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ÉTABLISSEMENT DTSI

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L'Echo du CSE DTSI - Juillet 2025

A la DSI, virage opérationnel sur 10 ans. Attention aux dérapages !

Le projet de transformation des modèles opérationnels de la DSI d’Orange, engagé sur 10 ans, soulève de nombreuses inquiétudes.
Derrière une présentation structurée, la méthode reste floue :
Aucun calendrier détaillé des itérations, absence de garanties sur les objectifs à long terme, et une pre-mière phase expérimentale qui interroge sur sa reproductibilité. 74 salariés sont concernés, dont 27 à repositionner. La CGT dénonce une logique de pilotage purement technocratique où la réduction des effectifs in-ternes et la montée en puissance des Entreprises de Services Numériques (ESN) priment sur la qualité du service et les conditions de travail.
L’objectif affiché de massification des grappes applicatives confiées aux prestataires externes génère une perte de compétences internes, un affaiblissement du collectif de travail et une dépendance ac-crue vis-à-vis des sous-traitants. Les données de l’enquête issues de l’expertise menée auprès des salariés sont révélatrices : 39 % ju-gent leur charge de travail excessive, 58 % n’ont pas pleinement les moyens nécessaires pour bien faire leur travail, 66 % estiment être directement impactés par le projet.
Le manque de lisibilité, l’insuffisance de l’accompagnement et l’incertitude sur leur avenir profession-nel alimentent stress, démotivation et perte de sens. La CGT exige un cadrage clair, des garanties sur les emplois, une réelle cartographie des compétences et un dispositif de suivi social transparent à chaque étape du projet.
C’est pourquoi la CGT a voté contre ce projet !

 

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Tenaces et Efficaces - Septembre 2025

Edito : Exigeons un autre monde du travail.

En ce mois de lutte, Il est urgent que le gouvernement réponde aux exigences du monde du travail. Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur cette situation. Dans un contexte où les entreprises s’enrichissent toujours plus, les vagues de suppressions d’emplois dans l’industrie se multiplient et impactent durement la France, il y a urgence sociale. L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui, sans contrepartie, licencient et délocalisent.
La réussite de la mobilisation mercredi 10 septembre confirme l’exaspération sociale du pays face à la stratégie de passage en force permanent du Président de la République et du patronat. La CGT a initié près de 1000 appels à la grève et participé à près de 200 rassemblements ou manifestations. Elles ont rassemblé plus de 250 000 personnes et se sont conjuguées aux centaines d’initiatives citoyennes très diverses, organisées sur l’ensemble du territoire.
C’est dans ce contexte que les salariés d’ORANGE subissent une énième réorganisation nommée REGAIN. « Réorg-again » pourrait-on dire, avec cet anglicisme. La Direction observe le taux de grévistes avec attention de la même manière que le résultat aux élections. Dans les entreprises où la CGT est majoritaire et où les luttes sont suivies comme à EDF, les salaires et les conditions de travail sont meilleures. Il n’y a pas de fatalité, on peut changer la donne et imposer une autre politique à ORANGE et au gouvernement en se mobilisant comme en 1995 ou en 1968.
La mobilisation du 10 septembre est un succès, de nombreux jeunes et salarié·es ont répondu présents, de nouvelles catégories de populations se sont mobilisées. Plus que jamais, les travailleuses et les travailleurs sont en position de force pour faire reculer le pouvoir et imposer un autre budget, la justice fiscale, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, et une sécurité sociale de haut niveau.
Avec l’ensemble des organisations syndicales, la CGT donne rendez-vous aux travailleurs et aux travailleuses, retraité·es, jeunes et privé·es d’emploi le 18 septembre prochain pour une grande journée de grève et de manifestations.
Pour rappel, les salariés de droit privé (ACO) peuvent faire grève une ou plusieurs heures, la demi-journée ou la journée complète. Seul le temps non travaillé sera décompté du bulletin de salaire.

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L'Echo du CSE DTSI - Septembre 2025

EXPERTISE GLOBALE SUR LES SUICIDES A LA DTSI.

Le Rapport d’expertise SECAFI, demandé par le CSE et concernant les 5 cas de suicides survenus dans plusieurs services de la DTSI en 2024 et 2025, montre que les Projets de changements organisationnels, Immobiliers, etc. au sein de l’UES Orange sont conçus indépendamment et sans coordination, en mode « silo », mais tous impactent les salariés avec des effets cumulatifs.
La CGT souligne qu’aucun retour d’expériences (REX) n’est présenté aux IRP.
Les projets sont menés tambours battants sans prendre le temps d’analyser leur mise en place ni d’en mesurer les impacts multiples.
D’ailleurs, la CGT constate cela dans l’accompagnement des dossiers qui se succèdent : la direction met en place, si besoin, des mesures correctives a postériori pour traiter des situations individuelles au lieu d’anticiper par des mesures de prévention primaire.
Pour la CGT, le processus actuel de prévention et de détection est devenu inadapté et a démontré ses limites. La CGT estime que le système en place est à redéfinir et nécessite une mise à jour drastique des DUERP et PAPRIPACT.
Pour la CGT, il faut un vrai travail de fond pour la mise en place d’outils de détection et de prévention qui soient mesurables et mis à disposition des salariés, managers, RH et des représentants du personnel.
La CGT rappelle que l’employeur a pour obligation d’assurer la santé physique et mentale des salariés et demande, une fois de plus, que la direction présente un plan d’actions concernant les risques professionnel suicidaires, en co-construction avec les représentants du personnel.
En attendant la mise en place d’un plan d’actions et des outils de mesure, la CGT alerte fortement la direction DTSI sur le projet REGAIN et exige de suspendre dès à présent sa mise en œuvre afin de prendre le temps de stabiliser les salariés dans leur vie professionnelle et personnel.

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Tenaces et Efficaces - Juillet Août 2025

Edito : La journée de travail infinie

Microsoft vient de publier un rapport le « Work Trend Index » une analyse anonymisée des utilisateurs de Microsoft 365 dans le monde.
Ce rapport est accablant sur ce que ressentent les travailleurs au quotidien : les frontières entre vie professionnelle et personnelle s’estompent, transformant chaque journée en marathon épuisant.
À 6h du matin, 40% des actifs consultent déjà leur boîte mail professionnelle pour anticiper les priorités du jour. Chaque salarié reçoit en moyenne 117 emails par jour, la plupart parcourus en moins d’une minute. « Les emails de masse avec plus de 20 destinataires ont augmenté de 7% cette année », précise le rapport.
À 8h, Teams prend le relais avec 153 messages échangés par personne et par jour ouvré.
A cela on rajoute les réunions qui sont chronophages, et toutes les deux minutes, un employé est sollicité par un email ou une notification.
Dans ce chaos permanent, 48% des salariés décrivent leur travail comme « chaotique et fragmenté », un sentiment partagé par 52% des dirigeants.
On ajoute aussi les connexions qui sont faites le weekend ou durant les congés.
Cette extension du travail révèle un paradoxe troublant. Tandis que les télétravailleurs perçoivent souvent ces heures tardives comme un moment de rattrapage efficace, leurs collègues en mode hybride y voient plutôt une contrainte supplémentaire. Une divergence qui illustre l’urgence de repenser fondamentalement notre rapport au travail.
La CGT rappelle le droit à la déconnexion et que les salariés n’ont pas à subir la charge de travail supplémentaire due aux départs non remplacés et à la complexification des tâches à cause des réorganisations que nous fait subir la direction.
Rejoignez la CGT , elle a besoin de vous, pour faire changer ce nouveau mode de travail forcé.

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L'Echo du CSE DTSI - Juin 2025

La vérité sur la gouvernance actuelle du CSE DTSI.

En décembre 2023, les résultats des élections CSE ont placé la CFE-CGC en tête, avec 16 sièges sur les 40 à pourvoir. Les autres sièges ont été répartis entre la CFDT (12), la CGT (5), SUD (5), FO (1) et la CFTC (1). Pour fonctionner efficacement, le CSE DTSI a besoin d’un bureau composé d’un secrétaire, d’un trésorier, d’un secrétaire adjoint et d’un trésorier adjoint, désignés parmi les élus. Se rajoute à cela le poste de second secrétaire adjoint qui accompagne plus spécifiquement les CSSCT (commissions santé, sécurité et conditions de travail) du périmètre DTSI qui regroupe maintenant DTOF et DSI.
De coutume dans le fonctionnement intersyndical, la tête de liste prend généralement le poste de secrétaire, la deuxième celui de trésorier, et ainsi de suite. Ce fonctionnement permet de respecter la volonté exprimée par les salariés lors des élections, en confiant le pilotage à l’organisation syndicale majoritaire. Il permet aussi un équilibre dans la répartition des responsabilités pour éviter toute mainmise d’une seule organisation, garantissant ainsi la transparence, l’équilibre des décisions et le respect de la représentativité issue des élections.
Or, la décision de la CFE/CGC de ne pas participer à la constitution du bureau du CSE DTSI est inacceptable. Cette position, qui peut sembler anodine pour certains, est en réalité extrêmement grave lorsqu’elle concerne 16 élus, soit près de la moitié du CSE, avec les moyens syndicaux associés.
À la CGT, nous ne pouvons concevoir qu’une organisation syndicale se dérobe à ses responsabilités. C’est un manque de sérieux et un profond mépris envers tous les électeurs.
Les explications fournies ne sont pas seulement incohérentes mais traduisent une volonté de blocage : La CFE-CGC conditionne sa participation à la mise en œuvre exclusive de sa politique ASC et de restauration.
Est-ce ainsi que l’on respecte le résultat des urnes ?
Est-ce en pratiquant un chantage politique que l’on construit une action syndicale saine et utile aux salariés ?
La CGT dénonce une stratégie jusqu’au-boutiste, nuisible et anti-démocratique. Pour la CGT cette situation doit être connue de toutes et tous.
La CGT continuera d’assumer ses responsabilités au CSE DTSI et à défendre les droits et les intérêts des salariés.

En complément…

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