ÉTABLISSEMENT DTSI

L'Echo du CE DTSI - Février 2019

Edito : La DISU sous-traite sans état d’âme

Le CE DTSI avait mandaté une commission ad hoc pour analyser le projet d’introduction de la sous-traitance de l’intervention de la DISU. Cette commission a rendu son rapport lors du CE de février.

Ce rapport met en évidence le fait que cette décision est avant tout politique et consécutive à l’absence de volonté de remplacements des départs.

Il a démontré que le maintien de la qualité de service pour les utilisateurs peut être atteint sans la sous-traitance avec quelques dizaines de recrutements d’ici 2022.

De plus le coût de ces recrutements seraient inférieurs au coût de la sous-traitance.

Ces arguments ont été balayés d’un revers de main par la DISU, en indiquant que le rapport était optimiste et que le choix de sous-traiter était une décision politique.

Par contre, concernant les problèmes soulevés dans le rapport sur la sécurité et la fiabilité des données, le périmètre des activités sous-traitées, le flou sur les procédures à modifier, la DISU les a pris en compte.

Elle a repoussé la généralisation de la sous-traitance à 2021 afin de pouvoir travailler précisément sur le cahier des charges et sur les modifications des procédures d’affection et de réaffectations des interventions, de livraisons de matériel et de fiabilisation des bases de données.

Enfin, nos alertes sur l’absence de souplesse pour les chargés d’affaires avec ce projet a été entendue puisque la direction devrait réserver les projets importants pour les TSP.

La DISU assure, la main sur le cœur, que les interventions seront données en priorité en interne s’il y a des moyens, mais en ne remplaçant pas les départs, les moyens vont vite disparaitre !

Cela étant, la DISU continue sa fuite en avant en confiant des activités réalisées en interne depuis toujours à la sous-traitance. Après le HD Bureautique, le STGP, les niveaux 2 de la bureautique, c’est donc le tour de l’intervention.

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Echo du CE DTSI - Janvier 2019


Edito : Cantine interdite Nous avons proposé aux élus du CE de voter une résolution permettant à la commission Restauration du CE d’étudier avec le Pôle Restauration d’Orange la possibilité pour les salariés des entreprises sous-traitantes de déjeuner dans nos cantines en réglant avec des chèques-déjeuner. Pour nous il s’agit d’une mesure de bon sens et permettrait à ces collègues de déjeuner de façon plus saine que d’avaler des sandwichs. Les cantines semblent prêtes à accepter ce type de paiement, mais Orange ne le permet pas. Orange propose que ces entre- prises signent des conventions pour que leurs salariés aient une ristourne, mais pour les patrons de ces boites, c’est plus simple de leur donner des chèques déjeuner. Bien évidemment, le vote de la résolution ne règlerait pas le problème immédiatement, car ces décisions sont prises au niveau national en concertation avec les organisations syndicales. Cependant, le CE DTSI est le plus important à Orange avec 14 000 ouvrants droits, et un tel vote aurait un impact certain. Malheureusement, cette résolution n’a pas obtenue la majorité des voix et a donc été rejetée. Il y a eu 9 voix pour (CGT, SUD, CFTC), 7 voix contre (FO, CFDT) et 5 abstentions (CGC). L’abstention de la CGC est due au fait qu’ils souhaitent que le paiement par chèques restaurants soit ouvert à tout le monde, ce qui peut remettre en cause la restauration collective si tout le monde obtenait des tickets restaurants! Nos collègues sous-traitants apprécieront ! Nous allons continuer à batailler dans toutes les instances possibles pour que le bien être des salariés sous-traitants soit pris en compte au même titre que celui des salariés d’Orange.


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Echo CE DTSI Décembre 2018

Edito : La pingrerie règne à Orange

Nous avons intégré dans notre déclaration préalable l’annonce de Stéphane Richard, mis en examen pour escroquerie en bande organisée et toujours présumé innocent à ce jour, et nous pensons que nous sommes dans un effet d’enfumage comme le savent si bien le faire les gens de cette caste qui se croit au-dessus de tout. Car tout est dans les mots choisis. Entendre la colère et la frustration pour peut-être faire quelque chose à la fin de l’année … ou dans les négociations salariales ! Quant au lâchage de lest … nous rigolons car on lâche du lest pour aller plus haut, et ça ne dure que tant qu’on a du sable !

D’ailleurs le communiqué du 11 décembre a douché les espoirs de ceux qui pouvaient encore le croire, car moins de 10% des salariés seront concernés. Comme quoi, comme le disait feu  M. Pasqua : « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ».

Alors que dans le même temps on annonce une prime de 1 500 € pour tous les salariés et une augmentation de 3,1% des salaires chez Total, à Orange il semble que le lâcher de lest a été à la hauteur d’un sablier et surement pas à la hauteur des attentes avec seulement un salarié sur cinq adressé par cette obole.

La CGT a donc demandé à Stéphane Richard de revoir fondamentale-ment sa copie et a ex-pressément demandé au Président du CE DTSI de remonter cette demande.

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TENACES & EFFICACES - CE DTSI - Décembre 2018

EDITORIAL : Chasubles rouges et gilets jaunes

Les manifestations des « gilets jaunes » nous montrent que le pouvoir d’achat reste une préoccupation majeure des Français, particulièrement ceux éloignés des grandes agglomérations et ayant des frais fixes importants pour se déplacer.

Cela étant, la bienveillance des médias sur ces manifestations est sidérante ! Quelle couverture médiatique pour 287 000 manifestants en France comparée à celle des 320 000 qui défendaient le Service Public en mars ! Et curieusement, personne n’a dit que la France était prise en otage.

Pourtant, à bien y regarder, et au-delà du mode radical et désordonné du mouvement, les revendications principales rejoignent celles exprimées par la CGT depuis longtemps.

La CGT dénonce inlassablement la faiblesse des salaires en France et la politique du tout pour la finance.

Le 1er décembre, la CGT a donc organisé une manifestation, non pas contre Macron, mais pour une revalorisation immédiate des salaires en lien avec la lutte des privés d’emploi.

 

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Echo CE DTSI Novembre 2018

Edito : Du mieux pour terminer !

Le budget des activités sociales et culturelles (ASC) 2019 du CE DTSI aurait pu être voté à l’unanimité mais les élus CFE CGC ont préféré s’abstenir car le niveau des prestations prend en compte, comme depuis toujours dans notre CE, le Quotient Familial, et la CFE CGC y est opposée.

La nouveauté de ce budget est qu’il prend en compte l’arrêt du CE DTSI en décembre, à la proclamation des résultats de l’élection du futur CSE. De facto, à partir de cette date les ouvrants droits n’auront plus accès aux prestations. Le CSE prendra la suite en 2020.

Dans ces conditions, certaines prestations dépassant cette date ne seront pas reconduites, il s’agit des plans d’épargne des chèques vacances terminant au-delà, des offres de séjours d’hiver 2019/2020 et le report du pack liberté sur l’année 2020.

Toutes les autres prestations sont reconduites.

Le CE a aussi décidé d’augmenter le budget alloué aux prestations d’environ 13%. Ceci a été rendu possible par l’utilisation d’une partie des réserves provisionnées depuis des années dans le cadre d’un fonds de roulement demandé par l’expertise comptable, mais sans obérer les marges de manœuvre du futur CSE.

Cette augmentation se traduit par deux éléments principaux.

  • Les montants des Pack Liberté ont été augmenté de 200 € sur toutes les tranches de Quotient Familial.
  • L’obtention sur demande pour chaque ouvrant-droit d’un e-chèque culture d’une valeur de 50 € proposé au cours de l’année, sans doute à l’occasion de la Fête de la Musique.

De plus la CGT a obtenu que les offres de séjours pour l’été 2019 soient augmentées avec un budget en conséquence.

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