ÉTABLISSEMENT DTSI

L'Echo du CE DTSI -Mai 2019

Edito : Les aventures de Lyon 2020

Lors du point information-consultation sur Lacassagne, transformé en information simple, l’ombre du nouveau site Sky56 a plané fortement.

En effet, l’expérience de travail incomparable dans ce bâtiment annoncé par la direction n’a pas été au rendez-vous, loin de là. Il y a d’abord les défauts inhérents à tout bâtiment neuf. Ils seront certes corrigés mais il y en a tellement qu’on peut se poser la question si il y a eu une réception des locaux.

Mais surtout c’est la conception des espaces de travail qui pose problème. D’une part les espaces de travail Flex, où les salariés n’ont pas de bureau attribué et il y a 8 postes de travail pour 10 salariés. D’autre part dans certains « clusters » la concentration des postes de travail est telle qu’on se croirait dans un centre d’appel délocalisé.

Cette situation a abouti à une mobilisation des salariés du site le 30 avril lors de la venue du directeur de la DRH de DTSI.

Sachant que les principes ayant guidés les aménagements du bâtiment Sky56 sont les mêmes que ceux qui sont utilisés pour Lacassagne, nous avons toutes les raisons d’être inquiets pour les conditions de travail des salariés de la plaque lyonnaise.

Si la direction ne tire pas les enseignements de la dégradation des conditions de travail liée à ces nouveaux environnements de travail la CGT prendra ses responsabilités et appellera les salariés à se mobiliser.

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Echo du CE DTSI - Avril 2019

Edito : Bilan pas très social

Comme tous les ans le bilan social de DTSI est présenté au CE d’avril. Et comme tous les ans il montre une baisse significative du nombre de salariés.

Le nombre de salariés baisse avec le non remplacement de tous les départs, résultat d’une politique purement financière. Cela a pour conséquence de dégrader les conditions de travail. Et les collègues qui partent en retraite sans être remplacés ou remplacés à la dernière minute emmènent leurs compétences, perdues pour l’entreprise.

Pour compenser la direction augmente la sous-traitance de 11%, ce qui n’est pas rien. C’est sans compter que de plus en plus de travail est envoyé à C2S (filiale de SOFRECOM) que la direction ne compte pas dans la sous-traitance. Ça fait beaucoup.

Un fait notable depuis plusieurs années, et devenu structurel, est la transformation de la structure de l’emploi à DTSI par l’augmentation du nombre de salariés en bandes E et F, et la baisse très significative en C, D et Dbis. Il y a une certaine logique : avec l’évolution des techniques le besoin en qualifications augmente. Comment connaître le niveau de compétence et de technicité dont les salariés auront besoin dans 10, 20 ans alors qu’on ne connait pas les techniques qui seront mises en œuvre ? Il faut donc des salariés capables de se former sur des techniques que nous ne connaissons pas aujourd’hui.

La CGT remarque que les salariés des PTT, puis des Télécoms, puis de France Télécom qui sont maintenant Orange ont montré leur capacité à se former, s’adapter et produire un travail de grande qualité dans un contexte de bouleversement technique. Il est donc nécessaire d’offrir aux salariés actuellement en bandes C, D et Dbis des possibilités d’évolution bien plus importantes que ce qui est fait aujourd’hui.

Les salariés ont montré leur courage pour s’adapter au changement, à la direction d’avoir le courage de leur faire confiance en mettant en place plus de parcours vers des métiers plus qualifiés.

La CGT est opposée cette politique de l’emploi et de compétence de la direction qui est motivée par la recherche de profits immédiats au détriment des conditions de travail des salariés.

 

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Tenaces et Efficaces Avril 2019

EDITORIAL : Pas de miracle, Orange reste pingre !

Les négociations salariales à Orange sont terminées à l’heure où nous écrivons ces lignes. Force est de constater que le « lâchage de lest » envisagé par notre PDG n’est pas au rendez-vous.

En effet, même si l’affichage actuel est un projet d’accord à 3 %, en réalité les mesures collectives (ou minimales) que toucheront tous les salariés s’élèvent à 1,7%.

Pour mémoire l’inflation retenue pour l’Insee en 2018 est de 1,8%. La majorité des salariés perdront encore du pouvoir d’achat en 2019.

Orange prévoit un budget de 0,95% de la masse salariale pour ce qu’elle appelle la reconnaissance (promotions, mesures AI MEC ou mesures liées à l’ARCQ). Mais ces mesures sont évidemment managériales et 70% du personnel n’en verra pas la couleur !

Pour les 0,35 % restants, il s’agit des mesures pour les jeunes salariés, les bas salaires et l’égalité professionnelle. On voit à quel point l’égalité salariale entre les femmes et les hommes est le dernier du souci de nos directions !

Voilà donc, après la baisse de la participation, la baisse des parts variables managériales et la comédie de la prime Macron, comment Orange remercie ses salariés pour les efforts ! Il est certain qu’on ne peut pas choyer les actionnaires et les salariés, il faut choisir. Orange l’a fait !

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Echo du CE DTSI - Mars 2019

Edito : La CGT dénonce l’hypocrisie d’Orange

Extrait de la déclaration faite à la direction de la DTSI en séance du CE :  L’hypocrisie est une attitude consistant à dissimuler son caractère ou ses intentions véritables, à affecter des sentiments, des opinions, des vertus que l’on n’a pas pour se présenter sous un jour favorable et inspirer confiance. En lisant cette définition nous avons cru que les rédacteurs faisaient partie d’Orange, mais vérifications faites ce n’est pas le cas.

Vous vous présentez sous un jour avenant, vous nous entendez, sans forcément nous écouter, poliment, mais en réalité vous ne vous souciez de nous comme d’une guigne.

Vous êtes ici aujourd’hui parce que la loi vous y oblige. En réalité notre instance vous ennuie. Nous savons que vous apporterez les dénégations les plus officielles à ceci, mais c’est ce que nous pensons, et d’ailleurs vos actes au quotidien le prouvent.

Ce qui vous intéresse au plus haut point, c’est votre carrière. Eviter les couacs, porter la parole du patron, avaler des couleuvres, tout cela est un plus dans votre CV. C’est la réalité de toutes les directions d’Orange.

Elles laissent accroire que les représentants du personnel sont une richesse pour l’entreprise, et que les rencontrer est un acte intéressant et pertinent pour assurer un échange franc et loyal. Mais de franchise et de loyauté il n’en est question que du côté des organisations syndicales, du votre ces deux qualificatifs sont hors de propos.

L’avantage, pour nous, de le savoir, c’est que nous ne nous faisons aucune illusion. Et même si les échanges peuvent être cour-tois, nous savons que dans le fond, la direction d’Orange, dont vous êtes les représentants, reste profondément hypocrite.

Tous les actes au quotidien dans les services démontrent cette hypocrisie et ce sont les salariés, que nous représentons ici, qui en pâ-tissent.

Voici ce que nous avons dit en séance à la direction en votre nom.

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L'Echo du CE DTSI - Février 2019

Edito : La DISU sous-traite sans état d’âme

Le CE DTSI avait mandaté une commission ad hoc pour analyser le projet d’introduction de la sous-traitance de l’intervention de la DISU. Cette commission a rendu son rapport lors du CE de février.

Ce rapport met en évidence le fait que cette décision est avant tout politique et consécutive à l’absence de volonté de remplacements des départs.

Il a démontré que le maintien de la qualité de service pour les utilisateurs peut être atteint sans la sous-traitance avec quelques dizaines de recrutements d’ici 2022.

De plus le coût de ces recrutements seraient inférieurs au coût de la sous-traitance.

Ces arguments ont été balayés d’un revers de main par la DISU, en indiquant que le rapport était optimiste et que le choix de sous-traiter était une décision politique.

Par contre, concernant les problèmes soulevés dans le rapport sur la sécurité et la fiabilité des données, le périmètre des activités sous-traitées, le flou sur les procédures à modifier, la DISU les a pris en compte.

Elle a repoussé la généralisation de la sous-traitance à 2021 afin de pouvoir travailler précisément sur le cahier des charges et sur les modifications des procédures d’affection et de réaffectations des interventions, de livraisons de matériel et de fiabilisation des bases de données.

Enfin, nos alertes sur l’absence de souplesse pour les chargés d’affaires avec ce projet a été entendue puisque la direction devrait réserver les projets importants pour les TSP.

La DISU assure, la main sur le cœur, que les interventions seront données en priorité en interne s’il y a des moyens, mais en ne remplaçant pas les départs, les moyens vont vite disparaitre !

Cela étant, la DISU continue sa fuite en avant en confiant des activités réalisées en interne depuis toujours à la sous-traitance. Après le HD Bureautique, le STGP, les niveaux 2 de la bureautique, c’est donc le tour de l’intervention.

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