ACTUALITÉS

Relation client

AD : Stop aux fermetures de boutiques

Dans le prolongement du 31 décembre 2016, où seule la CGT avait appelé à une mobilisation contre le projet de fermetures massives des boutiques, les élus CGT ont œuvré  dans tous les CE pour que le dossier Plan Schéma Directeur (PSD) des Agences Distribution soit présenté au CCUES. L’objectif était d‘obtenir le maximum d’informations sur ce projet important de restructuration.
L’ensemble des élus du CCUES s’est prononcé défavorablement sur l’évolution de la politique d’Orange en matière de relation clients dans les boutiques. Une déclaration unanime a été prononcée afin que chaque PSD soit présenté dans les CE. Malgré cette position au CCUES, force est de constater que dans les CE et sur le terrain, la direction trouve des appuis  avec certains syndicats afin de faire passer ses projets.

Un PSD aux effets nocifs :

Entre 2014 et 2016, le nombre de boutiques a diminué de 28 % passant ainsi de 917 à 661 points de vente. Pour le réseau propriétaire, nous sommes passés de 515 à 459 boutiques. Les prévisions pour la période 2017-2019 sont alarmantes puisque de nouvelles vagues de fermetures sont envisagées. D’ores et déjà, ce sont 40 boutiques supplémentaires qui fermeront pour 2017.
Ces chiffres illustrent bien la volonté de la direction de démanteler le réseau de distribution afin de faire des économies au niveau des coûts opérationnels et ainsi engranger le maximum de profits. Ces opérations sont justifiées soit par « la rationalisation du maillage » ou bien  « le développement du digital ». La réalité est toute autre.
Comment peut-on se vanter de vouloir faire vivre une expérience exemplaire aux clients alors que dans le même temps la direction ferme volontairement les points de ventes de proximité.
Non seulement les clients y sont attachés mais ils apprécient la possibilité de rencontrer des salariés formés et qui possèdent les moyens nécessaires pour répondre à leurs besoins ; ce que ne permet pas internet. Ces fermetures de boutiques ne sont pas sans conséquences sur la qualité de service mais aussi sur les conditions de travail et les perspectives d’avenir des salariés en boutiques.

Quelles perspectives pour les salariés ?

Alors même que les conditions de travail se dégradent dans les AD comme le souligne l’enquête Stress et Conditions de travail 2016 du CNPS, entraînant ainsi la détérioration de la qualité de service rendu aux clients, ces fermetures de boutiques accentuent la situation.
Compte tenu du volume, ces fermetures ont un impact sur les perspectives d’emplois des salariés. Même si à court terme, négocier un accord d’accompagnement de fermeture semble a priori répondre aux attentes de certains salariés, la suppression de 1000 emplois (-15%) entre 2016 et 2019 et de nouvelles fermetures conduiront à une diminution des postes à pourvoir.
C’est d’autant plus vrai que la direction supprime des milliers d’emplois dans tous les autres services.

L’urgence est à l’action

A l’image des actions qui ont été entreprises par les salariés des boutiques de Pau, Vierzon, Evry avec l’appui de la CGT, la mobilisation des personnels est incontournable pour sauver le réseau de distribution et les emplois. C’est maintenant que se joue l’avenir de chacune et chacun. Les dossiers repassent  dans les CE, voilà une nouvelle occasion de s’exprimer. La CGT propose de décider des actions unitaires dans toutes les AD pour le maintien des boutiques, les emplois, et une relation client de qualité !

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Les infos du CSEC Orange

Nouveau siège d’orange : il ne suffit pas de passer le pont

Les élus du CCUES sont informés et consultés sur le dossier de prise à bail d’un immeuble à Issy-les-Moulineaux pour 2020, en vue de regrouper les équipes sièges d’ODS, d’Alleray, Jobbe Duval et Orange Campus (dossier Bridge). Le site d’Alleray serait conservé pour  accueillir de nouveaux arrivants…  Hors fonctions « Siège », l’affectation d’autres équipes entre «  Bridge » et Alleray 1 n’est pas déterminée à ce jour.

Toujours des économies
Pour la CGT l’essentiel de la décision réside avant tout dans la réalisation d’économie.  Evidemment  cette opération permettrait  de rassembler pour partie des équipes qui travaillent ensemble et sont sur des sites éloignés. Mais tout étant loin d’être défini à ce jour nous ne savons pas ce que sera la réalité des déménagements à venir. La direction affirme que du point de vue des transports ce sera l’idéal.  Pourtant ce sont plus de 2000 personnes qui seront amenées à grossir les rangs des usagers du RER C ou du tram. Aux heures de pointe (même sur des plages élargies) ce ne sera pas sans conséquences sur des transports déjà saturés et souvent en panne.  Enfin  à peine habitués à leur bâtiment, pour certains refaits à neuf comme Alleray ou Jobbe Duval, les salariés vont déménager. Et pour ODS à peine arrivés les salariés vont repartir !

Déménagements et réorganisations,  ca va ensemble !
En IDF la DO annonce d’ici 2020 le transfert des sites parisiens vers la banlieue. Orange met en œuvre de grands projets immobiliers qui visent à regrouper sur de gros sites les salariés parisiens. C’est en lien avec le grand Paris et l’objectif de faire des économies d’échelle. A chaque fois ces changements touchent chaque salarié et provoquent in fine une insatisfaction qui se traduit souvent par une augmentation du télétravail. Au bout du bout au nombre de postes occupés fait on de réelles économies ? En outre la direction en profite pour faire passer des projets de réorganisations.  Au final Orange n’aura plus aucun service dans Paris hormis quelques boutiques. Pour la CGT ces centralisations ne concourent pas au développement d’Orange puisqu’elles accompagnent la baisse des emplois et la sous traitance des activités.

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Technique

UI Affaire : Rien ne va plus !

Avec la forte baisse des effectifs, plus de 18% en 3 ans dans les DO, les conditions de travail n’ont fait que se dégrader.

  • Le retour fréquent des tours d’astreinte.
  • L’élargissement des zones d’astreinte.
  • La difficulté de joindre les GSR avec les bonnes compétences.
  • La multi-compétence sans une véritable formation.
  • Utilisation de l’astreinte pour des travaux de production. A ces contraintes s’ajoute un manque de considération sans aucune augmentation des indemnités.

Les forfaits n’ont pas bougé depuis 2008 ! Si les forfaits avaient suivi le coût de la vie, la semaine d’astreinte serait de 420 euros.

C’est un véritable manque à gagner pour les salariés. Mais pour la Direction, une véritable aubaine : avoir des techniciens 24/7 à moindre coût.

La CGT exige : Un rattrapage immédiat des différents forfaits d’astreinte, des indemnités indexées sur l’inflation et revalorisées chaque année, des créations d’emplois, l’ouverture de négociations pour toute modification.

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Rémunération / Carrière

Accord salarial Orange 2017 : Injuste et déloyal !

Les négociations sur l’accord salarial 2017 à Orange viennent de prendre fin. Alors que l’entreprise vient d’engranger plus de 3 milliards de bénéfices, fruit du seul travail des salariés, elle fait le choix de privilégier les actionnaires. Cet accord est injuste, il ne permet pas de redistribuer les richesses créées par le travail. Les salariés d’Orange méritent un plus grand respect et une réelle reconnaissance ! La CGT FAPT n’a pas signé cet accord.

8% d’augmentation pour les actionnaires,1,1% pour les salariés en moyenne

Cet accord salarial de 2017 est totalement injuste. Alors que l’ensemble des salariés d’Orange attendait des mesures à la hauteur de leur investissement, les propositions de la direction sont très largement insuffisantes. Orange réalise plus de 3 milliards d’€ de bénéfices, augmente le dividende de 8% pour les actionnaires et verse un bonus supérieur à 22 000 € pour les cadres dirigeants !
Et pour les salariés ?
Pas grand chose, seulement 1,1% d’augmentation en moyenne. C’est bien le signe d’un réel mépris de la direction envers ceux qui créent les richesses de l’entreprise par leur travail ! La CGT FAPT ne peut accepter cette situation, c’est pourquoi elle n’a pas signé cet accord. Les salariés méritent mieux que des miettes !

Une négociation déloyale

Le 28 mars 2017, l’ensemble des organisations syndicales (OS) avait fait un front commun entraînant la suspension des négociations, afin que l’entreprise revoie sa copie. La direction s’y est refusée estimant avoir fait le maximum d’efforts pour les salariés. Coup de théâtre, 72h avant la séance de signature, elle est revenue vers les OS par mail afin de proposer 25 € brut annuel (soit 2,08 € brut/mois) en plus de sa proposition initiale pour la mesure collective pour les salariés de droit privé non cadre.
Bref, des miettes, encore des miettes ! Dommage que des syndicats (CFDT et FO) acceptent l’inacceptable et, encore une fois, jouent le jeu de l’entreprise, alors même que le pouvoir d’achat des salariés est en baisse (-10% pour l’intéressement/la participation).
En maintenant notre front commun, avec l’appui des salariés, nous aurions pu obtenir des mesures plus conséquentes.
Les 3,2 milliards d’€ de bénéfices, fruit du travail des salariés, doivent servir à répondre aux besoins exprimés par les salariés en matières d’emploi, de reconnaissance et de rémunération. L’argent existe, la direction doit répartir autrement les richesses.
Encore une fois ce n’est qu’une question de choix !

Ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives à minima à 8%, comme celles octroyées aux actionnaires,
  • Des mesures corrigeant définitivement les inégalités salariales femmes / hommes,
  • La revalorisation du complément Orange et des grilles indiciaires pour les fonctionnaires, des grilles salariales pour les salariés de droit privé,
  • La reconnaissance des qualifications,
  • La mise en place d’un 13ème mois,
  • Une prime immédiate de 1 500 €, incluant une prime monde et la compensation de la baisse sur l’intéressement / la participation.
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Communiqués de presse

Orange : parafoudres radioactifs

Bientôt 10 ans que la FAPT a lancé l’alerte sur les risques liés aux parafoudres radioactifs, et que la Direction d’Orange se retranche derrière le déni.

En 2010 voulant définitivement enterrer le dossier, France Télécom commande une évaluation des risques à l’IRSN. Parallèlement, la CGT FAPT fait analyser par le laboratoire de la CRIIRAD, 10 lots de parafoudres découverts en Auvergne. Les deux rapports, bien que montrant chacun une activité nucléaire dans les parafoudres ont des conclusions différentes, et notamment sur l’évaluation des risques. La suite du dossier nous a montré le bien fondé d’avoir deux sons de cloches, car la Direction d’Orange a été obligée de retirer de son réseau les parafoudres radioactifs encore présents (selon l’estimation de France Télécom 1 million de parafoudres radioactifs sur le réseau en 2001). Pour cela l’obtention de l’autorisation par l’ASN de détenir des sources radioactives était nécessaire. C’est en 2015 qu’Orange l’obtient mais pour des sources scellées. Scellées vous avez dit.

A partir de cette date le plan de retrait, tri et stockage peut commencer, les futs se remplissent de H3/Pm147/ kr85 et d’autres de Radium226/Thorium232 (1,4 tonne en Auvergne). Et si les parafoudres du fait de leur caractéristique fuyaient (Soudure verre/méta) ? Que se passe- t’il alors dans les fûts, le local de stockage et dans le véhicule? Fin d’année 2016, les élus du CHSCT UI Auvergne pour avoir des mesures d’ambiance dans l’air du local et des fûts font une inscription sur le registre des Dangers Graves et Imminents. La Direction d’Orange s’engage sur le papier à faire les analyses demandées par les élus, mais encore une fois les protocoles de mesures mis en place entre la CERAP (SARL agréée) et Orange montrent la volonté de minimiser le risque. La FAPT fait appel à la CRIIRAD et fait ses mesures d’ambiance à la recherche de H3 et Radon222. Comme en 2010, les deux rapports montrent que les parafoudres laissent échapper la radioactivité (voir rapport sur le site de la CRIIRAD), mais encore une fois l’évaluation des risques est différente. L’autorisation que l’ASN a délivré à Orange est elle pertinente ? Sources scellées fuyantes serait plus réaliste?

La FAPT exige que :

  • La « qualification » des parafoudres radioactifs passe de sources scellées à sources non scellées.
  • Soit suspendu immédiatement le plan de retrait, tri et stockage des parafoudres radioactifs sur l’ensemble du territoire.
  • L’évaluation des risques soit réalisée, dans les véhicules et les sites de stockages (ouverture des fûts).
  • Les sous traitants concernés soient informés du risque et que celui-ci fasse l’objet d’un nouveau PPR.
  • Les sous traitants concernés disposent une fois l’évaluation faite, de dosimétrie, d’un Geiger, et des préconisations faites par la CRIIRAD.

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n°39 Septembre-novembre 2023

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