ÉTABLISSEMENT DTSI
Écho du CSE DTSI - Août Septembre 2021
Édito : DTSI après-demain ?
Aujourd’hui, l’impact de DTSI demain pour la majorité des salariés se limite à un changement de direction de rattache-ment, mais quid de l’évolution des activités ? Allons-nous voir en 2022 une multitude de mini réorganisations pour le rapprochement d’équipes, des activités qui s’évaporent vers la sous traitance et une compression des managers de proximité ? La seule réponse de la direction face à cette inquiétude « ce sera aux nouveaux collectifs de trouver une synergie », encore une réponse abstraite.
Des métiers vont changer, d’autres disparaître, certains resteront in-changés. Il y aura donc des impacts sur les parcours professionnels. Comment ça va se passer ?
Les équipes vont se retrouver sur plusieurs sites. Quels impacts futurs (regroupements à venir) ? La direction répond qu’elle laissera aux nouveaux collectifs le choix de leurs espaces de travail.
La CGT n’est pas opposée par principe aux réorganisations. Ce qui compte c’est l’emploi, les conditions de travail, le sens de ce travail.
Les réponses de la direction, évasives au mieux, auront du mal à lever les inquiétudes des salariés et de leurs représentants. Et « DTSI après demain » sera-t-il l’outil de la DTSI pour « DEGAGE 2025 » ?
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Tenaces et Efficaces - Juillet Août 2021
ÉDITORIAL : l’accord intergénérationnel en panne
Les propositions de la direction lors des négociations à propos des augmentations de salaires et du budget des promos ont été si basses qu’elles ont suscité un tollé unanime contre elles. A l’initiative de la CGT, les organisations syndicales se sont réunies en intersyndicale et ont décidé de peser ensemble sur la direction pour obtenir des mesures salariales 2021 à la hauteur des excellents résultats financiers en 2020 et pour récompenser l’investissement exceptionnel des salariés sur la période.
Les syndicats ont décidé de suspendre leur participation à toutes les négociations, particulièrement à celle sur l’accord intergénérationnel (TPS pour faire court).
Cette négociation est une priorité pour notre entreprise qui est déçue du peu de départs. Le plan « Dégage 2025 » vise à accélérer de nombreux emplois, en ne remplaçant pas tous les départs. L’accord intergénérationnel actuel est pourtant valide jusqu’à la fin 2021, il n’y a donc aucune urgence, sauf à flatter les marchés financiers en présentant un accord promettant des baisses importantes d’effectifs. De plus la Direction espère que les salariés accueilleront favorablement un accord signé par plusieurs organisations syndicales plutôt qu’avec une décision unilatérale.
Nul doute qu’une grève bien suivie aurait généré plus d’effets sur les négociations.
La CGT travaille à une mobilisation unitaire à Orange dès la rentrée. Il faut des augmentations de salaires décentes et en finir avec les suppressions de postes !
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L’Écho du CSE DTSI - Juillet 2021.
Édito : cause toujours …
Le dialogue social, sous sa forme actuelle au sein d’Orange et de la DTSI, n’est qu’un dialogue de forme au service de l’entreprise. La direction veut faire croire que tous les sujets sont discutés avec les organisations syndicales et appliqués suite à négociation et commun accord. Dans les faits il n’en est rien : la direction déroule ses choix et orientations sans prendre en compte les revendications argumentées des organisations syndicales ni aux remontées des salariés. Les séances des CSE n’y échappent pas : ré-organisations et SDIT se succèdent, avec pour conséquences des réductions d’effectifs, de plus en plus de sous-traitance et la qualité de vie au travail qui se dégrade.
La CGT et les autres organisations syndicales dé-noncent depuis de nombreux mois cette mascarade de dialogue social.
Les NAO ont été un sommet de cette parodie. La direction d’Orange a pris une décision unilatérale, la signature d’une seule organisation syndicale (cassant le front commun) n’ayant pas suffi à valider l’accord et les autres organisations syndicales ayant refusé de valider l’aumône accordée par Orange.
La CGT a toujours privilégié un dialogue social vrai et loyal qui permet de dé-fendre les intérêts et les droits des salariés, de porter leurs revendications. Nous refusons toute parodie consistant à être la caution morale d’une stratégie de financiarisation dont les salariés sont les principales victimes…
Assez de palabres, la mobilisation de toutes et tous fera avancer les choses !
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L’Écho du CSE DTSI - Juin 2021
Édito : dialogue ?
Suite aux propositions indécentes de la direction lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires, sur les salaires, promos, …) toutes les Organisations Syndicales Représentatives ont décidé de sus-pendre leur participation aux négociations nationales en cours « dans l’attente de propositions de mesures salariales 2021 pour tous les salariés en rapport avec les résultats financiers 2020 et l’investissement exceptionnel des salariés sur la période ».
Comme cela n’a pas suffi à changer la position de la direction, cette suspension a été étendue à la plupart des instances et réunions, dont le CSE DTSI de juin.
Donc la CGT et d’autres syndicats n’y ont pas siégé. Nous regrettons que certaines organisations syndicales n’en fassent pas de même ou seulement partiellement.
C’est l’attitude de la direction qui nous pousse à agir de la sorte, elle fait semblant de dialoguer, pas plus. Tout en menaçant de faire une Décision Unilatérale plus basse que ses dernières propositions sur les salaires si il n’y a pas d’accord. Ce n’est plus du dialogue mais du chantage.
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Tenaces et Efficaces - Mai 2021
ÉDITORIAL : Négociations Annuelles Obligatoires : t’as pas cent balles ?
Lors de la séance de négociation salariale du 5 mai, les organisations syndicales ont mis fin à la séance après les premières propositions de mesures salariales de la direction qualifiées unanimement « d’indécentes ».
Pour rappel, c’est la mobilisation des salariés qui a permis à Orange de démontrer sa forte résilience dans le contexte de crise sanitaire et de réaliser des performances 2020 exceptionnelles. Près de 2,4 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires sur l’exercice 2020. Dans le même temps, le budget des augmentations salariales 2020 a été presque moitié moindre de celui de 2019 à 62 millions d’euros. Le budget des mesures proposé pour 2021 par la direction est d’une trentaine de millions d’euros, soit moitié moins de celui de l’année dernière.
A la séance du 12 mai la direction a annoncé qu’elle n’avait pas de nouveau mandat.
Face à cette mascarade de dialogue social, un courrier unitaire à Gervais Pellissier a été lu et l’ensemble des délégations syndicales a quitté la séance. Les organisations syndicales suspendent toutes les négociations en cours (intergénérationnelle, GPEC, NAO) tant que la direction ne revient pas avec des propositions à la hauteur des excellents résultats financiers de 2020.
Dès que les promesses d’excellents résultats se sont confirmées pour 2020, les dividendes promis aux actionnaires ont aussitôt été augmentés, et pas qu’un peu ! Pour les salaires, rien de tout cela. C’est inacceptable.
Les propositions de la direction d’Orange sont un mépris vis-à-vis des salariés qui se sont tant investis dans cette période troublée.