Vie au travail

En direct des négos GPEC Séance 3 12 Avril 2021

Une GPEC au conditionnelle…
Dès le début de séance, la Direction nous emmène dans un raisonnement de concession à faire autour des multiples négociations en cours : NAO, Intergénérationnelle, GPEC et la négociation Mobilité/Fluidité qui démarrera prochainement.
La priorité est claire, Orange veut faire partir un maximum de salariés rapidement avec en point de mire le plan Scale Up visant à réaliser 500 Millions d’€ d’économie sur la masse salariale d’ici fin 2022.
Orange a pris du retard dans les départs volontaires escomptés et il s’agit d’accélérer le mouvement vers la sortie, notamment pour les cadres.
La réserve constituée avec les 2.2 milliards issus du contentieux fiscal avec l’Etat risque de servir grandement à financer des mesures financières attractives pour organiser un plan de licenciement volontaire à travers la négociation Intergénérationnel.
Cet argent serait donc destiné avant tout à réduire les effectifs et tout en continuant d’augmenter les dividendes de manière indécente.
Pour la CGT, cette politique de gestion de l’emploi est scandaleuse ! L’argent produit par les salariés doit servir à renouveler les effectifs, les former et investir dans des projets structurants.
Les très bons résultats affichés par Orange (5 milliards d’€ de résultat net en 2020 avec une progression de +56%) peuvent non seulement permettre de maintenir les effectifs actuels mais aussi ré internaliser un grand nombre d’emploi et d’activités sous-traitées.

Un équilibre entre emploi interne et externe peu convaincant…
L’expression de la Direction est la suivante : « L’entreprise prépare une stratégie et c’est bien à partir de cette stratégie qu’on construit la GPEC. Nous ne sommes pas là pour négocier un volume d’emploi. Les prévisions pour 2022 embarquent une baisse d’activité et une augmentation de la digitalisation. Il faut tenir compte de l’augmentation de la productivité en UI grâce à l’Intelligence Artificielle pour les détections des pannes. »
« La stratégie d’Orange est définie en amont de la GPEC, avec une équation à résoudre entre Force au travail Interne + Externe + Digitalisation + Automatisation »
Par effet de vase communicant, des centaines d’emplois qualifiés disparaissent chaque année chez Orange et la sous-traitance bénéficie de cet effet d’aubaine pour se développer. Cette politique mortifère touche particulièrement les métiers de l’intervention et de la relation client. Les promesses de ré internalisation des emplois faites par la direction ne se vérifient pas.
En tant que donneur d’ordre, Orange inflige une concurrence féroce à ses sous-traitants et lorsque les indicateurs sont insuffisants, Orange finit par délocaliser les emplois dans des pays à bas coûts en osant appeler cela de la ré internalisation (Orange India, Ile Maurice…)

Les risques majeurs de cette politique identifiés par la CGT sont :
D’une part, une perte totale des notions de métier et des compétences internes sur le territoire français qui disparaissent. D’autre part, la complexification des tâches proposées aux salariés Orange qui fait peser sur eux de plus en plus de risques psycho-sociaux, car ils doivent assurés bien souvent le niveau 2 des sous-traitants dépourvus de moyen. On constate également une accélération dans le transfert des activités opérationnelles vers les sous-traitants, les métiers d’Orange étant de plus en plus orientés vers du pilotage et contrôle des activités sous-traitées.

Pour la CGT, le cadre de la GPEC doit être abordé différemment :
L’entreprise doit partir des besoins opérationnels exprimés par les managers. Tout le monde dit qu’il y a une augmentation de la charge de travail. Les managers n’ont pas la main pour recruter et évoquent systématiquement le manque de budget et surtout leur manque de possibilité de recruter hors budget. C’est le signe que les recrutements sont faits en fonction des économies à réaliser et non en fonction des besoins réels remontées par les entités. C’est un vrai problème de méthode !

C’est pourquoi la CGT fait la proposition d’inverser la stratégie actuelle et revendique :
– Un changement profond de stratégie à Orange basé sur le développement des activités et le de l’emploi dans tous les territoires métropolitains et ultra-marins
– L’arrêt du pilotage du Groupe uniquement orienté vers la finance et la satisfaction des actionnaires
– L’arrêt des réorganisations, fermetures de boutiques, de sites et des multiples projets de filialisation.
– Des créations d’emplois massives (recrutements externes en CDI) permettant le transfert des savoirs, le maintien et développement des activités dans chaque bassin GPEC et l’amélioration des conditions de travail et de formation.
– Une GPEC ambitieuse et porteuse d’espoir permettant à chaque salarié qui le désire de pouvoir évoluer professionnellement dans son bassin de vie.

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Négociations Plan De Mobilité : La direction doit mieux faire et mettre des moyens financiers à la hauteur des enjeux environnementaux

Cette négociation sur le PDM – Plan De Mobilité s’opère dans un nouveau cadre législatif issu de la loi LOM-Loi d’Orientation des Mobilités avec l’introduction du forfait mobilité.
Pour la direction ça ne concerne que les transports entre le domicile et le lieu de travail. Elle a ouvert ces négociations en rappelant avoir été la première entreprise du CAC 40 à avoir un accord dans le précédent cadre légal et espère être de nouveau la première entreprise du CAC 40 à avoir un accord dans ce nouveau cadre. Bref la direction veut surtout communiquer en lien avec ses objectifs de RSE (responsabilité Sociale d’Entreprise).

 

Bilan de l’accord précédent
Sur les 76 301 salariés d’Orange France,
• 21 442 ont eu une participation de 50% sur leurs abonnements de transport en commun (c’est une obligation légale).
• 3 874 ont bénéficié d’autres mesures (indemnités kilométriques vélo (IKV), participation acquisition vélo, covoiturage).
Au final, 28% des salariés ont bénéficié des 50% sur les transports en commun et seulement 5% des autres mesures, ce qui montre leur inadéquation

Forfait mobilité kesako ?
Le forfait mobilité durable se substitue aux indemnités kilométriques vélo et aux indemnités forfaitaires de covoiturage. C’est une prise en charge forfaitaire, totale ou partielle, par l’employeur des frais de trajet des salariés qui se rendent au travail par des moyens de transport considérés comme écologiques. Il a été mis en place par la loi d’orientation des mobilités (LOM) votée en décembre 2019. Le forfait mobilités durables prend en charge les frais liés aux moyens de transport suivant :
– le vélo, électrique ou mécanique
– le covoiturage, passager ou conducteur ;
– les transports publics de personnes (exception faite de la prise en charge obligatoire de 50% du coût de l’abonnement) ;
– la location de deux roues à assistance ou à moteur non thermique ;
– les services d’autopartage portant sur des véhicules à faible émission.
– à partir de 2022, les déplacements en « engins de déplacement personnel motorisé » (EDPM) (par exemple les trottinettes électriques, gyropodes, …)
Son montant ? Il n’y a pas de limite, la loi l’exonère d’impôts et de cotisations sociales jusqu’à un plafond de 500 € par an.
Le problème de ce forfait mobilité est que le remboursement à 50% des transports en commun sera pris dessus. Et donc dès qu’on utilisera les transports en commun ça va rogner ce qui sera disponible pour les autres modes de transport.
La CGT a bien sûr demandé à la direction d’aller au-delà des 500 €.

La direction mise sur le covoiturage sans s’en donner les moyens
Dans ces négociations, la direction mise beaucoup sur le développement du covoiturage. Mais il manque une chose importante pour le développer : la possibilité pour les salariés qui désirent le faire de pouvoir adapter leurs horaires. Logique, si on veut être plusieurs dans une voiture pour aller et revenir du boulot, il faut avoir les mêmes horaires. C’est vrai que vu du côté de la direction, ce n’est pas facile d’avoir des souplesses d’horaires dans un contexte de sous-effectif chronique dans les services, conséquences de plans de suppressions massives d’emplois.

Orange est dans la posture !
La direction, est plus encline à se montrer écoresponsable en soignant sa communication et son apparence … mais au moindre coût.
Cela se vérifie notamment au travers de la poursuite des projets immobiliers qui éloignent les salariés de leurs lieux de travail.
Cela a pourtant un impact non négligeable tant sur l’équilibre vie privée vie professionnelle que sur le rallongement du trajet domicile travail.
La direction refuse carrément d’en parler dans l’accord.

Salariés et environnement : un même combat
La CGT fait des propositions concrètes à la hauteur des enjeux environnementaux et du « zéro carbone ».
A ce jour, il reste encore trois séances de négociations.
La CGT bataillera jusqu’au bout pour réclamer :
• Un montant du forfait mobilité où il resterait au moins 500€ une fois les remboursements obligatoires de transports en communs effectués, ce qui permettrait par exemple de cumuler un covoiturage jusqu’à une ligne de transport en commun.
• Une grande souplesse dans les horaires de travail pour ne pas être obligé d’utiliser sa voiture.
• Une incitation à rapprocher les lieux de travail du domicile au lieu de concentrer les salariés dans les grandes agglomérations loin de chez eux et de rallonger également les déplacements professionnels. C’est un double enjeu.
• Un remboursement à hauteur de 100% pour les transports en commun
La direction sait trouver des centaines de millions d’euros pour les actionnaires. Elle saura en trouver pour l’urgence environnementale et la baisse des « émissions de CO2 ».

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Bas les masques sur le télétravail GRIS à Orange

Depuis près d’un an, Orange s’appuie sur le caractère « exceptionnel » de la crise sanitaire pour propulser plus de 60 000 salariés dans une forme dégradée de travail à domicile qui déroge à la fois à l’application du code du travail et à ses propres accords d’entreprise.
Si l’annonce brutale du confinement en mars 2020 pouvait entendre une forme de « flottement » dans la mise en œuvre des dispositifs de télétravail existants, le temps ne saurait accepter à Orange que l’entorse aux règles de droit devienne la règle de droit.
Le télétravail n’est pas une disposition législative « facultative », asservie aux objectifs du confinement. Il demeure un contrat rédigé par l’employeur et l’employé qui fixe l’ensemble des droits et obligations des 2 parties. Ce contrat précise les modalités d’organisation du travail à domicile : mesure et contrôle du temps de travail, adaptation des objectifs, prévention des risques spécifiques au télétravail, prise en charge des frais liés à l’utilisation professionnelle qui est faite du logement (loyer, taxe d’habitation, foncière, charges de copropriété, électricité, assurance à hauteur de l’occupation du domicile …) et du mobilier nécessaire au travail à domicile du salarié (bureau, chaise, lampe …).
Saisie à ce sujet par un salarié CGT d’Orange, l’inspection du travail de Lille confirme notre analyse et rappelle à l’entreprise que la justice a une position constante sur le sujet : Les travailleurs n’ont pas à supporter sur leur santé et avec leurs deniers la mise en place du travail à domicile imposé par l’employeur.
De ce fait, la CGT demande l’ouverture immédiate d’une négociation sur un nouvel accord de télétravail qui intègre l’ensemble des obligations de l’employeur et répond de manière satisfaisante à l’ensemble des exigences exprimées par les salariés depuis mars 2020.

La CGT demande :
•Un accord de télétravail réglementé, cadré pour les salariés de la maison mère, des filiales et de leurs sous-traitants
•Une prise en compte des besoins en matériel (pc, bureau, téléphone…) et une compensation financière de l’employeur (électricité, chauffage, repas, abonnement internet, consommables, occupation du domicile) à hauteur des frais réels engagés par le salarié.
•Une redistribution des gains de productivité du télétravail au profit des salariés.
•Un droit à la déconnexion renforcé par le blocage de l’accès aux outils en dehors des jours et horaires de travail autorisés.
•Un droit au télétravail sur volontariat avec possibilité de réversibilité.
•Une adaptation des objectifs aux spécificités du télétravail et aux risques d’épuisement professionnel.
•Une formation des salariés exécutants et managers au télétravail

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CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE et COTISATIONS SANTÉ: DU NOUVEAU POUR LES FONCTIONNAIRES ET SALARIÉS DE DROITS PUBLIC

• MISE EN PLACE AU 1er JUILLET D’UN CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
• BAISSE AU 1er JUILLET DE 11% DES COTISATIONS SANTÉ

 

CONTRAT GROUPE PRÉVOYANCE
Après plusieurs mois de négociation, un accord signé par toutes les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, FO, Sud et CGT) voit enfin le jour !
La CGT réclame depuis très longtemps un traitement équitable entre les fonctionnaires (AFO) et les salariés de droit privé (ACO) qui disposent depuis plus de 20 ans d’un contrat groupe prévoyance.
Après un appel d’offre, c’est la MG qui a été retenue, le gros des négociations a ensuite porté surtout sur le montant de la participation de l’entreprise.
La demande des OS était simple, mêmes prestations que les ACO et ce au même prix. Le contrat étant plus cher, car la population concernée plus âgée, la participation de l’employeur devait s’ajuster.
Il aura fallu une unité syndicale forte et l’envoi d’un courrier commun argumenté à Stéphane Richard pour obtenir satisfaction ! Résultat, à partir du 1er juillet les fonctionnaires bénéficieront d’un contrat groupe prévoyance plus avantageux en droits (voir encadré) que le contrat individuel de la Mutuelle Générale, dont 85% d’entre eux sont actuellement adhérents.
Ils bénéficieront en plus d’une participation de l’employeur à hauteur de 83% pour le T1 (salaire jusqu’à 41 136 euros brut annuel) et de 80 % pour les T2 (salaires supérieurs à 41 136 euros brut annuel) sur leurs cotisations.
À cela s’ajoutera l’obtention de la part de la Mutuelle Générale d’un avoir en diminution de l’appel à cotisation de 50 euros pour 2021 et de 30 euros pour 2022

Les prochaines étapes :
• Prochainement un push mail de la direction sera envoyé aux fonctionnaires du groupe Orange pour les informer du contenu de l’accord
• Suivi d’un Push mail du prestataire retenu la MG (mutuelle générale) avec incidence sur les contrats individuels actuels
• En mai envoi par mail et par courrier d’un Kit de communication à tous les fonctionnaires
• Du 1er au 30 juin : choix d’une des quatre formules (dite équivalence : rente, capital, choix privilégié conjoint enfant….). Un simulateur sera en ligne afin de permettre de faire un choix en fonction de chaque situation familiale. Au 30 juin, si pas de choix, l’équivalence 1 sera attribuée par défaut
• 1er juillet 2021 : mise en place du régime prévoyance, et donc des premières cotisations

Pour une participation financière équivalente ou moindre, les prestations sont supérieures à celles des contrats individuels de la MG. Pour exemple :
• En cas de longue maladie, aujourd’hui, le fonctionnaire perçoit au maximum 90% de son traitement indiciaire brut. Par cet accord, il percevra 100% de la totalité de ses revenus, y compris le complément Orange et ses parts variables.
• En cas du décès : avec le contrat individuel de la MG, la famille perçoit de 112% à 250% du Traitement Brut Indiciaire annuel, contre 190% à 430% de la rémunération annuelle brut, selon l’option choisie (capital, rente…..) dans le nouveau contrat groupe.
La MG propose de faire un geste commercial de 50 euros en 2021, et de 30 euros en 2022 à tous les fonctionnaires.

AVENANT AU CONTRAT DE SANTÉ FONCTIONNAIRE
Vers une baisse des cotisations…
Une autre bonne nouvelle pour les fonctionnaires : parallèlement à la signature de l’accord prévoyance ont eu lieu des négociations sur un avenant au contrat santé des fonctionnaires.
Depuis 2017, les cotisations salariés et employeur ont conduit à des excédents, ce qui n’est pas l’objectif d’un contrat santé. Afin de diminuer cet excédent et ne plus en produire, deux mesures ont été actées dans un avenant au contrat initial. Une baisse de 11% des cotisations à compter du 1er juillet 2021, et de 4 mois sans cotisation (avril 2021 et janvier, février et mars 2022).

LA CGT SE FÉLICITE DE CES AVANCÉES ET SE TIENT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS INTERROGATIONS
La CGT militera toujours pour l’égalité entre tous les salariés, quels que soient leurs statuts.

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Relation Client : FUSION SCO-UAT Le retour des réorganisations de grande ampleur…

Il y a quelques années, la direction de la Relation Client DRCGP mettait en place les Parcs clients afin d’être plus efficace dans le traitement des demandes clients. L’objectif était de développer les synergies locales (AD-SCO-UAT-UI) en ajoutant de la proximité géographique dans le but d’obtenir une satisfaction client (NPS) à 40.
Puis il y a eu la Prise En Charge Exemplaire du client appelé PEChE, présentée comme l’un des axes stratégiques d’Essentiel 2020 : la prise en charge de l’appel de bout en bout.
Sans remettre en cause la stratégie globale de l’entreprise, qui consistait à accompagner la baisse des effectifs et à faire sous-traiter de plus en plus d’activités, aujourd’hui, en pleine crise COVID et organisation du travail dégradée, l’entreprise a présenté au CSE Central son projet de fusion des SCO et UAT dans le but… d’atteindre l’Excellence et un NPS à 40 en 2025.
Dans un 1er temps, le projet consiste à fermer des activités (mail, e-tchat, fluidité), de mettre en réseau national les flux Front et Back et de créer le métier de spécialiste. Dans les DO, les Unités de Service Client (USC) devraient être créées.
Ce projet doit se décliner jusqu’à horizon 2023.

Des économies considérables !
Ce projet s’inscrit pleinement dans le nouveau plan Engage 2025 dont l’un des axes majeurs est de réaliser 1 Milliard d’euros d’économies supplémentaires par rapport à Essentiels 2020. La réduction des coûts est le principal objectif de cette fusion.
En accélérant la digitalisation et l’Intelligence Artificielle(IA), en gérer les flux Front et Back nationalement, la direction met tout en œuvre pour transférer plus facilement les activités à la sous-traitance au fil des départs non remplacés. Pour les salariés, c’est l’augmentation de la polyvalence, de la productivité en perspective dans un contexte NAO 2020 de modération salariale.
L’emploi est une nouvelle fois le grand perdant de ce type de réorganisation avec des économies considérables réalisées sur le dos du personnel.
On connait la suite, les économies réalisées iront directement dans la poche des actionnaires puisqu’il est prévu de distribuer 2 Milliards de dividendes cette année.
La CGT refuse de cautionner une stratégie qui contribue à accentuer la crise sociale !

Qui seront les premiers impactés par ce projet ?
En passant de 9 SCO et 5 UAT à 5 Unités Service Client, les Etats-majors et Codirs des unités seront les premiers impactés par le projet. Des activités nationales mail, e-tchat et fluidités vont être arrêtées et le SAV Pro réalisé en UAT va être transféré en AG Pro/PME.
La CGT se battra pour que chaque salarié se voit proposer une activité sur son lieu de travail.

Quelles perspectives pour les salariés ? Téléverser le tract
Pour vendre son projet, la direction met en avant les perspectives d’évolutions professionnelles offertes aux salariés.
De 60 activités, il en ressortira 3 métiers :
• métier du Front : commercial et technique
• métier du Back : gestion, suivi de livraison, réclamations et recouvrement
• spécialistes : experts dans les moments de vie du client sur l’installation, les pannes et les mauvaises surprises. 12 activités composent les spécialistes telles que les PEC, AT demain, Experts Mobiles, N3 AC Home,…
A horizon 2023, la cible est de 1000 salariés spécialistes dans les USC. Le métier sera positionné en D/D-Bis offrant des perspectives d’évolution de carrières aux collègues. L’accord ARCQ a généré beaucoup d’insatisfaction et très peu de perspectives d’évolution et de reconnaissance. Dans ce projet, bon nombre de salariés vont changer de métier. Quid de la perte de la PVC ? Prime de changement de métier ? Avec ARCQ, on repasse de base ?

Et si on faisait autrement ?
La CGT estime qu’on pourrait faire autrement et prendre du recul face au quotidien que vivent les salariés. Et si on cherchait pourquoi il y autant d’insatisfaction ? Si on cherchait les causes racines ? Si on ré-internalisait les activités et créait les emplois nécessaires supplémentaires?

VERS UNE EXPERTISE
Face à l’ampleur du projet et l’impact sur les activités, dans les services et sur les salariés, les élus du CSE Central ont voté une expertise sur ce dossier. Elle va permettre de mettre en lumière beaucoup de zones d’ombres, bien évidemment si l’entreprise joue le jeu et communique à l’expert les éléments demandés. Affaire à suivre…

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

La CGT se bat pour une vie au travail qui permette à chaque salarié d’Orange de vivre dignement avec la reconnaissance, le bien-être comme éléments essentiels qui doivent être pris en compte par la direction.

À partir des besoins exprimés par les salariés, la CGT FAPT utilise toutes ces instances pour une véritable prise en compte par la direction pour répondre aux besoins exprimés :

Pour cela, la CGT FAPT propose :

  • L’arrêt des restructurations/fermetures de site,
  • La diminution de la charge de travail par l’embauche de personnels,
  • La reconnaissance des qualifications,
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • Des mesures corrigeant véritablement les inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
  • Les 32h avec le maintien de salaire, grâce aux gains de productivité créés par la digitalisation afin améliorer les conditions de travail,
  • La ré-internalisation des activités sous-traitées et les emplois qui y sont liés,
  • La dépose des boitiers de géolocalisation des voitures Orange,
  • Le droit à la déconnexion,
  • Reconnaissance, prévention et réparation de la pénibilité pour l’ensemble des métiers,
  • Une formation de qualité pour tous,
  • Fixation du contingent d’heures supplémentaires et de leur niveau de rémunération sans dérogation défavorable par accord collectif,
  • Le respect de l’équilibre vie privée / vie professionnelle,
  • Le respect des données et de la vie privée des salariés,
  • L’ouverture de véritables négociations sur l’organisation du travail.

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