ACTUALITÉS

Communiqués de presse

La croissance se confirme, elle doit profiter aux salariés !!!

Avec un chiffre d’affaires qui s’établit à plus de 20 milliards d’euros au premier semestre, Orange confirme sa croissance. Ce résultat est porté par les investissements réalisés dans les réseaux et principalement dans la fibre optique, avec une augmentation du parc client de 33 % sur une année pleine. Ces très bons résultats sont le fruit du travail des salariés du groupe, qui doivent être les bénéficiaires de cette embellie. La France qui contribue encore à près des deux tiers de la marge réalisée par le groupe, subit les 4 000 suppressions d’emplois opérés ces douze derniers mois, du fait des plans d’économie en vigueur. Cette baisse d’effectif n’est pas sans conséquence sur les efforts et la charge de travail demandés aux salariés du groupe qui se sont vus récompenser par une participation en baisse, une négociation sur les salaires qui n’a pas aboutit et une absence de reconnaissance. Dans le même temps, le conseil d’administration a validé une nouvelle hausse du dividende avec l’augmentation de l’acompte versé en fin d’année. Il n’est pas inutile de rappeler que c’est dans ce contexte qu’un nouveau plan d’actions gratuites pour les mille « leaders » à hauteur de 30 millions d’euros a été acté lors de la dernière assemblée générale des actionnaires. Tous ces éléments contribuent au creusement des inégalités au sein d’Orange qui voit les écarts se creuser entre les plus hauts et plus bas salaires. La CGT revendique au contraire une autre répartition des richesses avec ceux qui les produisent, les salariés, pour l’emploi, les salaires, la reconnaissance, l’amélioration des conditions de travail, l’investissement. La CGT revendique aussi, à ce que l’ensemble des salariés de la filière des télécoms qui contribue à sa croissance, soit pris en compte dans la redistribution des richesses créées.

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Emploi

Accord GPEC à Orange : Toujours rien pour les salariés !

Nous sommes à la 11ème séance de négociation sur la GPEC 2019-2021 et nous n’avançons pas. Il n’y a rien pour les salariés d’Orange.

L’emploi, les compétences et la formation doivent être au cœur de la GPEC. La direction doit changer de logique en cessant de supprimer les emplois, de filialiser ou de sous-traiter les activités.

Il y a nécessité de redéfinir les choix pour le développement de la FTTH, le déploiement du réseau dans les départements et la recherche tout en tenant compte du numérique.

La direction a tenté de renverser l’obligation de maintenir l’employabilité des salariés sur les salariés eux-mêmes au détour d’une phrase inscrite dans le projet d’accord. Pour la CGT, cette phrase doit disparaitre.

La direction doit ré-internaliser les activités et les emplois dans le cadre d’une stratégie cohérente de développement de l’entreprise.

La CGT exige à tous les niveaux de l’entreprise un plan d’embauche et de formation ambitieux à partir du contexte et des réels besoins dans les services.
En amont de cette séance de négociation les Organisations Syndicales se sont réunies à l’initiative de la CGT.

Elles ont décidé d’une déclaration commune en début de la séance de négociation du 3 juillet 2018 :

 » 11eme séance de négociation. Sous couvert de nous informer en fait la direction tergiverse et semble refuser de négocier vraiment. On demande à la direction de vraiment négocier et de ne pas nous faire attendre la rentrée.
L’accord doit comprendre à minima :
1 – la stratégie du groupe Orange pour les 3 prochaines années du groupe Orange en mettant en visibilité les orientations monde en n’oubliant pas la stratégie de sous-traitance et de filialisation par activité
2- le chapitre sous-traitance et filialisation doit comprendre la stratégie et les critères de choix d’évolution des choix de sous-traitance et de filialisation
les éléments chiffrés de la sous-traitance doivent se retrouver dans les tableaux GPEC, existants et prévisionnels
3- le chapitre GPEC
pour permettre :
– de donner une visibilité réelle sur les évolutions d’activités,
– de vérifier que les actions permettront d’améliorer les conditions de travail

doit comprendre :
– par bassin d’emploi, activité et métiers concernés,
– les actions qui sont envisagées pour expliquer le delta entre l’existant et les prévisions avec une estimation du nombre d’emploi qu’il faudrait en interne pour réaliser ses activités,
– les volumes de recrutements envisagés,
– les volumes de sous traitance et filiales,
– le nombre de départ à la retraite, de mobilités entrantes et sortantes.

Tous ces éléments sont indispensables pour calculer le taux de tension

4- les droits des salariés et l’accompagnement

Ces éléments ne sont pas détaillés dans la déclaration. Ils seront formalisés plus complètement dans un courrier ultérieur  »

Ces propositions communes sont un point d’appui pour gagner ensemble une GPEC qui répond aux besoins.

Tous ensemble, avec la CGT, réclamons des recrutements externes.

Pour défendre vos emplois, vos activités, vos qualifications et compétences, les embauches de jeune, syndiquez-vous CGT

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Technique

Unité d’intervention à Orange : Faire respecter le droit aux congés!

De plus en plus, les droits à congés sont remis en cause sous le prétexte fallacieux de faible présence dans les services pour le maintien de l’activité.

La réalité dans les UI :
Depuis le début des années 2000 avec les suppressions d’emplois, les activités techniques ont été transférées à la sous-traitance.
Aujourd’hui, la sous-traitance peut représenter un taux de 70 à 90 %, selon l’UI. Les groupes de techniciens d’intervention au fil des années, sont devenus des « compléments » à la sous-traitance. Il est devenu de plus en plus compliqué d’accorder des congés aux salariés d’Orange et pas seulement aux techniciens, mais aussi dans tous les services de Back Office (CA, GTC …). Pire encore, dans beaucoup d’UI, la hiérarchie exige que les salariés déposent leurs souhaits de congés en janvier / février qui ne seront confirmés qu’en mai voire juin.
Il est même devenu impossible de déposer un jour de congé isolé dans la période du 1er juin au 15 septembre, même avec un taux de présence de 75 % des salariés. Cette situation empire lorsqu’il s’agit d’intervenir sur le réseau lors d’intempéries ou autres.

Pour la CGT, c’est inacceptable !
Le transfert de l’activité sur la sous-traitance a d’autres effets néfastes. Le fonctionnement de la sous-traitance ne permet pas d’avoir une souplesse dans la gestion des prises de congés des salariés aussi souple et efficace que lorsque 90 % de l’activité était réalisée en interne. Par exemple, suite à des épisodes météo ayant un impact fort sur le réseau, les équipes de travaux neufs, boucle locale et autres étaient déployés à la relève du réseau. C’est totalement impossible aujourd’hui, les sous-traitants n’étant pas obligés à l’entraide.

Pour la CGT, une seule solution : la ré-internalisation de l’ensemble des activités sous-traitées avec les emplois qui vont avec.
En réintégrant les activités ainsi que les emplois correspondants, l’entreprise aurait, non seulement une maîtrise sur la planification des interventions, mais aussi sur l’ensemble du réseau.
En réintégrant les activités ainsi que les emplois correspondants, les salariés auraient bien plus de possibilités pour la prise de congés et plus globalement faire respecter leurs droits dans l’entreprise.
Plus d’emplois, c’est bon pour le développement de nos activités, pour l’amélioration de nos conditions de travail et pour partir en vacances quand on le désir.

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Cadre

Flash Cadres N°787 : Après le pavé, la plage !

Alors que sur nos bureaux les post-it évoquent à présent des destinations que nous envisageons ensoleillées, nos entreprises n’ont pas prévu de vacance stratégique. Il serait intéressant d’analyser et de commenter ne seraitce que des bribes d’informations qui s’obstinent à frayer jusqu’aux cadres de nos entreprises. Oui, mais voilà ! Seraient-ce les lois restrictives sur le secret des affaires ? Les difficultés à conduire le débat de manière collective dans un environnement peu coutumier à l’expression d’arguments alternatifs ? Force est de constater que les échanges stratégiques entre les organisations syndicales et les états-majors de nos entreprises dessinent les contours d’un mécano industriel qui fait le pari de digues sociales déjà rompues. Pour la CGT, l’enjeu est clair : réapproprions nous le débat sur le service public dans les entreprises des activités postales et de télécommunications, emparons nous de l’enjeu d’une représentation des salariés au plus prés du lieu de travail, élargissons la reconnaissance du rôle et de la spécificité de l’encadrement dans l’entreprise. Cette dernière question n’est pas neutre, puisqu’elle va au-delà de la reconnaissance des qualifications, qui reste à gagner, mais elle concerne aussi et surtout la liberté d’expression des cadres sur la stratégie et l’organisation du travail. L’Union Fédérale des Cadres vous souhaite de bons congés payés qui ne s’apparentent pas à un télétravail sauvage, mais qui commencent pour nous tou-te-s par un droit à la déconnexion effectif !

À qui profite Orange ?
Rapport 2017 de l’observatoire des multinationales : alors que seuls 40 % de l’effectif d’Orange est en France, c’est là qu’il baisse le plus (-41, 6% entre 2010 et 2017, pour -10, 2% dans le reste du monde). Parmi les firmes qui déclarent la part de leurs bénéfices en France, c’est la seule où celle-ci (69%) est supérieure à la fois à la part de la France dans le chiffre d’affaires (43,9%) et dans l’effectif. Avec l’État parmi ses actionnaires principaux, elle s’adonne à des pratiques qui le privent de rentrées fiscales (comme le système belge des « intérêts notionnels »)… Bénéfices et chiffre d’affaires records en 2017 (+5%), investissements (-15%) et augmentations salariales à la baisse : exigeons embauches immédiates, reconnaissance des qualifications, augmentation des salaires, 13è mois et l’investissement pour l’aménagement du territoire.

Reconnaissance à 0 € !
L’objectif gouvernemental sur la phase 2 de la PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations), retardée d’un an, est de mieux reconnaitre l’engagement des fonctionnaires. À Orange, cette reconnaissance se fera à budget constant et sera ciblée sur les derniers indices des grades. Même si une harmonisation des grilles avec celles de la Fonction Publique est prévue, il y a un os de taille : celle-ci ne se fait pas sur des grades de même équivalence. En effet, Orange souhaite rapprocher les grilles des cadres supérieurs avec celles des attachés d’administration plutôt que celles des professeurs agrégés. De plus ce sera, sans doute, par un transfert du Complément Orange vers le traitement indiciaire que seront obtenus les points d’indices supplémentaires.

 

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ASC / Restauration

Restauration à Orange : Vers l’attribution de chèques déjeuner aux télétravailleurs !

Lundi 2 juillet 2018, le comité restauration doit discuter de la possibilité d’élargir l’attribution des chèques déjeuner aux télétravailleurs. La CGT ne peut que se satisfaire de cette éventualité.

En effet depuis plusieurs années, nous revendiquons l’attribution de titres restaurant pour les salariés qui sont éloignés d’un dispositif de restauration collective financé par l’entreprise en délégation de gestion des CE.

Durant la négociation de l’avenant sur le télétravail, la CGT n’a eu de cesse de réclamer l’attribution des chèques déjeuner aux salariés qui sont en télétravail. Nous considérons que ces salariés sont sous la responsabilité d’Orange pendant toute la journée de télétravail, au même titre que les autres salariés de l’entreprise. A ce titre ils doivent bénéficier d’une prise en charge de leur repas du midi par l’entreprise.

Le refus de la direction d’attribuer des tickets restaurant est une des raisons qui a fait que la CGT n’a pas signé l’avenant à cet accord.

Pour autant, la CGT considère que la restauration collective doit rester la priorité afin de permettre l’accès à tous salariés à une restauration accessible, de qualité et à moindre coût pour ces derniers quel que soit
l’établissement auquel ils sont rattachés.

Pour la CGT l’entreprise doit élargir l’attribution de titres restaurant mais ne doit en aucun cas l’imposer. C’est aux salariés que doit revenir la décision finale. En effet, certains télétravailleurs exerçant leurs activités à proximité d’un restaurant inter-entreprises doivent pouvoir continuer de bénéficier de cet accès s’ils le désirent.

@illustration fotmélia

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n°39 Septembre-novembre 2023

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