ACTUALITÉS Communiqués de presse

Communiqués de presse

Accord sur le handicap à Orange SA : la CGT signe l’accord

Les négociations sur l’accord en faveur des salariés en situation de handicap pour la période 2017/2019 sont achevées.
La CGT a décidé de signer cet accord !
La CGT s’est fortement investie dans cette négociation pour avoir un accord :
– qui ne soit pas en recul par rapport au dernier accord que nous avions signé,
– qui permet de continuer à embaucher dans tous les types de métiers, quel que soit le type de handicap,
– qui fasse faire vivre « l’ascenseur social » dans une entreprise « citoyenne, responsable, innovante, digitale et humaine ».

La CGT considère que cet accord répond pour une partie à ses demandes. Notre proposition de porter à 10% le taux d’emplois de travailleurs en situation de handicap dans le groupe, qui était soutenue par les autres Organisations Syndicales, a forcé l’entreprise à revoir à la hausse son objectif initial qui était de revenir au taux légal de 6%.
Avec ce nouvel accord l’entreprise Orange  prend l’engagement d’embaucher en CDI 150 personnes au minimum, 360 alternants et stagiaires et 60 personnes en cursus de professionnalisation. Ces personnes seraient embauchées en CDI après l’obtention de leurs diplômes et validation de leurs candidatures par leurs managers et RH locaux en plus des 150 CDI.

Ce nouvel accord valide à notre demande la poursuite du TPSH malgré une réduction de l’abondement qui était inscrit dans l’avenant de décembre 2016.

Nous n’avons pas réussi à étendre cet accord au groupe. Mais nous considérons qu’il doit être la base de négociations dans toutes les entreprises du Groupe Orange.

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Non au désengagement de l’État Oui à une appropriation publique démocratique

Dans une interview au Monde le 26 mai dernier, le PDG d’Orange affirme que la privatisation totale de l’entreprise ne lui pose aucun soucis économique, pour lui « l’entreprise est prête…»

A l’inverse, la CGT considère qu’il y a urgence à placer les choix stratégiques du secteur des Télécoms sous contrôle démocratique.
La situation à SFR où 2500 emplois ont été supprimés quelques mois à peine après l’arrivée d’un investisseur privé accentue notre conviction.
Pour la CGT, un renforcement de la présence de l’État dans Orange irait dans le sens de l’appropriation publique démocratique pour un service public de la communication que défend la CGT, dans un contexte concurrentiel destructeur d’emploi qui menace chaque jour l’avenir des salariés.
Alors que les Télécoms sont au centre de l’écosystème numérique qui transforme en profondeur la société et le travail, la CGT réaffirme son exigence d’une autre répartition des richesses pour relever les défis de l’entreprise dans la période :

  • Développer l’emploi stable,
  • Améliorer les conditions de travail pour l’ensemble des salariés y compris les cadres.
  • Assurer l’accès au très haut débit (4 G, fibre Optique , 5G) partout et pour tous, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Ces enjeux sont menacés par une stratégie financière qui conduit à augmenter de 8% les dividendes aux actionnaires en 2017. Pour rappel, entre 2008 et 2016, l’entreprise a généré 27 milliards d’euros de bénéfices et a versé 26 milliards d’euros de dividendes.
La CGT réaffirme que d’autres choix sont nécessaires pour assurer durablement l’avenir de l’entreprise, elle fait de nombreuses propositions en ce sens.

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Orange : parafoudres radioactifs

Bientôt 10 ans que la FAPT a lancé l’alerte sur les risques liés aux parafoudres radioactifs, et que la Direction d’Orange se retranche derrière le déni.

En 2010 voulant définitivement enterrer le dossier, France Télécom commande une évaluation des risques à l’IRSN. Parallèlement, la CGT FAPT fait analyser par le laboratoire de la CRIIRAD, 10 lots de parafoudres découverts en Auvergne. Les deux rapports, bien que montrant chacun une activité nucléaire dans les parafoudres ont des conclusions différentes, et notamment sur l’évaluation des risques. La suite du dossier nous a montré le bien fondé d’avoir deux sons de cloches, car la Direction d’Orange a été obligée de retirer de son réseau les parafoudres radioactifs encore présents (selon l’estimation de France Télécom 1 million de parafoudres radioactifs sur le réseau en 2001). Pour cela l’obtention de l’autorisation par l’ASN de détenir des sources radioactives était nécessaire. C’est en 2015 qu’Orange l’obtient mais pour des sources scellées. Scellées vous avez dit.

A partir de cette date le plan de retrait, tri et stockage peut commencer, les futs se remplissent de H3/Pm147/ kr85 et d’autres de Radium226/Thorium232 (1,4 tonne en Auvergne). Et si les parafoudres du fait de leur caractéristique fuyaient (Soudure verre/méta) ? Que se passe- t’il alors dans les fûts, le local de stockage et dans le véhicule? Fin d’année 2016, les élus du CHSCT UI Auvergne pour avoir des mesures d’ambiance dans l’air du local et des fûts font une inscription sur le registre des Dangers Graves et Imminents. La Direction d’Orange s’engage sur le papier à faire les analyses demandées par les élus, mais encore une fois les protocoles de mesures mis en place entre la CERAP (SARL agréée) et Orange montrent la volonté de minimiser le risque. La FAPT fait appel à la CRIIRAD et fait ses mesures d’ambiance à la recherche de H3 et Radon222. Comme en 2010, les deux rapports montrent que les parafoudres laissent échapper la radioactivité (voir rapport sur le site de la CRIIRAD), mais encore une fois l’évaluation des risques est différente. L’autorisation que l’ASN a délivré à Orange est elle pertinente ? Sources scellées fuyantes serait plus réaliste?

La FAPT exige que :

  • La « qualification » des parafoudres radioactifs passe de sources scellées à sources non scellées.
  • Soit suspendu immédiatement le plan de retrait, tri et stockage des parafoudres radioactifs sur l’ensemble du territoire.
  • L’évaluation des risques soit réalisée, dans les véhicules et les sites de stockages (ouverture des fûts).
  • Les sous traitants concernés soient informés du risque et que celui-ci fasse l’objet d’un nouveau PPR.
  • Les sous traitants concernés disposent une fois l’évaluation faite, de dosimétrie, d’un Geiger, et des préconisations faites par la CRIIRAD.

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Conférence de presse : Dangerosité des poteaux

Le but de cette conférence de presse, est d’alerter l’opinion publique pour qu’une véritable prise en compte de la dangerosité des poteaux bois devienne une réalité de la part de la Direction.

Tout d’abord, la dangerosité des poteaux bois concerne nous concerne tous :

  • Les intervenants d’Orange dont les sous-traitants,
  • Les intervenants des autres opérateurs de télécommunications (Opérateurs tiers) qui ont l’autorisation d’utiliser les appuis bois pour leur réseau et ce par le partage du réseau en aérien imposé par l’Autorité de Régulation des Courriers
  • Electroniques et Postaux (ARCEP).
  • Les salariés intervenant à proximité des poteaux bois et les tiers évoluant proximité.
  • La population où se trouve un réseau aérien de télécommunication avec des poteaux bois
    (Nouvelle chute d’un poteau bois au Castelet dans le Var le 19/12/2016).

Malgré les multiples interventions de la CGT dans le cadre du CNSHSCT (CHSCT National d’ORANGE), par des audiences au plus haut niveau de l’entreprise (Direction du Domaine de l’Intervention, PDG, DRH GROUPE, Direction Santé et Sécurité et Qualité de Vie au Travail), la Direction est toujours dans une situation de déni concernant la mauvaise qualité avéré des poteaux bois neufs qui continue pourtant à être planté sur le parc sans contrôle préalable. Il en est de même pour les contrôles actuels réalisés sur les poteaux bois qui sont actuellement inefficace. Seulement 1 poteau dangereux sur 3 est détecté.

En ce qui concerne le réseau aérien, la CGT dénonce la décision du  gouvernement de mettre en œuvre le plan Très Haut Débit dans des zones déjà couvertes par les collectivités, avec l’argent des contribuables, le partage du réseau aérien devient la règle avec les risques que nous venons de citer.

En effet, avec le modèle économique des RIP (Réseau d’Initiative Public), la CGT s’interroge sur la capacité financière des collectivités  à se constituer comme opérateur de Télécommunications. Orange, en tant qu’opérateur historique a donc une responsabilité particulière sur les questions d’aménagement du territoire. La CGT porte depuis plus de 20 ans la nécessité d’un réseau Fibre Optique qui couvrirait l’ensemble du territoire.

Avec un résultat net en 2016, de 3,2 Milliards d’Euros de bénéfices, en hausse de 10%, Orange peut et doit sécuriser son réseau aérien avec une contribution des opérateurs qui l’utilise.

Cette conférence de presse a pour but d’alerter la population et les intervenants réseaux de cette situation dangereuse d’où l’importance de celle-ci.

Pour en savoir + lire l’intervention complète ci-dessous.

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Comptes annuels 2016 du groupe Orange

3,2 milliards de bénéfices, la CGT réclame une autre répartition des richesses afin de répondre aux besoins exprimés par les salariés.

Les résultats financiers de 2016 du groupe Orange sont globalement solides (hausse du chiffre d’affaires, du nombre de clients, des bénéfices). Ils sont notamment la conséquence d’un investissement plus important de la part d’Orange (6,9 Milliards d’euros au niveau du groupe et 3,4 milliards en France soit 18% du chiffre d’affaires –dont 1 milliard sur la fibre). Cela fait plusieurs années que la CGT réclame une politique ambitieuse d’investissement sur le très haut débit (THD) fixe et mobile permettant de développer et pérenniser l’activité du groupe, de créer des emplois et de répondre aux besoins des populations. Pour être au rendez-vous de la 5G en 2020, il est nécessaire d’accélérer le déploiement du THD sur tout le territoire.

Les salariés sont une fois de plus une variable d’ajustement pour la Direction pour maintenir les objectifs financiers.

Ces résultats ne peuvent masquer la politique désastreuse de l’entreprise en matière d’emploi. En effet, la CGT FAPT dénonce les 5 000 suppressions d’emplois (ETP) dans le monde dont 4 000 en France alors qu’il manque cruellement de personnels dans les services. Cette forte décroissance de la force au travail globale (-1,6 %) se traduit notamment par le non-remplacement des départs à la retraite et l’externalisation d’une grande partie de l’activité. Cette situation pèse sur la charge de travail des salariés. Pour la CGT, l‘entreprise doit changer de politique et revoir à la hausse le nombre de recrutement dès 2017.

Une course effrénée aux économies au détriment des conditions de travail et du service rendu aux usagers.

Cette accélération de la financiarisation d’Orange est un signe négatif pour le développement de l’entreprise. Elle se traduit par des coupes budgétaires importantes (658 millions d’euros de baisse de coûts, dont 639 millions d’euros de coûts indirects) impactant le réseau de distribution, les centres de relations clients à distance. La CGT dénonce ce choix schizophrène de la Direction d’orienter sa stratégie vers la qualité de service et dans le même temps de créer les conditions, de par la réduction drastique des coûts, de l’insatisfaction des clients tout en augmentant la charge de travail des salariés.

Non à la hausse du dividende, oui à celle des salaires.

Pour la CGT, l’annonce de l’augmentation du dividende de 0,60 centimes d’euros à 0,65 centimes d’euros par action est préjudiciable. Entre 2008 et 2016, Orange aura distribué plus de 26 milliards de dividendes. Cet argent aurait été plus utile pour les salaires, l’emploi, la recherche et l’investissement et aurait permis de contribuer largement au financement du plan national très haut débit plutôt que de faire peser le poids de l’investissement aux collectivités.

Plan d’actions gratuites.

L’attribution des actions gratuites est soumise à plusieurs conditions notamment de performance. De plus le versement est prévu à l’horizon 2020 alors que c’est aujourd’hui que les salariés attendent la hausse de leur pouvoir d’achat.
L’annonce de ce plan ne doit pas se traduire par une baisse du budget alloué dans le cadre des négociations salariales 2017. Les salariés actionnaires restent avant tout des salariés et sont tributaires des orientations prises par les dirigeants de l’entreprise, c’est pourquoi la CGT revendique de nouveaux droits d’intervention pour ces derniers dans les choix stratégiques de l’entreprise.

L’argent existe pour une autre répartition des richesses.

Les 3,2 milliards d’euros de bénéfices, fruit du travail, doivent servir à répondre aux besoins exprimés par les salariés, notamment dans le cadre de l’enquête stress 2016, en matière d’emploi, de reconnaissance et de rémunération. L’argent existe, plutôt que d’avoir une politique essentiellement axée vers la finance, la Direction d’Orange doit répartir autrement les richesses : ce n’est qu’une question de choix.

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