ACTUALITÉS Communiqués de presse

Communiqués de presse

Pour le progrès social : Toutes les raisons d'agir ensemble le 16 novembre

Dans le prolongement des journées d’actions des 12, 21, 28 septembre, 10 et 19 octobre, la CGT FAPT appelle l’ensemble l’ensemble des salariés des activités postales et de télécommunications à poursuivre la mobilisation en décidant dans chaque entreprise et service de leur engagement avec les salariés des autres professions, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes, dans le cadre de l’action nationale unitaire du 16 novembre et de leur participation aux grèves et manifestations partout en France.

Les nombreuses luttes qui se développent dans notre secteur d’activités, décidées collectivement, sur les lieux de travail permettent d’obtenir des avancées en terme d’emplois, de conditions de travail, de revalorisation des salaires, de respect des IRP et droits et garanties, de service public…

C’est notamment le cas à Viapost Logistique Connectée des sites de Macon, Hénin Beaumont et Angers qui obtiennent le rétablissement de leur site DP de proximité en lieu et place de la Délégation Unique du Personnel, à La Poste et à Orange où les luttes imposent la transformation de nombreux d’intérimaires et CDD en CDI comme dernièrement à Calvi, les salariés du centre d’appel de Conduent ont obtenu l’engagement de revalorisation de leurs salaires, à SOGETREL suite à l’action collective un salarié menacé de licenciement a été réintégré dans ses droits…

Toutes ces luttes portent un véritable coup à la loi travail que souhaitent nous imposer le patronat et le gouvernement, au dumping social et au développement de la précarité que veulent nous imposer les entreprises.
C’est pourquoi la CGT FAPT invite ses organisations à poursuivre et amplifier la campagne pour l’emploi stable et qualifié afin d’éradiquer la précarité dans les entreprises de notre secteur.

Elle appelle à poursuivre les contacts unitaires à tous les niveaux et à multiplier les réunions de syndiqués, avec les salariés pour décider de leur engagement dans l’action le 16 novembre pour gagner sur les revendications qui s’expriment à partir du vécu dans toutes les entreprises du secteur pour la défense et la conquête de nouveaux droits.

La CGT FAPT appelle l’ensemble des salariés des activités postales et de télécommunications à la rejoindre en adhérant et en votant pour les candidat(e)s de la CGT lors des scrutins électoraux à Orange du 7 au 9 novembre et en décembre à Mediapost.

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Résultats du 3 ème trimestre

Les bons résultats commerciaux doivent servir au développement du très haut débit et de l’emploi.

 

Ce troisième trimestre enregistre une bonne dynamique commerciale (hausse du chiffre d’affaires et du nombre de clients). C’est à mettre sur le compte d’une forte implication du personnel.

Cependant la CGT dénonce les 3700 destructions d’emplois sur un an dont 3355 en France qui auraient été nécessaires pour un développement plus rapide de l’entreprise.

En revanche la hausse de l’EBITDA et du taux de marge, en partie réalisés en baissant les frais de personnels de 154M€, servent surtout pour la redistribution de dividendes. Cet argent est avant tout utilisé à spéculer et ne va donc pas ou très peu dans l’économie réelle. Pour rappel; 670M€ de dividendes doivent être versés en acompte le 7 décembre 2017 après les 1,04 Md €versés le 14 juin dernier. Pour la CGT ils seraient plus utile pour l’emploi, les salaires et l’investissement.

Concernant l’emploi, les 500 embauches supplémentaires annoncées en septembre, vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes au regard des départs à la retraite et des besoins liés au déploiement de la fibre optique. Le choix de la sous traitance massive sur le réseau doit être revu. Il faut au moins 1000 recrutements supplémentaires. Concernant la politique RH, si l’on doit saluer l’unanimité des organisations syndicales en faveur de l’accord sur la complémentaire santé des fonctionnaires, il est tout à fait regrettable que celui sur l’égalité professionnelle ait fait l’unanimité contre lui. La CGT demande la réouverture des négociations.
Les bons résultats sur la fibre et la convergence ainsi que l’attente des populations sur le très haut débit méritent plus d’investissement.

Contrairement à la position du patron de FREE exprimée dans la presse, la CGT se prononce pour le maintien et le renforcement de la présence de l’État dans Orange. Ce n’est pas le statut d’une entreprise (privée ou semi-publique) qui donne une indication sur son rôle stratégique, ce sont ces missions !

Pour la CGT, le secteur des télécoms est stratégique car il est indispensable, au même titre que l’eau et l’électricité, au développement économique, social et culturel de notre pays. Les choix stratégiques de ces entreprises doivent donc être basés sur l’intérêt général et non sur le critère de la rentabilité financière immédiate.
Du 7au 9 novembre par le vote CGT et le 16 novembre en participant à la journée d’action interprofessionnelle seront l’occasion d’affirmer qu’une autre répartition des richesses est nécessaire pour le progrès social.

En complément…

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Non à un nouveau désengagement de l’État

Depuis plusieurs semaines la presse se fait écho d’une possible cession des participations de l’État au sein du capital d’Orange. Après Engie et probablement l’ADP et la FDJ, l’État s’apprêterait de nouveau à privilégier les intérêts d’investisseurs privés à ceux du pays. Ces entreprises ont la particularité de dégager d’importants cash-flow et dividendes, aiguisant ainsi l’appétit de la finance.
La CGT s’oppose à ce nouveau désengagement de l’État. Cette cession, même partielle, se ferait contre les intérêts du pays, des usagers, des salariés.
Concernant le pays, une nouvelle fois pour remplir les caisses de l’État, le gouvernement céderait des parts d’une entreprise stratégique qui est au cœur de l’écosystème numérique et un acteur majeur sur le déploiement du Très Haut Débit mobile (4G) et fixe (fibre) sur tout le territoire. Quel avenir pour le plan THD?
Concernant les clients, les intérêts des investisseurs privés sont orientés vers la rentabilité immédiate et les dividendes plutôt qu’à l’accessibilité, la proximité, les prix et la qualité de service. Ils seraient forcément perdants.
Concernant les salariés, ils seraient les premiers impactés avec l’amplification de la dégradation de leurs conditions de travail (augmentation de la charge de travail et baisse des effectifs) et du dumping social. Pour rappel, au gré des désengagements successifs de l’État à Orange, les effectifs ont été divisés par deux, ce qui ne laisse présager rien de bon.
La situation sociale chez SFR, entreprise entièrement aux mains des spéculateurs illustre le caractère dangereux pour les salariés d’un renforcement des capitaux privés.
Il faut à l’inverse sortir de cette logique financière.
La CGT réitère sa proposition d’une appropriation publique du secteur des télécommunications, secteur clé permettant de garantir la démocratie et le droit à la communication.
Pour la CGT, il faut ré-internaliser les emplois et les activités, mettre fin à la précarité des contrats qui envahissent les services (prestataires, CDD…) favoriser les coopérations entre les acteurs pour un plan d’investissement et de financement permettant l’accès à la communication et donner des droits et garanties de haut niveau à tous les salariés du secteur permettant de lutter contre le dumping social avec la création du Nouveau Statut du Travail Salarié.
C’est notamment pour défendre ces propositions aux côtés des salariés d’Orange et du secteur, que la CGT FAPT se mobilisera le mardi 12 septembre prochain.

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Très Haut Débit (THD)

Le progrès technologique au service du progrès social.

Lundi 17 juillet 2017, le Président de la République a exposé sa vision du déploiement du très haut débit en France, lors de son discours de clôture de la Conférence des territoires. « Je souhaite accélérer le calendrier pour arriver à une couverture en haut et très haut débit d’ici la fin de l’année 2020 ».

Pour rappel, le gouvernement précédent avait annoncé la couverture de l’ensemble du territoire en très haut débit d’ici 2022.

Ce qui pourrait apparaître comme un progrès ne doit cependant pas masquer les subtilités de la communication gouvernementale.

Ainsi, dans son discours le Président introduit la nouvelle notion de « bon débit » (8 mégabits/s), qui se substituerait dans certains cas au très haut débit (30 mégabits/s) faisant peser le risque d’une inégalité d’accès à l’internet, selon que tu sois riche ou pauvre, selon que tu habites en ville ou à la campagne.

Un risque inacceptable à l’heure d’une numérisation de la société qui touche toutes ses composantes et toutes les générations avec nombres d’enjeux d’accès à l’éducation, à la santé, au travail, à la culture……

La CGT réaffirme sa revendication d’une couverture en très haut débit de 100% du territoire et donc de la population d’ici 2022 en priorisant la fibre optique.

Cette situation et les risques qu’elle comporte pour la population et les salariés confirment la proposition de la CGT d’une appropriation publique démocratique des activités de télécommunications qui permettrait :

 

  • À la population, aux salariés du secteur, aux élus locaux d’intervenir au même titre que le gouvernement et les opérateurs pour que les choix stratégiques se fassent sur la base de l’intérêt général et non sur le seul critère de la rentabilité financière immédiate.
  • D’imposer aux opérateurs d’investir dans la construction du THD Fibre et 5G sur leurs fonds propres pour éviter le recours aux subventions publiques. C’est ce qui vient d’être réalisé dans les Hautes Pyrénées.
  • Une maîtrise publique nationale des réseaux, pour créer les conditions de la mutualisation et éviter le gâchis d’un assemblage disparate de solutions technologiques ou de réseaux redondants payés en partie par l’impôt et l’usager.
  • De mettre fin à la précarité et aux emplois atypiques dans le secteur en faisant en sorte que l’ensemble des salariés intervenant dans l’équipement du pays en THD, du donneur d’ordre à la sous-traitance, puissent bénéficier d’un emploi stable et durable et d’un socle commun de droits individuels garantis collectivement, permettant de vivre décemment, opposables à tout employeur. Dans le secteur comme ailleurs le contrat de projet annoncé dans la Loi travail 2 ne doit pas voir le jour.
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Comptes du premier semestre 2017

Nombre de clients et chiffre d’affaires en hausse, mais poursuite des destructions massives d’emplois.

Comment se réjouir des bonnes performances commerciales (chiffre d’affaires en légère hausse +1%, nombre de clients en hausse, bénéfices importants…) quand l’augmentation du taux de marge est essentiellement obtenue par la baisse des frais de personnel (-155 M) et la destruction de 3 810 € emplois dans le groupe dont 3 200 en France ?
Les salariés ne bénéficient que très peu de ces bons résultats (l’enveloppe NAO reste microscopique, et les trajectoires de réduction d’emploi ne sont pas remises en cause par ces résultats). La digitalisation (automatisation des taches, e-commerce, amélioration des processus clients …) est présentée comme l’une des principales sources de gains de productivité générant 1 point de marge d’EBITDA. Pour la CGT, la direction doit comme le prévoit l’accord sur le numérique engager une négociation avec les organisations syndicales pour discuter, sans attendre, de la répartition de ces gains de productivité (embauche, rémunération, conditions de travail, réduction du temps de travail…..).
L’argent existe pour une autre répartition des richesses.
Les 155 M€ dégagés par « le plan d’efficacité opérationnelle » ainsi que les 830M€ de bénéfices doivent revenir aux salariés. Plutôt que d’augmenter les dividendes de+ 200 M€ (1,5à 1,7Mds), il faut réduire les frais financiers, avoir une gestion encore plus prudente des actifs financiers (cf, la perte dans les comptes de 349M€ liée à la dépréciation de l’action BT) et investir plus dans l’emploi, les salaires, l’investissement.
La négociation en cours notamment sur le contrat santé pour les fonctionnaires doit aller au delà du budget actuel de la prime et ne doit pas avoir d’impact négatif pour les retraités.
Les difficultés rencontrées par exemple par les salariés travaillant dans le bas de marché entreprise (Pro et Pme) en ce qui concerne le dysfonctionnement du SI (Come entre autre) et les nouvelles injonctions réglementaires de l’ARCEP (Compliance) se traduisent par une désorganisation des services, des inquiétudes et un sentiment de gâchis, de perte compétence et d’inutilité puisque désormais les salariés ne peuvent plus gérer les pannes de bout en bout, ni se servir de leurs applications informatiques traditionnelles. On leur demande de s’en remettre à une plateforme extérieure pour dépanner les clients ce qui rallonge les délais de réponse.

 

Il est urgent que la direction entende et réponde aux revendications des salariés : reconnaisse des qualifications pour l’ensemble des salariés, de meilleurs déroulements de carrières, de meilleurs salaires et moins de pénibilité. Il est urgent que la direction revoie à la hausse pour le deuxième semestre le nombre de recrutements en lien avec les départs.
Au plan général, Les entreprises auraient plus intérêt de travailler à améliorer le sort de leurs salariés que de faire de la surenchère pour remettre en cause des pans entier du code du travail. Les attaques contre le monde du travail (précarisation de l’emploi, gel du point d’indice, baisse des APL) vont augmenter la précarité, dégrader le pouvoir d’achat des ménages et au final le chiffre d’affaires des entreprises. La CGT demande l’ouverture de véritables négociations pour construire un code du travail du 21ème siècle se traduisant par des avancées sociales.
Elle appelle les salariés à se mobiliser sur tous les lieux de travaill le 12 septembre prochain.

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