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Covid-19 : La CGT écrit au PDG d'Orange pour la suppression du dividende

Monsieur le Président Directeur Général,

Notre pays à l’instar du reste du monde connait une crise sanitaire sans précédent. Assurément, il y aura un avant et un après Covid-19. Si les revenus d’Orange sont pour une bonne part des revenus récurrents, l’entreprise ne sera pas épargnée par les effets de cette crise sanitaire. D’une part pour des raisons macro-économiques car le scenario d’une entrée en récession est déjà acté. D’autres part, parce que de nombreux défauts de paiement sont à prévoir, notamment sur le marché pro-pme.

La CGT demande qu’Orange renonce à verser le solde du dividende 2019 de 40 centimes (soit près de 1,3 milliard d’euros) prévu en Juin, mais également qu’une réflexion sur le versement du dividende 2020 (soit près de 2 milliards d’euros) soit engagée à la fin de cette crise.

Nous vous demandons de prendre cette décision à plusieurs titres :

  • Pour préserver les capacités financières d’Orange afin de faire face aux conséquences éventuelles de cette crise sans précédent. Faire ce choix, c’est garantir l’avenir de notre entreprise.
  • Parce que les entreprises les plus robustes devront participer à la solidarité nationale, notamment vis à vis des entreprises les plus fragiles de notre secteur, mais indispensables à son fonctionnement : nos sous-traitants.
  • Parce que la solidarité et l’effort doivent être partagé, aussi bien pendant cette période qu’après. On ne peut demander à des salariés de risquer leurs vies et celles de leurs familles, demander aux salariés des efforts supplémentaires après cette crise sans contrepartie. Ce n’est pas entendable.

A plusieurs reprises, vous avez fait appel aux valeurs de service public dans vos interventions dans le cadre de la gestion de cette crise sanitaire. Le service public c’est le dévouement au service d’un bien commun, pas aux profits d’intérêts particuliers. La neutralisation du dividende versée en Juin serait un premier un signal extrêmement positif et mobilisateur.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre parfaite considération.

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Vie au travail

Coronavirus : Lettre ouverte à la directrice d'Orange France

Nous, l’ensemble des Organisations Syndicales du Groupe Orange, prenons acte des mesures gouvernementales afin de ralentir la propagation du virus Covid-19. Les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.

Nous avons aussi pris connaissance de l’évolution de l’arrêté ministériel, ce 16 mars matin. Il précise effectivement que les activités telco sont essentielles et ainsi que les commerces de détail de matériel de télécommunication « peuvent » (et non pas doivent) rester ouverts.

Les Organisations Syndicales du Groupe ont bien conscience que les activités télécoms sont critiques afin d’assurer la sécurité et l’accès à l’information dans la nation. Mais nous faisons bien la différence entre le commercial et les nécessités de continuité de services du réseau.

Ainsi, si nous avons bien noté les mesures de protection que vous souhaitez mettre en place afin d’assurer la sécurité des salariés face aux clients, en particulier pour les techniciens d’interventions et les conseillers en Boutiques, nous sommes inquiets par rapport aux mesures de sécurité envisagées pour les personnels concernés.
En effet, les salariés nous ont fait part de leurs craintes et de leurs incompréhensions quant aux ordres et contre-ordres dont ils ont fait l’objet tout le week-end. Ils dénoncent leur mise en danger alors que la grande majorité de l’entreprise va être en télétravail.

L’ensemble des organisations syndicales tire le signal d’alarme : les conditions de sécurité aujourd’hui ne sont pas réunies, les mesures de protection nécessaires ne sont pas déployées sur le terrain et donc la sécurité des salariés n’est pas assurée.
Les équipements de sécurité ne sont globalement ni présents en boutique ni pour les techniciens. Les consignes sont différentes en fonction des territoires et génèrent interrogations et inquiétudes.

Si l’entreprise ne fournissait pas l’ensemble des protections requises et maintenait l’ouverture des boutiques, elle ne respecterait pas ses obligations en matière de santé au travail.

En conséquence, l’ensemble des organisations syndicales vous demande de garder la totalité des boutiques fermées en France Métropolitaine, aux Antilles-Guyane, à la Réunion Mayotte, en Corse, qu’elles soient Orange Maison Mère ou Générale de Téléphone.

Nous vous demandons de limiter les interventions des techniciens, sur la base du volontariat, à du SAV nécessaire à l’activité professionnelle principalement dans les secteurs de la Défense, de la Santé et de l’Éducation.

Ce n’est pas parce que la mise en place des ordonnances Macron et des nouvelles instances de représentation est en cours de déploiement qu’il ne faut pas les impliquer. Nous vous demandons de présenter les PCA, les évolutions des Documents d’évaluation des Risques et de convoquer les CSEE afin que les CSSCT puissent organiser des visites de boutiques avant toute ouverture. Ce n’est pas parce que nous sommes face à des circonstances exceptionnelles qu’il faut faire fi du code du travail.

En attendant que vous preniez les bonnes mesures, nous vous prions de croire, Madame, en l’assurance de notre considération.

L’ensemble des organisations syndicales nationales du Groupe Orange

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ASC / Restauration

La CGT prend ses responsabilités afin de débloquer la situation du CSEC

Rappel de la situation
Depuis les élections professionnelles de Novembre 2019 à Orange, l’instance Comité Social et Economique Central (CSEC) qui doit être gérée par les organisations syndicales, n’est toujours pas mis en place. La raison vient du refus de la 1ère organisation syndicale d’Orange de prendre ses responsabilités au niveau du bureau du CSEC. C’est nier la démocratie issue de l’expression des salariés au travers des urnes.

Pendant que La CFE-CGC joue avec les nerfs des salariés d’Orange…

Le refus de la CFE-CGC d’assurer le secrétariat, a empêché la constitution d’un bureau au CSEC. Ce qui a comme conséquences de léser l’ensemble des salariés y compris le personnel du CSEC (ex CCUES), de bloquer les prestations pour les activités sociales et culturelles de la quasi-totalité des CSEE, et a permis à la direction d’établir unilatéralement les ordres du jour du CSEC. Ces petits calculs, de la part de la première organisation syndicale à Orange, consistant à pourrir la situation afin de remettre en cause la solidarité et la mutualisation des prestations, ont particulièrement irrité le personnel de l’entreprise.

…La CGT prend ses responsabilités et entre au bureau.
Pour la CGT, cette situation de blocage était devenue inacceptable. Il ne suffit pas d’adopter des postures lors des déclarations préalables en séance pour clamer « Agir dans l’intérêt des salariés ». Il faut joindre les actes aux mots. La CFE-CGC a préféré l’enlisement de la situation pour en tirer profit. Comme la CGT agit dans le seul intérêt du personnel, elle a pris ses responsabilités pour sortir de cette impasse. Pour la CGT, toutes les Organisations Syndicales (OS) représentatives ont leur place dans le bureau du CSEC pour porter la voix des salariés. Nous avons donc tenté de convaincre toutes les OS de respecter le choix des urnes et prendre leurs responsabilités au niveau du CSEC. En vain. Face au refus de la CFE/CGC et de SUD de rentrer au bureau, la CGT, la CFDT et FO ont décidé de constituer un bureau pour débloquer la situation. Le choix de ces deux OS de ne pas rentrer au bureau est d’autant plus surprenant que la direction de l’entreprise vient d’annoncer son nouveau plan stratégique et ses conséquences sur le personnel d’Orange.

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Rémunération / Carrière

Négociations salariales 2020- La priorité: Augmenter les salaires

La négociation salariale doit répondre aux attentes des salariés

La CGT a donné la parole aux salariés par le biais d’une consultation sur les salaires. Vous demandez :
-Une augmentation du pouvoir d’achat (87%)
-Des augmentations de salaire (90%)
-Des promotions (81%)
-La suppression des écarts salariaux femmes/hommes (93%)
Cette négociation doit être l’occasion de répondre à vos attentes exprimées au travers de ce questionnaire.

Vous avez également exprimé un fort mécontentement sur la mise en œuvre de l’accord ARCQ : la direction vous promettait monts et merveilles, or c’est une véritable désillusion. Avec des budgets contraints, la mise en place de quotas, la destruction des qualifications au profit du marchandage des compétences, la disparation de l’expérience, l’abandon des salariés non promus depuis plus de dix ans avec des requêtes sans suite.
ARCQ ne pouvait être qu’un fiasco. La CGT exige la remise à plat du système de reconnaissance à Orange afin d’en faire un axe prioritaire du plan stratégique « Engage 2020 ».

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EMPLOIS, SALAIRE ET RETRAITE, UN MÊME COMBAT

Les gouvernements successifs distribuent des Milliards d’euros aux entreprises sous forme de baisse de cotisations sociales, d’aides publiques et d’allégements fiscaux. Les entreprises préfèrent rémunérer généreusement les marchés financiers plutôt que le travail. Ces mêmes gouvernements et patrons attaquent de toutes parts notre modèle de protection sociale (sécurité sociale, chômage, retraite…), demandent aux salariés de faire des efforts et de renoncer à un modèle social auquel ils sont attachés.

La mobilisation actuelle contre le projet de réforme des retraites est l’occasion pour les salariés d’Orange d’exiger une autre répartition des richesses en faveur de la création d’emploi stables et qualifiés, de l’augmentation des salaires et d’un système de retraite par répartition et solidaire.

La CGT demande :

• Une augmentation collective de 6 % minimum pour tous, qui correspond aux gains de productivité induits par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice,
• Un 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles,
• la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »,
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements,
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions,
• La régularisation des 22 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
• Qu’aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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Inter-générationnel

Reforme des retraites

Les réponses aux questions que vous vous posez

Que l’on soit fonctionnaire ou salarié de droit privé, cadre, agent de maîtrise ou employé, nous sommes tous concernés par le projet de réforme des retraites. Le gouvernement, sous prétexte de la mise en place d’un système universel, veut changer radicalement le fonctionnement des retraites.
Ainsi, avec la retraite à point, l’exécutif veut faire évoluer les retraites vers un système que l’on pourrait qualifier « à cotisation définie», où ce que l’on versera chaque mois pour la retraite ne garantit pas ce que l’on touchera.
Actuellement, les règles sont plutôt claires, puisque c’est notre niveau de rémunération en activité qui détermine notre future retraite. Ce changement va mécaniquement faire beaucoup de perdants. Preuve en est, la manipulation des citoyens avec la mise en place de simulateurs, contestés par des collectifs d’économistes, qui font croire que tous le monde va y gagner, pour faire avaler la pilule.

D’autres solutions existent,

C’est pourquoi la CGT demande le retrait du projet de loi sur les retraites et l’ouverture de négociations afin d’améliorer le système de retraite actuel solidaire et par répartition. Notre système est reconnu comme un des meilleurs au monde, il a simplement besoin d’être amélioré avec notamment :

  • La prise en compte de la pénibilité, des années d’études, de la précarité, des périodes de formation et des aménagements de fin de carrière,
  • La création d’emplois stables et qualifiés,
  • Un montant de retraite garanti qui ne peut être inférieur au smic
  • Le départ à la retraite à taux plein à 60 ans pour toute carrière complète avec 75% du salaire de fin de carrière.

Pour permettre ces améliorations, la CGT propose :

  • La suppressions des aides et exonérations de cotisation (CICE,CIR…), qui sont inefficaces (65 milliards d’€ d’économies pour financer les système de retraite),
  • La mise à contribution des revenus financiers des entreprises (le CAC 40 a versé 61 milliards de dividendes aux actionnaires),
  • La lutte contre la fraude aux cotisations sociales (+de 10 milliards d’€ selon la cour des comptes) et l’évasion fiscale (+de 60 milliards d’€)
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes (gain estimé + de 5,5 milliards d’€),
  • L’augmentation des salaires.

Pour toutes ces raisons, mobilisons-nous pour gagner ensemble le retrait de ce projet de loi et l’ouverture de négociations pour renforcer le système de retraite par répartition et solidaire.

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PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

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Salaires : des négociations dans l'impasses

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