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Fusion Equant SA dans Orange SA

Déclaration préalable CGT à la séance de signature de l’accord « d’adaptation par anticipation dans le cadre de la fusion d’Equant SA dans Orange SA« 

Tous les salariés d’Equant vont perdre dans le cadre de cette fusion, et c’est bien ce que la CGT a dénoncé lors de ces réunions à marche forcée. Nous n’avons pas été seuls. Nous avons été les représentants de plus de 150 salariés qui se sont mobilisés régulièrement et ont débrayé par trois fois. Ils voulaient ainsi signaler qu’ils souhaitaient intégrer Orange, mais sans perdre les aspects favorables de leur statut collectif, statut qui aurait été accueilli avec plaisir s’il avait été étendu aux collègues d’Orange SA. Mais de cela, vous n’avez pas voulu discuter, décrétant par avance que les accords d’Orange SA ne devaient pas être revus. C’était pourtant bien le cadre légal d’un accord dit d’adaptation. Et l’on ne peut pas dire que vous ayez beaucoup été contredits sur ce sujet pendant ces réunions.

Revenir sur la longue liste de reculs qui vont découler de cette fusion serait long et inutile. Toutes les organisations syndicales d’Orange SA et d’Equant les connaissent. Vous n’avez pas tenu compte de revendications essentielles portées par plusieurs organisations syndicales, comme la possibilité pour les salariés de pouvoir garder leurs jours de repos. Le groupe l’a pourtant déjà fait par le passé. Mais l’employeur humain que vous prétendez être n’a pas souhaité le faire aujourd’hui, par pure humanité, peut-être ?

Oui, nous allons tous y perdre : les intégrations dans le salaire ne compensent même pas de façon honnête ce que nous allons perdre. Elles ne peuvent pas cacher la perte de qualité de vie et de conditions de travail : moins de jours de repos, perte des horaires variables, accords d’astreinte et de service permanent moins favorables, situation aléatoire des fonctionnaires détachés, etc… Les salariés du service permanent activement mobilisés pour défendre leurs intérêts ont donc bien raison de ne pas accepter les conditions que vous voulez faire cautionner par cet accord.

Le dialogue social dont vous faites tant étalage a été illustré clairement : les organisations syndicales ont été convoquées pour des négociations à marche forcée, dont la durée a été ridiculement courte par rapport à l’ampleur des problèmes posés. Vous vouliez aller vite, et vous avez fixé une date butoir au 1er juillet pour faire pression dans ce sens. Votre but était de faire cautionner les reculs qui permettront à la direction d’OBS de remplir son objectif auprès des actionnaires d’Orange : se débarrasser d’un statut collectif qui montrait un exemple bien trop favorable aux autres salariés du groupe. Et, par là même, se débarrasser au passage d’une représentation du personnel qui a montré par le passé qu’elle pouvait contribuer à organiser les salariés pour la défense de leurs intérêts.

Vous n’y avez pas réussi. En effet, les reculs vont peut-être nous être imposés, mais les salariés ont beaucoup appris au cours de ces deux mois. Ils s’en souviendront, et ils feront partager leur expérience à leurs nouveaux collègues d’Orange SA.
Quant à la délégation CGT, elle est fière d’avoir été la porte-parole de tous ceux qui ne se résignent pas à considérer que, dans un groupe dont la rentabilité est florissante, les reculs sont inéluctables.

Le fait que la version définitive de cet accord ait été fournie aux organisations syndicales hier soir, sans même leur laisser le temps de consulter leurs militants, est symbolique du déroulement de ces négociations. Le cadeau à la signature offert aux organisations signataires est du même ordre. Mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, ce sont les régressions sociales contenues dans le texte.

Il va sans dire qu’il est hors de question pour la CGT de signer cet accord. Nous encourageons les autres organisations syndicales à faire de même. Quand le résultat d’une pseudo négociation conduit, pour les salariés, à des reculs par rapport à leur situation précédente, il est du devoir d’une organisation syndicale de les dénoncer, pas de les cautionner.

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International

Halte au dumping social en République Démocratique du Congo

En 2012, Orange arrive en RDC suite au rachat de Congo Chine Télécom (CCT) pour 143 millions d’€. En 2016, elle rachète Tigo au Luxembourgeois Millicom, pour 120 millions d’€ et licencie dans la foulée 30% du personnel (132 salariés sur 520).

Cette fusion permet à Orange de faire du dumping social. En effet les salariés ex Tigo et ceux ex CCT n’ont pas les mêmes droits et garanties. Les ex Tigo bénéficient d’une convention collective plus favorable, négociée notamment avec la Confédération Démocratique du Travail (CDT), syndicat majoritaire. Quant aux ex salariés de CCT, ils travaillaient dans une entreprise qui était sous le contrôle d’une direction chinoise ne respectant pas ou peu les droits des travailleurs.

Aujourd’hui sur les 2000 salariés en RDC, seulement 600 travaillent en interne chez Orange, les 1400 autres chez les sous-traitants.

Cette mise en concurrence des salariés pour satisfaire l’appétit de la finance et les profits ne suffit pas, l’entreprise profite pour faire la même chose à l’intérieur de l’entreprise. Ainsi les Ex-Tigo et les Ex-CCT, qui exercent la même activité, sont traités différemment au niveau de la rémunération, des garanties en cas de rupture de contrat, de primes (scolarité, frais obsèques etc…). Pour exemple : Un salarié de Tigo qui se voit proposer des responsabilités supplémentaires (et donc une promotion) ne peut recevoir d’augmentation salariale au motif que les salariés ex CCT gagnent moins. C’est intolérable !

La direction d’Orange RDC dit qu’elle n’a pas les moyens financiers d’aligner tout les salariés au même niveau. La CGT travaille avec les représentants syndicaux de la CDT afin que cesse cette situation et que l’ensemble du personnel soit aligné sur les garanties les mieux disantes.

Orange, maison mère, doit donner les moyens financiers pour que les revendications des salariés soient entendues et stopper immédiatement ce dumping social.

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Rémunération / Carrière

Négociations Salariales : Exigeons la réouverture !

L’accord salarial mis à signature par l’entreprise n’est pas à la hauteur des attentes du personnel d’Orange. Aucune Organisation Syndicale (OS) n’a signé cet accord. Une majorité des OS a demandé la réouverture
des négociations, ce à quoi la direction a répondu par un PV de désaccord et une décision unilatérale. C’est une curieuse façon de concevoir le dialogue social. La CGT a écrit un courrier au PDG d’Orange afin de réouvrir
les négociations salariales.

Nous vous invitons à signer notre pétition (en pièce jointe à l’article) pour que les négociations reprennent. Avec la CGT exigeons la réouverture des négociation .

Ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives d’un minimum de 5% pour tous,
  • La reconduction des mesures derattrapages et de reconnaissance (sous-positionnement/pas depromotion depuis 10 ans) avec unbudget minimum de 1%,
  • Un budget permettant la suppression des écarts salariaux,
  • Un 13e mois en plus des éléments de rémunération actuels.

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Offres aux salariés d’Orange Une arnaque sur toute la ligne

Les négociations « Offres aux salarié-e-s » sont très mal engagées ! Pourtant les attentes des salarié-e-s étaient grandes, avec l’intégration de l’ensemble du catalogue Orange à la remise à 60%, notamment l’offre OPEN, offre détenue par 35 000 salariés. Mais aussi sur les nouvelles offres et services proposés par Orange à ses clients, comme par exemple Orange Bank. Force est de constater que la direction n’est pas venue avec les mêmes intentions, son objectif étant une nouvelle fois de faire des économies sur le dos du personnel en rognant sur leurs avantages.

Une arnaque sur toute la ligne !

À l’origine, l’accord relatif aux conditions d’accès des salarié-e-s d’Orange SA, aux offres téléphoniques et internet fixes, négocié en 2014, n’avait qu’un seul but : supprimer les Lignes de Services à Forfait. L’entreprise a donc proposé une remise de 60 % sur certaines offres et 120 € de VOD annuels pour ceux qui abandonneraient la LSF. Aujourd’hui, la direction arrive à ses fins, puisque les salarié-e-s ayant opté pour la remise à 60 % sont plus nombreux que ceux ayant gardé la LSF.

Maintenant, elle s’attaque aux avantages salariés pour faire des économies.

Des économies sur le dos du personnel

En supprimant la subvention des terminaux mobile et la VOD, l’entreprise veut réaliser des économies. En effet, la VOD oblige Orange à reverser les 2/3 du crédit VOD aux auteurs alors qu’offrir OCS ne lui coûterait rien.
Elle refuse d’étendre la remise à 60% pour OPEN, au prétexte que cela coûterait 26 millions d’€ à l’entreprise. Dans le même temps, cela ne dérange pas la direction d’augmenter le dividende de 0.5 cts, ce qui coûtera à l’entreprise 133 millions d’€ soit 5 fois le coût supposé de la remise OPEN.

Alors que les salariés sont « les ambassadeurs » d’Orange, voilà comment la direction les traite.

Une démarche unitaire à l’initiative de la CGT

Face à cette situation intolérable, la CGT a proposé un courrier commun à l’attention du PDG d’Orange afin que cette négociation permette aux salariés de maintenir leurs avantages existants et bien évidemment de les étoffer. En effet l’entreprise veut supprimer le crédit VOD de 120 € pour le remplacer par OCS, arrêter la subvention de 30% des terminaux mobiles pour les offres mini et Zen.
Suite à ce courrier commun la direction propose de maintenir 30 € (soit 5 films) de crédit VOD en plus de la gratuité d’OCS, ce qui est largement insuffisant.
Une prochaine séance négociation est prévue le 12 avril 2018.

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Cadre

Flash Cadres 781 : Pour nos droits le 19 avril

Le grand Couac
Décidément la négociation salariale à Orange pour 2018, partie sur de mauvaises bases, en ne pre-nant pas en compte les bons résultats de l’entre-prise et l’inflation prévue, s’est terminée sur un couac retentissant !
Aucune organisation syndicale n’a signé l’accord proposé, une quasi première !
Quelle gifle pour une direction qui vante à longueur de temps son modèle social et qui prétend mettre l’humain au centre de ses préoccupations.
Pour la majorité des cadres il n’était prévu que 450 € bruts annuels en minimum garanti : merci Pa-tron !
Force est de constater que notre entreprise préfère choyer grassement les actionnaires plutôt que de remercier ses salariés.
C’est donc une décision unilatérale qui va s’appli-quer, sans savoir à quel niveau pour les salariés.

Mobilisés !
Les résultats d’Orange sont bons, le gouverne-ment Macron croit au ruissellement, mais il sem-blerait que ce soit inondation pour les actionnaires et sècheresse pour les salariés.
Orange a de nouveau décidé de remercier ses actionnaires en augmentant les dividendes de 16% (sur 2 ans) alors que les salariés doivent se contenter d’augmentations ne suffisant pas pour compenser l’inflation.
La CGT invite donc, à l’occasion de l’AG des ac-tionnaires le 4 mai, à un déploiement dans les ser-vices pour échanger avec les salariés sur la ques-tion de la redistribution des richesses.
Cette action doit cibler tous les salariés et vient en complément des mobilisations déjà prévues pour dire non à la politique patronale de Macron, qui va dans un seul sens : tout pour la finance.

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PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

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