’hui, en pleine crise COVID et organisation du travail dégradée, l’entreprise a présenté au CSE Central son projet de fusion des SCO et UAT dans le but… d’atteindre l’Excellence et un NPS à 40 en 2025.
Dans un 1er temps, le projet consiste à fermer des activités (mail, e-tchat, fluidité), de mettre en réseau national les flux Front et Back et de créer le métier de spécialiste. Dans les DO, les Unités de Service Client (USC) devraient être créées.
Ce projet doit se décliner jusqu’à horizon 2023.
Des économies considérables !
Ce projet s’inscrit pleinement dans le nouveau plan Engage 2025 dont l’un des axes majeurs est de réaliser 1 Milliard d’euros d’économies supplémentaires par rapport à Essentiels 2020. La réduction des coûts est le principal objectif de cette fusion.
En accélérant la digitalisation et l’Intelligence Artificielle(IA), en gérer les flux Front et Back nationalement, la direction met tout en œuvre pour transférer plus facilement les activités à la sous-traitance au fil des départs non remplacés. Pour les salariés, c’est l’augmentation de la polyvalence, de la productivité en perspective dans un contexte NAO 2020 de modération salariale.
L’emploi est une nouvelle fois le grand perdant de ce type de réorganisation avec des économies considérables réalisées sur le dos du personnel.
On connait la suite, les économies réalisées iront directement dans la poche des actionnaires puisqu’il est prévu de distribuer 2 Milliards de dividendes cette année.
La CGT refuse de cautionner une stratégie qui contribue à accentuer la crise sociale !
Qui seront les premiers impactés par ce projet ?
En passant de 9 SCO et 5 UAT à 5 Unités Service Client, les Etats-majors et Codirs des unités seront les premiers impactés par le projet. Des activités nationales mail, e-tchat et fluidités vont être arrêtées et le SAV Pro réalisé en UAT va être transféré en AG Pro/PME.
La CGT se battra pour que chaque salarié se voit proposer une activité sur son lieu de travail.
Quelles perspectives pour les salariés ? Téléverser le tract
Pour vendre son projet, la direction met en avant les perspectives d’évolutions professionnelles offertes aux salariés.
De 60 activités, il en ressortira 3 métiers :
• métier du Front : commercial et technique
• métier du Back : gestion, suivi de livraison, réclamations et recouvrement
• spécialistes : experts dans les moments de vie du client sur l’installation, les pannes et les mauvaises surprises. 12 activités composent les spécialistes telles que les PEC, AT demain, Experts Mobiles, N3 AC Home,…
A horizon 2023, la cible est de 1000 salariés spécialistes dans les USC. Le métier sera positionné en D/D-Bis offrant des perspectives d’évolution de carrières aux collègues. L’accord ARCQ a généré beaucoup d’insatisfaction et très peu de perspectives d’évolution et de reconnaissance. Dans ce projet, bon nombre de salariés vont changer de métier. Quid de la perte de la PVC ? Prime de changement de métier ? Avec ARCQ, on repasse de base ?
Et si on faisait autrement ?
La CGT estime qu’on pourrait faire autrement et prendre du recul face au quotidien que vivent les salariés. Et si on cherchait pourquoi il y autant d’insatisfaction ? Si on cherchait les causes racines ? Si on ré-internalisait les activités et créait les emplois nécessaires supplémentaires?
VERS UNE EXPERTISE
Face à l’ampleur du projet et l’impact sur les activités, dans les services et sur les salariés, les élus du CSE Central ont voté une expertise sur ce dossier. Elle va permettre de mettre en lumière beaucoup de zones d’ombres, bien évidemment si l’entreprise joue le jeu et communique à l’expert les éléments demandés. Affaire à suivre…
En direct du CSEC: séances des 25 et 26 aout 2020
Points à l’ordre du jour
• Suivi des dispositions prises par l’entreprise dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus :
Information sur le déploiement des mesures communes au niveau de l’UES Orange pour accompagner le déconfinement progressif décidé par le gouvernement.
• Information/consultation sur le projet de filialisation de l’activité d’investissement direct dans les start-up : Orange Venture.
• Information/consultation des élus du CSEC sur la situation économique et financière de l’entreprise (Bloc 2).
• Information des élus du CSEC sur les résultats de l’entreprise au S1 2020.
• Information des élus du CSEC sur les orientations d’Orange Business Services (OBS).
Suivi des dispositions prises par l’entreprise dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus :
Information sur le déploiement des mesures communes au niveau de l’UES Orange pour accompagner le déconfinement progressif décidé par le gouvernement : échéance du 1er septembre 2020.
La santé des salariés sacrifiée!
Dans toutes les régions de France (DOM compris), le virus n’a pas pris de congés. Les cas de Covid-19 progressent partout sur le territoire, et la circulation du virus regagne du terrain. La deuxième vague est proche ! Les personnes infectées ou asymptomatiques le sont par le biais de transmissions aéroportées (toux, éternuements,.) et par aérosols (particules en suspension) et sont responsables des clusters essentiellement en intérieur.
Orange n’est pas épargné. Les cas confirmés de COVID-19 sont à la hausse dans toutes les DO alors que les capacitaires des sites sont à minima. Malgré un retour inquiétant de la pandémie, Orange poursuit le retour massif sur sites du personnel avec port du masque (chirurgical) obligatoire en intérieur (réunion, open-space,.), sans se soucier de la situation épidémique dans les différentes régions, et tout en expliquant privilégier la santé des salariés et que le télétravail n’est plus la norme mais reste une solution à privilégier dans l’attente d’évolutions du protocole sanitaire gouvernemental.
Dans ce contexte anxiogène, rien ne justifie un retour massif sur site à quelque 50 000 salariés effectuant déjà leurs activités à domicile.
Contrairement à son discours, Orange prend une décision qui va l’encontre de la protection de la santé des salariés et des recommandations du gouvernement pour les entreprises qui sont de « placer leurs salariés en télétravail autant que faire se peut et d’éviter les déplacements professionnels afin de limiter la propagation du virus ».
La santé des salariés n’est plus une priorité puisqu’ils doivent reprendre leurs activités sur sites en pleine propagation de l’épidémie. La CGT met en garde la direction alors qu’elle a l’obligation d’assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
(…) également au sommaire de ce 4 pages:
-Organisation du travail
-Restauration
-Boutiques
-Information/consultation sur le projet de filialisation de l’activité d’investissement direct dans les start-up : Orange Venture.
-Information/consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise (Bloc 2)
-Information sur les résultats de l’entreprise au S1 2020.
-Information sur les orientations d’Orange Business Services (OBS).
En complément…
En direct du CSEC du 15 septembre 2020
Point sanitaire : La médecine du travail nous fait une propagande rassurante de la situation et des choix de l’entreprise sans nous donner un bilan de situation sanitaire. Pourtant, de plus en plus de départements basculent en zone rouge (53 à date) avec un point de vigilance particulier sur les Départements et Régions d’Outre-Mer. Les laboratoires sont saturés et sont obligés de prioriser les tests dans beaucoup de régions.
Pour les départements de la Gironde et des Bouches-du-Rhône ou le virus circule très fortement, la Direction demande aux directions locales de faire preuve de bienveillance, en autorisant le passage de 2 à 3 jours par semaine de télétravail occasionnel. Comme pour ces deux départements, les décisions nationales vont de plus en plus être ajustées en local selon l’évolution dans les autres départements.
Passage à 7 jours de mise en quarantaine, le grand gagnant c’est à nouveau l’entreprise puisque la force au travail reviendra plus tôt, n’est-ce pas là l’essentiel !
Masques: Les masques inclusifs (transparents) pour les salariés en situation de handicap devraient être disponibles dans une semaine. Dans l’attente… bienveillance, mais rien de concret pour la validation du télétravail complet à domicile.
Les stocks de masques sont suffisants. Les salariés qui souhaitent obtenir des masques chirurgicaux en lieu et place de leurs masques lavables seront servis. La direction est bien consciente de la difficulté de porter un masque toute une journée de travail.
Nous demandons des pauses supplémentaires pour permettre aux salariés de s’aérer. La direction prend notre demande mais n’apporte pas de réponse… À suivre pour la Bienveillance !
Gestion des salariés à risques (vulnérables ou fragiles): Les salariés ne pouvant pas faire du télétravail seront en ASA coronavirus ou adressés au médecin du travail qui décidera selon l’état de santé soit le travail en présentiel (en lien avec le médecin du salarié), soit l’arrêt de travail.
Les salariés qui vivent avec une personne à risque et ne peuvent faire du télétravail doivent revenir sur site avec des mesures renforcées… Vous avez dit bienveillance !!!???
Garde d’enfant : Pour les parents de jeunes enfants, des modalités à prendre en compte en cas de fermeture d’école, de crèche ou de collège. Pendant la période d’isolement de l’enfant: télétravail à privilégier avec accord managérial sinon ASA Covid-19 moins de 16 ans avec attestation de fermeture de la classe ou de l’établissement. Mesure validée pour l’ensemble des salariés quel que soit le statut.
Télétravail : Pour tous, au motif étonnant du « lien social », aucune latitude pour continuer le travail à domicile toute la semaine… Le virus est là à temps partiel lui aussi ?
Plusieurs milliers de dossiers de renouvellement ou de demandes de télétravail sont en cours d’instruction : la direction précise qu’il y aura un regard bienveillant. Vigilance, aucune demande ne doit vous être refusée au prétexte d’attendre le nouvel accord Télétravail !!
Boutiques : Brigades mobiles ou salariés multi boutiques : la direction convient qu’il faut éviter cette pratique pour limiter au maximum les risques de propagation du virus et que ce doit être exceptionnel.
L’application RDV va évoluer pour adapter la plage horaire à la demande du client. 50 % des boutiques devraient être sur ce process d’ici la fin de l’année. Les intervenants de la direction n’ont eu de cesse que d’éluder nos questions pendant toute la séance.
Au sujet du télétravail, des gardes d’enfant et des personnes à risques, les procédures ne sont pas claires du tout, malgré nos relances incessantes en séances. Études des cas avec bienveillance… en boucle…
Bienveillance… le nouveau mot à la mode !!!
En complément…
COVID-19: Travail à domicile et Organisation du travail - Priorité à notre santé et aux revendications
La direction d’Orange vient d’annoncer le retour imposé sur site au 1er Septembre de quelques 50 000 salariés placés en travail à domicile dans la cadre de la crise sanitaire.
Dans ce contexte de crise sanitaire présenté comme très préoccupant par le gouvernement et les services de santé, cette décision unilatérale ne manque pas d’interroger sur les intentions de la direction.
Dans une entreprise adepte de l’open-space et du flex desk que la CGT a toujours dénoncé comme très anxiogène, ce choix, du retour sur site imposé, va à l’encontre de la santé du personnel.
Pour la CGT, la priorité est que l’entreprise prenne les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
La remise en cause arbitraire du travail à domicile, qui reste à ce jour la meilleure
protection à la propagation du virus au travail et sur le trajet, va potentiellement à l’encontre de cette obligation.
Par ailleurs, la CGT continue de revendiquer que le travail à domicile soit considéré officiellement comme du télétravail afin que cette organisation du travail bénéficie d’un cadre juridique et de garanties collectives et individuelles pour les salariés concernés.
C’est pourquoi la CGT demande la réouverture immédiate des négociations sur le télétravail afin d’intégrer les nouvelles revendications qui s’expriment massivement depuis le début du confinement.
Une autre répartition des richesses s’impose !
La CGT revendique également pour l’ensemble du personnel l’ouverture de négociations sur les conditions et les nouvelles organisations du travail imposées par la crise sanitaire et ses contraintes (réduction du temps de travail, augmentation des pauses et des temps de restauration, augmentation des salaires, création d’emplois pérennes..).
Après avoir vu la direction supprimer cyniquement jusqu’à 6 jours de nos congés
et réduit à peau de chagrin les augmentations salariales, les salariés, à l’origine des 20,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés au coeur de la pandémie (+ 0,3%) ont toute légitimité à exiger la justice sociale.
C’est pourquoi la CGT appelle l’ensemble des salariés d’Orange à décider collectivement d’agir par la grève ou toute autre forme le 17 Septembre avec l’ensemble des salariés du pays pour gagner sur leurs revendications.