ACTUALITÉS

Les infos du CA

Résultats du 1er trimestre 2017

Les résultats du premier trimestre 2017 ont été présentés le 26 avril.
Le chiffre d’affaires et le nombre de clients sont en hausse, mais 3890 emplois sont détruits dans le monde dont 3122 en France.
C’est inacceptable !
Malgré les bonnes performances commerciales qui se poursuivent ce trimestre, dans la continuité des résultats annuels de 2016, la CGT dénonce une nouvelle fois les suppressions massives d’emplois qui se poursuivent à un rythme de prés de 3890 sur un an, réduisant les frais de personnel de 105 millions d’€.
Ce n’est pas les 420 recrutements sur le 1er trimestre qui compenseront cette hémorragie.

Pour une prime immédiate de 1500€
Aux massives suppressions d’emplois s’ajoutent, la baisse de l’intéressement et de la participation, un accord salarial limité à 1,1% d’augmentation collective en moyenne alors que les bénéfices (résultat net) ont dépassé le 3 milliards.
Cette situation est vécue comme une injustice par les salariés au regard des 8% d’augmentation des dividendes prévus cette année et des rémunérations et bonus substantiels des cadres dirigeants.
Sans compter qu’Orange a perçu autour de 400M€ de CICE depuis 2013 (exonérations censées favoriser les créations d’emplois !!!)

C’est pourquoi la CGT demande le versement d’une prime de 1500€ intégrant la prime « monde » posée par le Comité Groupe Monde, et compensant les baisses de l’intéressement et de la participation.

Actu Telecom :

L’argent existe pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail…
En 2016 les entreprises du CAC 40 ont versé 55,7 Mds d’€ de dividendes cela représente 57% des bénéfices versés pour la plus grande part aux fonds de pensions américains.
De 2008 à 2016 Orange a généré 27 Mds d’euros de bénéfices (résultat net). Dans le même temps 26 Mds d’euros (soit 96%) ont été distribués aux actionnaires. Cet argent, parti pour une grande part à la spéculation, aurait été plus utile s’il avait été utilisé pour la relance de l’économie réelle ( investissement , salaire , emploi, condition de travail…. )

Régulation du secteur :

Au nom de la concurrence libre et non faussée !
Concernant l’activité du groupe en France, la CGT a, lors du dernier CA, souligné les fortes inquiétudes du personnel face aux décisions de l’ARCEP de mettre à disposition des autres opérateurs, pour le 17 juin, nos données concernant la gestion de la boucle locale cuivre. Cela ressemble sans le dire à une injonction de séparation du réseau et des services qui impacte lourdement l’organisation du travail des salariés (nouveaux proccess, nouveaux SI …) sans que le CCUES n’ait été ni informé, ni consulté.

Par exemple :

  • nos équipes techniques ont interdiction de répondre aux demandes des salariés de la Direction Entreprise France ou d’OBS,
  • nos commerciaux ne peuvent plus contacter les conduites d’activité ou les techniciens par rapport aux interventions prévues chez nos clients entreprises.

Cela nous met en difficulté pour traiter les demandes. Les nouveaux proccess vont rallonger les délais pour répondre aux clients et favoriser la concurrence. Pour la CGT, l’ARCEP doit arrêter d’affaiblir l’opérateur historique, au nom de la sacro sainte concurrence, car cela va à l’encontre des intérêts des clients et des salariés. Elle revendique l’appropriation publique des activités de Télécommunications et la démocratisation des instances de régulation afin que salariés, usagers et élus soient associés aux choix et aux décisions répondant aux besoins de la population et non aux oligarques et à la finance.

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Les infos du CSEC Orange

CCUES des 11 et 12 avril

Réseau de distribution : les élus rendent un avis négatif

Déclaration des élus
Après plusieurs passages dans cette instance, force est de constater pour les élué-e-s du CCUES que la direction ne fournit pas d’informations loyales quant à la feuille de route nationale du maillage des boutiques.
Tout au long des séances plénières il ressort que la Direction soutient que les décisions sont prisent uniquement au niveau de chaque DO. Par conséquent les élus du CCUES demandent que la Direction d’Orange France fasse le nécessaire pour que chaque DO informe et consulte les élus sur le Plan Schéma Directeur de la Distribution Physique avec tous les éléments nécessaires afin d’en estimer l’impact. Ils demandent que soient intégrées dans ces présentations toutes les informations économiques et sociales des fermetures, créations, transferts vers la GDT et de transformations de certaines boutiques en SmartStore, y compris pour les années 2018 et 2019.
En outre les dossiers devront donner un éclairage sur le maillage du territoire qui intègre la future activité bancaire d’Orange en termes d’emploi, de formation, de rétribution et de reconnaissance des qualifications acquises. Dans ces conditions, L’ensemble des élu-es réuni-es ce jour ne peuvent que rendre un avis négatif à la stratégie menée par l’entreprise sur sa politique du réseau des boutiques.

UAT: les élus quittent la séance

Déclaration des élus
Dans plusieurs UAT des processus similaires sont en cours  comme sur l’UAT GSO où une expertise CHSCT est demandée. Pour cet UAT c’est un procédé visant à éviter aussi les réitérations d’appels clients. Tout cela se déroulant dans un moment où le manque criant d’effectifs allonge la file d’attente et éloigne nos clients de la fameuse expérience client incomparable . En qualité que Secrétaire du CCUES je vous ai fait parvenir un courrier au nom de tous les élu-es dénonçant ce dossier « pilote » ; indiquant qu’aborder le point avec cet intitulé ne respectait pas les prérogatives de cette instance et demandant une présentation ultérieure en information/consultation, préalable nécessaire à toute extension sur l’ensemble des UAT.
A ce jour nous sommes au regret de constater que vous n’avez pas jugé utile de répondre aux élus, ce qui au-delà de la forme, laisse supposer un maintien pour la Direction du point en l’état.
Dans ces conditions, vous comprendrez qu’il ne peut nous être possible de cautionner ce dysfonctionnement et vous informons donc de notre départ collectif de la salle et vous réitérons notre demande de retour devant nous avec un dossier digne de ce nom et respectant les procédures quand à votre volonté de modifier l’organisation des UAT.

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Relation client

AD : Stop aux fermetures de boutiques

Dans le prolongement du 31 décembre 2016, où seule la CGT avait appelé à une mobilisation contre le projet de fermetures massives des boutiques, les élus CGT ont œuvré  dans tous les CE pour que le dossier Plan Schéma Directeur (PSD) des Agences Distribution soit présenté au CCUES. L’objectif était d‘obtenir le maximum d’informations sur ce projet important de restructuration.
L’ensemble des élus du CCUES s’est prononcé défavorablement sur l’évolution de la politique d’Orange en matière de relation clients dans les boutiques. Une déclaration unanime a été prononcée afin que chaque PSD soit présenté dans les CE. Malgré cette position au CCUES, force est de constater que dans les CE et sur le terrain, la direction trouve des appuis  avec certains syndicats afin de faire passer ses projets.

Un PSD aux effets nocifs :

Entre 2014 et 2016, le nombre de boutiques a diminué de 28 % passant ainsi de 917 à 661 points de vente. Pour le réseau propriétaire, nous sommes passés de 515 à 459 boutiques. Les prévisions pour la période 2017-2019 sont alarmantes puisque de nouvelles vagues de fermetures sont envisagées. D’ores et déjà, ce sont 40 boutiques supplémentaires qui fermeront pour 2017.
Ces chiffres illustrent bien la volonté de la direction de démanteler le réseau de distribution afin de faire des économies au niveau des coûts opérationnels et ainsi engranger le maximum de profits. Ces opérations sont justifiées soit par « la rationalisation du maillage » ou bien  « le développement du digital ». La réalité est toute autre.
Comment peut-on se vanter de vouloir faire vivre une expérience exemplaire aux clients alors que dans le même temps la direction ferme volontairement les points de ventes de proximité.
Non seulement les clients y sont attachés mais ils apprécient la possibilité de rencontrer des salariés formés et qui possèdent les moyens nécessaires pour répondre à leurs besoins ; ce que ne permet pas internet. Ces fermetures de boutiques ne sont pas sans conséquences sur la qualité de service mais aussi sur les conditions de travail et les perspectives d’avenir des salariés en boutiques.

Quelles perspectives pour les salariés ?

Alors même que les conditions de travail se dégradent dans les AD comme le souligne l’enquête Stress et Conditions de travail 2016 du CNPS, entraînant ainsi la détérioration de la qualité de service rendu aux clients, ces fermetures de boutiques accentuent la situation.
Compte tenu du volume, ces fermetures ont un impact sur les perspectives d’emplois des salariés. Même si à court terme, négocier un accord d’accompagnement de fermeture semble a priori répondre aux attentes de certains salariés, la suppression de 1000 emplois (-15%) entre 2016 et 2019 et de nouvelles fermetures conduiront à une diminution des postes à pourvoir.
C’est d’autant plus vrai que la direction supprime des milliers d’emplois dans tous les autres services.

L’urgence est à l’action

A l’image des actions qui ont été entreprises par les salariés des boutiques de Pau, Vierzon, Evry avec l’appui de la CGT, la mobilisation des personnels est incontournable pour sauver le réseau de distribution et les emplois. C’est maintenant que se joue l’avenir de chacune et chacun. Les dossiers repassent  dans les CE, voilà une nouvelle occasion de s’exprimer. La CGT propose de décider des actions unitaires dans toutes les AD pour le maintien des boutiques, les emplois, et une relation client de qualité !

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Les infos du CSEC Orange

Nouveau siège d’orange : il ne suffit pas de passer le pont

Les élus du CCUES sont informés et consultés sur le dossier de prise à bail d’un immeuble à Issy-les-Moulineaux pour 2020, en vue de regrouper les équipes sièges d’ODS, d’Alleray, Jobbe Duval et Orange Campus (dossier Bridge). Le site d’Alleray serait conservé pour  accueillir de nouveaux arrivants…  Hors fonctions « Siège », l’affectation d’autres équipes entre «  Bridge » et Alleray 1 n’est pas déterminée à ce jour.

Toujours des économies
Pour la CGT l’essentiel de la décision réside avant tout dans la réalisation d’économie.  Evidemment  cette opération permettrait  de rassembler pour partie des équipes qui travaillent ensemble et sont sur des sites éloignés. Mais tout étant loin d’être défini à ce jour nous ne savons pas ce que sera la réalité des déménagements à venir. La direction affirme que du point de vue des transports ce sera l’idéal.  Pourtant ce sont plus de 2000 personnes qui seront amenées à grossir les rangs des usagers du RER C ou du tram. Aux heures de pointe (même sur des plages élargies) ce ne sera pas sans conséquences sur des transports déjà saturés et souvent en panne.  Enfin  à peine habitués à leur bâtiment, pour certains refaits à neuf comme Alleray ou Jobbe Duval, les salariés vont déménager. Et pour ODS à peine arrivés les salariés vont repartir !

Déménagements et réorganisations,  ca va ensemble !
En IDF la DO annonce d’ici 2020 le transfert des sites parisiens vers la banlieue. Orange met en œuvre de grands projets immobiliers qui visent à regrouper sur de gros sites les salariés parisiens. C’est en lien avec le grand Paris et l’objectif de faire des économies d’échelle. A chaque fois ces changements touchent chaque salarié et provoquent in fine une insatisfaction qui se traduit souvent par une augmentation du télétravail. Au bout du bout au nombre de postes occupés fait on de réelles économies ? En outre la direction en profite pour faire passer des projets de réorganisations.  Au final Orange n’aura plus aucun service dans Paris hormis quelques boutiques. Pour la CGT ces centralisations ne concourent pas au développement d’Orange puisqu’elles accompagnent la baisse des emplois et la sous traitance des activités.

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Technique

UI Affaire : Rien ne va plus !

Avec la forte baisse des effectifs, plus de 18% en 3 ans dans les DO, les conditions de travail n’ont fait que se dégrader.

  • Le retour fréquent des tours d’astreinte.
  • L’élargissement des zones d’astreinte.
  • La difficulté de joindre les GSR avec les bonnes compétences.
  • La multi-compétence sans une véritable formation.
  • Utilisation de l’astreinte pour des travaux de production. A ces contraintes s’ajoute un manque de considération sans aucune augmentation des indemnités.

Les forfaits n’ont pas bougé depuis 2008 ! Si les forfaits avaient suivi le coût de la vie, la semaine d’astreinte serait de 420 euros.

C’est un véritable manque à gagner pour les salariés. Mais pour la Direction, une véritable aubaine : avoir des techniciens 24/7 à moindre coût.

La CGT exige : Un rattrapage immédiat des différents forfaits d’astreinte, des indemnités indexées sur l’inflation et revalorisées chaque année, des créations d’emplois, l’ouverture de négociations pour toute modification.

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