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ÉTABLISSEMENT DTSI

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Tenaces et Efficaces - Février 2025

Edito : Négociations salariales : des propositions inacceptables !

Beaucoup de nos collègues ont les yeux tournés vers l’accord GEPP, avec comme questions principales : est-ce que je pourrai prendre un TPS ? Ou alors : Avec les départs en TPS qui vont arriver, quel avenir pour mon équipe ?
Cette attention pourrait cacher une négociation importante qui a débuté le 4 février, la négociation salariale. La CGT y porte les revendications remontées lors de la consultation que nous avons faite sur les salaires. Nous mettons l’accent sur les augmentations collectives, donc pour toutes et tous, en demandant 530 € bruts (400 € nets) par mois, en demandant l’égalité salariales (à travail égal salaire égal), et des promotions pour les 20 000 salariés qui n’en ont pas eu depuis plus de 10 ans.
Les premières propositions de la direction sont inacceptables. Il n’y a des augmentations garanties, minimales (entre 20 et 33 euros nets par mois) que pour 19% des salariés. Donc aucune augmentation garantie pour 81% des salariés. Le budget promotions est en chute libre (la moitié de celui de 2023 et des années précédentes), alors que plus du tiers des salariés (20 000) sont sans promotion depuis plus de 10 ans. Vous aurez 2 fois moins de chances d’avoir une promotion que les années précédentes ! Le budget pour corriger les dépositionnements de salaire est en baisse, de seulement 20% de ce que la direction a économisé en arrêtant le forfait VOD pour les salariés. C’est irrespectueux et inacceptable !
L’entreprise affiche une très bonne santé financière. La direction privilégie de loin la rémunération des actionnaires. Le budget pour les dividendes est 37 fois plus grand que celui pour les augmentations de salaire !
Les salariés, créateurs de la richesse de l’entreprise, méritent une autre répartition des richesses plus juste !
Participe aux HIS du 19 février et aux initiatives de la CGT les 21 et 25 février.

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L'Echo du CSE DTSI - Janvier 2025

Horizon bouché pour la filière RH

La direction présente le projet HORIZON comme une réponse aux défis à venir, mais derrière les discours optimistes, de nombreuses zones d’ombre persistent. Ce projet, censé moderniser l’organisation RH, suscite de vives inquiétudes parmi les salariés et leurs représentants.
Un manque de transparence inacceptable Malgré les sollicitations de la CGT, la direction peine à fournir des informations claires et précises sur les impacts réels du projet.
Des risques pour l’emploi et les conditions de travail Le projet HORIZON qui a pour but de simplifier, mutualiser et automatiser ne se fera pas sans conséquences. La CGT anticipe une dégradation de la proximité RH ainsi qu’une augmentation de la charge de travail mettant à mal la prévention des risques. Ce projet conduira aussi à des managers de proximité sursollicités qui n’auront pas forcément le temps de se former aux règles RH. La CGT réaffirme son engagement à défendre chaque emploi et à exiger des garanties concrètes pour la pérennité de nos postes, la qualité de nos conditions de travail, la santé et la sécurité.
Une transformation qui doit se faire avec les salariés, pas contre eux. Nous refusons une réorganisation imposée malgré une concertation de façade. Les salariés, premiers concernés, doivent être écoutés et impliqués dans cette transformation très impactante pour leur avenir et par conséquent celui de tous les salariés qui attendent des services RH de qualité. Les choix offerts aux salariés de la filière RH sont pilotés par la direction, la CGT demande l’ouverture d’un dialogue social réel et constructif.
Mobilisons-nous pour un avenir sécurisé Face à l’incertitude, la mobilisation est essentielle, mais difficile dans une filière RH trop longtemps ancrée dans l’accompagnement. Ensemble, exigeons des engagements fermes de la direction sur la préservation de nos emplois, de nos droits et de nos acquis. Restons unis et vigilants pour que le projet HORIZON ne se fasse pas au détriment des salariés.
La CGT reste à vos côtés pour défendre vos intérêts et vous informer des prochaines étapes.

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Tenaces et Efficaces - Janvier 2025

Edito : Ce TPS qui cache les vrais enjeux !

Notre directrice générale ne voulait plus entendre parler de TPS. Nous ne savons pas vraiment ce qui lui a fait changer d’avis. Peut-être l’actionnaire majoritaire (l’état) avait du mal à justifier un plan social dans une entreprise qui fait beaucoup de bénéfices alors que le pays croule sous les plans sociaux (voir article ci-contre) ?
Les réactions des collègues montrent combien ce TPS est attendu. On voit bien que la forte dégradation du sens du travail et de ses conditions poussent à vouloir partir, même avec des conditions moins bonnes que les précédents TPS.
Ce TPS génère aussi de l’inquiétude chez celles et ceux qui ne pourront pas en bénéficier. Car le boulot va rester et il faudra le faire, en ne remplaçant qu’un départ sur 20. On connait le résultat : réorganisations, dégradation des conditions de travail, perte de compétences, augmentation de la sous-traitance, …
La direction a annoncé le TPS aux salariés. Pourtant l’accord GEPP (Gestions des Emplois et Parcours Professionnels) est encore en discussion. Tout ça pour faire pression sur les syndicats pour qu’on le signe. Nous savons les fortes évolutions à venir (fin du cuivre et du RTC, intelligence artificielle, …) et mesurons l’enjeu de cette négociation. C’est pourquoi la CGT a du mal à se retrouver dans une proposition d’accord qui cherche surtout à faire partir les salariés plutôt qu’à recruter fortement pour garder nos compétences et former en profondeur les salariés, seules garanties d’une pérennité de l’entreprise que nous avons construite par notre travail depuis des décennies.
La CGT demande des embauches pour compenser tous les départs passés et à venir, avec suffisamment d’anticipation pour garantir une passation des compétences. Et des plans de formation ambitieux pour tous les salariés, nous devons toutes et tous être en capacité de relever les défis à venir.

 

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L'Echo du CSE DTSI - Décembre 2024

Plus Jamais ça !

À la suite du suicide de l’un de nos collègues de l’équipe SPIRIT d’Orange Grand Stade à Lille en mai dernier, le cabinet d‘expertise SECAFI a présenté son Rapport, voté par le CSEE et poussé par les élus CGT.
La CGT a aussi lancé en parallèle une alerte Danger Grave et Imminent sur l’ensemble du collectif SPIRIT en juin dernier, que nous avons refusé de lever, tout comme la CSSCT DSI du fait que les membres n’ont pas validé le plan d’actions proposé par la Direction.
En raison de cette alerte toujours en cours, l’inspectrice du travail était présente en sa qualité de membre de droit. La CGT se félicite de cette première historique sur le CSEE DTSI.
Les élus CGT au CSEE ont obtenu :
• La restitution en présentiel des résultats de l’expertise auprès de l’équipe avec la Direction et le cabinet d’Expertise SECAFI
• Le déplacement du directeur de la DSI pour échanger avec le collectif SPIRIT de Lille
• Un plan d’actions intégrant les propositions de SECAFI
• Le suivi de l’équipe SPIRIT de Lille en CSSCT DSI
Les élus CGT restent vigilants sur l’évolution de la situation, pour un retour à la sérénité au sein de ce collectif.

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L'Echo du CSE DTSI - Novembre 2024

Orange se donne-t-elle les moyens de ses ambitions ?

Le plan de Développement des Compétences 2025 prévoit une baisse importante des heures de formation.

La Direction justifie cette baisse par :
– La mise en place d’objectifs plus réalistes concernant les volumes d’heure de formation par salariés (24h/an/salarié contre 27h précédemment)
– Une rationalisation de l’offre de formation (fusion de formation, restructuration de formation …)

Les enjeux restent les mêmes que l’année dernière, à savoir la Cybersécurité, la DATA-IA et la RSE.
Les formations seront déclinées selon les nouveaux modèles « AS » (as a service, as a tool, as a job, etc…) mais la Direction ne donne pas de visibilité sur le contenu de ces dernières.

La CGT restera vigilante sur ce point et fait remarquer le manque d’informations chiffrées fournies.
La Direction souhaite pouvoir plus facilement cartographier les compétences des salariés pour proposer les bonnes formations au bon moment : cela passera par une plus grande implication des managers et des salariés.

On nous demande plus ….
Mais on ne nous donne toujours pas plus !

Pour une information complète, téléversez notre tract ci-dessous.

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