ACTUALITÉS

Cadre

Flash cadres n°771 : La CGT dit NON à la baisse des retraites !

Suite à l’accord du 30 octobre 2015, que la CGT a combattu, les régimes ARRCO et AGIRC vont disparaître le 1er janvier 2019 pour être remplacés par un régime unique complémentaire qui servira de référence au gouvernement pour élaborer sa réforme des régimes de base et spéciaux. En gelant définitivement les ressources financières de ce nouveau régime, le Medef veut imposer la baisse généralisée des retraites qui seraient ainsi de moins 9% dans les 15 ans. Aujourd’hui les cadres sousrémunérés ont une Garantie Minimale de 120 Points (GMP) de retraite/an. Cette disposition disparait au 01/01/2019. La CGT avait demandé le passage de la GMP à 150 points, ce qui permettait à la fois d’augmenter la pension des cadres et de renflouer les caisses. Pour liquider leur retraite avant 67 ans sans pénalité, les personnes nées après le 01/01/1957 devront travailler un an de plus, sinon 10% d’abattement seront appliqués pendant 3 ans. Toutes ces mesures sont faites pour contraindre les cadres à épargner pour leur retraite avec tous les aléas bancaires que cela comporte. La CGT a porté 2 mesures de financement qui suffiraient pour obtenir l’équilibre des comptes du futur régime unique : Créer une contribution patronale pour l’égalité salariale Femme/Homme, avec un taux initial de 1% modulé en fonction de l’amplitude des écarts et diminuant au fur et à mesure que les inégalités se réduisent. Soumettre, au taux de 10%, des éléments de rémunérations à cotisation patronale comme l’intéressement, la participation, l’épargne salariale, etc. Ces mesures permettraient d’empêcher la baisse des retraites et rétablirait un bon niveau de pension par rapport au salaire de fin de carrière.

Branche Télécoms

Orange, les salariés vont choisir leurs représentants : Du 7 au 9 novembre 2017, les salariés d’Orange vont voter pour élire leurs élus au Comité d’Établissement (CE) et leurs Délégués du Personnel (DP), qui vont les représenter auprès des directions locales et nationales. Pourquoi faut-il que la CGT soit plus forte à Orange ?

  •  Pour la défense des droits et garanties : la représentativité de la CGT est un enjeu majeur de ces élections.
  •  Pour l’amélioration des conditions de travail.
  •  Pour l’emploi Pour l’égalité professionnelle Femmes/Hommes.
  •  Pour garantir l’avenir d’Orange et de ses salariés. Ensemble décidons de notre avenir, et votons pour des candidat-e-s pleinement engagé-e-s !
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Communiqués de presse

Pour le progrès social : Toutes les raisons d'agir ensemble le 16 novembre

Dans le prolongement des journées d’actions des 12, 21, 28 septembre, 10 et 19 octobre, la CGT FAPT appelle l’ensemble l’ensemble des salariés des activités postales et de télécommunications à poursuivre la mobilisation en décidant dans chaque entreprise et service de leur engagement avec les salariés des autres professions, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes, dans le cadre de l’action nationale unitaire du 16 novembre et de leur participation aux grèves et manifestations partout en France.

Les nombreuses luttes qui se développent dans notre secteur d’activités, décidées collectivement, sur les lieux de travail permettent d’obtenir des avancées en terme d’emplois, de conditions de travail, de revalorisation des salaires, de respect des IRP et droits et garanties, de service public…

C’est notamment le cas à Viapost Logistique Connectée des sites de Macon, Hénin Beaumont et Angers qui obtiennent le rétablissement de leur site DP de proximité en lieu et place de la Délégation Unique du Personnel, à La Poste et à Orange où les luttes imposent la transformation de nombreux d’intérimaires et CDD en CDI comme dernièrement à Calvi, les salariés du centre d’appel de Conduent ont obtenu l’engagement de revalorisation de leurs salaires, à SOGETREL suite à l’action collective un salarié menacé de licenciement a été réintégré dans ses droits…

Toutes ces luttes portent un véritable coup à la loi travail que souhaitent nous imposer le patronat et le gouvernement, au dumping social et au développement de la précarité que veulent nous imposer les entreprises.
C’est pourquoi la CGT FAPT invite ses organisations à poursuivre et amplifier la campagne pour l’emploi stable et qualifié afin d’éradiquer la précarité dans les entreprises de notre secteur.

Elle appelle à poursuivre les contacts unitaires à tous les niveaux et à multiplier les réunions de syndiqués, avec les salariés pour décider de leur engagement dans l’action le 16 novembre pour gagner sur les revendications qui s’expriment à partir du vécu dans toutes les entreprises du secteur pour la défense et la conquête de nouveaux droits.

La CGT FAPT appelle l’ensemble des salariés des activités postales et de télécommunications à la rejoindre en adhérant et en votant pour les candidat(e)s de la CGT lors des scrutins électoraux à Orange du 7 au 9 novembre et en décembre à Mediapost.

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Rémunération / Carrière

Les 8 Métiers de technicien d'intervention fusionnés en UN SEUL !

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications, le 25 septembre dernier s’est tenu le 2e Comité Technique d’Évolution des Métiers où la direction a présenté la méthodologie sur l’étude du métier de Technicien d’Intervention tant au niveau de la simplification du référentiel Métier qu’au niveau des éléments de compétences et des différents paliers qui les composent ainsi qu’une visibilité sur les évolutions professionnelles possibles. Les nouvelles définitions de compétences permettront les attributions des Mesures Emploi Compétences (MEC) et Promotions (contenu enrichi).

Et le moins que l’on puisse dire c’est que la filière métier de l’Intervention ne fait pas dans le détail en terme de simplification du référentiel métier puisqu’elle propose de passer de 8 métiers de Technicien d’Intervention (TNE42A à TNE42D, TNE52A, TNE52C, TNE52G, TNE71B) à un seul métier Technicien d’Intervention bande C et D. Quel que soit le domaine : Grand Public, BL, Entreprise, RS, réseau mobile, etc. tout est mélangé. La direction considérant que le socle commun est le domaine de l’intervention et donc qu’un seul métier est suffisant.

Pour la CGT, le message est clair : l’accord Reconnaissance est une opportunité pour l’entreprise de revoir l’ensemble des compétences des différents métiers en serrant la vis sur la polyvalence et poly compétences. En fusionnant l’ensemble des métiers de technicien, non seulement il y a risque de perdre les compétences clés puisqu’elles ne seront plus mises en exergue dans un référentiel métier mais le niveau d’exigence sur les compétences techniques sera accru puisqu’elles seront regroupées derrière un seul métier : la montée en compétences risque alors d’être permanente.
Ce que la CGT revendique :

  • l’ouverture d’une négociation nationale et locale sur l’étude du métier de Technicien d’Intervention,
  • le positionnement du métier de Technicien a minima en D vu l’importante évolution et complexification du métier ces 10 dernières années et l’évolution à venir,
  • le positionnement du métier d’expert en D-Bis,
  • de réelles perspectives d’évolution de carrière dans les métiers techniques,
  • une reconnaissance collective pour tous compte tenu des efforts passés et demandés,
  • l’application de l’article 1.3 de l’accord avec passage à un niveau supérieur pour tous les Techniciens d’Intervention qui n’ont pas bénéficié d’une promotion depuis plus de 10 ans,
  • la reconnaissance des formations qualifiantes,
  • une reconnaissance collective systématique à chaque évolution du métier,
  • le doublement du salaire garanti sur une carrière et la reconnaissance de l’ancienneté.

Pour la CGT, le compte n’y est pas et les premières propositions de l’entreprise sont loin de répondre à l’attente des salariés en terme de reconnaissance, de salaire et d’évolution de carrière sur le métier de Technicien d’Intervention.

La CGT vous invite à signer la pétition « Pour une autre reconnaissance de mon métier » et vous inscrire à la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 novembre 2017 !

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Vie au travail

Numérique à Orange : les gains de productivité, doivent être récupérés par les salariés !

En juillet 2016, la CGT signait l’accord sur l’accompagnement de la transformation numérique. Cet accord est un premier du genre dans une entreprise de notre taille. Il apporte aux salariés des droits nouveaux (comme le droit à la déconnexion) qui répondent aux nouvelles contraintes générées par le digital.
Dans un premier temps, la CGT avait dénoncé la signature de cet accord. La direction refusait d’aborder la question de fond posée par cette transformation, celle des gains de productivité.
Suite à cette dénonciation, un nouvel accord a été négocié et signé par la CGT.
Nous avons aussi obtenu une expertise qui permet d’établir la nature réelle des gains produits par le digital et des gains potentiels à venir.

Orange au cœur de la transformation numérique

Beaucoup de rapports existent sur le sujet ; certains prédisent que la moitié des métiers vont disparaître, d’autres parlent d’à peine 10% (OCDE). En réalité, tout comme ce fût le cas pour l’informatique, une part de fantasme naît avec l’arrivée de nouvelles technologies. La nature des chocs provoqués est très variable selon le type d’activité concerné…
À Orange, l’impact risque donc d’être élevé. Les salariés vivent déjà une transformation au quotidien avec l’arrivée de nouvelles formes d’organisation du travail, de nouveaux outils, le télétravail, l’automatisation grandissante.

L’expertise se met en place

La dématérialisation dans le domaine client, la virtualisation des réseaux, l’organisation du travail en mode AGILE, le digital labor (tâche réalisée par le client lui-même) sont autant de conséquences très diverses du digital et dont les gains de productivité ne peuvent pas se mesurer avec un modèle pré établi.
L’expertise définie par l’accord, a débuté le 9 octobre 2017. C’est le cabinet SOFRECOM qui réalise ces travaux.
Comme la CGT le demandait, cette expertise permettra une analyse activité par activité, au plus près du terrain, pour déterminer avec précision les gains réalisés par type d’activité. C’est probablement dans la relation client, là où il semble que les gains soient le plus faciles à quantifier et là où les salariés sont les plus nombreux, que les travaux commenceront.

Gains de productivité pour qui et pour quoi ?

Évidemment cette question des gains générés par le numérique est très politique, car elle entraine inévitablement une interrogation sur sa répartition. Vont-ils améliorer l’EBITDA (marge du Groupe)? Servent-ils à l’investissement ? Comment sont-ils redistribués vers le personnel et à quelle hauteur ?
La CGT milite pour que l’homme ne devienne pas esclave de la machine et qu’au contraire les outils numériques améliorent les conditions de travail. Nous estimons qu’il faut garder une place pour la relation humaine, que ce soit à l’intérieur de l’entreprise mais aussi vis-à-vis de nos clients. Si le numérique réorganise le travail et l’activité, soit en la réduisant, soit en en créant de nouvelles, il est surtout l’occasion d’envisager de nouvelles réduction du temps de travail permettant ainsi de travailler tous et dans de meilleurs conditions.
Depuis la 1ere révolution industrielle, les progrès techniques se sont toujours accompagnés de progrès sociaux, avec notamment avec la baisse de la durée légale du temps de travail.
Les gains du numérique doivent aussi permettre d’obtenirplus de temps de formation, indispensable pour appréhender ces évolutions. Une politique ambitieuse en matière de promotion et de reconnaissance des qualifications doit également être mise en œuvre.

Ensemble décidons le progrès social

La CGT a permis que cette expertise existe. C’est la 1ere fois qu’une entreprise de la taille d’Orange accepte une étude sur ce sujet. Dans cet accord nous n’avons gagné que la possibilité de réaliser un diagnostic.
Les résultats de cette étude devront faire l’objet d’un débat au sein de notre entreprise sur la répartition de ces gains. L’investissement de tout un chacun dans ce débat pour peser sur les décisions de l’entreprise, permettra que le progrès scientifique puisse être synonyme de progrès social.
Les enjeux économiques et sociaux du numérique sont liés. Plus ces gains seront distribués, en faveur des salariés, meilleurs seront les salaires avec l’attribution, en autre du 13e MOIS. Ces gains doivent permettre notamment le passage aux 32h, l’amélioration des conditions de travail et des politiques de l’emploi. C’est de manière constructive et efficace que la CGT a permis d’aborder la question des gains de productivité à Orange ; c’est le sens de notre démarche.

 

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Égalité professionnelle

Accord égalité professionnelle : La Direction désavouée !

Aucune Organisation syndicale ne signe, la CGT exige la poursuite des négociations !

Depuis 2011, la CGT refuse de signer l’accord égalité professionnelle à Orange. Le motif est toujours le même, l’entreprise signe des accords qu’elle ne respecte pas ! Elle se sert uniquement des signatures des organisations syndicales pour remporter ses « précieux labels » ! Les organisations syndicales ne sont pas là pour aider la direction dans sa communication mais pour défendre les intérêts des femmes et des hommes de notre entreprise ! La CGT se félicite d’avoir été suivie dans sa démarche par toutes les autres organisations syndicales !

Un bilan de l’accord 2014-2017 aux chiffres révélateurs !

  • La différence de la rémunération moyenne brute entre les femmes et les hommes est de 7,9 % soit 3 864 euros annuel.
  • Le taux de recrutement féminin en CDI est passé de 32,8 % fin 2013 à 28,3 % fin 2016 alors que le taux de recrutement féminin en CDD est de 52,7 % !

Un accord 2017 – 2020 au rabais !

L’entreprise s’engage sur un taux de féminisation de l’entreprise à 37.5 % à l’horizon de 2020. Chiffre impossible à tenir au vu du nombre de départ des femmes dans les 3 prochaines années et du peu de recrutement !

  • Elle s’engage à passer au taux de 35% de recrutement féminin en CDI, mais ne propose aucune mesure supplémentaire pour y parvenir !
  • Pour ce qui est des promotions ou évolution de carrière, quasiment tout est renvoyé à l’application de l’accord reconnaissance des compétences ! Accord qui ne prévoit rien de chiffré sur l’égalité pro et ne propose rien d’autre que de la vigilance !
  • Elle intègre dans l’accord les « dons de jours de congés » pour enfants et conjoints gravement malade et l’élargie aux ascendants !Elle aurait même pu l’étendre davantage puisque les dons sont faits uniquement par les salariés et qu’elle refuse de les abonder !

A la demande de la CGT, l’entreprise a enfin retiré de l’accord, le préalable d’un dépôt de plainte, à toute intervention de l’entreprise pour secourir les femmes victimes de violences conjugales !

A l’heure où les femmes osent enfin dénoncer leur mal-être, et parfois même leur bourreau, comment accepter qu’une entreprise comme Orange qui se dit socialement responsable puisse proposer un accord inférieur au précédent ?

La CGT demande la réouverture immédiate des négociations et refuse la mise en place d’un plan d’action unilatéral de l’entreprise!

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PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

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