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Flash Cadres 786 : S'écouter pour agir

La communication interne à nos entreprises nous invite déjà à « enjamber » l’été, considérant comme acquises les réponses aux questions posées tout au long du printemps : la reconnaissance par le salaire, nos missions de service public, les moyens de les financer mais aussi le rôle et la place des cadres dans un moment où les attentes sociales s’expriment de manière très ancrée dans nos activités et bien au-delà. Il ne s’agit pas de disserter sur un problème de positionnement du gouvernement qui a fait le choix du déni et du dogme dans sa stratégie économique et sociale, mais au contraire de son décrochage, très net, avec l’opinion et le monde du travail.

La place des cadres dans l’organisation du travail et celle de la finalité des services publics dans la société sont 2 sujets emblématiques de la ligne de fracture. Situer la spécificité des salariés en responsabilités et/ou les plus qualifiés dans une approche restrictive est un vieux rêve du patronat, de la même manière que l’approche minimaliste d’un service universel sans cesse rogné est l’aboutissement des politiques publiques menées dans le pays depuis plusieurs années.

La CGT et son Ugict proposent que, sans attendre et de manière la plus large, le débat ait lieu sur ce que pourraient être les services publics de demain, la place des salariés chargés de les rendre et un statut cadre qui reconnaisse les responsabilités spécifiques à partir de droits individuels garantis collectivement. C’est aussi le sens que nous voulons donner aux initiatives unitaires qui se construisent à l’occasion de la journée nationale d’action du 28 juin prochain.

Le Président et la négociation
Suite aux négociations annuelles obligatoires chez Orange (NAO), le Président d’Orange répond aux organisations syndicales CGT, CFE-CGC, CFDT, FO et SUD qui n’ont pas signé l’accord et lui demandent la réouverture des discussions.
Dans ce courrier, il maintient sa position de n’accorder que +2,5 %, afin de préserver la capacité d’investissement et d’assurer l’avenir.
Au-delà du fait qu’il ne dit mot de la hausse des dividendes versés aux actionnaires (0,65 € par action au titre de 2017 versé en 2018 et annonce de 0,70 € par action au titre de l’exercice 2018, dont 0,30 € euro versé début décembre 2018), Stéphane Richard affiche ainsi une drôle de conception de la négociation qui semble devoir systématiquement aboutir à une acceptation des propositions de la direction.

Bis repetita placement
Orange vient de racheter 70 M€ d’actions pour provisionner son plan d’Attribution Gratuite d’Actions (AGA).
Lors des deux derniers plans, plus de 100 M€ ont disparu suite à la baisse du cours, augmentant inutilement la dette.
Le dernier s’est même transformé en reventes d’actions au personnel.
Ce plan, exonéré de cotisations sociales, immédiatement traduit par une baisse du budget des augmentations salariales dès 2018, est sujet à des critères qui ne dépendent pas du travail des salariés, mais d’une bonne ou mauvaise anticipation du cash-flow de la part des dirigeants.
Si 50% de l’AGA reste garantie, c’est seulement 36 actions pour les salariés, quels que soient leurs efforts, mais tout de même 1000 actions pour nos dirigeants, quelle que soit leur anticipation !

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Communiqués de presse

Crise sociale à France Télécom : la justice renvoie les premiers dirigeants en correctionnel.

Après plusieurs longues années d’instruction, les principaux dirigeants de France Télécom aux commandes de l’entreprise au moment de la crise sociale en 2009 viennent d’être renvoyés devant le tribunal correctionnel pour « harcèlement moral
organisé ». Même si la demande initiale portait sur un homicide involontaire, la CGT qui s’est portée partie civile prend acte de cette décision.

Il s’agit de rendre justice aux collègues qui ont perdu la vie à cause de leur travail, et à celles et ceux qui vivent encore avec les séquelles morales d’une organisation du travail déshumanisée à l’extrême, érigée au nom des contraintes économiques
du secteur. C’est aussi l’occasion de rappeler aux partisans de la rentabilité financière immédiate qu’on ne peut impunément faire passer la Bourse avant la vie. Rien ne doit justifier qu’un travailleur perde la vie en la gagnant.

La CGT rappelle que les logiques qui ont conduit à cette catastrophe humaine sont toujours à l’oeuvre aujourd’hui à Orange comme dans bon nombre d’entreprises. Elles se traduisent notamment par une augmentation du nombre de burnouts.

Les rapports de la médecine du travail et les enquêtes menées par le Comité National Hygiène Santé et Condition de Travail (CNHSCT) d’Orange auprès des salariés doivent alerter la direction d’Orange sur la dégradation des conditions de travail. Les restructurations incessantes, la décroissance des effectifs et l’augmentation de la charge de travail sont des facteurs de risques pour la santé et la sécurité des salariés.

Dans le secteur des télécoms, où dominent plus que jamais les stratégies financières aux détriments des logiques industrielles, les salariés restent réduits à de simples variables d’ajustement. Pour la CGT, le secteur doit faire table rase de cette logique financière. C’est pourquoi, la CGT revendique l’appropriation publique du secteur des télécommunications par un contrôle démocratique pour un véritable service public au service des usagers, permettant de garantir la proximité et l’égalité de traitement sur l’ensemble des territoires. Cette appropriation est aussi un moyen de préserver les intérêts des salariés et des usagers.

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Rémunération / Carrière

UAT : Projet AT demain

Les organisations syndicales étaient conviées à une séance de négociation portant sur l’accompagnement des Conseillers clients « ambassadeurs » dans le cadre de la mise en oeuvre de l’AT Demain. La CGT a profité de cette négociation pour réaffirmer sa position : l’accompagnement financier ne peut se limiter au seul périmètre des « ambassadeurs » mais doit bien concerner tous les salariés des UAT entrant dans le dispositif.

Refus de la Direction…
la CGT ne participera donc pas à la 2éme séance de négociation dont le seul objet sera de fixer le montant de l’accompagnement financier pour les seuls « ambassadeurs ».

Les conseillers qui vont entrer dans AT Demain, sont bien évidemment, eux aussi, demandeur d’une telle reconnaissance. Leurs compétences ne cessent de s’accumuler, téléphonie, internet, tv, fibre et aujourd’hui AT Demain.

Cette évolution de l’organisation va impacter une énième fois les salariés des UAT. Et ce ne sera pas seulement un changement de posture pour le conseiller comme la Direction essaye de nous le vendre. Le traitement des appels en réitération concentre des cas difficiles à traiter de par la complexité des dossiers ou de par l’insatisfaction qu’expriment les clients vis-à-vis des offres et produits d’Orange et de son SAV. L’expertise requise de la part des salariés est de ce fait plus importante, les temps de traitements des cas clients sont aussi plus longs et nécessitent une charge mentale plus forte. Le niveau de stress est également plus important car les conseillers doivent gérer beaucoup plus de situations conflictuelles. Le suivi des dossiers clients avec programmation des rappels est aussi une nouveauté pour la plupart des conseillers et demande une organisation différente de son travail.
UN ACCOMPAGNEMENT FINANCIER ET DES PROMOTIONS POUR TOUS LES SALARIES ENTRANT DANS AT DEMAIN

La nécessité d’avoir un collectif soudé est indispensable à la réussite de ce projet.
C’est pourquoi la CG T demande un accompagnement pour tous les salariés entrant dans l’AT Demain.
Ne reconnaitre que les ambassadeurs en ignorant les autres conseillers risque de mettre serieusement en peril ce collectif et donc la mise en place de l’AT Demain dans de bonnes conditions.
A l’heure où l’entreprise nous vante l’Accord Reconnaissance Compétences et Qualifications, c’est bien le souhait de tous les salariés entrant dans AT Demain de voir la Direction reconnaitre l’élargissement, une nouvelle fois de leurs compétences et de leurs qualifications.

Exigeons ensemble une mesure d’accompagnement financier et des promotions pour tous les salaries integrant le dispositif AT Demain

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Flash Cadres 785 : Première marée

Le 26 Mai dernier, à l’appel de plus de 60 organisations associatives, syndicales et politiques (CGT, Solidaires, FSU, EELV, PCF, FI, NPA, Attac, FCPE, Syndicat des Avocats de France…), 190 manifestations ont eu lieu partout en France, contre la politique du gouvernement et pour « l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Elles ont réuni 280 000 personnes dont 80 000 à Paris.

Le piège de la récupération politique a été évité. Syndicats, partis politiques, et associations ont défilé « en dehors et à côté », agrégeant les motifs de

Le 26 Mai dernier, à l’appel de plus de 60 organisations associatives, syndicales et politiques (CGT, Solidaires, FSU, EELV, PCF, FI, NPA, Attac, FCPE, Syndicat des Avocats de France…), 190 manifestations ont eu lieu partout en France, contre la politique du gouvernement et pour « l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Elles ont réuni 280 000 personnes dont 80 000 à Paris.

Le piège de la récupération politique a été évité. Syndicats, partis politiques, et associations ont défilé « en dehors et à côté », agrégeant les motifs de mécontentements en une mosaïque accablante pour le gouvernement et à peine un an après l’élection présidentielle : cheminots, électriciens et gaziers, avocats, parents d’élèves, étudiants, retraités, zadistes, migrants, personnels hospitaliers et de la santé, postiers, fonctionnaires et salariés du privé, d’Air France ou encore de Carrefour…

Nos médias ne manquent pas de titrer sur les « dictateurs » qui sévissent aux quatre coins de la planète, mais quel gouvernement démocratiquement élu peut-il se vanter d’accumuler autant de mécontentements, dans d’aussi larges couches de la population et en aussi peu de temps ? Dans quelle démocratie toute opposition se voit-elle, au mépris de tout débat, systématiquement réprimée avec une telle violence ?

Après ces manifestations, la question de poursuivre les rassemblements du samedi est posée. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, « L’avenir nous le dira ». Mais le message qu’il en retient, vaut également pour les cadres de nos entreprises : « il y a la possibilité de faire autrement que de toujours gagner moins, toujours travailler plus au profit de quelques-uns ».

C’est pas une flèche !
ARCQ, Accord sur la Reconnaissance des Compé-tences et des Qualifications, que la CGT n’a pas signé, base la reconnaissance sur la polyvalence et la poly-compétence qui, selon les signataires, pal-lieraient le manque de recrutement et satisferaient les besoins de « l’agilité ».
Les cadres qui espéraient une promotion seront déçus car tout le monde sera au niveau opération-nel de son métier rénové.
Le ranking et la concurrence entre salariés caracté-risent les nouvelles organisations du travail. Le diplôme, le statut et l’expérience ne suffisent plus pour être reconnu.
Ainsi, il faudrait accepter l’évaluation constante par ses managers, ses pairs, ses clients et …par soi-même. Pour combattre cette schizophrénie, la CGT propose aux cadres d’Orange de la rejoindre.

Exigeons une vraie négociation !
L’accord salarial proposé par Orange n’étant pas à la hauteur des attentes des personnels, aucune organisation syndicale ne l’a signé, et une majorité d’entre elles a demandé la réouverture des négo-ciations.
La direction répond par un Procès-Verbal de désaccord et une décision unilatérale… Curieuse façon de concevoir le dialogue social!
La CGT a publié une lettre ouverte au PDG d’Oran-ge rappelant les gains de productivité supérieurs à 5%.
Elle y exige des augmentations collectives d’au moins 5% pour tous, un budget pour la suppression des écarts salariaux, notamment Femmes/Hommes et la poursuite des mesures de rattrapage et de reconnaissance, ainsi qu’un 13ème mois.
Signer la pétition sur le site CGT : www.cgtfapt-orange.fr

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Flash Cadres 784 : Faire feu de tout bois...

En dessous de tout
Orange compte encore faire des économies sur le dos de ses salariés. Vient d’être signé, par certaines organisations syndicales, l’accord offre aux salariés, dont la validité est de 3 ans. Même si l’accord final présente quelques avancées par rapport aux propositions initiales, comme les 20% octroyés sur l’achat d’un mobile Sosh, alors que la direction ne proposait que 10%, ainsi que le maintien des 120 euros sur la VOD. Mais la direction a refusé d’entendre les revendications légitimes de la CGT qui demandait l’application des 60% sur l’offre Open ainsi que 30% de remise pour les retraités. La direction continue d’engraisser les actionnaires et de lâcher toujours le minimum pour ses salariés, qui font pourtant la richesse de notre entreprise. Pathétique…

Reconnus !
La mise en œuvre de la deuxième phase du « parcours professionnel, carrières et rémuné- rations » (PPCR) interviendra début 2019, suite au report d’un an décidé par le gouvernement, pour l’ensemble des fonctionnaires. Le PPCR a pour objectif de mieux reconnaître les fonctionnaires en transformant certaines primes en points d’indice et en revalorisant les grilles. A Orange, le transfert à partir du complément Orange a déjà eu lieu et les travaux de revalorisation sont en cours. La CGT, et son Union Fédérale des Cadres, portent une refonte des grilles indiciaires ambitieuses, particulièrement sur les fins de carrière, en revendiquant d’aller bien au-delà du transfert réalisé et d’assurer l’obtention du dernier indice. Une vraie reconnaissance des cadres fonctionnaires à leur départ, tel est l’objectif !

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n°39 Septembre-novembre 2023

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