ACTUALITÉS

Communiqués de presse

Comptes du premier semestre 2017

Nombre de clients et chiffre d’affaires en hausse, mais poursuite des destructions massives d’emplois.

Comment se réjouir des bonnes performances commerciales (chiffre d’affaires en légère hausse +1%, nombre de clients en hausse, bénéfices importants…) quand l’augmentation du taux de marge est essentiellement obtenue par la baisse des frais de personnel (-155 M) et la destruction de 3 810 € emplois dans le groupe dont 3 200 en France ?
Les salariés ne bénéficient que très peu de ces bons résultats (l’enveloppe NAO reste microscopique, et les trajectoires de réduction d’emploi ne sont pas remises en cause par ces résultats). La digitalisation (automatisation des taches, e-commerce, amélioration des processus clients …) est présentée comme l’une des principales sources de gains de productivité générant 1 point de marge d’EBITDA. Pour la CGT, la direction doit comme le prévoit l’accord sur le numérique engager une négociation avec les organisations syndicales pour discuter, sans attendre, de la répartition de ces gains de productivité (embauche, rémunération, conditions de travail, réduction du temps de travail…..).
L’argent existe pour une autre répartition des richesses.
Les 155 M€ dégagés par « le plan d’efficacité opérationnelle » ainsi que les 830M€ de bénéfices doivent revenir aux salariés. Plutôt que d’augmenter les dividendes de+ 200 M€ (1,5à 1,7Mds), il faut réduire les frais financiers, avoir une gestion encore plus prudente des actifs financiers (cf, la perte dans les comptes de 349M€ liée à la dépréciation de l’action BT) et investir plus dans l’emploi, les salaires, l’investissement.
La négociation en cours notamment sur le contrat santé pour les fonctionnaires doit aller au delà du budget actuel de la prime et ne doit pas avoir d’impact négatif pour les retraités.
Les difficultés rencontrées par exemple par les salariés travaillant dans le bas de marché entreprise (Pro et Pme) en ce qui concerne le dysfonctionnement du SI (Come entre autre) et les nouvelles injonctions réglementaires de l’ARCEP (Compliance) se traduisent par une désorganisation des services, des inquiétudes et un sentiment de gâchis, de perte compétence et d’inutilité puisque désormais les salariés ne peuvent plus gérer les pannes de bout en bout, ni se servir de leurs applications informatiques traditionnelles. On leur demande de s’en remettre à une plateforme extérieure pour dépanner les clients ce qui rallonge les délais de réponse.

 

Il est urgent que la direction entende et réponde aux revendications des salariés : reconnaisse des qualifications pour l’ensemble des salariés, de meilleurs déroulements de carrières, de meilleurs salaires et moins de pénibilité. Il est urgent que la direction revoie à la hausse pour le deuxième semestre le nombre de recrutements en lien avec les départs.
Au plan général, Les entreprises auraient plus intérêt de travailler à améliorer le sort de leurs salariés que de faire de la surenchère pour remettre en cause des pans entier du code du travail. Les attaques contre le monde du travail (précarisation de l’emploi, gel du point d’indice, baisse des APL) vont augmenter la précarité, dégrader le pouvoir d’achat des ménages et au final le chiffre d’affaires des entreprises. La CGT demande l’ouverture de véritables négociations pour construire un code du travail du 21ème siècle se traduisant par des avancées sociales.
Elle appelle les salariés à se mobiliser sur tous les lieux de travaill le 12 septembre prochain.

Lire la suite

Actions

Élections Professionnelles 2017 : Être candidat CGT

Du 7 au 9 novembre 2017 auront lieu par vote électronique, les élections pour renouveler les élus aux Comités d’Etablissements (CE) et vos Délégués du Personnel (DP) sur l’UES Orange (Orange SA, Orange PorteàPorte et Orange Caraïbes).
La CGT vous sollicite pour être candidats.
L’enjeu de ces élections est important. Après le vote de la Loi travail et ses conséquences, notamment l’abandon de la hiérarchie des normes, la CGT veut s’engager avec vous pour combattre tous les reculs sur nos droits et en conquérir de nouveaux.
Ces élections vont déterminer la représentativité de chaque organisation syndicale et donc celle de la CGT, aujourd’hui à 20,1% dans l’UES Orange.
Le poids de la CGT dans l’entreprise est essentiel pour :

 

  • rassembler tous les salariés,
  • porter des propositions alternatives aux choix stratégiques de la direction,
  • construire avec les salariés des luttes collectives qui permettent de gagner sur toutes les revendications.

Etre candidats, c’est donner plus de force à la CGT, premier syndicat de France, indépendant des directions.
Etre candidats CGT, c’est partager les valeurs de solidarité et de progrès social au service de tous les salariés quelles que soient leurs catégories, leurs métiers.
Etre candidats CGT, c’est permettre d’avoir des listes partout et donner la possibilité de voter CGT à tous les salariés.
Etre candidats CGT, c’est bénéficier du savoir-faire et de l’expérience de l’organisation syndicale, qui forme ses élus et ne les laisse pas seuls face à la direction.

Vous trouverez à la dernière page du dépliant à télécharger, un bulletin de candidature à nous retourner ou à remettre directement à un militant de la CGT.

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 7 au 9 novembre 2017 »

En complément…

Lire la suite

Rémunération / Carrière

Une refonte des métiers pour tirer la reconnaissance vers le bas !

Mise en oeuvre de l’accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications : Les craintes, qui ont conduit la CGT à ne pas signer cet accord en février, se confirment !

Le 22 juin dernier s’est tenu le 1er comité technique d’évolution des métiers où la direction a présenté le calendrier et la méthodologie de mise en oeuvre de l’accord reconnaissance des compétences et des qualifications. C’est au sein de ce comité technique que les filières métiers doivent simplifier le référentiel métiers (pour passer de 385 à 120 environ), définir les niveaux de compétences, les modalités de changement de paliers (de base, opérationnel, avancé, référent) qui permettront les attributions des mesures emploi compétences (MEC) et promotions.

Pour la présentation des 2 premiers chantiers nationaux (métier de chargé d’affaires et d’intégrateur qualifieur valideur), au-delà d’une simplification du référentiel métier, il s’agit plutôt d’une transformation des métiers façon GPEC avec fusion des métiers. L’entreprise tentant d’en minimiser la complexité et les conditions d’exercice actuelles.

Le comité technique d’evolution des métiers renvoi à certaines directions Orange et divisions l’étude de ces métiers au sein d’un pilote pluridisciplinaire sans concertation ni négociation avec les organisations syndicales.

Pour la CGT, le message envoyé par la direction est clair !

L’accord reconnaissance des Compétences et des qualifications est une opportunité pour la direction d’augmenter la polyvalence, de durcir les conditions d’accès à la reconnaissance en complexifiant les métiers. Elle ne veut veut pas tenir compte des évolutions déjà en cours des organisations de travail liées au manque d’effectif et à l’utilisation des outils numériques.

 

Ce que la CGT revendique :

  • l’ouverture d’une négociation nationale et locale sur l’étude des métiers cités
  • le positionnement du métier de CAFF à minima en D et D-bis vu l’importante évolution et complexification du métier ces 10 dernières années
  • le positionnement des métiers intégrateur à minima en E et F pour offrir des perspectives de carrières
  • une reconnaissance collective pour tous compte-tenu des efforts passés et demandés
  • l’application de l’article 1.3 de l’accord avec passage en D-Bis de tous les CAFF et E de tous les intégrateurs qualifieurs métrologues qui n’ont pas bénéficié d’une promotion depuis plus de 10 ans.
  • la reconnaissance des formations qualifiantes
  • une reconnaissance collective systématique à chaque évolution du métier.

Pour plus de détail sur la vison de l’entreprise sur les métiers de chargés d’affaires et ceux d’intégration, validation et qualification, téléchargez notre tract.

@illustration fotomélia

Lire la suite

Actions

Loi travail XXL : En marche...vers la précarité

Le 12 septembre, mobilisons-nous pour un code du travail du 21ème siècle !

Le gouvernement s’est lancé, cet été, dans une nouvelle réforme du code du travail par ordonnances.

Outre le fait qu’il s’agisse ni plus ni moins d’un déni de démocratie (pas de place pour le débat), nous sommes confrontés à une réforme antisociale tant voulue par le MEDEF. On comprend pourquoi Pierre Gattaz a déclaré « être sur un nuage ».

Encore une fois ce sont les salariés qui sont sacrifiés et servent de variable d’ajustement à l’appétit sans fin de la finance. Pendant que le gouvernement s’attaque au monde du travail, les patrons s’en mettent pleins les poches. Crise ? Vous avez dit crise ? Pas pour tout le monde, les profits des entreprises du CAC 40 ont bondi de 32,6% à près de 70 milliards !

Cette nouvelle attaque XXL du code du travail va précariser les salariés et laisser une liberté d’agir, comme bon leur semble, aux employeurs. Nous nous dirigeons vers un code du travail dans chaque entreprise (primauté à l’accord d’entreprise), l’accroissement du dumping social (possibilité de choisir la branche à laquelle l’entreprise va être rattachée), la précarisation des contrats de travail (CDI de projet) et la facilité donnée aux employeurs pour licencier.

Cette loi travail XXL, tout comme la loi El Khomri, ne répond pas aux aspirations fortes exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et à la sécurité.
Pour la CGT, cette nouvelle attaque du monde du travail est non seulement un cadeau au patronat, mais aussi un leurre qui ne résoudra pas les enjeux économiques auxquels notre pays doit faire face.

D’ailleurs d’après une étude de l’INSEE, le premier frein à l’embauche pour les entreprises n’est pas le code du travail mais l’incertitude liée au carnet de commandes.

Il est urgent d’arrêter de s’en prendre sans vergogne à ceux qui créent les richesses par leur travail, mais plutôt de se tourner vers ceux qui captent ces richesses à leur seul et unique profit.

Le gouvernement de l’ « empereur Macron », à la solde du patronat, doit immédiatement mettre un terme à sa réforme par ordonnances et enfin prendre en compte les propositions alternatives, notamment celles de la CGT.

C’est pourquoi la CGT FAPT appelle l’ensemble des personnels d’Orange à se mobiliser et agir le mardi 12 septembre 2017, sous quelques formes que ce soient afin de construire ensemble, et à partir de vos revendications, les conditions pour conquérir un code du travail du 21ème siècle offrant de nouvelles garanties et protections collectives.

Il ne peut y avoir de protections individuelles sans protections collectives.

Le mardi 12 septembre 2017, marchons…..vers le progrès social !

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

En complément…

Lire la suite

Les infos du CSEC Orange

CCUES des 4 et 5 juillet

Emplois : passer de 7000 à 8000 recrutements c’est nécessaire et possible tout de suite !

Explore 2020, c’est déjà 1,7 milliard d’économies fin 2016, sur les 3 milliards prévus d’ici 2018. Cela se traduit par le non remplacement des départs à la retraite, le recours à la sous-traitance qui engendre du dumping social, la réorganisation du travail avec la mutualisation, la poly compétence, l’optimisation du parc immobilier, la concentration des activités sur les grandes métropoles, et une productivité en hausse.
La GPEC colle donc totalement à ce plan d’économie. Au lieu de l’évaluation de l’activité globale prévisible pour répondre aux besoins des clients, seule est réalisée l’estimation de la force au travail interne et externe nécessaire pour la partie de l’activité que la direction a décidé de traiter .
La direction table sur une baisse des appels de 18% en 2017 et 33% en 2020, 12% par an côté boutiques. Ces prévisions sont réalisées à partir de SVI qui ne permet pas d’avoir toujours une réponse, par la digitalisation à marche forcée, par la fermeture des boutiques de proximité etc… laissant de côté toute une partie de la clientèle. Par le passé ces prévisions de baisse d’activité se sont avérées erronées, et l’appel aux heures supplémentaires représentent plus de 400 ETPCDI chaque année.
Côté emploi au niveau de l’UES entre 2016 et 2021 c’est -17 170 ETPCDI soit -23%. Les domaines les plus touchés sont l’intervention avec -35% et la relation clients GP avec -30%.
Les nouvelles règles (décision ARCEP) remettent en cause le traitement du client de bout en bout. En effet pour la partie cuivre Orange a l’obligation de séparer la partie technique de la partie commerciale pour être à égalité avec les autres opérateurs.
Pour le marché Entreprise, PRO et PME aujourd’hui et peut-être grand public demain, c’est un grand changement dans la façon de travailler. Pour autant dans la GPEC nous ne voyons rien à ce sujet.
La CGT déplore aussi que la direction d’IMT se concentre sur la recherche opérationnelle au détriment de la recherche fondamentale qui pourtant était un fleuron de l’entreprise, reconnue mondialement.
La GPEC 2016/2018 prévoyait une fourchette de l’écart des besoins entre 6 000 et 8 000 EPTCDI pour l’UES. Sous la pression et notamment celle de la CGT, la direction est passée de 6000 à 7000 recrutements pour le groupe.
Aujourd’hui, vu les chiffres exposés dans cette GPEC, les éléments non pris en compte, l’activité qui baisse moins vite que la baisse des effectifs, la CGT estime que le compte n’y est pas.
La CGT demande le recrutement à minima de 1 000 CDI supplémentaires d’ici à 2018.

À l’ordre du jour ce mois-ci :

  • Valeur ajoutée et productivité : Réclamons notre dû !
  • Fermeture du 12 et externalisation des activités.
  • Peche : prise en charge client exemplaire. Ça vous parle ?
  • Santé et prévention : danger !

En complément…

Lire la suite