ÉTABLISSEMENT DTSI
L’Écho du CSE DTSI - Mai 2023
Édito : en télétravail on est au boulot !
Le télétravail s’est fortement développé. Ce n’est pas sans poser des questions. Entre autres la responsabilité d’Orange en cas d’accident chez soi en télétravail.
Lors de ce CSE la CGT a annoncé le rendu du jugement concernant une salariée de DTSI décédée suite à un accident à son domicile alors qu’elle télé-travaillait.
La direction avait refusé de reconnaitre l’accident et par suite le décès comme étant survenu au travail.
Le tribunal a annulé la décision de la direction et a reconnu l’imputabilité au service. Et ce alors qu’il était survenu au moment du déjeuner.
La tribunal a jugé que « son déjeuner à domicile doit être regardé comme constituant un prolonge-ment normal de son activité en télétravail ».
Quand on est en télétravail, ce qui nous arrive est considéré en lien avec le travail. Il ne faut donc pas hésiter à déclarer tout accident, quel qu’il soit, comme un accident de travail.
Avec le télétravail, la direction fait peser sur les salariés les économies qu’elle réalise (surfaces de bâtiment, chauffage, électricité, …). Pour la CGT, il n’est pas question que la direction « s’économise » en plus ses obligations de sécurité et les conséquences qui vont avec.
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L'Echo du CSE DTSI - Août 2023
Edito : la réalité de « lead the future »
« Lead the future », ce sont surtout des économies. Lors du CSE DTSI d’août nous avons l’illustration des conséquences.
D’une part les projets en cours questionnent sur l’avenir de la DISU, et sur la fourniture aux salariés d’un poste de travail de qualité, avec un support de qualité, disponible.
D’autre part la gestion par la direction des accidents du travail questionne. Les oublis et les manques sont nombreux, dans le but d’économiser sur la cotisation à la sécu, dépendante du taux et de la gravité des accidents du travail. La meilleure façon d’économiser sur ce sujet est la prévention.
Les économies sont une part importante du plan stratégique « lead the future ». Cela a des conséquences sur la limite des investissements pour le futur. Et sur nos conditions de travail avec la continuation des suppressions d’emplois. Et comment, à quelques mois du début des négociations salariales ne pas penser à la faiblesse des augmentations, à l’augmentation du coût de la vie et à celle des profits allant dans les poches des actionnaires. Un autre « lead the future » s’impose !
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Tenaces et Efficaces - Juillet Août 2023
Edito : Orange pressée pour cet été ?
A Orange, la recherche de profits immédiats va bon train, non pas pour investir, embaucher pour compenser les nombreux départs ou rémunérer à sa juste valeur le travail des salariés, mais pour rémunérer les actionnaires.
L’annonce du plan de suppressions de postes de la direction SCE d’Orange S.A. a fait l’effet d’une douche froide pour beaucoup de salariés. Les suppressions d’effectifs par non-remplacement des très nombreux départs ne suffisent plus à la direction. La directrice générale Christel Heydemann a décidé d’innover. Proposer une Rupture Conventionnelle Collective était une première. Faute d’accord, grâce à l’intervention de la CGT, elle se transforme en Plan de Départ Volontaire (PDV), qu’elle essaye de mettre en place. Un tabou tombe à Orange SA : il s’agit ni plus ni moins d’une PSE qui n’ose pas dire son nom.
Que la direction choisisse de supprimer des postes brutalement alors que le groupe est en pleine santé, il n’y a pas lieu de s’en étonner : c’est ce que font tous les groupes et entreprises y compris profitables, et toujours avec le même enfumage. Quand le taux de profit n’est pas aussi élevé que celui réclamé par les actionnaires, les dirigeants expliquent qu’on est « en retard sur les objectifs ». C’est particulièrement révoltant quand ces prétextes sont utilisés au sein d’un groupe qui verse la quasi-intégralité des bénéfices en dividendes aux actionnaires et qui prévoit de les augmenter encore. Sans connaître les résultats financiers des années 2023 et 2024, la direction promet, à l’AG des actionnaires le 23 mai, deux augmentations de dividendes : dans un premier temps 0.72 pour les futurs résultats 2023, puis 0.75 euros par action pour les futurs résultats 2024. Alors non, ne nous laissons pas berner !
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L'ECHO du CSE DTSI - Juin Juillet 2023
Edito : L’emploi !
La CGT trouve déplorable qu’une entreprise se débarrasse de ses forces vives et de ses compétences depuis plusieurs années, certes nos activités évoluent mais quelle est le devenir de notre entreprise ? on s’arrête quand de vider la DTSI de ses salariés.
L’évolution des implantations géographique est aussi alarmant. L’Ile de France continue de prendre une place de plus en plus importante et la zone Nord Est devient un désert pour l’emploi à la DTSI. Couplé avec la concentration sur des gros sites, plus éloignés des lieux d’habitations, la réalité ne correspond pas du tout à ce que la direction affiche sur la RSE. Et très loin d’un aménagement du territoire.
Les prévisions sur l’emploi ne sont pas rassurantes. Embaucher moins d’une cinquantaine de salariés est plus qu’insuffisant et à des années lumières des besoins.
La prévision de moins de 9020 ETP CDI à fin 2023 est alarmante soit -7% par rapport à 2022. A la DTSI nous vivons un PSE tous les ans. Les besoins sont là. Sous-traiter, abandonner de l’activité ne sont pas des solutions satisfaisantes. Au lieu d’embaucher et de former la DTSI externalise ses activités.
La CGT alerte la direction sur sa politique de l’emploi dangereuse, qui dégrade les conditions de travail, augmente la souffrance au travail, fait perdre le sens de notre travail, hypothèque l’avenir de l’entreprise que les salariés ont construit depuis des années.
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Tenaces et Efficaces - Juin 2023
Édito : Augmentons nos salaires
La colère gronde en France, elle s’exprime de manières différentes, avec comme point commun : la volonté d’un grand nombre, de pouvoir s’exprimer et d’être en-tendu !
Alors qu’il n’y a pas d’urgence à réformer, le gouvernement veut nous faire travailler toujours plus pour un niveau de pension en constante baisse.
Pour la CGT, l’urgence n’est pas d’augmenter l’âge de la retraite, mais bien de revaloriser les salaires.
L’inflation des produits de première nécessité, de l’alimentaire, de l’énergie, du carburant… rend les fins de mois toujours plus difficiles. C’est d’ailleurs la principale préoccupation des jeunes, des salariés des secteurs du privé et du public, des privés d’emploi, des retraités.
Le gouvernement et le patronat restent sourds aux difficultés et aux revendications de la majorité des travailleurs. Il y a pourtant plusieurs leviers à activer immédiate-ment pour améliorer la vie quotidienne de toutes et tous. À commencer par l’augmentation du Smic et, dans la fonction publique, la revalorisation du point d’indice.
Les adhésions, nouvelles et importantes au cours de cette période, sont la preuve que la CGT répond aux attentes des salariés dans toute leur diversité et leur permet d’exprimer leurs revendications, d’agir sur leur lieu de travail. Elles montrent que la colère, le vécu de l’injustice, la dégradation des conditions de travail et de vie ne sont pas une fatalité.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons en capacité d’imposer nos revendications, d’exiger des réponses concrète à l’urgence sociale, fiscale, écologique et économique.