ACTUALITÉS

Vie au travail

Crise sociale 2007/2010 à France Télécom : Orange met en place un fond d’indemnisation.

La direction d’Orange a décidé, à la demande des organisations syndicales dont la CGT, de mettre en place un fond d’indemnisations pour les salariés de l’entreprise et leurs ayants droits qui s’estiment victime d’un préjudice pendant la période dite « de la crise sociale » de 2007 à 2010 à France Télécom. Tout en sachant que les personnes qui auraient aussi eu des préjudices avant ou après la période 2007/2010 peuvent aussi saisir la commission d’indemnisation.

Qui peut saisir cette commission ?

Tous les salariés de France Télécom/ Orange encore en activité ou en retraite ou leurs ayants droits. C’est une démarche individuelle, les sollicitations collectives ne seront pas étudier.

Comment saisir cette commission ?

Chaque personne concernée peut saisir cette commission
-soit directement en allant sur le site : https://portailrh.sso.infra.ftgroup/comite-de-suivi-et-de-reparation1
-soit en en se faisant accompagné par une organisation syndicale via un Délégué Syndical Central.

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Le statut fonctionnaire

PPCR, revalorisation des grilles indiciaires: des avancées, mais...

Alors que la phase 2 du PPCR (Parcours Professionnel des Carrières et des Rémunérations) avait été annoncée pour une application au T1 2018 lors du Conseil Paritaire du 8 Septembre 2016, il aura fallu attendre septembre 2019 pour que le Conseil des Questions Statutaire (ex-Conseil Paritaire) soit réuni pour une présentation des décrets relatifs à la revalorisation des grilles indiciaires.

La CGT a en permanence aiguillonné la Direction d’Orange pour qu’enfin les fonctionnaires d’Orange bénéficient, comme tous les autres fonctionnaires d’Etat, de la revalorisation des grilles indiciaires embarquée dans la phase 2 du PPCR.
La CGT a été la seule Organisation syndicale à vous proposer la signature d’une pétition pour pousser la Direction, à tous les niveaux, pour qu’elle pèse de toute son influence auprès des services du ministère de tutelle (et jusqu’au ministre DUSSOP) et qu’enfin les fonctionnaires puissent bénéficier de grilles indiciaires revalorisées.

 

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Actions

Élections CSE 2019 à Orange

Exit résignation et fatalisme ! Je suis cadre, je me syndique, je candidate aux IRP !

Dans un contexte marqué par la révolution numérique et les bouleversements de l’organisation du travail et du management, les relations professionnelles sont malmenées. Nous sommes souvent contraints d’appliquer des décisions qui entrent en conflit avec nos valeurs et notre éthique. Parallèlement, nos qualifications sont de moins en moins reconnues. Notre sur-implication est jugée « naturelle », laissant peu de place à l’équilibre vie privée-vie professionnelle. Enfin le déroulement de carrière se dessine comme une perspective aléatoire.

Qu’est-ce que l’Union Fédérale des Cadres de la CGT ?

Afin de rassembler les cadres syndiqué.e.s la CGT-FAPT s’est dotée, en 1975, de l’Union Fédérale des Cadres. Dans chaque département une section spécifique permet aux cadres d’échanger, de débattre, de définir des revendications et des formes d’actions en phase avec les réalités. C’est le lien de proximité où les enjeux du monde du travail de demain se discutent, souvent avec l’apport d’intervenants externes.

Se syndiquer à la CGT c’est ?

  • Refuser l’isolement ;
  • Participer à ouvrir des perspectives de progrès social, économique et environnemental pour mieux vivre et mieux vivre son travail ;
  • Bénéficier de l’accompagnement et de la solidarité ;
  • Participer aux prises de décision ;
  • Faire valoir ses idées et opinions dans le débat et participer à la démocratie syndicale en fonction de sa disponibilité et de ses envies ;
  • Recevoir toutes les informations utiles (presse syndicale, newsletters,…)

Est-ce que mon employeur sera informé ?

En aucun cas, la CGT ne communique ni ne transmet d’informations sur ses adhérents.

Se syndiquer, c’est cotiser ?

Le système de cotisations repose sur un principe de financement nécessaire pour se donner les moyens de l’action collective. 66 % du montant annuel des cotisations versées donne lieu à un crédit d’impôt. La cotisation sert à l’expression et au fonctionnement de l’organisation (tracts, affiches, formations syndicales, réunions…) Elle contribue au financement solidaire de la CGT à travers ses organisations ainsi qu’à la solidarité avec des secteurs en lutte. Enfin elle participe de l’indépendance de la CGT vis-à-vis des entreprises des partis politiques, de l’Etat et de groupes de pression.

Candidat·e CGT c’est ?

  • Plus d’implication pour le respect de chacune et chacun dans les choix de l’entreprise ;
  • Porter et défendre les réclamations individuelles et collectives de ses collègues de travail ;
  • Pouvoir devenir l’élu de proximité en m’appuyant sur l’expérience et le collectif de la CGT, une organisation solide et reconnue ;
  • Agir pour le respect des textes et accords existants et pour l’obtention de nouveaux droits dans l’intéret collectif.

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 19 au 21 novembre 2019 »

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Cadre

Allocations chômage : un écran de fumée !

Les cadres boucs émissaires

Le gouvernement souhaite faire des économies de bouts de chandelle tout en préservant le patronat. Les cadres sont donc les parfaits boucs émissaires pour détourner les salariés des réels enjeux et imposer de nouvelles réformes à tous le salariat.
La dégressivité de l’assurance chômage pour les cadres est tout particulièrement injuste et ne correspond pas à la réalité du mode de financement du système. Comme d’habitude les cadres font les frais des expérimentations des apprentis sorciers de notre gouvernement. La prochaine étape sera bien entendu la généralisation à tout le salariat sous couvert d’équité.

Diviser pour mieux régner.

Pour justifier cette mesure, le gouvernement prétend que les cadres sont « favorisés » car le montant « trop généreux » de leurs allocations chômage ne les inciterait pas à chercher un emploi. Pourtant, le gouvernement a déjà mis en place des moyens coercitifs drastiques pour imposer à tous les privés d’emplois d’accepter tout et n’importe quoi. Un salarié privé d’emploi ne peut refuser plus de deux offres « raisonnables », entendez par là des offres qui ne correspondent ni aux qualifications, ni au niveau de rémunérations précédent et qui peuvent être sur une région géographique éloignée. Ceci impose aux cadres de prendre un emploi non qualifié au détriment des autres. Tout est bon pour créer des boucs émissaires au sein du salariat pour l’inciter à se diviser.

Vers une perte du maintien de niveau de vie.

En plafonnant les allocations, le régime qui donnait droit au maintien du niveau de vie pendant la recherche d’un nouvel emploi devient un filet de sécurité minimum avec des indemnités plafonnées et conditionnées. Pour maintenir leur niveau de vie, celles et ceux qui en ont les moyens seront renvoyés vers les assureurs privés. Cadres, nous refusons de servir de boucs émissaires et nous voulons continuer à financer et à bénéficier d’un système de protection sociale solidaire ! Nous signons la pétition commune UGICT-CGT, CFE-CGC pour défendre notre modèle de protection sociale en flashant le code joint au tract que vous pouvez télécharger ci-dessous.

Perdant – perdant

Les nouvelles règles vont exclure environ 500 000 personnes. Cependant le nombre de perdants est bien plus grand ! Les indemnités vont être réduites dès le 1er jour pour les travailleurs précaires et à partir du 7e mois pour les cadres. Alors que le gouvernement annonce 250 000 personnes impactées, l’UNEDIC considère que le nombre de perdants serait d’au moins 1 200 000.

Infox (Fake news)

Le gouvernement affirme que Pôle emploi publie actuellement 688 000 offres et annuellement 37 millions d’offres. Si on peut effectivement trouver un peu moins de 700 000 offres d’emploi, la CGT a déjà démontré qu’une offre sur deux est illégale car ne respecte pas le code du travail et que 88 % sont en CDD dont un tiers de moins d’un jour. Depuis 2016, le nombre d’offres publiées par an a oscillé entre 7,4 et 7,5 millions. On est très loin des 37 millions annoncé !

La vérité des prix : les économies sont ailleurs !

Les cadres étant peu au chômage, leurs cotisations représentaient 42 % des ressources du régime alors que leurs allocations comptaient seulement pour 15 % des dépenses. Cette réforme ouvre la brèche pour détruire tout le système d’assurance chômage au profit des assureurs privés tout en préservant les plus riches. Elle participe également à la réforme en cours du statut cadre au profit d’un statut cadre par entreprise qui met en danger l’ensemble des cadres et qui orchestre le dumping social. Un cadre devra prouver continuellement sa loyauté envers l’entreprise qui lui aura octroyé ce statut, car sans système de solidarité, il aura des difficultés à rebondir en cas « d’accident de parcours ». Dans un système de solidarité et pour pérenniser l’assurance chômage, la CGT propose le déplafonnement des cotisations de façon à mettre les cadres dirigeants à contribution en instaurant des cotisations sur la part des salaires supérieurs à 13 500 € / mois. L’UNEDIC et la Cour Des Comptes ont démontré que cela dégagerait 700 millions d’euros de recettes. L’Union Fédérale des Cadres de la CGT FAPT propose une autre vision de la place des cadres dans l’entreprise qui ne peut se restreindre à être une simple courroie de transmission et revendique un rôle contributif et un pouvoir d’intervention des cadres sur les orientations stratégiques.

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Cadre

Retraite : la grande illusion !

Après deux ans de concertation, le gouvernement a dévoilé, le 18 juillet, son projet de réforme des retraites. Il propose que le futur « système universel » comprenne un « âge d’équilibre » à 64 ans assorti d’un système de décote/surcote, souhaitant inciter « au prolongement de l’activité »…

Sans ressources nouvelles, les pensions vont chuter.

Le gouvernement veut assurer le financement des retraites à moyens constants alors que nous savons que l’augmentation du nombre de retraités est estimé à 37% d’ici 2050. Quel sera le montant de notre pension ? À quel âge pourrons-nous partir en retraite avec une pension permettant le maintien du niveau de vie ? Il n’y a ni réponse à ces questions, ni simulation officielle de l’impact de la réforme. Toutes les générations nées à partir de 1963 seront concernées. Dès 2025, elles devront avoir cotisé, de fait, 172 trimestres et basculeront dans le système à point.

Un taux de pension qui se joue à la loterie.

Le gouvernement affiche le slogan : « un euro cotisé ouvrira les mêmes droits à retraite ». Peut-être… sauf que rien n’est dit sur le contenu même de ses droits. De plus nous ne sommes pas tous en mesure de cotiser tout au long de notre vie (études, maladie, chômage, congé parental, etc.) quid des solidarités ? Enfin, ne soyons pas naïfs la valeur du point sera amenée à fluctuer et le montant de la retraite avec. Aujourd’hui les pensions représentent en moyenne 61 % du salaire moyen. Le montant des pensions dans le nouveau système ne sera défini qu’au moment du départ, en fonction de l’espérance de vie de sa génération et de la situation économique. Faisons tout de suite une simulation grâce au site de l’UGICT-CGT en flashant le code joint au tract que vous pouvez télécharger ci-dessous.

Pour les cadres, c’est le déclassement !

Avec la prise en compte de l’ensemble de la carrière au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou des 6 derniers mois dans le public, celles et ceux qui ont eu des carrières ascendantes seront particulièrement perdants.
Ceci sera renforcé par la fin des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO, et par la limitation à 3 plafonds de la Sécurité sociale (contre 8 actuellement) des salaires pris en compte.

Les grands gagnants seront les assureurs et les banquiers

Pour les cadres, si le système par points ne garantit plus le maintien du niveau de vie, celles et ceux qui en ont la capacité se tourneront vers l’épargne individuelle et la capitalisation, au détriment du financement de notre système solidaire par répartition. Au risque de perdre leur retraite en bourse.

La France dégage de plus en plus de richesses. L’équation est donc simple: partageons les richesses pour répondre aux besoins et augmentons le niveau de pension.

La CGT propose :

  • D’augmenter les salaires du privé comme du public, d’imposer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, de mener une politique de développement de l’emploi durable et de qualité. Cela rapporterait 38 milliards d’euros pour les retraites.
  • De soumettre à cotisation les primes des fonctionnaires et tous les éléments de rémunération du secteur privé, de supprimer le plafonnement des cotisations des salaires et de supprimer les exonérations fiscales. Cela rapporterait 36 milliards d’euros pour les retraites.
  • De taxer les revenus financiers, les GAFAM et de lutter contre l’évasion fiscale. Cela rapporterait 20 milliards d’euros pour les retraites.

À cela s’ajoute la nécessité que tous les fonds mobilisés, ou en réserve pour assurer la pérennité du système de retraite, soient réalisés sous la forme d’investissements socialement responsables sous le contrôle d’un pôle financier public.
38 milliards+36 milliards+20 milliards=94 milliards d’euros consacrés aux retraites. C’est plus qu’il n’en faut pour assurer sa pérennité ! C’est donc une question de choix politique !

Stoppons la régression sociale !
Mobilisons-nous le 24 septembre !

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n°39 Septembre-novembre 2023

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