ACTUALITÉS

Vie au travail

FIN DU TEMPS PARTIEL SENIOR CHEZ ORANGE ! UNE RETRAITE PROGRESSIVE EST POSSIBLE

Les salariés d’Orange ne bénéficieront plus de dispositif « TPS » (Temps Partiel Sénior), à l’exception du dispositif « TPSH» (Temps Partiel Sénior Handicap) qui restera disponible jusqu’au 31 décembre 2023.

Cependant, tout comme pour les salariés de droits privés, les fonctionnaires ont désormais la possibilité de prendre une retraite progressive depuis le 1er septembre 2023. En effet, elle a été étendue aux fonctionnaires par la loi n° 2023-270 du 14 avril
2023 portant sur le financement rectificatif de la sécurité sociale pour 2023. Le décret n° 2023-753 du 10 août 2023 complète le dispositif en autorisant le cumul
emploi retraite et à la retraite progressive.

La retraite progressive, qu’est-ce que c’est
Le dispositif de retraite progressive permet aux salariés fonctionnaires de
bénéficier d’une partie de leur retraite à condition de travailler à temps partiel.
Les bénéficiaires peuvent continuer de cotiser à l’assurance retraite afin
d’améliorer le montant de leur pension définitive au moment de leur départ
en retraite complète.
Trois conditions sont nécessaires :
• Avoir au minimum 60 ans et être à 2 ans ou moins de l’âge minimum
légal de départ en retraite (par exemple, pour un salarié né en 1963, il
sera éligible à l’âge de 60 ans et 9 mois) ;
• Justifier d’au moins 150 trimestres tous régimes de retraite confondus ;
• Exercer son activité à temps partiel, compris entre 40% minimum et
80% maximum à titre exclusif (pour un régime de travail hebdomadaire
de 35 heures, cela équivaut à un temps de travail entre 14 heures et
28 heures par semaine.

Le temps partiel permettant d’accéder à la retraite progressive peut être le
temps partiel de droit commun de la fonction publique (temps partiel de droit
en cas de naissance, adoption, handicap etc…) ou le temps partiel sur
autorisation pour convenances personnelles.
Le montant de la pension partielle servie est égal à la quotité non travaillée.
Par exemple, un salarié en temps partiel à 70 % percevra une pension
partielle égale à 30 % de la pension à laquelle il a droit à cette date. Le
montant de la pension partielle évolue en fonction de la quotité de travail, à la
hausse ou à la baisse.

Comment faire sa demande ?
Le fonctionnaire doit adresser sa demande de retraite progressive au service des retraites de l’État six mois avant la date à laquelle il souhaite passer en retraite progressive.
En même temps, il doit soumettre à son employeur une demande de temps partiel. Il faut un accord des deux parties. En cas de refus de cette demande d’un temps partiel, l’entreprise doit démontrer que c’est incompatible avec l’activité économique de l’entreprise.

À savoir : Les salariés, déjà en situation de temps partiel (TPS, TPSH ou TPA), peuvent également bénéficier de la retraite progressive en faisant uniquement une demande auprès du service des retraites de l’état.
La pension partielle prend fin de manière définitive lorsque l’agent public est admis à la retraite ou lorsqu’il reprend une activité à temps plein. Lorsqu’il est admis à la retraite, sa pension définitive prend en compte les périodes travaillées en retraite progressive, notamment en ce qui concerne l’indice pour les fonctionnaires.

Pour plus d’informations utiles, vous pouvez consulter les liens suivants lien1 ; lien2

 

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Rémunération / Carrière

Pour une réelle reconnaissance de votre travail et de votre savoir faire

Tout au long de cette mandature, la CGT FAPT a demandé une révision de l’Accord sur la Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) qu’elle n’a pas signé, car elle le savait injuste et teinté d’opacité.

Le budget annuel alloué à la reconnaissance n’était pas acté dans cet accord et certaines organisations syndicales ont fait le choix de signer un chèque en blanc… Pas la CGT !!!

Cet accord a été utilisé par la Direction pour installer une concurrence malsaine entre les salariés qui se sont partagé des miettes. La très grande majorité des mesures se sont résumées à un passage sur le niveau « avancé » déclenchant une maigre augmentation de salaire. Les salariés reconnus sur le niveau « référent » ont été trop
peu nombreux, limitant leur nombre à peau de chagrin. Finalement, d’années en années, le budget a fondu comme neige au soleil passant de 0,9% à 0,5% de la masse salariale en 5 ans.

L’ARCQ a servi à imposer plus de flexibilité par la polyvalence et la multicompétence (agilité) dans un seul but, la réduction des coûts à travers le nonremplacement des départs et la hausse de la charge de travail.

Cet accord qui a mis à mal la cohésion dans les équipes, a été dénoncé très récemment par certaines organisations syndicales l’ayant pourtant signé. Ainsi, à l’approche des élections, elles semblent changer leur fusil d’épaule et tenter de prendre un peu
de distance avec la posture d’accompagnement de l’entreprise
qu’elles adoptent à longueur d’année.

A la CGT, notre discours est resté constant et a mis en lumière un budget très insuffisant pour reconnaître justement le personnel et notamment les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans. L’ARCQ aura consisté à récompenser d’une carotte le « savoir être »(ne jamais dire NON) plutôt que le « savoir-faire » (expérience et partage des connaissances),privant de nombreux salariés d’une reconnaissance méritée et développant chez eux un mécontentement croissant.

À la CGT, nous sommes favorables à la signature d’accord quand ils permettent des avancées pour le Personnel

7 BONNES RAISONS DE VOTER CGT FAPT
– Pour une véritable reconnaissance financière de votre savoir-faire
métier ;
– Pour que les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans
bénéficient d’une évaluation de leurs compétences et puissent être
promus sur la base de leur expérience ;
– Pour mettre fin aux inégalités salariales et professionnelles
Femmes – Hommes ;
– Pour dire STOP à la sous-traitance de nos métiers et à la perte du
savoir-faire en interne.
– Pour des emplois qualifiés et en CDI en recrutant nos alternants
plutôt qu’en ayant recours à des intérimaires qu’il faut former mais qui
ne sont jamais embauchés en CDI ;
– Pour des parcours de formation et d’évolution professionnelle sur
l’ensemble du territoire, donnant leur chance à toutes et tous, tout au
long de la carrière ;
– Pour une autre redistribution des richesses permettant d’investir dans
la recherche, les salaires, des recrutements pérennes, la formation et
la reconnaissance du personnel.

Vous avez l’occasion de changer les choses en donnant plus de poids à la CGT, seule organisation syndicale qui défendra vos intérêts, et vous représentera en signant des accords de haut niveau après consultation des salariés et des syndiqués

En complément…

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Vie au travail

Pour une véritable responsabilité écologique d’Orange

Il est désormais acquis que la défense de l’environnement est déterminante pour la survie du vivant. Les modes de production actuels, basés sur le profit immédiat, détruisent l’écosystème et les plus pauvres en sont déjà les principales victimes. Mois après mois les records de température sont battus, la température des mers n’a jamais été aussi élevée, les catastrophes environnementales se succèdent :
inondations, incendies de forêts, tempêtes, cyclones…avec des conséquences de plus en plus importantes.
Les scientifiques alertent, et rentrent pour certains dans la désobéissance civile. Jean Jouzel, scientifique de renommée mondiale et vice-président du GIEC jusqu’en
2015, connu pour être plutôt modéré, le dit lui-même : « Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ». Au-delà même du
réchauffement climatique, l’urgence est déjà pour l’humanité sur l’accès à l’eau, les cocktails de polluants chimiques, la prolifération des déchets non facilement
réductibles (nucléaire, plastique), l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, la 6ème extinction des espèces…

Devant le conservatisme des États -y compris la Franceen accord avec les puissances économiques et financières ; Devant leur faillite à agir pour la protection de notre bien commun qu’est l’environnement, il est urgent pour les organisations syndicales d’intensifier cette mobilisation.

A Orange, l’impact de nos activités sur l’environnement est de plus en plus négatif. Nos dirigeants se succèdent avec toujours la même croyance dogmatique dans le « solutionnisme technologique » (i.e. une toute confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures). Si le numérique
peut être un élément de solution, il reste surtout une partie du problème. Le réchauffement climatique ne se résoudra jamais tant que l’entreprise sera à la recherche
du profit maximum, en considérant uniquement l’optimisation de la consommation énergétique de nos services, et sans jamais chercher la sobriété numérique.
Nous revendiquons cette sobriété même si elle doit passer par une limitation de l’usage des services, et donc une réduction du « business » d’Orange. Pour la CGT, il
est grand temps d’agir face à l’urgence, et d’inverser cette logique ultra-libérale et prédatrice. La déclaration du PDG de Total : « J’assume de poursuivre mes
investissements pétro-gaziers car la demande croît. Je respecte l’avis des scientifiques mais il y a la vie réelle. » n’annonce hélas rien de bon quant à la position des
dirigeants de nos entreprises pour l’avenir (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… » – J. Chirac 2002).

Alors bien sûr Orange répondra en parlant d’écoconception, de bâtiments vertueux, de terminaux reconditionnés etc., mais cela est bien dérisoire par rapport à tout le reste : augmentation perpétuelle dutrafic réseau, stockage dans des datacenters hautement
énergivores et traitement exponentiels de données collectées tous azimuts pour la désormais sacro-sainte IA, construction de nouveaux bâtiments, voire destruction
des anciens, plutôt que leur rénovation… Pour un service écoconçu ou un terminal reconditionné, quelle quantité de publicité subissons-nous pour une offre alléchante de
changement de mobile ou d’abonnement à un nouveau service futile !

En termes de responsabilité écologique, la CGT a des propositions pour Orange
Pour la stratégie de l’entreprise :

  • Participer à une régulation globale des acteurs du
    numérique, régulation indispensable pour la
    préservation de l’environnement ;
    – Un effort d’investissement important dans la
    Recherche & Développement pour permettre
    notamment la transition vers des modèles
    respectueux de l’environnement ;
    -Réduire les activités polluantes, énergivores et
    socialement nuisibles au bénéfice de projets de lowtech durables impliquant de préférence des acteurs
    locaux ;
    – Rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de
    nouveaux ou pire, de les détruire.
    Pour nos activités :
  • – Évaluer l’impact environnemental de chaque
    nouveau projet de l’entreprise (produits, services …)
    incluant leur cycle de vie ;
    – Faire de la sobriété un critère de performance et
    d’exemplarité de l’entreprise ;
    – Attribuer les marchés et prestations de service en
    fonction de critères sociaux et environnementaux.
    – Rouvrir des boutiques de proximité pour éviter à nos
    clients des déplacements énergivores et polluants
    pour se rendre dans nos points de vente.
    Pour les salarié·e·s :
    – Réduction du temps de travail (comme cela se
    développe en Europe) sans réduction de salaire afin
    de libérer du temps pour qu’ils puissent s’engager
    sur des actions humaines, sociales et
    environnementales ;
    – Mettre à leur disposition de réelles formations aux
    enjeux environnementaux, dont les questions
    climatiques et énergétiques ;
    – Rendre durables et réparables leurs outils de travail ;
    – Leur donner accès à des modes de déplacements
    professionnels alternatifs moins polluants ;
    -Rouvrir les sites de travail de proximité dans les
    petites et moyennes villes pour limiter l’impact des
    trajets et proposer un aménagement du territoire
    cohérent.
  • Pour des ASC sociales, solidaires, écologiques et responsables
    En novembre 2023, les salarié.es d’Orange voteront pour élire leurs représentant·e·s au CSE. Ces
    élu·e·s gèreront également les Activités Sociales et Culturelles (ASC).
    Cela peut être le premier lieu pour mettre en œuvre des ASC responsables en favorisant notamment
    des activités écologiquement et socialement responsables et une économie sociale et solidaire.
    Nos priorités sont :
     Créer du lien social sans discrimination ;
     Organiser des activités locales avec les salarié.e.s ;
     Permettre l’accès pour tous aux activités culturelles et sportives, et aux voyages ;
     Remplacer le prestataire de gestion des activités par un acteur de l’économie sociale et solidaire ;
    Favoriser les activités écologiquement et socialement responsables, en désubventionnant progressivement les activités à fort impact environnemental.
    Nous mènerons ces différentes actions en concertation avec les salarié·e·s, afin de construire ensemble l’offre la plus pertinente.

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ASC / Restauration

NOTRE COMBAT Un budget ASC porté à 3%

NOTRE COMBAT
Un budget ASC porté à 3%

Depuis la mise en place en 2005 des CE à France Télécom,
le budget des ASC stagne à 2,25% de la masse salariale.
Nous nous battons pour la revalorisation de la dotation de l’entreprise
pour nos ASC pour répondre aux dépenses liées aux vacances, aux loisirs,
aux sports et à la culture dont les coûts s’envolent.
Nous réclamons en parallèle une contribution complémentaire de l’entreprise
pour les retraités France Télécom-Orange

Pour 100% d’équité : la mutualisation !
Restauration mutualisée pour des repas complets et équilibrés,
et le maintien du lien social.
La restauration mutualisée permet d’avoir sur les grands sites Orange des Restaurants,
ou des conventions avec des Restaurants Inter-Entreprises (RIE) en proximité immédiate.
Nous y portons des exigences en matière d’équilibre alimentaire, de qualité et de
diversité de choix des repas. Les salariés dont le lieu de travail n’est pas en proximité d’un
Restaurant Orange ou d’un RIE bénéficient de Titres-restaurant d’une valeur de 11,50€.

Nous défendons la restauration collective, qui au-delà de garantir l’équilibre
alimentaire permet de partager un moment de convivialité et de lutter contre la perte
du lien social qui s’est aggravée avec l’explosion du télétravail ces dernières années.

Un Plan Épargne Chèques-Vacances,
une vraie aide aux vacances pour les salariés.

Nous proposerons la création de « l’épargne Chèques-Vacances », en complément des
autres prestations Vacances Adultes. Elle permet aux salariés de récupérer au terme de
leur plan d’épargne leur capital complété de l’abondement du CSE, avec une contribution
du CSE plus importante pour les petits QF.

Nous avons négocié et créé des partenariats avec des prestataires Bien-être,
Sports et Loisirs, Culture, Solidaire, Vie pratique et Vacances qui vous permettent
d’obtenir de nombreuses réductions. Pensez à les consulter régulièrement !

La prise en compte du quotient familial, des ASC suivant vos revenus
Nous revendiquons la prise en compte du Quotient Familial, basé sur les revenus imposables du foyer, et prenant en compte le nombre de personnes qui le compose.
Nous proposons l’instauration de grilles de QF pour la quasi-totalité des prestations
ouvertes. Nous avons l’ambition de faire basculer tous les CSE sur ce modèle !
Depuis toujours, la CGT est très attachée à la notion de partage et de solidarité en matière d’Activités Sociales et Culturelles. La mutualisation des prestations pour
l’égalité et l’équité de tous Grâce à la CGT, l’Aide à la Rentrée Scolaire est mutualisée nationalement pour les lycéens depuis 2020. Elle a été élargie depuis 2022 à tous les niveaux scolaires jusqu’au lycée.

Du 13 au 16 Novembre,
VOTEZ CGT !

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Emploi

Plan de départs «Volontaires» à SCE

Plan de départs «Volontaires» à SCE
«Quoi qu’il en coûte» pour les salariés…

Cela fait six mois que la direction de SCE a décrété qu’il lui était indispensable de pousser dehors plus de 600 d’entre nous. Dès le début, elle a eu le cynisme d’expliquer que cela représentait une opportunité pour les salariés. Une opportunité pour la direction, ça, oui, c’est certain….

Les dirigeants d’Orange se sont lancés dans une course en avant pour sabrer dans les budgets, et continuer à augmenter les dividendes en diminuant la masse salariale, tout en augmentant l’endettement de l’entreprise. Ce plan en est la conséquence logique. Avec, en filigrane, l’objectif de profiter de ce « dégraissage » pour faciliter ensuite le transfert du personnel restant de SCE vers des filiales où les conditions de travail sont plus défavorables.

Dès le départ, la CGT a dénoncé ce gâchis et a incité les collègues à montrer collectivement leur désaccord et leur colère. L’échec de la mise en place d’une Rupture Conventionnelle Collective, très peu protectrice des salariés, est à mettre à l’actif de la mobilisation de tous.

La direction a donc dû entamer un processus de Plan de Départs Volontaires. Nous arrivons maintenant au terme du processus réglementaire unilatéral, c’est-à-dire à la présentation du PDV aux instances de représentation du personnel (CSEC, CSEE de SCE). Elles ont rendu des avis négatifs le 17 octobre, avis qui n’obligent en rien la direction. Celle-ci attend maintenant l’avis de la DRIEETS d’ici 3 semaines maximum. La direction sait que la probabilité d’un retoquage est faible. Elle entame donc dès maintenant sa campagne de propagande pro-suppressions d’emplois.

Le projet a peu évolué depuis le départ, même si quelques « concessions » ont été faites par la direction sur certaines garanties sur les (non) licenciements, les (non) mobilités géographique et fonctionnelles des salariés dont les postes sont supprimés. Ceux qui liront le document « Livre 1 » attentivement constateront que les « concessions » sont partielles et ne garantissent en définitive pas grand-chose

Quel volontariat ?

Quant au volontariat, on peut à la rigueur en parler pour des collègues visés par le plan et souhaitant partir du groupe (volontariat tout de même contraint : depuis plusieurs années déjà, la dégradation de nos conditions de travail a incité des collègues à partir).

MAIS il n’est pas question de volontariat dans le cas des « mobilités internes ». La direction a ficelé son plan en présentant ces mobilités comme un choix possible, alors qu’un collègue dont le poste sera supprimé n’aura pas le choix de garder son poste ! Dès lors, pour avoir un minimum d’accompagnement dans ces mutations forcées, bien des collègues « choisiront » de rentrer dans ce plan, comme on pourrait choisir de quitter sa maison après un incendie…

[1] https://plazza.orange.com/docs/DOC-2329453?sr=stream

Ce plan reste inacceptable et révoltant

Les avis des différentes instances reflètent les arguments des organisations syndicales dans les réunions. La CGT a particulièrement défendu que :

– NON le groupe ORANGE ne va pas mal ! Si la direction supprime des emplois, c’est qu’elle fait les choix pour lesquels elle est mandatée par ses actionnaires, à savoir garantir l’augmentation de leurs dividendes, pour cette année et l’année prochaine, « quoi qu’il en coûte » pour les salariés.

  • L’impact social est désastreux : les différentes expertises des risques psycho-sociaux, les bilans de la médecine du travail, et de simples discussions, montrent la détresse des collègues, déjà présente avant ce plan mais amplifiée. Les interventions faites par les organisations syndicales et en particulier la CGT n’ont mené la direction à aucune prise en compte concrète : nous avons même parfois eu du mal à voir percer une légère empathie chez certains dirigeants…
  • L’argument de la simplification est le prétexte pour sabrer dans les effectifs et les conditions de travail. Si la direction voulait simplifier, par le haut comme elle en a les moyens, elle pourrait garantir les conditions sociales des salariés de SCE tout en améliorant celles des autres collègues, en intégrant les collègues des filiales dans Orange SA avec un socle mieux-disant pour toutes et tous.

La mobilisation est notre seule garantie

Mais … il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ! C’est le cas des directions de SCE et d’Orange, dont les feuilles de route ne tiennent aucun compte des conditions sociales des salariés.
Les meilleurs arguments n’ont aucun poids si notre mobilisation n’est pas massive et résolue. Force est de constater que, pour l’instant, elle n’a pas été assez importante pour que la direction abandonne son projet, même si elle a dû compter avec elle. Mais rien n’est écrit pour la suite ! Nous allons devoir continuer à nous mobiliser, si possible plus fortement, la CGT y travaillera avec tous ceux qui seront partants pour cela.

Pour échanger sur ces sujets
La CGT vous donne rendez-vous pour une Heure d’Information Syndicale :
Mardi 24 octobre entre 13h et 14h

En complément…

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