ACTUALITÉS Communiqués de presse

Communiqués de presse

Panne nationale : Orange doit donner la priorité aux investissements

Un incident technique a impacté l’interconnexion voix fixes et mobiles entre Orange et les Opérateur Tiers durant 2 jours, les 14 et 15 mai.
La source du problème vient d’équipement de l’opérateur Orange.

La CGT ne peut y voir que la conséquence d’orientations stratégiques mortifères d’Orange, sous le diktat de ses actionnaires, État compris.

Il ne peut y avoir multiplicité des opérateurs sans que les passerelles entre eux ne soient des points de fragilisation des réseaux.
La fuite en avant dans la recherche de rentabilité à court terme montre ses limites.
Le manque d’investissements matériels et humains dans les services techniques, en général, et dans les réseaux, en particulier, se font sentir. Le transfert vers la sous-traitance vers des industriels de l’exploitation des réseaux historique ou du futur pour satisfaire EXPLORE 2020 avec la baisse des emplois conduit à une perte de connaissance par les salariés Orange des différents réseaux et de leur interconnexion. On ne peut vider ces services de leurs compétences et de leurs savoir-faire et persister à penser que tout peut fonctionner comme si de rien n’était.

Ce type d’incident très médiatique et surtout maintenant avec les réseaux sociaux met sous pression les salariés d’Orange dans le traitement de ces crises rajoutant du stress à des salariés qui subissent la baisse drastique des effectifs et de nombreuses réorganisations.
Le démantèlement de la recherche et développement et l’achat de matériels à bas coût, ne peuvent pas perdurer sans conséquences sur le fonctionnement des réseaux.
C’est bien le résultat de cette politique de l’entreprise que les usagers des réseaux de l’ensemble des opérateurs viennent de subir. Et personne ne peut affirmer que cela ne se reproduira pas.
Rappelons-nous l’incident de 6 juillet 2012 où le réseau mobile voix et data s’est effondré.
La CGT n’a de cesse de demander que les orientations d’Orange soient revues :·
La R&D doit être revalorisée et redevenir le pilier du développement des réseaux.
Les investissements sur les équipements, les effectifs, la formation, la reconnaissance des compétences, doivent être revus à la hausse. Orange doit redevenir l’opérateur de référence qu’était France Télécom avant sa privatisation.
une stratégie claire pour l’Opérateur Orange et non pas une communication pour les financiers.
L’État doit aussi revoir ses orientations. La CGT demande l’appropriation publique totale des réseaux pour en revenir à la notion de « réseau sans coutures ».

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Communiqué commun : Appel à la grève de tous les salariés d’Orange le mardi 22 mai 2018

Compte tenu du contexte et au regard des résultats financiers de l’entreprise, les propositions de la direction lors de la négociation salariale n’ont pas répondu aux attentes du personnel, aucune organisation syndicale n’a signé cet accord. La direction d’Orange a fait le choix de privilégier les actionnaires et ses cadres dirigeants au détriment des salariés.

A cela s’ajoute, la dégradation des conditions de travail dans l’entreprise, où le personnel subit les effets négatifs d’une stratégie orientée exclusivement vers la réduction des coûts. Les rapports 2018 des médecins du travail soulignent cette dégradation et mettent en garde la direction sur les risques qui pèsent sur la santé des salariés.

De plus, depuis plusieurs années les effectifs du Groupe sont en diminution avec seulement le remplacement d’1 départ sur 3 à la retraite et l’externalisation à outrance de certaines activités. Les négociations sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, ne doivent pas servir à gérer la décroissance des effectifs de l’entreprise mais à anticiper les besoins en termes d’emplois et de compétences nécessaires pour des services de qualité.

Pour toutes ces raisons les organisations, CFDT F3C, CFTC, CGT FAPT, FO Com et SUD PTT appellent l’ensemble du personnel d’Orange à se mobiliser lors de la journée de grève prévue le 22 mai 2018.

Cette journée de mobilisation doit permettre au personnel de se faire entendre sur leurs revendications notamment sur :

– La réouverture des négociations salariales permettant de rétablir un équilibre et plus de justice dans la répartition des résultats de l’entreprise,
– La revalorisation des grilles indiciaires pour les fonctionnaires,
– L’ouverture de négociation sur les nouveaux environnements et organisations du travail,
– La reconnaissance effective des compétences et des qualifications des personnels, dont ceux qui n’ont pas eu de promotion depuis + de 10 ans,
– L’ouverture de négociation sur la prévoyance pour les fonctionnaires d’Orange,

Cette journée s’inscrit également dans le cadre de la mobilisation du personnel de la fonction publique afin de défendre des services publics de qualité. Ces derniers sont déréglementés, démantelés et privatisés afin de promouvoir la libre concurrence, privilégiant ainsi les intérêts financiers au détriment des intérêts communs.

Dans le secteur des Télécoms, cela doit se traduire par des emplois et des investissements de qualité permettant par exemple l’accès, à toutes et à tous, sur l’ensemble du territoire au très haut débit mobile et internet.

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Résultats du 1er trimestre

Le groupe Orange annonce aujourd’hui ses résultats pour le premier trimestre 2018. Avec une hausse de 2,1% de son chiffre d’affaires et  4,4% de son EBITDA (marge), le groupe confirme la reprise de sa croissance. Ces bons résultats, fruit du seul travail des salariés du groupe, sont principalement portés par le développement de la fibre, confirmant ainsi que les investissements demandés par la CGT depuis plusieurs années portent leurs fruits.
On peut d’ailleurs s’interroger sur l’annonce de la réduction de ces derniers, dès l’exercice prochain. Cette baisse des CAPEX (investissements), qui pourtant favorisent la croissance, n’a pour seul objectif que de satisfaire les attentes et demandes des marchés financiers.
Si le cash-flow est lui aussi en hausse de 4%, la répartition des richesses créées, comme dans la quasi-totalité des groupes du CAC 40, va encore creuser les inégalités entre la répartition capital-travail. D’un côté, le dividende sera augmenté de 133 millions d’euros pour la seconde année consécutive pour atteindre 1,8 milliard d’euros. De l’autre 4 000 emplois ont été supprimés sur l’année écoulée, et aucune organisation syndicale n’a signé l ‘accord salarial (accord sur les salaires dont les mesures générales ne couvriront pas l’augmentation du coût de la vie) à Orange, une première depuis 13 ans.
La politique d’Orange participe au creusement des inégalités, et confirme la France comme championne d’Europe du versement des dividendes avec 44 milliards d’euros, soit un triplement en 15 ans quand les salaires ont augmenté eux de seulement 14%. Pour rappel, au titre de l‘exercice 2017, Orange décaissera un dividende de 70 centimes d’euros par action pour un résultat net de 62 centimes…
La CGT a interpellé la direction générale du groupe pour la réouverture immédiate de négociations portant sur les salaires. Elle propose au personnel du Groupe de s’impliquer dans les négociations sur la GPEC (gestion prévisionnelle sur l’emploi) afin de stopper l’hémorragie sur l’emploi à Orange, qui met, à terme, en péril notre capacité à rester l’opérateur télécom de référence en France.

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Résultats financiers 2017

2 milliards de résultat net, la CGT revendique pour les salariés d’Orange une autre répartition des richesses, produites par le travail.

Le Conseil d’Administration d’Orange valide le renouvellement de Stéphane Richard et augmente les dividendes de 7,7%. 

Avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,4% et un doublement de son résultat net opérationnel en 2017, Orange confirme au niveau du Groupe  la reprise de la croissance.  Ce sont particulièrement les investissements dans la fibre, revendiqués depuis des années par la CGT, qui permettent  d’asseoir cette croissance du Groupe en Europe.

Stéphane RICHARD a été reconduit dans sa fonction d’administrateur.  Malgré une présidence qui a partiellement rétabli une situation sociale apaisée, la  CGT s’est  abstenue par soucis d’indépendance.

Concernant les choix stratégiques du Groupe, la CGT a fait valoir ses désaccords et ses exigences sur la répartition de la valeur, notamment sur les questions de l’emploi avec 10 000 emplois supprimés ces 3 dernières années.

 

A peine son président reconduit par le Conseil d’Administration, la direction annonce en séance une augmentation du dividende de 65 à 70 centimes par action, décaissés dès 2018 (+7,7%). Ces 133 millions d’euros d’augmentation des dividendes permettraient de créer 2000 emplois. Ils s’ajoutent aux 2 milliards distribués annuellement aux actionnaires.

Pour la CGT, c’est un très mauvais signal envoyé aux salariés du Groupe au moment où l’emploi est sous tension, les besoins en investissements restent forts et la question de l’augmentation des salaires est clairement posée.

Pour la CGT, l’ouverture des négociations sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et celle sur les salaires doivent être l’occasion pour le personnel d’exiger un juste retour du fruit de leur travail.

La CGT revendique 5% d’augmentation générale des salaires (130 millions d’Euros), l’arrêt des suppressions d’emploi et la ré-internalisation des activités et des emplois sous-traités.

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Plan Très Haut Débit : Et si l’on passait vraiment à la vitesse supérieure !

Après avoir promis, le 9 juin dernier, un accès à Internet à très haut débit à tous les Français en 2022, dans la continuité du plan THD lancé par l’ancien gouvernement, l’exécutif vient d’annoncer, à la conférence des territoires, le déblocage de 100 millions d’€ afin de permettre notamment aux 1,5 millions de foyers sur les 5 millions oubliés d’investir dans du matériel permettant l’accès à internet avec d’autres moyens que la fibre.

Ce point d’étape, confirme que l’on est loin des belles promesses des gouvernements successifs et surtout d’attentes des usagers. En effet, on se dirige inévitablement vers un développement du « THD » à plusieurs vitesses et donc un risque de fracture numérique en fonction de la zone où l’habite et des moyens que l’on dispose. Ce manque d’ambition est contradictoire à l’heure où le digital prend une part importante dans notre société (e-administration, e-santé, etc.).

Les annonces du gouvernement ne répondent pas aux enjeux du numérique et de l’accès au très haut débit pour tous. Pour la CGT, il est urgent d’accélérer le déploiement du THD sur tout le territoire, permettant de couvrir 100% de la population en 2022, tout en priorisant la fibre optique.

Pour la CGT, il est nécessaire d’arrêter de faire peser le déploiement de la fibre sur les finances des collectivités, qui sont déjà en difficultés face au désengagement de l’État.
De mettre à contribution les opérateurs, qui, dans un secteur où le taux marge est supérieure à 30% (comparable à ceux du luxe et des industries pétrolières), refusent d’investir et dépensent des sommes folles en droits sportifs, achats externes et dividendes parfois en s’endettant.
Mais aussi les GAFA (Google, Apple, Amazon et Facebook) qui sont les plus gros consommateurs de bandes passantes et qui ne participent pas au financement du THD sur notre territoire, y compris par l’impôt grâce à de subtiles montages financiers. Permettant de s’en exonérer ou bien de payer des sommes dérisoires par rapport aux milliards d’€ de profits générés !

Face aux enjeux du très haut débit pour tous et du droit à la communication, la CGT revendique une appropriation publique et démocratique du secteur des télécommunications qui permettrait notamment : d’imposer aux opérateurs et GAFA d’investir sur leurs fonds propres, une maîtrise publique et nationale des réseaux, l’intervention des citoyens dans les choix stratégiques et de mettre fin à la précarité et aux emplois atypiques dans le secteur.

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